Le Cid
© Agathe Poupeney/Opéra national de Paris
© Agathe Poupeney/Opéra national de Paris

Le théâtre à prix réduit

Huit bons plans pour payer ses places moins cher

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Rien de tel qu'une petite soirée au théâtre pour se détendre en se cultivant. Sauf qu'à 32 € la place en plein tarif, l'Odéon semble plutôt prohibitif. Allez, on ne perd pas espoir, il existe moult bons tuyaux pour ne pas se trouer les poches en allant applaudir Balibar. Evidemment pas toujours en catégorie A, à quelques mètres des planches, mais tout de même. Abonnements, tarifs uniques ou lever de rideau, à vous de voir ce qui vous sied le mieux.

1 • S'abonner pour une saison

Le plan idéal pour tous ceux qui se réveillent toujours un mois après ou pour qui le simple fait de chercher un numéro de réservation est une épreuve. A titre d'exemple, la place la plus chère en abonnement revient à 17,50 € au lieu de 22 au Théâtre Gérard Philipe. Sans compter les petits plus : tarifs réduits pour la personne qui accompagne et dans d'autres structures partenaires (resto, librairie...). L'occasion également de réserver sa place pour des spectacles inaccessibles hors abonnement (comme ceux de Pina Bausch).

2 • Habiter dans le bon coin

Il n'y a pas que les étudiants à avoir le droit de payer leur place une bouchée de pain, il y a les voisins aussi. Nombre de théâtres facilitent l'accès à leur salle aux habitants du quartier, favorisant ainsi une ambiance nettement moins guindée. On trouve alors des billets à 15 € au lieu de 25 à la MC93 pour les Dyonisiens ou encore 16 au lieu de 24 € au Théâtre 13 pour les habitants du 13e arrondissement. Une formule particulièrement relayée par les théâtres de banlieue.
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3 • Attendre le lever de rideau

Improviser une soirée au théâtre à 14h, c'est possible dans certaines institutions (Garnier, Odéon) et même assez rentable. Il suffit de stationner devant le guichet une heure ou deux avant le début de la représentation pour grappiller les dernières places mises en vente. En revanche, ne vous attendez pas à un fauteuil en plein orchestre, les places lâchées dans ces cas-là sont bizarrement toujours perchées du côté du poulailler. Cela dit, l'attente en vaut peut-être la chandelle.

4 • S'offrir une carte

Contrairement aux abonnements, les cartes, carnets et autres adhésions ne vous contraignent pas à payer en juillet des places pour novembre. Deux options s'offrent à vous : soit vous achetez un pass à 90 € pour 10 spectacles (au T2G par exemple). Soit, après avoir lâché une cotisation, vous réservez vos places quand bon vous semble mais à prix réduit (carte à 20 € puis 8 € la place à la Maison des métallos).
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5 • Opter pour un jour en particulier

Si ni les plans de dernière minute ni les fils à la patte ne sont votre tasse de thé, il vous reste encore les tarifs uniques. Des petits prix à date fixe, parfait pour tous ceux que les engagements révulsent et qui hésitent à mettre la main au porte-monnaie dès qu'il s'agit d'aller au théâtre. Au choix, 13 € le 13 de chaque mois au Théâtre 13, 20 € le mardi à la Colline, ou encore 6 € le jeudi après-midi au Tarmac.

6 • Choisir le « bon » théâtre

Alors que la plupart des théâtres affichent leurs places plein tarif à plus de 20 € voire parfois autour de 30, certains lieux résistent à la flambée des prix et proposent hiver comme été un tarif inférieur aux autres. Et ceci sans sacrifier la qualité de leur programmation, ce qui est le cas – entre autres – de la Loge (16 €), du théâtre Dunois (16 €) ou encore du Mouffetard (18 €). Applaudir d'excellentes productions sans avoir à vendre un rein, que demande le peuple ?
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7 • Se déplacer jusqu'au kiosque théâtre

Sur le même principe que le lever de rideau, le kiosque théâtre met à disposition les places du jour à moins 50 %. Véritable bon tuyau, les trois lieux parisiens (Montparnasse, Ternes, Madeleine) proposent un choix pléthorique avec un minimum de quatre places pour les théâtres les plus fréquentés. On vous conseillera toutefois de vous y rendre en semaine – pour éviter l'attente – et d'en profiter pour choisir des spectacles dans des théâtres privés – réputés moins bon marché.

8 • Etre le premier

Trop cher le théâtre privé ? Sans aucun doute. Pour avoir la chance de découvrir les corbeilles des théâtres du 8e arrondissement sans se mettre à dos son banquier, il suffit dans certains lieux de se ruer aux premières représentations. Les places s'achètent alors à moins 50 %. Lancée en 1991, l'opération « Premiers aux premières » a été imaginée pour encourager les nouvelles créations des Théâtres Parisiens Associés. Selon les théâtres et les spectacles, la durée des « premières » varie de une à deux semaines.
 
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