Dès 3 ans. Anatole, le visage tout rond et le corps aussi mou erre dans la ville. On voit bien qu'un poids lui pèse. Alors qu'il se promène, la petite casserole rouge qu'il traîne s'enroule autour des réverbères, et quand il essaye de danser elle vient se coller à ses pieds pour le faire trébucher. Pour Anatole, la vie est donc bien compliquée. Spectacle jeune public inspiré de l'album d'Isabelle Carrier, 'La Petite Casserole d'Anatole' raconte en marionnettes et en objets les aventures d'une petite peluche au gros nez. Un conte initiatique quasiment muet qui fera à la fois rire les parents (qui n'a jamais traîné une casserole ?) et les enfants conquis par la bouille tendre et rigolote d'Anatole.
Derrière les marionnettes à tiges, la compagnie Marizibill (Anthony Diaz et Francesca Testi) s'exécute à deux et en noir. Ils font voler les nuages, aboyer les petits chiens, tousser les vieillards. C'est entre leurs mains habiles que le décor se déroule et que les histoires se déplient. Une manipulation à vue discrète mais qui ne manque pas d'intérêt, surtout lorsqu'il s'agit de démontrer que l'on a tous une casserole qui nous embarrasse, et que l'on traîne sans trop savoir pourquoi.
Pendant une courte demi-heure, Anatole apprendra donc au détour de rencontres et après avoir parcouru de longs kilomètres à apprécier sa différence et à apprivoiser son petit boulet. Une leçon de vie en forme de peluche, qui dit mieux ?