Les Bienveillantes

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Time Out dit

Les romans-fleuves ont le vent en poupe. Après l’épique ‘2666’, c’est au tour des ‘Bienveillantes’, roman de 1 400 pages de Jonathan Littell, d’être adaptées à la scène. Pas de panique, contrairement au projet fou (mais brillant) de Julien Gosselin, ‘Les Bienveillantes’ mis en scène par Guy Cassiers ne dépasseront pas les quatre heures. Trois heures et demie donc, pour ce spectacle qui raconte la Seconde Guerre mondiale mais vue de l’intérieur, depuis le regard de Maximilien Aue, ancien officier SS. Prix Goncourt 2006, le roman très primé de Littell a été largement disséqué par le metteur en scène belge qui en extrait trois moments clefs, trois étapes dans la carrière et le parcours de Max Aue, bourreau cultivé bien loin du monstre sanguinaire.

Une « position d’identification inconfortable » – le récit étant raconté à la première personne par le fonctionnaire SS – que Guy Cassiers a largement exploitée. « Ce n’est pas une reconstitution du génocide qui est présentée sur le plateau du théâtre mais un voyage dans le cerveau d’un fidèle exécutant », lit-on sur le programme. Sur scène, deux troupes jouent les personnages de cette fiction historique, des acteurs issus du Toneelhuis à Anvers et d’autres du Tongelreep d’Amsterdam. Et dans la peau de Max Aue, on retrouve Hans Kesting que l’on avait admiré dans 'Kings of War’ à Chaillot l’an dernier.  

Infos

Site Web de l'événement
www.nouveau-theatre-montreuil.com
Adresse
Prix
23 €
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