Le meilleur de la Butte-aux-Cailles en 10 adresses de connoisseurs

Envie de vivre votre meilleure vie de quartier au top de la Butte-aux-Cailles ? Explorez nos 10 adresses préférées, avant, peut-être, de vous y installer… Pour ça, des tonnes de logements vous attendent sagement sur leboncoin immo.
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Écrit par Time Out. En partenariat avec leboncoin immo
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Entre le parc Montsouris et la place d’Italie, la Butte-aux-Cailles n’a pas son pareil à Paris. Au fil de ses ruelles bohèmes serties de maisons colorées, on y découvre des œuvres de street art démesurées et une avalanche de tables asiatiques ultra-quali. Chinatown, version village français. Sans oublier qu’ici, on cultive les petits prix. Jusque dans l’immobilier. Car le 13e fait partie des arrondissements les plus abordables de Paris (dans le top 3 !). Résultat, c’est là qu’on trouve certains des meilleurs plans logements de la plateforme leboncoin immo. Allez voir par vous-même : annonces de pros ou de particuliers, tout y est treize abordable ! Et pour vous aider à l’aborder avant de vous installer, suivez le guide et profitez de nos 10 adresses préférées du quartier.

Nos 10 adresses préférées de la Butte-aux-Cailles

  • Algérien
  • Butte-aux-Cailles
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Parmi les bonnes adresses de la Butte-aux-Cailles, l'algérien Chez Mamane fait figure d’institution. Cette toute petite salle rue des Cinq-Diamants, jadis cantine attitrée de Coluche, attire chaque soir habitués du quartier et étudiants affamés venus casser la graine et plonger dans le meilleur bouillon de la rive gauche. Rien n'a vraiment changé depuis vingt ans (quel bonheur), si ce n'est que le daron a laissé place au fiston, Fawzi.

  • Vietnamien
  • Quartier de la Gare
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Parmi les centaines de restaurants vietnamiens peuplant le 13e arrondissement, voilà l'un des meilleurs spots à pho. L'atout maître ? Le bouillon soigneusement écumé des graisses et impuretés polluant ordinairement son goût. Les banh xeo, mini-crêpes vietnamiennes croustillantes font aussi bien le taf. Légers et souples, ils évitent ici la texture élastique que l’on retrouve trop souvent hors du Vietnam.

  • Sport
  • Butte-aux-Cailles
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Une des rares piscines classées de Paris. La piscine de la Butte-aux-Cailles, bâtie en 1922 par l’architecte Louis Bonnier, fait figure d’ancêtre en matière de baignade. Sa façade en brique rouge évoque le style Art nouveau alors qu’à l'intérieur, son plafond voûté et ses grandes arches lui donnent des allures plus ecclésiastiques. Bonheur : l’eau y est naturellement chaude car elle provient de puits artésiens. Rénovée au début des années 2010, cette piscine rutilante propose un bassin intérieur de 33 mètres de long ainsi qu’un bassin outdoor de 25 mètres accessible toute l’année à l’atmosphère hors du temps. Un espace extérieur où l’on trouve également un solarium et une pataugeoire. 

  • Sites et monuments
  • 14e arrondissement

C’est en souvenir de son exil anglais que Napoléon III demanda au baron Haussmann de créer de grands espaces aux quatre coins de la capitale. Alors que le Nord de Paris voyait le parc des Buttes-Chaumont sortir de terre, c’est le parc Montsouris qui fut établi dans le Sud, au-dessus d’anciennes carrières. L’une de ses principales caractéristiques est son lac de plus d’un hectare de superficie. Mais le parc est également connu comme un espace privilégié pour le développement de la faune et de la flore à Paris.

  • Vietnamien
  • Quartier de la Gare
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Ngoc Xuyen Saigon
Ngoc Xuyen Saigon

Les fumets qui s’échappent des marmites jouxtant la porte d’entrée ne trompent pas. Outre le pho bo (soupe tonkinoise), le hủ tiếu ngoc (soupe saïgonnaise) et le bún bò huế (soupe royale, piquante mais pas trop), servis tous les jours, ce boui-boui d’amour zéro-style-tout-dans-l’assiette déroule un semainier aux petits oignons.

Coupi Bar

A la frontière méridionale du 13e, tout là-bas au-delà du tram, cette cambuse carrelée dépote des casse-dalle bien roulés. Pain artisanal servi tiède, poitrine de porc mitonnée maison… Associés aux tranches de giò lụa (mortadelle vietnamienne), carottes, daïkons vinaigrés, mayo maison et rasade de sauce Maggi, on mord dans un beau banh mi des familles. Et en bonus, Coupi propose aussi une version végé, plein de places assises et des bubble teas pour faire couler.

  • 13e arrondissement
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ce vieil hôtel a été investi par l’équipe du bar d’à côté dans une ambiance de squat légal : parois pétées pour ménager trois espaces, mobilier apparemment récupéré après la fin des puces et murs recouverts de graffs… No pasaran la gentrification ! Sous l’intraitable lumière rouge de guirlandes de LED, on commande un gin-to au comptoir à paillettes. L’enceinte étant ouverte à tous les Bluetooth de bonne volonté, ça discute sur qui prend la suite, se vanne gentiment sur les choix musicaux… Une bonne gueule d’atmosphère entre le BDE d’une fac sous blocus et une coloc sous LSD.

  • Glacier
  • Place d'Italie
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Voilà plus de quarante piges que cet atelier boutique cornaqué par Thai-Thanh Dang, véritable reine des glaces, régale tout ce que la Place d’Italie a de becs sucrés ! Ici, les glaces et sorbets artisanaux changent toutes les semaines ou presque… Impossible d’être blasé : glace à la bière brune ; galabé ; cacao au whisky fumé, yuzu et piment d’Espelette ; noix de coco et sésame grillé ; soja et gingembre ou encore miel et pignon… Autant de « parfums d’humeur », dixit la taulière, à découvrir au gré des saisons. Bien vu pour les intolérants au gluten ou vegans : des créations à base de laits végétaux (soja, noisette ou riz).

Parcours street-art de la Butte-aux-Cailles

La Butte-aux-Cailles est réputée pour ses ruelles pentues où les graffeurs, connus et inconnus, laissent courir leur inspiration. Ainsi, dans une artère subsidiaire de la rue du Moulin-des-Prés, des pochoirs de Jana & JS partagent un pan de mur avec les fresques de Nemo et Jef Aérosol. Un peu plus loin, sur les immeubles de la rue des Cinq-Diamants, c’est la silhouette sexy de Miss.Tic et ses savoureux jeux de mots qui s’exposent langoureusement. Autant d’œuvres engagées qui transportent le badaud dans un univers en 2D, décousu mais enchanté, parfaitement intégrées dans le paysage de cette « Butokaï » au caractère historiquement insurgé, véritable galerie d’art en plein air.

  • Musées
  • 13e arrondissement
  • prix 2 sur 4

Cette manufacture de tapisseries royales a été fondée par Colbert au même moment que la Manufacture royale des Meubles de la Couronne en 1662. Elle est nommée d’après Jean Gobelin, un teinturier à qui appartenait le site. C’est pendant l’Ancien Régime qu’elle atteint le pic de son succès, elle produit alors les tapisseries conçues par des artistes comme Le Brun, destinées aux résidences royales. Des tapisseries sortent encore des ateliers des Gobelins, qui ont fait travailler des artistes contemporains célèbres (Alexandre Calder, Fernand Léger, Joan Miro…). Les visiteurs peuvent même regarder les tapissiers à l’œuvre. Chaque année, ce sont six à sept pièces qui « tombent du métier ».

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