Size ?
© Ugly Mely
© Ugly Mely

1er arrondissement : les boutiques

Des Tuileries aux Halles : toutes nos adresses pour déplumer votre banquier.

Publicité
  • Shopping
  • Fripes et vintage
  • Les Halles
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
MAD VINTAGE (Les Innocents)
MAD VINTAGE (Les Innocents)
La précision « Les Innocents » est importante car il s’agit ici, parmi les 5 boutiques existantes, de celle située en face de la fontaine des Halles et qui répond au doux nom de « Fontaine des Innocents ». Bref, c’est ce Mad Vintage là qu’on like, celui qui n’est que plumes, paillettes, fringues spectaculaires et pépites camp. Tous les Parisiens désargentés connaissent Mad Vintage. Sur l’échelle de Richter de la fripe, on est plus cher que Guerrisol (fastoche) mais moins que Kiliwatch (lol). Donc, malgré deux trois prix qui m’ont surprise, on valide. En dix ans d’existence, Mad s’est imposé dans ce secteur ultraconcurrentiel avec des boutiques qui ont chacune leur sélection bien spécifique.  Celle qui nous intéresse est le paradis des oiseaux de nuit à la recherche de LA pièce qui va remporter tous les suffrages. En effet, le responsable, Orest, ne sélectionne que du vintage « effet waouh » à tendance excentrique des années 80 et 90. Nichés sur deux étages à la déco érotico-kitsch (+10 pour le poster géant de Brigitte Lahaie), les portants pour hommes et femmes rivalisent de trouvailles glam. Anciens vêtements de théâtre, bodies de majorette, combis fétichistes, kimonos de geisha, blousons Johnny, chemises de sapeurs et fourrures côtoient du vintage plus consensuel, mais quand même.  Si l’on ne devait emporter qu’une pièce :   La veste en cuir rouge façon Michael dans Thriller qui trône derrière la caisse. Oui, tu ne la mettras que deux fois, et alors ?
  • Shopping
  • Chocolateries et confiseries
  • 1er arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Jean-Paul Hévin Vendôme
Jean-Paul Hévin Vendôme
Maître des associations inédites, le grand Jean-Paul est tout simplement l'un des meilleurs chocolatiers de France. Ce génie (n'ayons pas peur des mots) avait fait sensation à ses débuts avec ses chocolats fourrés au fromage et ses ganaches "dynamiques" (traduire, aphrodisiaques). A l’étage de sa boutique principale, son chocolate bar sert d'extraordinaires chocolats chauds. Classiques, comme ce mélange tradition, ou ces trois grands crus de cacao. Ou plus originaux : version énergisante à la banane et au piment, surprenant et assez subtil chocolat chaud aux carottes... Vous avez l'esprit aventurier ? Plongez dans le grand bain avec un choco chaud aux huîtres, à l'écume iodée et aux billes de gelée.  On oublie trop souvent que le choco-king est aussi un pâtissier de première bourre, d'ailleurs sacré Meilleur Ouvrier de France pâtissier 1986. Dans ses six boutiques, les gourmands se régaleront de ses pâtisseries haute-couture : des classiques revisités ("Rive droite"), des créations originales ("Rive gauche") et des gâteaux du voyage. Au chocolat, bien sûr (la "pomme de terre" ou le divin éclair Pablino), mais pas que ! Sa tartelette à l'orange est un régal, tout comme le Turin (pâte sablée et mousse marron) ou le Mazaltov —sorte de type cheese-cake aérien au fromage blanc 0% de matière grasse...   Autres adresses : - Jean-Paul Hévin Marais : 41 rue de Bretagne, 3e- Jean-Paul Hévin Jardins du Luxembourg : 3 rue Vavin, 6e- Jean-Paul Hévin Invalides : 23 bis avenue de la Motte
Publicité
  • Shopping
  • Costumes et déguisements
  • Les Halles
  • prix 1 sur 4
Des produits design, de qualité, de fabrication française et à prix mini ? Impossible, vous dites ? Mais pas Sensee ! Cette marque propose une large gamme de lunettes qui allient l’élégance, le style avec le savoir-faire frenchie - le tout sans faire trop de mal au porte-monnaie (comptez entre 49 et 69 € pour les prix de départ). Made in Jura Imaginés par un duo de créateurs à la pointe des tendances dans leur atelier parisien, les modèles Sensee sont ensuite confectionnés dans le massif du Jura, dans la ville d’Oyonnax. Connue pour sa maîtrise des matériaux comme le buis ou encore la corne d’acétate, cette commune est devenue peu à peu une véritable spécialiste de la lunette. Dans ses usines, les montures Sensee, qui bénéficient du label Origine France Garantie, voient le jour dans le plus grand respect de l’authenticité et de la tradition. Seuls les verres sont importés du Japon.  Basique mais pas fade Dans la boutique parisienne (la marque en possède une autre, à Marseille), vous retrouverez tout les collections Made in Sensee. Coté design, on mise sur un look classique mais efficace. Tous les modèles se veulent intemporels, de façon à être portés tous les jours et en toutes circonstances. Ce qui ne veut pas dire qu'ils sont fades pour autant, puisque Sensee réussit le pari de proposer des produits à la fois basiques et originaux. La difficulté ? Faire un choix sur la paire qui, une fois en poche, ne vous quittera plus. 
  • Shopping
  • Musique
  • Louvre
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Betino Errera est une rock star. Pour vous en convaincre, faites un tour sur les Internets, où s’empilent les clichés de clients posant fièrement à ses côtés, vinyle à la main tout juste attrapé dans l’un de ses bacs. Ce statut d’épée du microsillon, Betino l’a patiemment construit : depuis 1999, il archive et défriche classiques et nouveautés de toutes les musiques noires. Comprenez la soul, le funk, le jazz, la bossa mais aussi les glorieux descendants que sont le hip-hop et la house. Au-delà du personnage, Betino a surtout un stock à même de satisfaire les diggers les plus fins et voraces. Dans sa boutique, on est bringuebalé entre les intercalaires Stax, Blue Note ou Axis Records, labels pionniers de la soul, du jazz et de la techno. Vous pourrez aussi tomber sur des perles old school, comme cette réédition de D’Angelo avant que la frénésie ne vous embarque dans les bacs disco, latin soul ou musique brésilienne. Vous aurez alors peut-être la chance (comme nous) de repérer un album de Marco Valle, auteur du tube samba-funk “Estrelar”. Côté bleu-blanc-rouge, les labels Hot Casa Records et Heavenly Sweetness ont leur intercalaire. Betino se décline aussi en ligne, avec un shop géré par son associé Romain Hubert. Enfin, n'hésitez pas à solliciter le patron pour un conseil ou une requête, comme cet habitué à la recherche d’un disque depuis des années et que Betino s’est proposé de lui dégoter : « Si je te le trouve, tu me confirmes que c’est priorité ? » Betino, un disquaire q
Publicité
  • Shopping
  • Dépôt-vente
  • Louvre
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Très prisé des Américaines en goguette, le dépôt-vente de Buci a tout pour séduire les amoureux de Paris. Son emplacement entre Mabillon et Saint-Germain envoie du lourd côté voisins (entre boutiques upgradées et galeries d’art). Nichée dans une petite rue comme il n’en existe plus, la boutique est une sorte de bonbonnière vintage de luxe spécialisée dans les 80’s chic et choc, quelque part entre Jean-Paul Gaultier première période et Catherine Ringer au top de sa forme. Sexy cuissardes, robes moulax et corsets Madonna (signés Versace, Chanel, Moschino, Lagerfeld, Lacroix ou Saint Laurent) côtoient des pièces un peu plus « grand-mère » aux tailles qui vont avec (du 40 au 44). Entre les stylistes et les influenceuses new-yorkaises shoppe également une clientèle de quartier qui a les moyens d’allonger les ronds (car oui, Buci est cher). Incontournable des dépôts-ventes parisiens, on y va pour le plaisir des yeux, moins pour celui du porte-monnaie (compter 250 euros pour un tailleur) ; mais c’est l’occasion ou jamais de dégoter un bon parti option carte verte en squattant l’une des terrasses adjacentes. Tant qu’à faire. Si l’on ne devait emporter qu’une pièce : Une robe, la moins cool, autour de 100 euros. Sinon, pas la peine.  
  • Shopping
  • Chocolateries et confiseries
  • Louvre
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
L'instant Cacao
L'instant Cacao
Pour qui ? Les vrais amateurs de grands chocolats  Produits cultes ? La tablette de choco blanc au lait de brebis, les carrés choco noir fourrés au gomasio  A deux pas du Jardin du Palais Royal, cette discrète façade blanche ouverte fin octobre 2018, est la nouvelle adresse des amateurs de grands crus et des habitués du quartier. Le sac en toile de jute à l'entrée et la verrière au fond ne trompent pas : c’est une boutique, mais aussi un atelier. Formé à la bonne école (le MOF Franck Fresson; Patrice Chapon; la Maison du Chocolat), le jeune Marc Chinchole (26 piges au compteur !) est un vrai passionné qui tient à maîtriser la chaîne de production de A à Z, du sourcing des fèves de cacao jusqu'à la confection même des chocolats, en passant par le triage et la torréfaction. Des fèves estampillées commerce équitable, cultivées sans pesticides et issues de petites fermes d’Afrique et d’Amérique du Sud.  Ce puriste travaille la pâte sans lécithine de soja ni aucun autre émulsifiant. En bouche, des goûts très francs, une réelle densité, de l'originalité. Ses petits carrés pralinés et tachetés de couleur façon bonbons fourrés ont tout bon, à la fois exotiques (vert aux deux citrons ou étonnant et addictif jaune au gomasio), et gourmands (intense noix de cajou ; noisette; gianduja; feuilletine...). Les prix n’attigent pas, surtout au vu de la qualité : 15,50 € le ballotin de 12 chocolats ; 30 € les 24 chocolats  et 58 € les 48 pièces. Mention spéciale pour les tablettes (7,50-8,90
Publicité
  • Shopping
  • Les Halles
  • prix 3 sur 4
La Droguerie
La Droguerie
Vous cherchez une adresse où acheter des perles, des sequins, du tissu et des fermoirs de bracelets pour pas cher ? Bon, eh bien passez votre chemin, ce n’est pas à la Droguerie que vous ferez des affaires.  Si cette mercerie est connue de tous (ou presque) ce n’est pas pour son caractère bon marché, mais plutôt pour son aspect encyclopédique. Ici, vous trouverez de tout, de la plume vert fluo au bouton multicolore, du fil en caoutchouc au pince-plume. Nichée derrière les Halles depuis toujours, la Droguerie possède un nombre incommensurable de perles, boutons, plumes, breloques tous bien conservés dans des bocaux en verre ou des tiroirs en bois. Ne vous avisez pas pour autant à ouvrir ses boîtes de Pandore, il est formellement interdit au moindre individu d’y poser la main au risque de vous faire rôtir le derrière. Vous n’aurez ni le droit de caresser les plumes pour avoir un avis sur leur douceur, ni de soupeser la moindre perle dans le creux de votre main. La procédure veut qu’après avoir repéré l'objet de votre convoitise, vous fassiez la queue au comptoir en attendant qu'une vendeuse se libère. L’attente peut être longue, n’oubliez pas de recharger la batterie de votre smartphone, et surtout évitez d'y passer un samedi.  Malgré d'évidents défauts, la Droguerie vaut assurément le détour. D’abord parce qu’on y trouve de tout, et surtout parce qu’une fois que vous aurez enfin attiré l’attention d’une vendeuse, vous pourrez profiter de fins conseils en matière de création ar
  • Shopping
  • Epicerie fine
  • Les Halles
  • prix 3 sur 4
Foie Gras de Luxe
Foie Gras de Luxe
A l’abri d’une cour intérieure rue Montmartre, à deux pas des Halles, Foie Gras de Luxe est une adresse que tous les amateurs de bonne chère devraient connaître. Ouverte depuis plus de 150 ans, cette boutique est l’une des premières épiceries fines de Paris, et sa spécialité, c’est le Sud-Ouest. On ne saurait que trop vous conseiller d’y faire un tour, ne serait-ce que pour goûter à l’atmosphère pittoresque de cette vénérable échoppe. D'autant plus qu'en période de fêtes d’antiques guirlandes tartinent l’ensemble d’une touche de cocasserie festive. Au menu des réjouissances : des produits qui font rimer goût et simplicité. Pour assouvir vos fringales marines, vous trouverez de très beaux saumons, du caviar (et la vodka qui va avec), des soupes de poisson, de la bisque de homard, des sardines, du thon... Et pour rassasier les faims de terroir : jambons de Parme ou de Bayonne, conserves de luxe, champignons à cueillir (cèpes, morilles, trompettes de la mort), déshydratés toute l’année ou frais selon la saison. Bien entendu, vous ne pourrez pas louper la star du réveillon, dont l’enseigne s’est approprié le nom : le foie gras. Celui-ci s’y décline sous toutes les coutures. Foie gras de canard cru, à cuire et assaisonner soi-même, déveiné (44 €/kg), ou pas (entre 37 et 40 €/kg) ; le mi-cuit directement venu du Périgord (60 € le bloc d’1 kg, 96 € la terrine d’1 kg entier) ; le foie gras d’oie (plus rare, celles-ci étant plus difficiles à gaver) en provenance de Hongrie (65 € le bl
Publicité
  • Shopping
  • Souvenirs et cadeaux
  • Louvre
  • prix 2 sur 4
Delfonics
Delfonics
C’est en 1987 que le Japonais Tatsuro Sato fonde sa papeterie de luxe Delfonics. Un espace pour les irréductibles amoureux du duo papier/crayon et les fervents détracteurs du tout numérique. Cahiers blancs, classeurs bien rangés et stylos à la pointe fine en tête de gondole, la marque met un point d’honneur à proposer des objets au design minimaliste et aux matières résistantes (lin, rayonne, canvas, cuir et résine). Un style qui mélange créations nippones et inspirations européennes, ici les carnets à spirale se surnomment Rollbahn et les agendas à carreaux Emile.   Après avoir ouvert près de 20 boutiques au Japon, Delfonics s’attaque à Paris avec un premier pied-à-terre en plein Carrousel du Louvre. Une flagship au décor boisé et qui s’étale sur près de 55 m2, le seul pour l’instant en Europe. Post-it en forme de crayon (4,30 €), pochettes de voyage en vinyle (4,80 €) et ouvre-lettres électronique pour les gros paresseux (14 €)… Une gamme de prix tout à fait raisonnable. Voilà de quoi rassasier les nostalgiques de la rentrée scolaire.
  • Shopping
  • Musique
  • Les Halles
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Comme son nom ne l’indique pas, la librairie Parallèles est peut-être plus connue pour ses bacs gorgés de CDs et vinyles en fond de magasin que pour ses rayonnages de livres, au demeurant forts intéressants (n’hésitez pas à feuilleter les beaux-livres sur la musique ou les nombreux fanzines au passage). Tandis que la plupart d’entre nous vont à la Fnac pour trouver les dernières nouveautés à des prix exorbitants, certains préfèrent passer chez Parallèles. Et pour cause : on y trouve souvent des albums neufs et emballés à moins de la moitié du prix. A dominante rock, le stock bouge régulièrement en raison des nombreux habitués repartant avec une pile de CDs, ou de types passés revendre ou échanger une partie de leur collection. Même si l’on peut regretter le manque de choix en musiques électroniques ou expérimentales, Parallèles demeure un très bon généraliste, qui défend l’idée d’une culture accessible à tous les budgets. Le bon plan de la capitale pour les accros aux skeuds.
Recommandé
    Vous aimerez aussi
    Vous aimerez aussi
    Publicité