Boutiques fashion

Béton brut et velours rouge, bienvenue à Pigalle. Le nom du quartier a servi d'inspiration à cette boutique créée par Stéphane Ashpool, membre du collectif artistique PainOchoKolat. Pigalle garde ainsi l'esprit controversé de ses environs : à la fois chic et underground, cette boutique propose une palette de créateurs pointus ; des vêtements Rick Owens ou bien Dries Van Noten pour l'homme, du Felipe Oliveira Baptista et Sharon Wauchob pour la femme. Le propriétaire part lui-même à la recherche de pièces uniques et décalées, bien loin des vitrines des grandes enseignes et de la consommation de masse. Coup de cœur : la ligne de t-shirts et les cabas en coton à l'effigie du logo de la boutique.

Fondée en 2011, cette nouvelle boutique multimarques diffuse un soupçon de culture underground dans le quartier touristique de Saint-Michel. Au rez-de-chaussée, une sélection de produits design, livres et magazines, le tout dans une ambiance très rétro. Pour la mode femme et homme on se rend au premier étage où l'on retrouve un bon choix de streetwear, avec des marques comme Vans, Dunderdone et Be Street, mais aussi les sacs aux motifs ethniques de Pendelton et les chaussures tendance de Jeffrey Campbell, connu pour des paires de creepers très punk. Le gros plus de cette adresse est à chercher dans son sous-sol, un espace réservé à une sélection pointue de vinyles.

Si Paris Hilton y trouve son bonheur, c’est que le bonheur doit bien se trouver dans les dédales du Montaigne Market. C’est ici, paraît-il, que la jolie blonde peroxydée aime refaire sa garde-robe. Et quand on aime, on ne compte pas. Mais si l’on n’est pas Paris Hilton, les joies du Triangle d’Or (la zone huppée délimitée par les Champs-Elysées, l’avenue Montaigne et l’avenue Georges V) s’arrêtent le plus souvent devant la vitrine. Avec plus de soixante boutiques de luxe et autant de griffes de haute couture, il y a de quoi en lécher, de la vitrine de mode, au « marché de Montaigne ». Dans LA galerie marchande du quartier, vous aurez largement l’occasion d’apercevoir, bouche bée, des devantures invraisemblables truffées de merveilles hors de prix. Même si vous ne pouvez pas vous payer une robe Lanvin à 1 500 euros, vous pourrez au moins vous offrir le plaisir d’évaluer ce qui se fait de mieux (et de pire) dans la « Haute » (y compris les futurs ensembles de Miss Hilton) avant de vous précipiter vers le H&M du coin, avenue des Champs-Elysées.

C'est le titre des Chemical Brothers qui a donné son nom à la marque française Surface To Air, rapidement devenue une référence du « bon style » parisien. Dans son flagship store, on trouve des créations sobres et sophistiquées - mais pas trop - avec une bonne portion de nonchalance propre à la Ville Lumière. Outre les collections de la marque, qui se vendent comme des petits pains, Surface To Air est aussi un studio de création qui prend la direction artistique de projets d'artistes et de maisons de prêt-à-porter et de haute couture. Louis Vuitton et Diesel ont confié leur image au studio, tout comme les groupes de musique Justice, Chromeo et Midnight Juggernauts. On retrouve également des collaborations au niveau de la collection, comme une paire d'escarpins dessinée avec le concours de la it-girl Leigh Lezark.

Le géant japonais s'est installé à Paris en 2009, à deux pas des Galeries Lafayette, et connaît depuis des files d'attente à l'entrée de son magasin. Coupes simples, matières confortables, coloris divers, le tout adapté à un shopping de vêtements basiques. Du t-shirt en coton au pull en cachemire de Mongolie, difficile de ne pas trouver sa pièce fétiche chez Uniqlo. La marque mise avant tout sur la fonctionnalité et le confort du vêtement : doudoune ultra légère, collants heattech qui préservent la chaleur… Pour satisfaire un public plus créatif, Uniqlocollabore avec des créateurs renommés pour des collections à prix abordables. Dans ce contexte, Jil Sander a signé la ligne J+ avec Uniqlo, dont la dernière collection est en vente cet hiver 2011, après trois ans de collaboration.