Théâtre Daunou

Les théâtres parisiens

Les salles de spectacles de la capitale • Diaporama

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Ville lumière, mais surtout capitale de la culture, Paris regorge de théâtres. On y trouve de tout: de magnifiques salles à l’italienne, des espaces de représentation confidentielles, des caves, du théâtre contemporain, du boulevard ou même du cirque.

Pour vous retrouver dans la luxuriante proposition, voici la liste de nos théâtres parisiens préférés, classés en diaporama et par zone géographique. 

SUD

  • Odéon
  • prix 2 sur 4
L'Odéon, théâtre de L'Europe
L'Odéon, théâtre de L'Europe
« Temple absolu du théâtre » selon les termes de son directeur Olivier Py, l’Odéon ne compte pas que son théâtre à l’italienne au centre de Paris mais également un entrepôt de décors de spectacles construit en 1895 par Charles Garnier pour l'Opéra de Paris. Les Ateliers Berthier à l’extrême nord de la capitale sont devenus en mai 2005 la nouvelle salle de l’Odéon, gagnant ainsi près de 400 places. Anciennement sous le joug de la Comédie-Française, l’Odéon s’est affranchi au début des années 1990 en devenant le théâtre de l’Europe. Des metteurs en scène des quatre coins de l’Europe sont invités à présenter leurs productions en langue originale sur-titrée. Parmi eux Deborah Warner, Peter Zadek, Giorgio Strehler, Robert Wilson, Frank Castorf ou encore Thomas Ostermeier.
  • Rennes-Sèvres
  • prix 2 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Entre le quartier de Montparnasse et le jardin du Luxembourg, sur l’emplacement d’une ancienne usine désaffectée, se trouve le Lucernaire. Ce centre culturel d’art et d’essai racheté il y a cinq ans par la maison d’édition L’Harmattan est un véritable carrefour où se mêlent le cinéma, le théâtre, la photographie et la gastronomie. Trois salles de cinéma (150 places), trois salles de théâtre (286 places), une librairie, un restaurant, un bar et une galerie d’expositions photographiques se partagent ainsi ses 1 300 m2. Conçu comme un lieu de rencontres artistiques, le Lucernaire prête ses plateaux à près de huit spectacles différents par soir : jeunes compagnies, metteurs en scène reconnus ou encore spectacles jeune public se succèdent ici.
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  • Montparnasse
  • prix 3 sur 4
Théâtre de la Gaîté Montparnasse
Théâtre de la Gaîté Montparnasse
Les paillettes n’ont pas toujours brillé à la Gaîté Montparnasse. Son histoire fut des plus chaotiques. A son ouverture au XIXe siècle, c’est un café concert qui parvient à gagner la faveur du public avec des revues. Mais la mode du caf’conc’ passe. Et dans les années 1930, l’établissement sombre dans le registre du nu attirant une faune de noctambules. Mais la Gaîté se relève et accueille music-hall et chansonniers. Fréhel y fit même un passage. Puis vint le temps des comédies. Aujourd’hui, de nombreux one man shows et pièces comiques y sont programmés. A noter également des performances de comédiens de renom comme Jacques Weber ou Fabrice Lucchini. Ce théâtre à l’italienne, aujourd’hui inscrit au monument historique, peut accueillir jusqu’à 400 spectateurs.
  • Théâtres publics et scènes nationales
  • 15 arrondissement
  • prix 2 sur 4
Repris il y a trois ans par Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel, fondateurs de la compagnie Les Arts Sauts, le Monfort a pris un virage à 90°. Exit les spectacles désuets, place aux compagnies étrangères et aux propositions atypiques. Le Mexique, la Suisse, la Chine ; le théâtre, la danse, le cirque, l’opéra… le Monfort ne semble pas souffrir de limites. Pour preuve cette saison, de décembre à janvier, un cabaret rock médicinal créé par le délirant Fred Tousch : des hommes tatoués qui coupent du jambon à la tronçonneuse dans une scénographie faite de guitares électriques et d’animaux empaillés. De quoi aiguiser la curiosité dans un 15e arrondissement qui manque parfois de folie. Le bâtiment en forme de chapiteau vaut, lui aussi, le coup d’œil !
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  • Quartier latin
  • prix 1 sur 4
Un théâtre qui doit sa réputation au Guinness Book des records n’est pas chose commune. Et pourtant, ce petit trésor du 5e arrondissement accueille sans interruption depuis 1957 deux pièces d’Eugène Ionesco : La Cantatrice chauve et La Leçon, dans leurs mises en scène d'origine. Un demi-siècle de dialogues absurdes entre M. et Mme Smith et un record de longévité pour des spectacles joués plus de 17 000 fois. Une endurance récompensée par un Molière d’honneur en 2000. Lycéens et touristes se pressent ainsi dans la ruelle pour pénétrer dans cette petite salle mythique de moins de cent places. Outre Ionesco, la Huchette propose à 21 heures un troisième spectacle qui, contrairement aux deux autres, varie plusieurs fois dans l’année.

OUEST

  • 16e arrondissement
  • prix 2 sur 4
En arrivant quelques minutes avant le lever du rideau, vous aurez tout le loisir d’admirer depuis le lobby la scintillante Tour Eiffel, voisine du théâtre de Chaillot. Ancien siège de l’ONU, c’est dans la grande salle qu’en 1948 fut signée la Déclaration universelle des droits de l’homme. Jean Vilar, Antoine Vitez et Jérôme Savary feront rejouer des comédiens sur son plateau, rendant les 1 670 places de Chaillot à ses premières amours : le théâtre populaire. Depuis peu presque exclusivement consacré à la danse contemporaine, Chaillot se dessine dorénavant comme le pendant moins international du théâtre de la Ville. Un large espace découpé en deux salles et qui rend hommage à toutes les écritures chorégraphiques, qu’elles soient influencées par le flamenco ou enracinées dans la culture urbaine. Egalement lieu d’apprentissage, le théâtre organise des rencontres, des ateliers et même une formation continue en histoire des arts !
  • 16e arrondissement
Dès le XVIIIe siècle, le Ranelagh, construit par le fermier général du Louis XV, est une scène où le spectacle est bien vivant. La cour du roi de France s’y presse et s’y divertit. Marqué par les aléas de l’histoire, le théâtre deviendra tour à tour un salon de musique, une salle de cinéma d’art et d’essai – fréquentée par le réalisateur des 'Enfants du paradis' Marcel Carné ou encore l’acteur Gérard Philippe – et un lieu d’exposition. Du cirque y fut également accueilli. Aujourd’hui, la programmation est essentiellement tournée vers la musique et le théâtre. Cette salle à l’acoustique impeccable dispose de 300 places. A noter le décor exceptionnel où dominent boiseries en chêne sculpté, plafond décoré en caissons peints. D’ailleurs, la salle a été inscrite en 1977 sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
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  • Champs-Elysées
  • prix 3 sur 4
Peu de théâtres peuvent se targuer d’une adresse aussi prestigieuse et surtout d’avoir été transformés par Charles Garnier, l’architecte de l’Opéra de Paris. Propriété de l’homme d’affaires François Pinault, le théâtre Marigny accueille sous ses dorures tous les visages possibles du théâtre, du classique et du contemporain, tragédie et comédie confondus. Il se donne même de temps à autre des airs de Broadway en diffusant à la rentrée 2011 le musical Cabaret. Au cœur des jardins des Champs-Elysées, le théâtre Marigny ne doit pas son succès à son seul panorama circulaire mais aussi aux comédiens de renom qui s’y sont produits : Joséphine Baker, Edith Piaf, Roman Polanski, Jean-Paul Belmondo et beaucoup d’autres. Revers de la médaille : les places de ses deux salles sont bien coûteuses !
  • Musique
  • Salle de concert
  • La Madeleine
Lorsque la salle Gaveau est construite, au début du XXe siècle, elle est déjà présentée comme l’antre de la musique de chambre. Les plus prestigieuses formations vont se succéder dans cet auditorium à l’acoustique impeccable. Aujourd’hui encore, cet établissement de 1020 places est une référence pour les aficionados de musique classique. Classée monument historique dans les années 1990, la salle rénovée n’a rien perdu de son charme. L’or et la boiserie y prédominent, créant une ambiance feutrée et chaleureuse. Les saisons se suivent et s’étoffent. L’affiche propose des concerts de classique mais aussi du théâtre musical et des spectacles d’humour de qualité. Enfin, pour la première fois de son histoire, la salle Gaveau propose une programmation entièrement dédiée au jeune public. Rendez-vous un dimanche par mois pour un spectacle musical suivi d’un atelier pratique « Osez la musique ».
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  • Champs-Elysées
  • prix 3 sur 4
Installé sur la prestigieuse avenue Montaigne, le théâtre des Champs Elysées peut se vanter d’avoir une des plus belles façades du quartier. Vieux de cent ans et construit par des grands noms de l’époque – Auguste Perret ou Antoine Bourdelle, entre autres – l’institution parisienne frappe par son histoire. Y sont passés, pour ne citer qu’eux, Claude Debussy, Kurt Masur, Maria Callas ou encore Luciano Pavarotti. Echantillon prestigieux qui montre bien l’esprit du théâtre. Ici, l’opéra s’écoute dans la grande salle, à l’italienne, le théâtre s’apprécie au Studio et à la Comédie. Au programme, une sélection variée, qui propose autant du ballet, de l’opéra, du théâtre contemporain, que des concerts jeune public.   
  • Champs-Elysées
  • prix 2 sur 4
A quelques mètres de la plus célèbre avenue parisienne, le Rond-Point met un point d'honneur à ne diffuser que des auteurs vivants : François Bégaudeau, Tatiana Vialle ou encore Jean-Marie Piemme faisaient ainsi partie de la programmation de la saison 2010-2011. Métamorphosé au début des années 2000, le Rond-Point est devenu un lieu multitâches décoré par Patrick Dutertre. Un espace qui s’articule autour d’une abondante librairie, d’un salon de thé et d’un restaurant au cas où la faim se ferait sentir. Ces trois salles baptisées Topor, Tardieu et Renault-Barrault n’accueillent pas seulement du théâtre mais aussi du cirque (Eloize, Le Cirque invisible) et parfois même quelques humoristes satiriques (Guy Bedos, Christophe Alévêque).

CENTRE ET NORD

  • Pigalle
Edifié à l’aube du XIXe siècle, le théâtre de l’Atelier portait à l'origine le nom de « théâtre Montmartre » – en raison de la butte où il se situe. Pourtant, malgré sa longue histoire, c’est sous l’impulsion du comédien Charles Dullin, nommé directeur en 1922, que le théâtre de l’Atelier se développe véritablement, jusqu’à devenir l’un des hauts lieux parisiens de la création théâtrale. Où, ne cédant rien aux pressions commerciales, Charles Dullin peut façonner sa vision d’un théâtre poétique. « On a l'impression en écoutant l'enseignement de Dullin qu'on retrouve de vieux secrets et toute une mystique oubliée de la mise en scène », écrit ainsi Antonin Artaud (dont l’Atelier accueille la pièce 'Les Censi') à son ami Max Jacob. Alors, parmi les mises en scène fameuses de Dullin se croisent Pirandello, Calderon, Aristophane ou Shakespeare... Plus tard lui succèdent à la direction André Barsacq, Pierre Franck ou Laura Pels qui actualisent, préservent et transmettent le remarquable héritage de Dullin, et l’exigeante aura du théâtre de l’Atelier.
  • Théâtres privés
  • Gare du Nord
  • prix 1 sur 4
C’est un théâtre abandonné boulevard de la Chapelle que Peter Brook et Micheline Rozan décident un jour de 1974 de reprendre à la poussière. Après six mois de restauration, le théâtre et ses murs terre de sienne décharnés rouvrent. Pas de sièges numérotés, un prix unique à 19h et des tarifs accessibles : les Bouffes du Nord ne souhaitent pas seulement attirer les oiseaux de nuit mais aussi les familles nombreuses, les personnes âgées et la périphérie parisienne. L’ancien directeur du Royal Shakespeare Theater prête sa salle à de nombreux festivals de jazz, de danse et organise même des projections de films les dimanches midi. La salle cachée derrière la gare du Nord peut aussi se féliciter de programmer la fine fleur de la chanson française : Camille, Aaron ou encore Vincent Delerm.
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  • Musique
  • Salle de concert
  • Châtelet
  • prix 3 sur 4
Théâtre du Châtelet
Théâtre du Châtelet
La programmation du théâtre du Châtelet offre un large répertoire musical. Tout au long du XXe siècle, il accueille des grandes compagnies de ballet venues du monde entier tout en s’ouvrant à des concerts de musiques classique et populaire ainsi qu’à l’opérette grand spectacle. Plus récemment, et toujours dans l’esprit de mélange des genres, le théâtre présente des musicals américains, des concerts de pop ou de jazz ainsi que des créations originales comme l’opéra pop Journey to the West ou Bintou Wéré, un opéra à base de musique du Sahel. Chaque année, le Festival des régions permet aux Parisiens de découvrir la scène régionale lyrique. Les places sont plutôt chères mais il y a des tarifs préférentiels.Inauguré en août 1862 en présence de l'impératrice Eugénie lors du spectacle féerique Rothomago, le Châtelet est alors avec ses 2 500 sièges la plus grande salle de Paris. Son acoustique réputée extraordinaire attire de fait les meilleurs compositeurs, de Strauss à Debussy. Une tradition lyrique d’excellence où les opérettes légères suivent les représentations du Philharmonia Orchestra de Londres. Si l’éclectisme fait le charme et le succès du Châtelet, son audace dans la production y est sans doute aussi pour beaucoup. En 2007, Jean-Luc Choplin présente Monkey, Journey to the West un opéra-pop de Damon Albarn et Jamie Hewlett (Gorillaz) mis en scène par le chorégraphe chinois Chen Shi-Zheng. Il n’est donc pas rare d’y croiser entre deux comédies musicales des pop stars telles
  • Opéra
Théâtre Daunou
Théâtre Daunou
C’est l’une des scènes les plus connues du théâtre de boulevard. Inaugurée en 1921 par la comédienne Jane Renouardt, la salle a de quoi faire pâlir ses pairs : sa capacité d’accueil de 450 places et son style art déco, avec ses murs recouverts de velours bleu, lui confèrent une apparence unique. Au fil du temps, opérettes, comédies et revues se bousculent sur la petite scène du théâtre, rénovée en 1973 après un incendie. Les plus grands comiques sont passés par là : Spinelly, Harry Baur, Louis de Funès… Aujourd’hui, s’il n’a plus sa place sur le podium des théâtres les plus en vogue de Paris, sa programmation s’inscrit dans son histoire, puisqu’on y voit encore principalement des comédies.
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  • Théâtres publics et scènes nationales
  • Châtelet
  • prix 2 sur 4
Dressé fièrement face au théâtre du Châtelet (et oui, ne vous trompez pas de trottoir !), le théâtre de la Ville est devenu en quelques décennies le temple incontesté de la création chorégraphique. Visionnaire hors-pair, son ancien directeur Gérard Violette y invita dès les années 1980 la crème de la danse contemporaine qu’elle soit allemande (Pina Bausch), flamande (Anne-Teresa de Keersmaeker) ou encore française (Maguy Marin). Si la danse à elle seule fait la réputation du lieu, sa programmation théâtrale ne démérite pourtant pas : Luc Bondy, le Berliner Ensemble ou encore la Nature Theater of Oklahoma y sont attendus en 2012. En 1996, une seconde salle de 400 places ouvre dans le 18e arrondissement, le théâtre des Abbesses y invite de jeunes chorégraphes et petites compagnies de théâtre afin de désengorger la place du Châtelet. Toutefois, il est bien possible qu’il vous faille vous armer de courage pour obtenir un siège hors abonnement (notamment pour le Tanztheater Wuppertal). Mais rassurez-vous, le jeu en vaut définitivement la chandelle.
  • Théâtres privés
  • Opéra
  • prix 3 sur 4
Derrière cette devanture à la peinture écaillée, se cache une belle histoire artistique. Inauguré en 1919 par le metteur en scène Saint-Granier et l’acteur Gabaroche, le théâtre de la Potinière se démarquait par une programmation de revues spirituelles et – comme son nom l’indiquait – cancanières. Musicals, prestidigitation, comédies, vaudevilles et opéras en tout genre se succèderont sur les planches de ce théâtre coquet. Plusieurs comédies, nommées aux Molière (comme ‘Les Innocentines' de René de Obaldia) ont fait le succès du lieu, devenu au fil du temps le théâtre de la Pépinière. Mais au-delà du spectacle, l'adresse est devenue un des hauts lieux culturels de la capitale, transformée une fois en cinéma en 1935, puis en plateau d'émission de télé en 1984 pour l’émission de Philippe Bouvard "Le Petit Théâtre de Bouvard", sur Antenne 2. Elle accueille désormais des spectacles principalement humoristiques et héberge en son sein une école de théâtre où Jean-Laurent Cochet donne des cours d’art dramatique.
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  • Le Marais
  • prix 1 sur 4
Installé dans les caves médiévales d’un ancien hôtel, l’Essaïon se dévoile après avoir descendu les quelques marches qui s’enfoncent dans le sous-sol parisien. Là, deux choix se présentent. D’abord, la petite salle (70 places) toute en voûtes et pierres apparentes, dédiée au cabaret. La seconde (100 places) accueille plus volontiers des pièces de théâtre. A l'affiche de L’Essaïon, on trouve quelques classiques mais la programmation reste marquée du sceau de la création contemporaine – de la comédie à la tragédie. Il est également engagé dans une démarche de soutien à la production et accompagne les équipes artistiques. Notez que les enfants ne sont pas en reste puisque chaque saison apporte son lot de spectacles jeune public, souvent de qualité.
  • Arts et Métiers
  • prix 3 sur 4
Edifié en 1781 sur ordre de Marie-Antoinette, l’établissement est d’abord un opéra dans lequel se produit l’Académie royale de musique. Il faudra attendre près de deux décennies pour que le théâtre de la porte Saint-Martin ouvre ses portes. S’y jouent alors des pièces de théâtre, des comédies et des ballets. Le succès est au rendez-vous mais l’histoire ne lui laisse pas de répit : décret imposant sa fermeture, incendie durant la Commune, etc. Ce qui ne l'empêchera pas d’accueillir de grands noms : Alexandre Dumas, Victor Hugo, etc. C’est même dans ce théâtre que 'Cyrano de Bergerac' d’Edmond Rostand sera créé. Plus tard, la tragédienne Sarah Bernhardt fréquentera les lieux avec assiduité. Puis vient Mai 68. Et un vent nouveau souffle sur la programmation de l'établissement. Les comédies musicales y sont légion : de 'Hair' à 'Mayflower'. Aujourd’hui, l’éclectisme est de mise puisque le répertoire contemporain côtoie de grands classiques revisités tels 'Le Songe d’une nuit d’été', 'Les Fourberies de Scapin', etc.
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  • 2e arrondissement
Le 29 décembre 1855, le célèbre compositeur Offenbach inaugure son propre théâtre et lui donne le nom de Bouffes Parisiens, en référence au genre qu’il souhaitait promouvoir : l’opéra-bouffe. A l’époque, le lieu flambant neuf, au détour de la rue Monsigny, dans le très chic 2e arrondissement, attire les foules avec ce nouveau genre, à la croisée des grands opéras lyriques et des spectacles populaires. C’est une petite révolution : Offenbach veut revenir aux formes naïves de l’opéra comique et souhaite davantage distraire les spectateurs que les instruire. Ainsi en 1858, le tout-Paris (y compris l’Empereur) court assister à sa première œuvre ‘Orphée aux enfers’. Comme tous les théâtres de Paris, celui-ci passera au fil du temps de mains en mains. Albert Willemetz – qui prend la direction en 1921 – signe les années glorieuses du théâtre en faisant jouer les étoiles montantes du moment : Maurice Chevalier, Arletty, Jean Marais, Jeanne Moreau, Edith Piaf… Depuis, le lieu, avec sa remarquable façade en fer forgé, a gardé le même esprit, en alternant des spectacles musicaux et des comédies en tout genre. Une programmation très variée qui s’entiche autant d‘auteurs classiques que contemporains.
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
C’est une ancienne fabrique de ventilateurs dans le quartier de la gare Montparnasse que Coluche et ses acolytes choisissent en juin 1969 pour installer leur QG. Un café-théâtre imaginé par une bande d’amis comme une auberge espagnole : où chacun apporterait sa pierre à l’édifice et où les mises en scène seraient collectives. Chansons, sketchs et verres de vins se succèdent alors jusqu’à l’aube. Un succès fulgurant qui pousse la troupe du Café de la Gare à rapidement déménager dans le Marais à quelques encablures des Halles. Quarante ans après, cette véritable institution du rire a vu défiler nombreux monstres sacrés du cinéma français tels que Gérard Lanvin, Renaud, Benoît Poelvoorde ou encore Miou-Miou et propose chaque soir deux spectacles entre comédie et stand-up.

EST

  • Roquette
  • prix 1 sur 4
Après avoir passé trois ans dans seulement 20 m2, La Loge Théâtre a déménagé du 9e pour s’installer dans le 11e arrondissement, dans la bruyante rue de Charonne. Une salle d’une centaine de places rebaptisée simplement « La Loge » et qui propose entre ses murs des performances où les genres se croisent : théâtre, danse et musique. Un théâtre à taille humaine dont la programmation hebdomadaire varie selon les jours. Du mardi au jeudi deux spectacles se succèdent, à 19h puis à 21h.   Lieu de résidence et d’accompagnement, La Loge réserve sa salle les vendredis pour que les compagnies révèlent leur travail en cours et invitent d’autres artistes à se produire avec eux. Les samedis soirs, place à la musique avec deux concerts. En somme, un théâtre riche de propositions !
  • La Villette
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Wip Villette
Wip Villette
Les rencontres de la Villette, moment privilégié de croisement des disciplines artistiques, ont inspiré l’ouverture en 2010 du WIP (Work In Progress / Travail en cours de réalisation), un centre dédié aux cultures urbaines et au théâtre social. A la fois laboratoire et lieu de résidence, il accueille des compagnies issues de différentes branches du spectacle vivant : danse, théâtre, musique... Sa vocation est de promouvoir l’émergence de nouvelles formes artistiques en instaurant un dialogue avec les habitants du quartier et les autres, par des débats, des ateliers, des répétitions publiques et des spectacles, afin de sensibiliser le public au processus de création. Une initiative citoyenne et pédagogique, qui trouve naturellement sa place au sein du Parc de la Villette.
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  • Théâtres publics et scènes nationales
  • Père-Lachaise
  • prix 2 sur 4
Théâtre national de la Colline
Théâtre national de la Colline
Cap à l’Est ! Niché dans une étroite ruelle du 20e arrondissement, le théâtre national de la Colline étonne au premier abord par son imposante façade transparente de 12 mètres de haut. Un décor de béton et de verre qui accueille en son sein un joli échantillon de la dramaturgie, du XIXe siècle à nos jours. Des étoiles de l’écriture dramatique – Norén, Pirandello, Bernhard, Brecht – mise au goût du jour par des ténors de la mise en scène tels que Krystian Lupa, Bernard Sobel ou encore Stanislas Nordey. Aujourd’hui dirigée par le metteur en scène Stéphane Braunschweig, la Colline propose en parallèle de ses spectacles des ateliers, des stages et des week-ends gratuits de formation pour les jeunes passionnés de théâtre.
  • La Villette
Dans la famille la Villette, voici le théâtre. Une bâtisse du XIXe siècle de style néo-classique dans lequel on trouvait autrefois une bourse aux cuirs. Transformé une première fois en 1972 en théâtre (Présent), ce n’est qu’en 1986 que le Paris-Villette s’installe. C’est avec l’aide des affaires culturelles de la mairie de Paris et du maire du 19e arrondissement que ce lieu de création contemporaine voit le jour. Dirigée de main de maître par Patrick Gufflet et Chantal Albo, on y a applaudi entre autres le magnifique ‘Guerra’ de Pippo Delbono, le poétique ‘Faust’ des Endimanchés ou encore le théâtre de la Marionnette à Paris. Théâtre municipal par excellence, le Paris-Villette propose des ateliers ouverts aux amateurs, des rencontres avec les artistes et des tarifs réduits pour les habitants de l’arrondissement. En danger depuis le début 2012, le lieu risquerait de fermer ses portes dans l'année selon certains... C'est donc le moment de lui apporter votre soutien.
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  • Musique
  • Salle de concert
  • Roquette
Opéra Bastille
Opéra Bastille
Une chose est sûre, cet opéra décidé par un François Mitterrand fraîchement élu a fait couler beaucoup d’encre. Érigé sur la place de la bastille à l’emplacement d’une ancienne gare, la salle se destine surtout à désengorger l’opéra Garnier. Construit dans la précipitation pour fêter le bicentenaire de la révolution, le monument de verre et d’acier dessiné par l’architecte Carlos Ott ne cesse de jouer de malchance. Dès le début des représentations, les défaillances de la machinerie scénique déclenchent l’ire des pouvoirs publics. Le coup de massue tombera quelques années plus tard, lorsqu’une dalle de la façade se décroche et s’écrase au sol nécessitant plus de 500 000 euros de filet de sécurité. Adepte des scandales, la salle n’en est pas moins une référence en matière de scène lyrique et de ballets.
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
Laissez-vous emporter par ce « je ne sais quoi » de convivialité, de chaleur et de folie qui habite les lieux. A mi-chemin entre la Bastille et la place de la République, A la Folie Théâtre s’est établi dans une ancienne imprimerie en 1990. Derrière de grandes verrières, le bruit assourdissant des rotatives a laissé place aux trois coups du brigadier. Dans ce petit théâtre qui vit au rythme de son quartier, la programmation se veut éclectique, empruntant autant au répertoire classique qu’aux textes contemporains. A l’affiche, aussi bien des comédies que des pièces d’auteurs. Le (très) jeune public est plutôt bien servi : de nombreux spectacles – souvent interactifs – sont proposés au public, et ce dès l'âge d'1 an. Si l’idée de goûter au plaisir du jeu et de la scène vous séduit, l’établissement organise des stages et ateliers orchestrés par des professionnels. Là encore, tous les publics – des enfants aux seniors – sont attendus.
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  • Roquette
  • prix 2 sur 4
Il n’y a pas que des bars à Bastille, il y a des théâtres aussi. Et plus exactement au 76 de la rue de la Roquette. La Bastille fut pendant un temps un cinéma avant de redevenir une salle de spectacles en 1982. Sauvé in extremis de la faillite dans les années 1970, le théâtre de la Bastille est aujourd’hui une figure emblématique de l’indépendance parisienne. Deux salles où la danse comme le théâtre sont à l’honneur et où l’on aime particulièrement inviter des troupes étrangères. C’est ici que la compagnie anversoise tg STAN présente ses travaux, que la japonaise Carlotta Ikeda danse en solo ou encore qu’Alain Platel essaye ses chorégraphies. Aux commandes depuis une vingtaine d’années, Jean-Marie Hordé dessine sa programmation avec engagement et éclectisme même s’il souffre parfois d’une réputation jugée élitiste.
  • Saint-Ambroise
Si vous avez envie d’initier vos bambins aux joies du théâtre, il se pourrait que cette adresse vous intéresse. Car l’Aktéon fait la part belle aux spectacles pour jeune (à partir de 4 ans) voire très jeune (dès 1 an) public. Créations contemporaines et classiques y sont programmées tout au long de la semaine. Ici, l’enfant n’est pas le seul roi. L’affiche propose également des pièces à destination du public adulte. Créé en 1986, l’Aktéon n’a pas perdu de vue sa mission première : la formation du comédien et la découverte de nouveaux talents.
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