Expositions • Les grandes rétrospectives de la rentrée

Grand Palais, grands… événements. Eh oui, on ne change pas une équipe qui gagne : après Monet, Picasso, Turner et Klimt, voilà qu’Edward Hopper (1882-1967) débarque sur les Champs-Elysées cet automne, en tête d’affiche d’une exposition qui s’annonce, une fois de plus, du genre blockbuster... La suite

Après Calder, Kandinsky, Munch et Matisse, Beaubourg rend hommage à un autre monstre de l’art moderne. Un monstre dans tous les sens du terme, puisque monstrueux, Salvador Dalí l’était autant par son talent, son excentricité, son succès et sa productivité que par ses idées controversées... La suite

Après deux expositions à la Pinacothèque de Paris (2007, puis 2012), Chaïm Soutine, peintre expressionniste longtemps relégué au second plan de l’histoire de l’art, refait surface au musée de l’Orangerie cet automne. L’occasion de découvrir « ces portraits où la mesure et la démence luttent et s’équilibrent »... La suite

Quand Raphaël arrive au sommet de sa carrière, il est loin d’œuvrer seul dans son atelier. Véritable usine à tableaux, l’échoppe du maître abrite une armée de près de cinquante petits pinceaux, qui s’affairent sur des toiles destinées à orner les palais du gotha romain. Parmi ces assistants qui brossent les drapés des madones... La suite

On le connaît sans vraiment le connaître, comme on connaît inconsciemment les courbes et les contours d’une bouteille de Perrier, la fumée sinueuse des placardes de Gauloises blondes ou les lignes feutrées des anciennes pubs pour Vespa. Son nom ? Bernard Villemot, célèbre affichiste, très prolifique entre la fin des années 1930 et... La suite

L'exposition retrace les 40 ans de carrière de l'artiste espagnol Antoni Muntadas, l'un des premiers adeptes des arts conceptuel et multimédia. Elle décrit comment il a employé toutes les techniques - performance, vidéo, installations, photo, Internet - pour décrypter les systèmes visibles et invisibles du pouvoir... La suite

Souvent réduite à ses penchants saugrenus et à ses accents mexicains à couper au couteau, la photographie de Manuel Álvarez Bravo est pourtant loin de ressembler à du surréalisme coiffé d’un sombrero, ou à quelque autre dérive, loufoque et tartinée de guacamole, des avant-gardes européennes. La preuve au Jeu de Paume cet automne... La suite

Venise, objet de tous les fantasmes, doit en partie sa renommée aux vedutisti, ces peintres italiens du XVIIIe siècle spécialistes des panoramas urbains, qui ont su saisir son charme incandescent. Giovanni Antonio Canal, ou plutôt Canaletto, comme il fut surnommé, s’est illustré comme l’un des artistes les plus habiles de sa discipline... La suite