Les plus belles piscines d’hôtel pour un plouf d’anthologie à Paris

Nadia Murano et Denis Nourry savent s’entourer. Epaulé par Christian Lacroix pour élaborer l’hôtel du Petit Moulin, le monstre à deux têtes récidive en invitant Britt Moran et Emiliano Salci (Dimore Studio) à mettre en scène ce p’tit bijou hôtelier sis à un jeté de ballerine de l’Opéra-Comique. Notre pièce préférée ? L’espace bien-être, avec sa petite piscine carrée, dotée de jets à hydromassage, qui permet la nage à contre-courant. L’espace étant privatisable, il est parfait pour se prélasser à deux, en toute intimité…

Accès à la piscine réservé aux clients de l’hôtel. 

C’est ici qu’est né le bikini (1946) et qu’ont été organisées certaines des rave parties les plus cultes de Paris. Passé de piscine municipale à temple de l’underground et du street art, Molitor joue depuis quelques années la carte du resort derrière son impressionnant monolithe couleur jaune moutarde. Au menu de cet hôtel taillé pour le staycation sportif ? Un spa Clarins, une salle de sport, un club de yoga, un rooftop avec, bien sûr, une impressionnante piscine extérieure de 48 mètres de long… Si cette dernière est chauffée (28 degrés), vous pouvez aussi opter pour la piscine intérieure, moins instagrammable mais tout aussi impressionnante.

Accès à la piscine gratuit pour les clients de l’hôtel et les membres du Club Molitor.
Accès aux invités extérieurs conditionné à la réservation de L’Evasion Molitor au spa by Clarins (à partir de 290 €).

Un château en plein 16e ? A l’ombre des jardins de l’avenue Foch, derrière une cour gravillonnée avec maxi-fontaine, on tombe nez à nez avec un somptueux hôtel néoclassique aux airs de manoir. Dans son tout nouveau spa Guerlain, une piscine gréco-romaine de 15 mètres de long baigne pépouze à la lumière d’une large verrière, avec la possibilité de se faire masser entre deux longueurs. Dans le reste de l’hôtel, un décorum à la beauté tout aussi criante, fraîchement réinventé par Laura Gonzalez, qui mêle néoclassicisme, orientalisme et Art déco avec de l’artisanat sur mesure (tentures de Pierre Frey, céramiques de Jean Roger…).

Piscine accessible aux membres premium et prestige du Saint James Club (à partir de 300 € par mois) ainsi qu’aux résidents de l’hôtel. 

Après les Maisons Souquet et Athénée, la Collection Maisons Particulières a ouvert un nouveau chapitre de son histoire avec la Maison Proust. Au sous-sol, la piscine (privatisable) nous immerge dans son esprit orientaliste, comme un clin d'œil au travail du décorateur Jacques Garcia (qui signe le design de l’hôtel) à la Mamounia. Pour le reste, l’hôtel du Marais se décline en un hommage sur six étages à l'œuvre de Marcel Proust et à son époque. Chaque chambre, suite et appartement est patronnée par un personnage différent emprunté à la faune raffinée de l’entourage et de l’imaginaire proustien, de Robert de Montesquiou à Sarah Bernhardt. Vous n’avez plus qu’à choisir le vôtre ! 

Accès à la piscine réservé aux clients de l’hôtel. 

Le plus grand spa d’hôtel de Paris ! Soit 1 800 mètres carrés de pur kiff et de pratiques héritées de la médecine asiatique dans un des palaces les plus tape-à-l’œil qu’on ait vu à ce jour (mon Dieu, ce lobby caparaçonné de marbre). Le parcours du spa s’ouvre avec le salon de thé, avant de laisser place aux hammams, sauna et piscine de 20 mètres de long, idéale pour méditer en mode avion avant de se faire dorloter dans l’une des huit salles de soin, où une armée de praticiens beauté mêle une approche clinique à des pratiques holistiques.

Piscine accessible gratuitement aux clients de l’hôtel. Accès aux invités extérieurs conditionné à la réservation d'un soin ou massage (à partir de 230 €).

Le Bloom Hôtel & Spa offre à chacun de ses clients l’accès à un espace bien-être à faire valdinguer les perruques de bien des concurrents. Derrière une très belle salle de sport et un sauna tout en bois, la piscine intérieure de 18 mètres (de quoi faire de vraies longueurs), avec jets de massage et transats intimistes (des rideaux permettent de s’y isoler), est une arme de séduction massive du niveau de certains cinq-étoiles. “And my heart goes Bloom”. 

Aurait-on trouvé la vue la plus vertigineuse de la capitale ? Au 15e étage du nouveau SO/ Paris, à quelques encablures de la Bastille, Paris est à votre merci. D’ici, les plus grands monuments de la ville (tous présents à l’appel), paraissent tout riquiquis. Mais il faudra redescendre pour atteindre la belle piscine sportive de 20 x 6 mètres nichée au sein du club fitness Ô Zenhit de 1 900 mètres carrés, accessible dans son intégralité aux clients de l’hôtel. Au programme, une piscine où il ne fait pas bon de se prélasser : le bassin est plutôt destiné aux sportifs, qui enchaînent les longueurs entre deux cours de Pilates, yoga ou CrossFit. 

Piscine accessible gratuitement aux clients de l’hôtel et sur abonnement à Ô Zenhit (190 € mensuels avec accès à l’ensemble du complexe et aux cours collectifs) pour les invités extérieurs. 

Après le MOB Hôtel, voici la MOB House, sa V2 quatre-étoiles designée par Philippe Starck et implantée au pied des puces de Saint-Ouen. Dans ce nouveau lieu pensé pour les portefeuilles un peu plus épais, la piscine chauffée de 100 mètres carrés attire plus d’un curieux dans le quartier, et nous donnerait presque envie de poser définitivement nos valises à Saint-Ouen. Le bon plan ? Réserver son day pass sans passer par une résa à l’hôtel. Ce dernier vous donnera accès (en semaine) à votre transat les pieds dans l’eau, mais aussi à l’intégralité de l’espace fitness, pour effacer ce burger steak-comté (24 €) que vous venez de vous envoyer au resto de l’hôtel.

Accès gratuit pour les clients de l’hôtel.
“Day Pass”, 75 € la journée pour les invités extérieurs à l’hôtel, avec accès à l’intégralité de l’espace fitness, du lundi au vendredi. 

Ex-lupanar ressuscité en hôtel très secret, cette planque sulfureuse façon L’Apollonide de Bonello actualise parfaitement l’idée qu’on se fait du Pigalle d’antan. Pimpée par l’indéboulonnable Jacques Garcia, la déco marie Belle Epoque et orientalisme avec cet empilage de salons dans lesquels tout est d’origine. Le Graal ? Son (très) hot spa privatisable, avec piscine bleu nuit protégée d’une fresque astrale dorée et table de massage privatisable pour deux… 

Accès à la piscine réservé aux clients de l’hôtel. 

Monument hôtelier s’il en est, le Crillon ferait presque de l’ombre à l’Obélisque. Et sa piscine intérieure de 14 mètres de long au sous-sol, baignée d’or et de lumière naturelle, atteste de sa grandeur avec sa fresque en céramique céladon imaginée par le sculpteur new-yorkais Peter Lane. Le tout dans un spa avec salon de coiffure et studio de fitness signé Rosewood. Pour y poser ses tongs, il faudra réserver une des chambres et suites XXL émaillées d’antiques et d’objets d’art. Carton garanti sur Instagram. 

Accès à la piscine réservé aux clients de l’hôtel. 

Entre Montmartre et Saint-Georges, au cœur du quartier de la Nouvelle Athènes, Le Ballu n’est ni bateau ni ballot. Ce qui ne vous empêchera pas de tomber à l’eau après avoir réservé sa jolie piscine chauffée (8 x 2 mètres) et son sauna privatisables, qui prolonge parfaitement le style de l’hôtel, méli-mélo d’orientalisme et de surréalisme au décor inspiré des aventures de Tintin en Syldavie (pays fictif des Balkans imaginé par Hergé).

Accès à la piscine réservé aux clients de l’hôtel. 

Planqué dans le 5e arrondissement, à quelques enjambées de Mouffetard et de sa rue de la soif, l’hôtel Monte Cristo rend hommage au grand Alexandre Dumas. Avec ses 50 chambres, son espace spa (avec massage et sauna) et son magnifique bassin couvert de 15 mètres de long, peuplé de plantes asiatiques et de maxi-canaps pour se la couler douce dans un espace luxuriant. Un espace orientaliste qui nous transporte plus du côté de Saïgon que de Port-Marly. 

Accès à la piscine réservé aux clients de l’hôtel.

Entre le pont des Arts et le pont Neuf, l’adresse parisienne des Maisons Cheval Blanc (présentes à Courchevel, aux Maldives ou à Saint-Tropez) a de quoi éblouir. Ici, l’appel de l’eau se fait par deux entrées : via la vue, qui plonge directement dans la Seine, et via le spa Dior, avec sa piscine infinie sous un mur en miroir à faire tourner la tête. Egalement au menu : sauna, hammam et douche de neige (si si). Comble du chic : ici, les employés (dits “ambassadeurs”) sont habillés par Patou. 

Accès à la piscine réservé aux clients de l’hôtel et aux membres du Club Cheval Blanc Paris (9 000 € par an)

Ce petit hôtel, dont la devanture de marbre est loin de faire la gueule, est un joyau Art déco au cœur du 8e arrondissement. Commodément situé à équidistance de l’Arc de Triomphe et de la place de la Concorde, il n’en est pas moins à l’abri de la foule et de ses cris. Pour trouver définitivement la paix, rendez-vous dans l’espace piscine carrelé du sous-sol, de 13 mètres de long, où vous ne pourrez pas faire autrement que de vous détendre… Pour plus d’intimité, vous pouvez réserver l’espace où commander un cocktail sur l'une des nombreuses banquettes graphiques.

Accès à la piscine réservé aux clients de l’hôtel.

Caché entre le bois de Boulogne et le Trocadéro, Brach Paris est le genre de chef-d’œuvre d’hôtel qui nous ferait presque jalouser le 16e arrondissement. Tout en un, l’hôtel confié à Philippe Starck possède son propre club de sport inspiré d’un club de boxe des années 30 : et c’est là que se cache sa belle pistoche de 22 mètres, prête à accueillir vos plus belles brasses – la piscine est plutôt réservée aux sportifs qu’aux chilleurs du dimanche. Mais si votre truc, c’est le chilling de compète, optez pour le bassin d’eau chaude de 6 mètres sur 6, le sauna, le hammam ou la grotte de sel.

Pass journée à 150 € pour les clients extérieurs à l’hôtel avec accès à l’ensemble de l’espace bien-être. 

C’est au numéro 30 de la très précieuse avenue George-V que le rutilant joaillier transalpin a ouvert son premier établissement en France. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’appel du spa est vif : 1 300 mètres carrés, piscine semi-olympique (25 mètres de long), qui impose d’emblée une bonne dose de romanité en s’inspirant des anciens thermes entre ses colonnes de verre et sa lumière relaxante. Pour se prélasser après quelques longueurs, libre à vous d’opter pour les nombreux transats, le hammam, les saunas ou une des dix cabines de soins, où se faire délicieusement masser l’enveloppe… 

Accès à la piscine réservé aux clients de l’hôtel.

Dans ce magnifique hôtel à peine sorti de l’œuf, le clou du spectacle se trouve au -1, où vous attend un spa privatif caparaçonné de pierres, avec sauna et mini-bassin pour deux. Ici, l’idée n’est clairement pas de réviser votre crawl, mais plutôt de réapprendre à… ne rien faire. Pour avoir la chance d’y goûter, il faudra réserver dans l’une des 32 piaules qui habitent cette demeure plus parisienne tu meurs. Au menu : dessins style Jean Cocteau, velours à franges, clins d’œil gothiques ou Art déco et passementeries fleuries des années 40… 

Accès à la piscine réservé aux clients de l’hôtel. 

On connaît tous le triptyque baudelairien « luxe, calme et volupté », décrit par le poète dans son Invitation au voyage. Un adage qui sied à merveille au Spa My Blend by Clarins, refuge haut de gamme planqué sous l’ultra-stylé hôtel Royal Monceau. Sapé par l’indéboulonnable Starck, ce « paradis blanc » balance sur 1 500 mètres carrés un décorum cinq étoiles, avec miroirs à gogo, rideaux immaculés, lignes épurées et giga-piscine de 23 mètres de long où faire mumuse dans une eau chauffée à 29 °C… De quoi vous sentir aussi important qu’un tsar !

Accès à la piscine gratuit pour les clients de l’hôtel.
Pass journée, 210 € avec accès à l’intégralité du spa Clarins pour les invités extérieurs.

Après les clubs, péniches-restos et autres bateaux de croisière amarrés sur les bords de Seine, un nouveau concept a débarqué sur le quai d’Austerlitz : un hôtel flottant. Vous avez sûrement déjà bavé sur les photos de sa petite piscine posée sur la Seine, agrémentée d’une bouée cygne dorée. Pour nager sur la Seine, il faudra débourser entre 150 et 450 € pour crécher dans une des chambres ultra-contemporaines de 14 à 30 m2. Si votre compte en banque ne vous le permet pas, vous pouvez vous consoler avec un saut (ou une bombe) dans la piscine Joséphine-Baker un peu plus loin sur le quai. 

Accès à la piscine réservé aux clients de l’hôtel.

Les Bains, club mythique et déglingué qui a sacralisé le Marais dans les 80’s, et qui a vu déambuler en son sein les Nicholson, Warhol et autre Saint Laurent, est désormais un hôtel de luxe sur sept étages. Mais au sous-sol, le club et son fameux dancefloor à damier noir et blanc accueille encore ses soirées moites, micro-piscine comprise. Si vous pouvez toujours tenter le grand saut en soirée (pas sûr que le videur apprécie), on vous conseille plutôt de la réserver dans l’après-midi, à l’abri des regards – et ce sera plus en mode planche que séries de crawl.

Accès à la piscine réservée aux clients de l’hôtel.
Ou moyennant 50 € en plus de la réservation d’un soin au spa (à partir de 180 €).

Au Shangri-La, on ne badine pas avec l’hospitalité. Dans ce splendide hôtel de l’avenue d’Iéna, pas moins de 50 % des chambres – élégamment et soigneusement décorées des mains d’artisans de renom – disposent d’une vue époustouflante sur la tour Eiffel et la Seine. Cette philosophie hospitalière résonne aussi dans le spa, avec sa longue piscine baignée de lumière naturelle via d’immenses baies vitrées. Magnifique.

Accès à la piscine gratuit pour les clients de l’hôtel.
Pass journée, 160 € avec accès à toutes les installations du spa Chi pour les invités extérieurs.