4 itinéraires impressionnistes à découvrir en Île-de-France et en Normandie

Bals popu’, expos à gogo, déjeuners sur l’herbe et spots de maboul... De Paris à Honfleur, Time Out vous fait bourlinguer sur les spots impressionnistes le temps de 4 itinéraires !
La Bouille, La Seine à Vélo
La Seine à Vélo @ Denis Darrault
Écrit par Time Out. En partenariat avec Les voyages impressionnistes.
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Caillebotte, Monet, Pissarro, Renoir, Degas, Morisot... Bon ok, sur le papier, tout le monde connaît ces illustres badigeonneurs de la seconde moitié du XIXe siècle, à l’origine de l’un des mouvements artistiques les plus médiatisés de tous les temps. Mais derrière ces blazes qui feraient frémir n’importe quel étudiant en arts plastiques, les impressionnistes sont aussi une bande (organisée) éprise d’un sentiment qui résonne fort en ces temps de tempête virale : l’amour pour la liberté, la nature et les grands moments de joie collectifs.

Puisque la situation nous le permet, Time Out vous invite donc à remplacer votre 22 mètres carrés, votre look-pyjama-gris-chiné et vos pantoufles Hello Kitty (really?) pour partir à la recherche de cet esprit (festif) et de ces lieux (mythiques) qui ont inspiré ces peintres d’antan. Pour ce faire, on vous a sélectionné quatre parcours accessibles à un coup de train et deux coups de pédales de la capitale. Au menu : bals popu’, guinguettes en bord de Seine, expos à gogo, paysages impressionnants et popote impressionniste… Bref, attachez vos ceintures et préparez-vous : le temps d’un giga-dossier, Time Out vous emmène dans le monde merveilleux des territoires impressionnistes !

Parcours 1 : Le Paris et le Montmartre des impressionnistes - une journée

Paris et l'impressionnisme, c’est du sérieux comme dirait Nicolas S. Car si la naissance de ce mouvement artistique fait dans un premier temps jaser le p’tit milieu parigot, c’est bien ici, dans la capitale, que la révolution se met en marche. Pour vous faire revivre ce crush, on vous a mitonné un premier parcours entre néobistrot, musées et teuf dans une guinguette. Vous allez kiffer votre journée !

Bienvenue dans la Mecque de l’impressionnisme. C’est ici, dans cette ancienne gare aux horloges géantes construite en 1900 par Victor Laloux, que des milliers de pèlerins se ruent pour découvrir la plus grande collection d’œuvres impressionnistes du monde (oui, rien que ça). Et pour s’imprégner du mood impressionniste, vous avez l’embarras du choix entre pléthore de chefs-d'œuvre. Parmi les incontournables : Le Déjeuner sur l'herbe (1863), une œuvre avec laquelle Manet a bouleversé le monde de l'art jusque-là encore engoncé dans l'académisme. Celui qui a tant influencé les impressionnistes réussit à choquer avec la chose la plus banale qui soit en peinture : un nu féminin. Une œuvre provocante en forme de manifeste, qui sera maintes fois citée, copiée et parodiée par Monet, Picasso, Alain Jacquet, John Seward Johnson, Yue Minjun ou encore... Nicki Minaj (entres autres). Autre must-see : les Raboteurs de parquet (1875) où d'un « sujet vulgaire » - l'une des premières représentations du prolétariat urbain - Gustave Caillebotte tire un tableau insolite, d'une grande modernité, qui fut comparé aux blanchisseuses de Degas ou aux glaneuses de Millet (leur ancêtre rural, en quelque sorte). Le jeu des ombres et des reflets, le travail sur la luminosité et le rendu des mouvements des travailleurs en font un tableau atypique, marqué à la fois par l'art antique (dans le rendu des torses nus), le réalisme d'un Courbet et l'impressionnisme. Félicitations, vous venez de pénétrer dans ce qui se fait de mieux dans l’histoire de l’art.

Musée d’Orsay, 1 rue de la Légion d’honneur, 75007 Paris

Travailler ses méninges pendant 4 heures au Musée d’Orsay, c’est bien, mais on ne va pas se mentir : ça creuse ! On vous invite donc à enjamber la Seine pour vous rendre dans l’un des bistrots les plus cools et impressionnistes (au moins par son nom) de Paname : le bien-nommé Caillebotte. Un néo-bouclard bien dans son époque, avec chaises scandinaves d’inspiration 50’s, petites tables bistrot en marbre blanc, banquettes bleu canard et suspensions graphiques… Gustave approuverait ! A l’heure du dèj, une clientèle de quartier se retrouve dans les formules du jour (14 € et 19 €), ou, comme nous, prend ses aises en déroulant le menu à 38 € (valable midi et soir). En entrée ? Un terre/mer italianisant : suprême de volaille, crème d’artichaut, sauce anchois et puntarelle. Ça chante dans l’assiette, on lâche prise, on se détend… La cave est belle, avis aux amateurs, à l’image de cet élégantissime Alsace blanc Le Miroir 2015 du domaine Schlumberger (8 € le verre ; 35 € la quille). Du pinot gris magnifiquement exprimé, au diapason avec le filet de merlu breton qui suit, serti de potimarron rôti, rouille/émulsion de moules. Caillebotte, ça nous botte !

Le Caillebotte, 8 rue Hippolyte Lebas, 75009 Paris

Musée de Montmartre

Votre visite du Paris des impressionnistes continue dans les jardins Renoir du Musée de Montmartre. Perchée sur les pentes d’un jardin verdoyant, la plus ancienne demeure de la Butte conserve jalousement le patrimoine historique de Montmartre. Ouvert à l’initiative de la Société d’histoire et d’archéologie "Le Vieux Montmartre", le musée témoigne de la vie politique, artistique et libertine du quartier de la Bohème… Affiches originales de Toulouse-Lautrec, toiles de Suzanne Valadon, dessins de presse corrosifs et hommages aux lieux et aux personnages qui ont marqué les esprits du faubourg. Parmi eux flotte l’âme de l’artiste Auguste Renoir, qui y a notamment peint le Bal du moulin de la galette et La Balançoire, dont les inspirations  apparaissent en contrebas : les ruelles de Montmartre, la Place du Tertre, le Marché Saint-Pierre et les petits bars des Abbesses… Prêt à vous imprégner de l’ambiance impressionniste de Montmartre ?

Musée de Montmartre, 12 Rue Cortot, 75018 Paris

Autre habitude qui est toujours d'actualité : l’amour des Parisiens pour les guinguettes en bord de Seine. Pour la dernière étape de ce joli parcours impressionniste, on vous emmène dans l’incontournable Rosa Bonheur sur Seine, une néo guinguette amarrée à un jet de pierres du pont Alexandre III. Haut lieu de la teuf parisienne dès que le soleil pointe le bout de son pif, elle vous fait revivre l’esprit guinguette dans une ambiance La Croisière s'amuse : inclusif, festif et délirant. On peut de 11h à 23h30 profiter de la houle et d'une vue imprenable sur les bateaux-mouches, se tartiner un tarama corail d'oursin (4,50 €) sur de la baguette fraîche et enquiller des Ricard à 3 € le verre. Ou encore un déjeuner en mode pique-nique perché autour de tonneaux ou des verres (presque) jusqu'au bout de la nuit... A vous de voir. Pssst : tous les mercredis des bals sont organisés avec des groupes en live pour venir remuer (ou danser comme un fou) les pieds (quasi) dans l'eau. Comme à l’époque, les chapeaux et les crinolines en moins !

Rosa Bonheur sur Seine, Quai d'Orsay, 75007 Paris

Parcours 2 : A vélo avec Caillebotte et Sisley - un week-end

L’histoire ne dit pas si Gustave Caillebotte et Alfred Sisley aimaient faire du vélo entre deux toiles. Mais si ça avait été le cas, ils auraient très probablement déambulé le long de la Scandibérique, la section française d’un parcours cycliste allant de la Norvège à l’Espagne. Cela leur aurait permis de découvrir de petits villages atypiques, de taper un croc dans un sandwich sur un coin herbeux ou d’aller ramer sur la rivière voisine, tout comme vous pourrez le faire !

La Scandibérique

Propriété Caillebotte

On vous propose de commencer par Yerres (Essonne) pour voir l’ancienne propriété de Gustave Caillebotte, où il a peint plus de 80 œuvres. Dès l’entrée de la superbe bâtisse, on comprend pourquoi le peintre y trouvait l’inspi. Une salle de billard sur-stylée, des pièces plus tarées les unes que les autres, un mobilier d’époque à tomber par terre. Et dehors, c’est encore mieux : la maison est entourée d’un parc de onze hectares, de quoi prendre un bon shot de verdure à moins de 30 bornes de Paname. Au-delà de sa splendeur, qui donne franchement envie de chiller toute la journée sur le gazon pour regarder passer les nuages, le lieu abrite jusqu’au 24 octobre une exposition dédiée à Paul Durand-Ruel, le célèbre marchand des impressionnistes. Fervent soutien des peintres et de leurs successeurs, les post-impressionnistes, il compte parmi les architectes du succès de nombreux artistes de renom. Ça vaut clairement le coup d’œil !

Propriété Caillebotte, 8 Rue de Concy, 91330 Yerres

Le Parc et les Fabriques

Une fois à jour sur l’héritage de Durand-Ruel, rejouez une version yerroise du Déjeuner sur l’herbe d’Edouard Manet (la nudité en moins) en pique-niquant dans le maousse parc de la propriété. Accessible au public et maintenu dans l’état exact dans lequel l’artiste l’a connu, on peut y passer de longues heures à chiller (ou autres, hein?) - on rappelle que le panier de fruits renversé dans le tableau suggère que l'on n'a pas consommé que des cerises pendant ce pique-nique à l'ombre des arbres… La suite ? Faites comme nous et grimpez donc dans une barque pour naviguer le long de l’Yerres. Ce fut l’une des plus grandes inspirations du maître des lieux, qui passait des heures à regarder louvoyer les embarcations, à naviguer et à fabriquer ses propres embarcations. C’est aussi le lieu d’enfance du journaliste qui écrit ces lignes - et qui sur-valide ce bon plan peu connu des Parisiens.

Moret-sur-Loing

Retour sur la terre ferme et direction le 77, à Moret-sur-Loing. Petite cité médiévale injustement méconnue du grand public, cette commune a exercé une véritable fascination sur Alfred Sisley. Si bien qu’il a passé la fin de sa vie à la peindre - et on comprend clairement pourquoi : en s’y promenant, on y croise les superbes portes médiévales, les bâtiments à colombages (si rares en Ile-de-France) et d’insolites galeries d’art comme Le Vivier, regroupant les meilleurs artistes du coin. Il existe d’ailleurs un parcours à travers lequel découvrir les spots immortalisés par Sisley et leurs reproductions picturales disséminées un peu partout dans la ville. Un vrai-faux jeu de piste artistique à suivre en s’envoyant de succulents sucres d’orges, inventés ici par des sœurs bénédictines en 1638. 

L’Hostellerie du Cheval Noir

Puisque vous êtes arrivés jusque-là, et que vous avez sûrement les cuisses en feu si vous débarquez en vélo, on vous conseille de vous faire un kif et passer la nuit à l’Hostellerie du Cheval Noir. Un lieu charmant où chaque chambre porte le nom d’un grand peintre impressionniste. Profondément inspirée par l’univers visuel de ces derniers, l’ambiance et la décoration de l’établissement vous plongeront le temps d’une soirée dans le quotidien lumineux d’Alfred Sisley, reproductions de tableaux à l’appui.

L’Hostellerie du Cheval Noir, 47 Av. Jean Jaurès, 77250 Moret-sur-Loing

Parcours 3 : Les bords de Seine à Vélo - une semaine

Ah nous y voilà, la Normandie... Si l’énergie de Paris a secoué les cerveaux des peintres impressionnistes, cette magnifique région les a bluffés par sa beauté. Mais attention, pour vivre cet itinéraire comme un peintre impressionniste, mieux vaut poser une semaine de RTT : entre Paname et l’estuaire de la Seine, ces artistes ont pris le temps de s’arrêter, regarder, contempler… Mettez donc votre téléphone en mode avion, on va vous faire voyager ! Pour cela, cap sur deux tronçons cyclables bien différents pour rejoindre la mer. Où vous croiserez des petits villages qui ont frappé les peintres, materez des paysages de maboul et imaginerez des scènes champêtres de l’époque… A cela s'ajoutent quelques arrêts sympathiques dans des lieux d'hébergement, qui vous feront (re)découvrir la culture balnéaire normande. Croyez-nous : ça va être dur de faire le chemin retour…

Giverny

La première partie de cette balade vous fait pédaler sur le tronçon de la Seine à Vélo, de Vernon à Giverny. Une fois arrivé dans ce village, véritable QG de Claude Monet, posez votre vélo à l’entrée du musée des impressionnismes et laissez-vous entraîner dans les méandres de l’exposition Côté Jardin. De Monet à Bonnard. On y trouve plus d’une centaine d’œuvres illustrant la profonde fascination des peintres pour les jardins en tant que motif. Poussez un peu jusqu’à celui du musée où deux sculptures de l’artiste contemporaine Eva Jospin ont été installées. Puissantes et novatrices, elles tracent un lien entre la sensibilité végétale de notre époque et celle des impressionnistes. Enfin, à quelques mètres du musée, vous aurez l'occasion de découvrir l'atelier du peintre, sa collection d'estampes japonaises et de savoir qu'il était très asperge... Tout pour en prendre plein les mirettes !

La Seine à Vélo, itinéraire cyclable de Paris à la mer.
Musée des Impressionnismes Giverny, 99 rue Claude Monet, 27620 Giverny
Fondation Claude Monet, 84 Rue Claude Monet, 27620 Giverny

Le jardin des plumes

Votre parcours se poursuit au Jardin des plumes, la table gastronomique de David Gallienne. Révélé au grand public par l’émission Top Chef (il a remporté la saison 11 face à Adrien Cachot), ce chef tout sourire sert une cuisine française d’une immense finesse qui lui a valu une étoile au Guide du Pneu. Son dada ? Composer avec les saisons et (le plus possible) avec les produits de la région. Envie de pousser le kif jusqu’au bout ? L’établissement fait aussi hôtel où il fait bon passer une nuit ou deux pour se sentir loin, très loin des klaxons et des pots d'échappement. Zeeeeen.

Le jardin des plumes, 1 Rue du Milieu, 27620 Giverny

Rouen-La Bouille-Rouen

Pour le second tronçon de la Seine à Vélo, on vous a sélectionné un triptyque bien particulier : Rouen-La Bouille-Rouen, qui vous prendra un peu plus d’une heure dans chaque sens. Traversant le Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine Normande, il vous fera longer les quais rouennais pleins à craquer de cafés et de foodtrucks, avant de vous conduire à travers les colombages des villages normands pour finir à la Bouille, où on se rend grâce à un bac. Si vous avez un peu de temps, on vous conseille aussi de mettre pied à terre lors de votre retour sur Rouen pour prendre la navette fluviale qui conduit jusqu’à la presqu'île Rollet. Cet ancien espace industriel, dont l’activité fascinait Pissarro, a été reconverti en un lieu de promenade végétalisée et il offre un panorama de dingo sur la ville aux cents clochers. 

Musée des Beaux-Arts de Rouen

De retour à Rouen, foncez voir l'impressionnante collection impressionniste du musée des Beaux-Arts de la ville ! Ce dernier s’est offert une nouvelle muséographie parfaite pour se plonger dans le travail de Caillebotte, Pissarro, Sisley et Monet. La fameuse Cathédrale fait d’ailleurs partie de la collection. Un inratable absolu. 

Musée des Beaux-Arts, Esplanade Marcel Duchamp, 76000 Rouen

Hôtel Littéraire Gustave Flaubert

Pour vous remettre de vos émotions et conclure cette escapade cyclo-touristique, le mieux est de célébrer le bicentenaire de l’écrivain normand en réservant une nuit à l’hôtel littéraire Gustave Flaubert. Doté de quatre étoiles, l’établissement mixe habilement une déco très épurée avec une collection d’objets entièrement dédiée à la vie et l'œuvre de l’écrivain rouennais. On y croise Emma Bovary et les mercenaires de Salammbô à chaque couloir… Pas mal, non ?

33 Rue du Vieux Palais, 76000 Rouen

Parcours 4 : Flâneries sur les bords de la Côte fleurie - une semaine

Pour ce dernier parcours, on vous emmène sur la côte Fleurie, autre grande source d’inspiration des impressionnistes. Toujours accompagné de votre deux roues, vous redécouvrez façon David Hockney les champs de pommiers et de poiriers, les maisons à colombage et les villages typiques de la région. A chaque coup de pédale, vous pourrez vous projeter dans de nombreux tableaux, notamment ceux qui dépeignent cette joie nouvelle du tourisme balnéaire du XIXe siècle, entre maillots improbables et combo chapeau / ombrelle. 

Mais ce parcours n’est pas seulement une projection historique : sortez vos tongs et faites un petit plouf dans la mer, (oui oui on sait, l’eau est fraîche) avant de tortorer de quoi faire exploser votre jauge d’oméga-3 (ahhh les fameuses moules frites).

Villa du Temps Retrouvé

Pour débuter, cap sur Cabourg et sa Villa du Temps Retrouvé. Un lieu terriblement proustien : c’est le long de cette côte que de nombreux peintres se sont intéressés au passage du temps et au cycle des quatre saisons, peints comme un long et magnifique récit, entre jeu de lumières et quiétude de la nature. Le passage du temps, c’est aussi l’un des motifs littéraires récurrents de la production de Proust, né dans leur sillage, et qu’on retrouve si bien dans le grandiose À la recherche du temps perdu. Et oui, vous savez maintenant quel livre emmener dans votre sac à dos. 

Villa du Temps Retrouvé, 15 Av. du Président Raymond Poincaré, 14390 Cabourg

Castellamare

Après en avoir pris plein les mirettes avec ces beaux témoignages naturalistes et impressionnistes, direction Villers-sur-Mer par les routes de la Vélomaritime pour profiter de l’hôtel Castellamare. Installé les pieds dans l’eau, ce splendide bâtiment typique de l’architecture locale baigne dans une douceur toute normande. Les activités qu’il propose équitation, balade en 2CV, golf, char à voile.... — en font le lieu idéal pour se détendre comme jamais le long de la côte. 

Castellamare, 2 Rue Michel d'Ornano, 14640 Villers-sur-Mer
La Vélomaritime, www.lavelomaritime.fr

Les Franciscaines

Deauville est désormais reliée à Honfleur par le dernier (et plutôt sportif!) tronçon de la Seine à Vélo… On ne va donc pas se priver ! La ville cache de petits trésors culturels comme les Franciscaines, un ancien orphelinat qui, entre ses expos et ses réserves, contient près de deux cents œuvres des plus grands sublimateurs de la Côte Fleurie : Monet, Renoir, Courbet ou encore Eugène Boudin. De quoi faire le plein de beaux paysages sur toile !

Les Franciscaines, 145b Av. de la République, 14800 Deauville

Musée Eugène Boudin

Au bout de ce parcours, se trouve Honfleur où le musée Eugène Boudin consacre une rétrospective d’un autre artiste honfleurais, Louis-Alexandre Dubourg. Soit le cofondateur du musée, mais aussi un professeur de peinture et artiste prolifique, qui a peint de nombreuses scènes de la vie laborieuse de la Côte Fleurie. Ce qui en fait probablement l’un des meilleurs chroniqueurs du quotidien normand, bien que ne faisant pas partie du mouvement impressionniste. 

Musée Eugène Boudin, Rue de l'Homme de Bois, 14600 Honfleur

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