43e Festival d'automne à Paris (DR)
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  • Comédie
Humour • Florence Foresti : Madame Foresti
Humour • Florence Foresti : Madame Foresti
Après avoir rencontré le succès avec les tournées de ses précédents spectacles "Motherfucker" et "Foresti Party", la comédienne et humoriste Florence Foresti remonte sur les planches pour présenter son nouveau one woman show, sobrement intitulé "Madame Foresti".
Théâtre • Deux hommes tout nus
Théâtre • Deux hommes tout nus
Deux hommes tout nus, c’est ce que madame Kramer trouve dans son salon, un matin. La situation pourrait être comique, voire excitante, s’il ne s’agissait pas d’Alain, accessoirement son mari, avocat émérite, avec l’un de ses collègues de bureau. L’aventure leur échappe à tous, d’autant qu’aucun des deux hommes en tenue d’Adam n’est capable de se souvenir comment ils ont pu en arriver là. Alain, quant à lui, cherche désespérément à sauver son couple en donnant des explications qui s’avèrent de moins en moins crédibles. Sébastien Thiéry, endossant pour l’occasion la double casquette d’auteur et de comédien, nous livre une pièce de boulevard pas aussi légère qu’il y paraît. Psychanalyse, inconscient et quête de soi côté pile, désirs, homosexualité et fidélité côté fesse. Nos travers et autres complications amoureuses sont décortiqués avec humour mais sans facilité. Pour donner chair à ces corps fragiles, le grand François Berléand nous campe un mari au comble de l’incrédulité. Affublé d’une Isabelle Gélinas hystérique (fais pas ci, fais pas ça), on imagine facilement les étincelles qui vont jaillir du canapé. Rendez-vous donc dès le 16 septembre pour croquer la madeleine défendue…
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Théâtre • Mi muñequita - Ma petite poupée
Théâtre • Mi muñequita - Ma petite poupée
En 2013, le TQI avait fait parler de lui en proposant des pièces de l’auteur uruguayen Gabriel Calderon. Qu’à cela ne tienne, une nouvelle trilogie de l’auteur sera présentée en ouverture de la saison 2014 ! Troisième spectacle à l’affiche : ‘Ma petite poupée’, mis en scène par le maître des lieux Adel Hakim, et interprété par la compagnie chilienne La Mala Nueva. Avec ‘Mi muñequita’, c’est la cellule familiale qui est passée sous microscope. Normale de prime abord, cette famille se dévoile petit à petit pour laisser apparaître des personnages décalés, névrosés, voire dangereux. Il y a tout d’abord la petite fille, qui parle exclusivement à sa poupée, ce qui a le don d’exaspérer toute la famille. Ensuite le père, aux conversations plutôt triviales, la mère battue, l’oncle qui a abusé de sa nièce, le majordome faussement impassible… Chacun est emprisonné dans son passé et sa soif de vengeance, ce qui plongera la pièce dans un mémorable bain de sang. Les personnages de Calderon sont à vif. Dans ses pièces transpirent de manière récurrente les thèmes de la violence, du rapport à la religion et à la famille. Vocabulaire grossier et actes extrêmes non pas pour provoquer mais pour mieux dire la cruauté du monde contemporain.
  • 4 sur 5 étoiles
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Théâtre • Le Porteur d'histoire
Théâtre • Le Porteur d'histoire
La leçon à retenir en sortant du ‘Porteur d’histoire’ ? Une affiche ratée peut cacher une très belle pièce. Car s’il ne fallait se fier qu’au blanc faussement vieilli de son fond, à sa police bleue démodée ou encore à son visuel franchement raté d’une main tenant une pile de bouquins, il est certain qu’elle se verrait condamnée à l’oubli. C’est donc avec appréhension que l’on s’installe dans la petite salle du Studio des Champs-Elysées, face à cinq comédiens déjà présents sur scène. A part eux, assis sur des chaises, seul un tableau noir trône dans le fond, avec à sa gauche une tringle remplie de vêtements divers. Habillés tous à l’identique, en blanc et noir, ils attendent que leur public prenne place. Une façon de mieux retenir son souffle, semblerait-il, avant de commencer à jouer pour deux heures qui défilent à toute vitesse.Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, un préambule. Une mini-réflexion sur l’Histoire et l’histoire, afin de rappeler que tout n’est jamais que fiction, dès lors qu’il s’agit de mots. Montrer que, dans la parole, réside finalement le meilleur moyen de manipulation, à condition de la maîtriser parfaitement.A partir de là tout se bouscule, les histoires, les personnages, les costumes, les époques, nos pensées. Le point de départ se trouve en Algérie au début des années 2000, mais très vite apparaissent les routes pluvieuses des Ardennes, le Paris d’Alexandre Dumas, le port de Marseille. Un personnage raconte un récit, dans lequel un des personnage
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  • 4 sur 5 étoiles
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Théâtre • Le Cercle des illusionnistes
Théâtre • Le Cercle des illusionnistes
Ceux qui avaient l’an passé pu voir l’excellent ‘Porteur d’histoire’ se laisseront aisément convaincre : le théâtre d’Alexis Michalik, plein d’humanité et de poésie, offre une parenthèse enchantée à ses spectateurs. Une sorte de voyage dans le temps pendant lequel les histoires se croisent comme par magie. Eh oui, ‘Le Cercle des illusionnistes’ n’a pas volé son titre. De la magie, il en regorge. Et pourtant, le plateau n’est pas très grand, ni la scénographie fastueuse. Une poignée de comédiens (tous excellents, il faut bien le dire) interprétant une petite trentaine de personnages, des tableaux pour varier les décors, quelques projections ici et là. Michalik n’a pas besoin de sortir la grosse artillerie, de coller des noms de stars à son casting pour faire salle comble, il lui suffit de raconter des histoires. Celle de Jean-Eugène Robert-Houdin, horloger et créateur d’automates, celle de George Méliès, bottier et cinéaste, celle de Décembre, voleur du dimanche… 1805 à Blois, 1861 à Montreuil, 1984 à Paris. Pris dans la spirale de ces destins qui se croisent et de ces rencontres impromptues, le spectateur en oublie presque qu’il est assis dans un fauteuil carmin à quelques pas de l’Opéra. Et parions qu’il s’agit là d’un des plus beaux compliments que l’on puisse faire à un spectacle de théâtre, être capable de nous faire circuler à travers le temps sans fioritures ni effets spéciaux (ou presque). L’essence du ‘Cercle des illusionnistes’ échappe à la collection d’adjectifs.

Cinéma • Mange tes morts

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Cinéma • Léviathan

  • Art
  • Technique mixte
Expo • Gilbert & George : Scapegoating Pictures
Expo • Gilbert & George : Scapegoating Pictures
Après y avoir présenté ses 'London Pictures' en 2012, le duo britannique revient à la galerie Thaddaeus Ropac (pour investir, cette fois, son vaste espace de Pantin) avec une toute nouvelle série, 'Scapegoating Pictures'. Encore des collages cinglants mêlant quelques restes de pop art à une critique sociale et politique grinçante. Décidément, avec l'âge, Gilbert voit rouge, George voit noir. Et vice versa.> Horaires : du mardi au samedi de 10h à 19h.
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  • Art
  • Installation
Expo • Laurent Grasso : Soleil double
Expo • Laurent Grasso : Soleil double
Laurent Grasso aime mener les gens en bateau. Les faire tomber dans des pièges visuels comme des mouches dans un gros pot de Nutella. Cultiver un malin sens de l’anachronisme et du paradoxe en truquant ses images, ou en employant des méthodes et des matériaux rescapés de ses vieux livres d’histoire de l’art. Touche-à-tout, l’artiste français crée aussi bien des tableaux sur bois, à la manière des primitifs flamands et italiens, que des installations et vidéos pétries d’incongruités. A la galerie Perrotin, il imagine un parcours espiègle semé d’une quarantaine d’œuvres qui, chacune à sa manière, explorent la face cachée de notre monde pour mieux questionner, dilater et distordre le temps. Un univers de mystères, de prophètes, d’étoiles filantes et d'ovnis moyenâgeux, sur lequel brillent deux soleils. > Horaires : du mardi au samedi de 11h à 19h.
  • Art
  • Installation
Expo • Wim Delvoye
Expo • Wim Delvoye
L’artiste belge revient à la galerie Perrotin avec une vingtaine d’œuvres flambant neuves qui célèbrent, distordent et profanent une fois de plus les monuments sacrés de l’histoire de l’art et de l’architecture gothique. Au programme de cette nouvelle exposition personnelle : des sculptures en marbre (dont ‘Karmanyaka’, allégorie de la tyrannie) et des installations réalisées à partir de pneus. Autrement dit, nous voilà plus proches du Wim Delvoye invité par le Louvre en 2012 pour jouer les architectes de cathédrales rétrofuturistes en métal torsadé, que de l’artiste subversif qui tatouait des cochons pendant les années 1990 ou qui, à l’aube des années 2000, imaginait des machines à caca (‘Cloaca’), pour représenter le système digestif. > Horaires : du mardi au samedi de 11h à 19h.
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