18e arrondissement : les boutiques

Les bonnes adresses du 18e

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  • Décoration d'intérieur
  • 18e arrondissement
Ce n’est pas un marché, c’est un monde, avec une densité de population et d’objets apparemment inépuisable. Il n’y a d’ailleurs pas un mais douze marchés couverts et cinq rues commerçantes sur les sept hectares que couvrent les puces, chacun ayant sa propre ambiance et identité. Le plus grand, le marché Dauphine, est aussi le plus photogénique et le plus éclectique : un bon point de départ si vous ne savez pas tout à fait ce que vous cherchez. Pour le trouver, mettez-vous en quête de l’immense soucoupe volante orange (la Maison Futuro) sous la verrière de la halle principale. Nous, on aime aussi se promener dans les petites allées bien chargées du marché Vernaison, peut-être le plus authentique de Saint-Ouen, ou entre les librairies anciennes débordantes de pages du Passage. Ouvert du vendredi au lundi et jusqu’à 18h les weekends, prévoyez d’y passer la journée. 
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  • Marchés et foires
  • 18e arrondissement
  • prix 1 sur 4
Marché aux puces de Clignancourt
Marché aux puces de Clignancourt
Le marché aux puces de Clignancourt a beau être situé à côté de celui de Saint-Ouen, c’est la seule similarité qu’on relèvera entre les deux. D’envergure beaucoup plus restreinte, ce marché n’a de « puces » guère que le nom. Les marchands, du reste fort sympathiques, n’y vendent en général que de la babiole et de la fringue bon marché. Parmi eux des stands de souvenirs typiquement parisiens (de ceux où l’on peut acheter la plaque d’une vieille réclame ou des tasses à l’effigie du Chat noir), plusieurs vendeurs de chaussures à prix bradés, des t-shirts imprimés, du petit électronique, des disques de rap, soul et r’n’b français, des narguilés, de l’art africain sous forme de masques ou de statuettes… Un stand de sacs en cuir a retenu notre attention : différents modèles et coloris pour ces cartables, sacoches et sacs à main de belle facture. Ici, même son de cloche qu’à Montreuil : une unique buvette pour toute la place du marché.
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  • Français
  • 18e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
BOULOM
BOULOM
A première vue, l’endroit a tout d’une boulangerie de quartier tradi, si ce n’est qu’ici tous les pains sont réalisés à base de blés anciens. Mais B.O.U.L.O.M. est une « boulangerie où l’on mange »… Et pas qu’un peu ! Il suffit d’avancer le museau pour atterrir dans la caverne d’Ali Baba de Julien Duboué, le Landais déjà à la tête d’A Noste. Pour y entrer, on choisit son pain parmi les miches bio au levain naturel de Matthieu Dalmais, qu’on embarque dans une petite corbeille. Au milieu de la grande pièce lumineuse trône un buffet gargantuesque, autour duquel sont disposées de longues tablées où installer les copains, sous un plafond végétalisé. Buffet à volonté à 29 € au déj, 39 € au dîner (et brunch à 49 € le week-end). Chacun prend son assiette et picore selon son appétit bulots/mayo maison, terrine de boudin, salade de chou-fleur au kale, butternut crue finement tranchée assaisonnée aux agrumes et à la coriandre ou encore œuf mimosa et tartare au couteau de maboul ! Du côté des plats chauds, des marmites réconfortantes et revigorantes, à l’image des ribs de bœufs ultra-fondantes à accompagner d’une patate douce rôtie au four… Sans oublier le stand des desserts où l’on retrouve tous les classiques du genre : mousse au chocolat décadente, crème brûlée à la pistache goûtue, et profiteroles à monter soi-même. Attention à la crise de boulomie !A noter pour les parents : le prix est de 1,50 € seulement pour les enfants de moins de 14 ans… A multiplier par l’âge du bambin. Ce lie
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  • Marchés et foires
  • Abbesses
Brocante des Abbesses
Brocante des Abbesses
C'est l'occasion de chiner en famille ou bien avec des amis, dans une ambiance idyllique sur la butte Montmartre. Cette brocante est surtout le rendez-vous des amateurs du brunch du dimanche, qui profitent de leur temps libre pour jeter un coup d'œil à la place des Abbesses. Minuscule, elle n’en est pas moins charmante, et l’on y croise autant d’artistes ou curieux du quartier que de touristes. Vous y trouverez des vieux tableaux et bibelots, des lampes et accessoires art déco, des cartes postales vintage, des bijoux de jeunes créateurs... Profitez-en pour vous accorder une pause, avec un bon chocolat chaud au café Coquelicot, à deux pas de la brocante.
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  • Musique
  • Mairie du 18e
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Dizonord
Dizonord
Entre Jules Joffrin et porte de Clignancourt, un temple du vinyle a ouvert ses portes en février 2019, cornaqué par deux Power Rangers de la galette, bien décidés à vous faire écouter des bruits d’animaux entre deux nouveautés électro : le collectionneur Vincent Privat et Xavier Ehretsmann du label et disquaire DDD Records, dont on fouillait un temps les bacs dans les locaux de Club Maté dans le 10e. Et dans les bacs, alors ? Ça va de l’ethnomusicologie aux délicatesses ambient japonaises à des prix respectables (on sent les esthètes derrière les mails de commande). Sans oublier de la musique expérimentale et concrète, comme chez Souffle Continu. On déniche de la house comme du field recordings, histoire d’écouter des oiseaux d’étang dans votre appart haussmannien aux moulures qui s’émiettent, de dénicher de l’afro-funk et même du french boogie pas encore compilé par le label Born Bad. La variété n'est pas boudée non plus, avec de belles refs pour les francophiles. Dans le registre « bon plan en diamant », Dizonord dégote et revend des collecs de diggers aguerris. Pour vous donner une idée, on a vu un membre du défunt label Institubes (TTC, ça vous parle ?) se délester de dizaines (centaines ?) de skeuds. Propre. Le vendredi soir, toutes les platines d’écoute sont prises d’assaut et il n’est pas rare qu’un DJ set se mette en place. Les fondateurs du lieu proposent aussi des ateliers pour enfants, des rencontres, du café, des bières pour les adhérents, des fanzines ou des brad
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  • Créateurs
  • Goutte d'Or
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Dans l’océan de marques et créateurs qui proposent des pièces actuelles en wax, Maison Château Rouge fait figure d’exception. Youssouf Fofana a grandi à Château rouge (le quartier africain de Paris, pour ceux qui vivraient dans une yourte) ; il lui rend hommage en inscrivant ces sacro-saints tissus imprimés dans la plus grande contemporanéité et y a ouvert sa boutique. Maison Château Rouge a pris d’un coup. Soudain détonnaient des imprimés vibrants sur bitume badant dans les quartiers les plus branchés de Paris, les jeunes gens dans le vent arborant sur le dos des t-shirts en wax floqués comme les maillots de sport américains. L’engouement pour Maison Château Rouge, encouragé par de nombreux grands magasins de la capitale, n’allait pas s’essouffler, et sa boutique, ouverte en 2016, en est une merveilleuse vitrine. Rendez-vous au 40 bis de la rue Myrha, en plein cœur de la Goutte d’Or. Multicolore et multiculturel, cet espace de 40 mètres carrés propose toutes les créations de la griffe (hauts, sweats, robes, combis, blousons…), quelques capsules inédites mais aussi une sélection de magazines étrangers et de beaux livres. Sorte de concept store african friendly, c’est une joie d’y dénicher une pièce coup de soleil aussi tendance qu’atypique planquée dans un décor vibrant… et d’y discuter avec l’équipe de Maison Château Rouge, toujours détente. Si l’on ne devait emporter qu’une pièce : Un top iconique imprimé « hirondelle », symbole de réunification, à 110 €.  
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  • Dépôt-vente
  • 18e arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
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Ambiance appartement parisien pour ce dépôt-vente de quartier du 18e. La conscience écologique au cœur, c’est ici, il y a cinq ans à peine, que Cécile a craqué pour cette boutique montmartroise et décidé d’envoyer bouler sa vie professionnelle et provinciale pour reprendre le bail. Fan de beaux vêtements et consciente des bouleversements économiques actuels, elle se lance dans le dépôt-vente en en faisant un petit appart qui recèle de merveilles mode. Tara Jarmon, Maje, A.P.C.… Le Vestiaire du 18e propose de nombreuses robes, tops, chemisiers, jupes, vestes, pantalons, chaussures et accessoires de prêt-à-porter pour femme moyenne gamme, à 50 % de leur prix neuf… et à peine portés. Rien de bien original me direz-vous, si le sac à malice de Cécile ne comportait pas quelques bombes luxe, avec une légère obsession pour Hermès. Sous leurs airs de bourgeoises bohèmes, ses clientes du 18e déposent de grandes marques que la jeune femme dévoile à prix d’or (99 € la robe pull Kenzo, 89 € la robe Yves Saint Laurent vintage, 150 € le t-shirt Gucci, 79 € le bermuda bariolé Moschino). Obsédée par Hermès, donc, il y aura toujours entre deux et quatre carrés dans la boutique, toujours neufs, toujours sublimes, à offrir ou se faire offrir les yeux fermés. Si l’on ne devait emporter qu’une pièce : Sans surprise, un carré Hermès à 250 euros environ.  
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  • Pâtisserie
  • 18e arrondissement
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Si vous êtes fada de sud et de sucré, vous connaissez sans doute Julien Dugourd, dont les créations virtuoses font baver tout Instagram. Ce natif des Vosges, passé par le Plaza Athénée ou La Chèvre d'Or à Èze-Village, a ouvert à la toute fin 2023 une pâtisserie parisienne avec le moins médiatique Nicolas Crenier, au cœur du 18e arrondissement. Au programme, une boutique d’un blanc immaculé et une offre resserrée de pâtisseries plus que fines. Hormis le déjà célèbre citron signature – un trompe-l’œil disponible uniquement le samedi – et la tartelette pomme et caramel au dressage à la minutie d’horloger, on trouve aussi une excellente tarte à la vanille, intense et franche, qui cache un caramel épais. Ou ce délicieux paris-brest à la belle crème pralinée ni trop lourde ni trop sucrée, relevé d’une pointe de fève de tonka – mais à la pâte à choux un brin sèche. Et un flan absolument irrésistible, massif et rassurant, au crémeux indéniable où la vanille ne fait pas de la figuration. Attention, si les prix vous rebutent (Montmartre), sachez que le simple croissant au feuilleté aérien vaut à lui seul le déplacement. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !  
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  • Fripes et vintage
  • Abbesses
  • prix 1 sur 4
Chine Machine
Chine Machine
Bienvenue dans le très psyché dépôt-vente/fripe Chine Machine. Orchestrée par Martine, new-yorkaise d’origine, la boutique se permet niveau déco toutes sortes d’excentricités : des vieux mannequins maquillés de rouge à lèvres bleu, des téléviseurs grésillant, des photos encadrées de vedettes des années yéyé, le tout arrosé de new wave en fond sonore. Mais si les murs arborent des tuniques entièrement faites en horloges ou des cuissardes à franges dorées (immettables si vous ne vous appelez pas RuPaul), les portants, eux, proposent des articles dignes de toute garde-robe. Du beau vintage comme on l’aime, à savoir une sélection de robes à 3 euros, de vestes à 15 ou de sacs en cuir à 7. Parfois mêmes griffées : paire d’escarpins Kenzo à 20 euros, Dior Couture et manteau Hermès pour la bagatelle de 140 euros. Des trésors que les vendeuses venues des quatre coins du monde ont chinés elles-mêmes ou récupérés auprès des clients venus se délester de leurs vieilles sapes. Mais contrairement aux dépôts-vente classiques, elles reprennent vos vêtements directement en échange de cash (30 % du prix de revente) ou en troc au sein de la boutique (50 % du prix de revente), et ce du lundi au jeudi ! Pointilleuses sur le style mais pas sur les marques (prenez avec vous t-shirt Zara et veste H&M), vous aurez forcément des pièces qu’elles estimeront dignes de l’enseigne. Il vous fallait bien une petite récompense pour avoir grimpé la rue des Martyrs. • Le petit plus : la boutique organise (enviro
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  • Boutiques
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
Sexodrome
Sexodrome
Que serait Pigalle sans son Sexodrome ? Véritable institution parmi les sex-shops parisiens, repère visuel de première catégorie sur le boulevard de Clichy, le Sexodrome s’étend sur trois étages rose bonbon. Au rez-de-chaussée se trouve le rayon dédié aux jouets sexuels plus ou moins classiques. Hors pénis en plastique, en cire et autres matières élastiques, un choix de jeux de société y est proposé dont Gayrotique, deux hommes et plus de 100 défis érotiques ; 51 frissons de plaisir féminin ; 3 jeux sexy pour joueurs de 50 ans et plus. Au sous-sol, l’espace lingerie et accessoires a de quoi « émoustiller » les sensibilités féministes : hôtesse de l’air, femme de ménage, écolière, secrétaire, etc. Autant dire que les fantasmes stéréotypés hantent l’étage. Comptez 25 € pour des menottes en fourrure, 30 € pour une combinaison complète en résille et 90 € pour une robe avec la poitrine recouverte de piques dorés. Au premier étage, place au fétichisme avec un panel de petits accessoires. Si le sens de l’esthétique vestimentaire et le choix des matières vous importent, le Sexodrome n’est pas vraiment fait pour vous. L’espace DVD (et son système de classification on ne peut plus pointu et poétique) peut vous en apprendre beaucoup sur la nature humaine. A voir l’étendue du rayon zoophilie, on comprend mieux pourquoi Paris reste aux yeux du monde la capitale du glamour ! A côté, les cabines font honneur, elles aussi, à la capacité de l’esprit à compartimenter : hétéro, homo, asiatique,
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