18e arrondissement : les boutiques

Les bonnes adresses du 18e

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  • Shopping
  • Décoration d'intérieur
  • 18e arrondissement
  • Recommandé
Ce n’est pas un marché, c’est un monde, avec une densité de population et d’objets apparemment inépuisable. Il n’y a d’ailleurs pas un mais douze marchés couverts et cinq rues commerçantes sur les sept hectares que couvrent les puces, chacun ayant sa propre ambiance et identité. Le plus grand, le marché Dauphine, est aussi le plus photogénique et le plus éclectique : un bon point de départ si vous ne savez pas tout à fait ce que vous cherchez. Pour le trouver, mettez-vous en quête de l’immense soucoupe volante orange (la Maison Futuro) sous la verrière de la halle principale. Nous, on aime aussi se promener dans les petites allées bien chargées du marché Vernaison, peut-être le plus authentique de Saint-Ouen, ou entre les librairies anciennes débordantes de pages du Passage. Ouvert du vendredi au lundi et jusqu’à 18h les weekends, prévoyez d’y passer la journée. 
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  • Créateurs
  • Goutte d'Or
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Dans l’océan de marques et créateurs qui proposent des pièces actuelles en wax, Maison Château Rouge fait figure d’exception. Youssouf Fofana a grandi à Château rouge (le quartier africain de Paris, pour ceux qui vivraient dans une yourte) ; il lui rend hommage en inscrivant ces sacro-saints tissus imprimés dans la plus grande contemporanéité et y a ouvert sa boutique. Maison Château Rouge a pris d’un coup. Soudain détonnaient des imprimés vibrants sur bitume badant dans les quartiers les plus branchés de Paris, les jeunes gens dans le vent arborant sur le dos des t-shirts en wax floqués comme les maillots de sport américains. L’engouement pour Maison Château Rouge, encouragé par de nombreux grands magasins de la capitale, n’allait pas s’essouffler, et sa boutique, ouverte en 2016, en est une merveilleuse vitrine. Rendez-vous au 40 bis de la rue Myrha, en plein cœur de la Goutte d’Or. Multicolore et multiculturel, cet espace de 40 mètres carrés propose toutes les créations de la griffe (hauts, sweats, robes, combis, blousons…), quelques capsules inédites mais aussi une sélection de magazines étrangers et de beaux livres. Sorte de concept store african friendly, c’est une joie d’y dénicher une pièce coup de soleil aussi tendance qu’atypique planquée dans un décor vibrant… et d’y discuter avec l’équipe de Maison Château Rouge, toujours détente. Si l’on ne devait emporter qu’une pièce : Un top iconique imprimé « hirondelle », symbole de réunification, à 110 €.  
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  • Marchés et foires
  • 18e arrondissement
  • prix 1 sur 4
Marché aux puces de Clignancourt
Marché aux puces de Clignancourt
Le marché aux puces de Clignancourt a beau être situé à côté de celui de Saint-Ouen, c’est la seule similarité qu’on relèvera entre les deux. D’envergure beaucoup plus restreinte, ce marché n’a de « puces » guère que le nom. Les marchands, du reste fort sympathiques, n’y vendent en général que de la babiole et de la fringue bon marché. Parmi eux des stands de souvenirs typiquement parisiens (de ceux où l’on peut acheter la plaque d’une vieille réclame ou des tasses à l’effigie du Chat noir), plusieurs vendeurs de chaussures à prix bradés, des t-shirts imprimés, du petit électronique, des disques de rap, soul et r’n’b français, des narguilés, de l’art africain sous forme de masques ou de statuettes… Un stand de sacs en cuir a retenu notre attention : différents modèles et coloris pour ces cartables, sacoches et sacs à main de belle facture. Ici, même son de cloche qu’à Montreuil : une unique buvette pour toute la place du marché.
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  • Musique
  • Mairie du 18e
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Dizonord
Dizonord
Entre Jules Joffrin et porte de Clignancourt, un temple du vinyle a ouvert ses portes en février 2019, cornaqué par deux Power Rangers de la galette, bien décidés à vous faire écouter des bruits d’animaux entre deux nouveautés électro : le collectionneur Vincent Privat et Xavier Ehretsmann du label et disquaire DDD Records, dont on fouillait un temps les bacs dans les locaux de Club Maté dans le 10e. Et dans les bacs, alors ? Ça va de l’ethnomusicologie aux délicatesses ambient japonaises à des prix respectables (on sent les esthètes derrière les mails de commande). Sans oublier de la musique expérimentale et concrète, comme chez Souffle Continu. On déniche de la house comme du field recordings, histoire d’écouter des oiseaux d’étang dans votre appart haussmannien aux moulures qui s’émiettent, de dénicher de l’afro-funk et même du french boogie pas encore compilé par le label Born Bad. La variété n'est pas boudée non plus, avec de belles refs pour les francophiles. Dans le registre « bon plan en diamant », Dizonord dégote et revend des collecs de diggers aguerris. Pour vous donner une idée, on a vu un membre du défunt label Institubes (TTC, ça vous parle ?) se délester de dizaines (centaines ?) de skeuds. Propre. Le vendredi soir, toutes les platines d’écoute sont prises d’assaut et il n’est pas rare qu’un DJ set se mette en place. Les fondateurs du lieu proposent aussi des ateliers pour enfants, des rencontres, du café, des bières pour les adhérents, des fanzines ou des...
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  • Français
  • 18e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
BOULOM
BOULOM
A première vue, l’endroit a tout d’une boulangerie de quartier tradi, si ce n’est qu’ici tous les pains sont réalisés à base de blés anciens. Mais B.O.U.L.O.M. est une « boulangerie où l’on mange »… Et pas qu’un peu ! Il suffit d’avancer le museau pour atterrir dans la caverne d’Ali Baba de Julien Duboué, le Landais déjà à la tête d’A Noste. Pour y entrer, on choisit son pain parmi les miches bio au levain naturel de Matthieu Dalmais, qu’on embarque dans une petite corbeille. Au milieu de la grande pièce lumineuse trône un buffet gargantuesque, autour duquel sont disposées de longues tablées où installer les copains, sous un plafond végétalisé. Buffet à volonté à 29 € au déj, 39 € au dîner (et brunch à 49 € le week-end). Chacun prend son assiette et picore selon son appétit bulots/mayo maison, terrine de boudin, salade de chou-fleur au kale, butternut crue finement tranchée assaisonnée aux agrumes et à la coriandre ou encore œuf mimosa et tartare au couteau de maboul ! Du côté des plats chauds, des marmites réconfortantes et revigorantes, à l’image des ribs de bœufs ultra-fondantes à accompagner d’une patate douce rôtie au four… Sans oublier le stand des desserts où l’on retrouve tous les classiques du genre : mousse au chocolat décadente, crème brûlée à la pistache goûtue, et profiteroles à monter soi-même. Attention à la crise de boulomie !A noter pour les parents : le prix est de 1,50 € seulement pour les enfants de moins de 14 ans… A multiplier par l’âge du bambin. Ce...
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  • Musique
  • Montmartre
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Changement de face pour Balades Sonores ! Classique du vinyle parisien depuis 2012, la boutique a déménagé à l’été 2023 de ses deux planques de l’avenue Trudaine pour un local de 100 mètres carrés situé à deux mètres (de tissu) du marché Saint-Pierre dans le 18e. Une nouvelle balade bien plus spacieuse au milieu d’un stock mastoc de 50 000 disques - pour l’heure majoritairement du neuf - où il y en a autant pour les habitués que pour les novices. A l’entrée, sur les flancs de la caisse, quatre bacs font office de boussole du shop : « All Favorites » ; « Coups de cœur du moment » ; « Personnes ayant été en showcase » ; « Ce qu’ils emmènent dans leur voiture ». Les vaporeux Spacemen 3 côtoient la post-postiste russe Kate NV tandis que les Beastie Boys font la bise aux étoiles australiennes Jagwar Ma et Nathan Roche. Ensuite, on va se paumer dans ce nouveau dédale où tous les genres ont, à plus ou moins grande échelle, droit à leur moment. Après les nouveautés en premier rideau, la division pop-rock indé internationale, où se côtoient toutes les époques, labels et sous-chapelles, est particulièrement gaulée et classée par ordre alphabétique – on y a vu des disques de Brian Jonestown Massacre, Molly Nilsson, Alex Cameron ou du label Captured Track.En s’enfonçant dans l’échoppe, on tombe sur un rayon BO de films, un pour l’ambient, un pour les musiques électroniques – les bacs jazz et hip-hop ne sont pas en reste ! Isaac Hayes dit bonjour à Varnish La Piscine mais aussi aux...
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  • Boulangeries
  • Abbesses
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Derrière cette petite façade noir charbon, Shinya Inagaki, légende vivante du levain, fait ce qu’il aime : du pain à la française. Formé au Grenier à Pain, avant de faire les beaux jours de la Boulangerie du Nil et de la Fermentation Générale, cet affable Nippon s’est sédentarisé en 2020 dans cette minuscule boutique des Abbesses. Oubliez comptoir design et adresses profilées : on entre dans une échoppe/labo/fournil bordélique, aux horaires d’ouverture contrariants et aux pains éparpillés un peu partout. En soliste de la boulange, Shinya pétrit, cuit, accueille, vend et s’occupe même de la communication sur les réseaux (un compte Instagram avec des post-it listant les pains du jour). Néanmoins, quand on goûte les productions de ce génie fasciné par le pouvoir de convivialité du pain, on oublie ses bizarreries (et la file d’attente). Ses pains sont racés mais jamais clivants, avec des croûtes délicates, des acidités de levain discrètes qui font ressortir le parfum des céréales torréfiées. La classique miche au khorasan, la Rolls des blés anciens, est un régal qui se boulotte comme un gâteau. Le pain au sésame possède une rassurante densité et la focaccia déborde d’une gourmandise assez coquine. On lui fait confiance aussi sur les quelques à-côtés disséminés dans les rayonnages chaotiques. Le flan est absolument délicieux avec sa pâte feuilletée très torréfiée et le scone, dense et friable, s’impose déjà comme l’i(s)cône des lieux. Chez Time Out, tous les établissements sont...
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  • Dépôt-vente
  • 18e arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Ambiance appartement parisien pour ce dépôt-vente de quartier du 18e. La conscience écologique au cœur, c’est ici, il y a cinq ans à peine, que Cécile a craqué pour cette boutique montmartroise et décidé d’envoyer bouler sa vie professionnelle et provinciale pour reprendre le bail. Fan de beaux vêtements et consciente des bouleversements économiques actuels, elle se lance dans le dépôt-vente en en faisant un petit appart qui recèle de merveilles mode. Tara Jarmon, Maje, A.P.C.… Le Vestiaire du 18e propose de nombreuses robes, tops, chemisiers, jupes, vestes, pantalons, chaussures et accessoires de prêt-à-porter pour femme moyenne gamme, à 50 % de leur prix neuf… et à peine portés. Rien de bien original me direz-vous, si le sac à malice de Cécile ne comportait pas quelques bombes luxe, avec une légère obsession pour Hermès. Sous leurs airs de bourgeoises bohèmes, ses clientes du 18e déposent de grandes marques que la jeune femme dévoile à prix d’or (99 € la robe pull Kenzo, 89 € la robe Yves Saint Laurent vintage, 150 € le t-shirt Gucci, 79 € le bermuda bariolé Moschino). Obsédée par Hermès, donc, il y aura toujours entre deux et quatre carrés dans la boutique, toujours neufs, toujours sublimes, à offrir ou se faire offrir les yeux fermés. Si l’on ne devait emporter qu’une pièce : Sans surprise, un carré Hermès à 250 euros environ.  
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  • Marchés et foires
  • Abbesses
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Brocante des Abbesses
Brocante des Abbesses
C'est l'occasion de chiner en famille ou bien avec des amis, dans une ambiance idyllique sur la butte Montmartre. Cette brocante est surtout le rendez-vous des amateurs du brunch du dimanche, qui profitent de leur temps libre pour jeter un coup d'œil à la place des Abbesses. Minuscule, elle n’en est pas moins charmante, et l’on y croise autant d’artistes ou curieux du quartier que de touristes. Vous y trouverez des vieux tableaux et bibelots, des lampes et accessoires art déco, des cartes postales vintage, des bijoux de jeunes créateurs... Profitez-en pour vous accorder une pause, avec un bon chocolat chaud au café Coquelicot, à deux pas de la brocante.
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  • Boutiques
  • 18e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
C'est extra
C'est extra
Nouvelle venue dans le 18e, la boutique C’est Extra détonne par sa devanture pop. Une fois le seuil franchi, c’est avec délice qu’on découvre un espace hybride tenu par un binôme de choc, Catherine et Rodrigo. Tous deux issus du milieu de l’art, ce « power couple » au taf comme à la ville a imaginé C’est Extra pour valoriser le travail d’artisans locaux (Paris + petite ceinture), avec une nette préférence pour ceux à l’identité très prononcée.  Dans une boutique à la déco inspirée du brutalisme se retrouvent, côté pile, de la céramique moderne signée Vincent Lévy, des sacs et bananes en python et veau coloré AW Atelier Paris (à partir de 180 €), les créations hypercool de Betty Meissonnier, celle qui tague « Garce » ou « Nique la police » au pochoir sur des sacs et des toiles en canevas (100 € le sac, 200 € la toile), ou encore les bijoux « bouche » d’Alice Hubert (validés par Madonna, s’il vous plaît).  Côté face, il y a de la fringasse. Dans une petite pièce au fond du magasin se trouve une alcôve à la lumière tamisée. Là, Catherine dévoile sa sélection d’obsessions vintage, un portant de trouvailles pour femmes où, entre les pépites Courrèges, Guy Laroche et Mugler se trouvent de nombreuses combi-pantalons spéciales fashionistas (80 euros environ) que s’arrachent déjà toutes les meufs branchées des environs. Si l’on ne devait emporter qu’une pièce : On ne part pas sans l’une des combis de travail graffée « Kebab » au pochoir dans le dos, fruit de la collab Betty...
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