Cancan
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9e arrondissement : les boutiques

Du shopping pour toutes les bourses

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  • Bistrot
  • Saint-Georges
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
En attendant que la crise ne pousse les restaurateurs à se reconvertir dans la com, voilà donc Maxime Vaudin, un communicant qui a changé de vie et a ouvert en novembre 2024 ce beau bistrot à Pigalle. La salle claire-obscure joue le minimalisme : comptoir central en marbre, chaises Baumann, grand miroir et appliques 80’s. Un plaisant retour de l’épure (qui rappelle le Volnay ou le Maquis) proposé par Nathan Baraness. Dans la cuisine fermée (à l’ancienne, on vous dit) s’active le jeune Anglais Jack Bosco Baker. Derrière ce patronyme de personnage de Stevenson se cache un beau CV bistronomique (le Mary Celeste, la Vierge de la Réunion ou feu Robert) et un vrai talent pour une cuisine fraîche et précise qui s’exprime autant dans des classiques français que des inspis britanniques (il y a actuellement une tourte à la viande et à la Guinness pour deux de toute beauté). Ce soir-là, dans une salle pleine comme un œuf mais en nettement plus bruyant, on pioche à la carte – qui change quotidiennement – un velouté de marron amer umamisé par des choux de Bruxelles et des pleurotes. Une de nos soupes de l’automne ! Puis nage jusqu’à nous un pavé de lieu, moules et seiche barbotant dans une démoniaque sauce au vin rouge façon bisque. La petite carte des vins propose une escorte très nature : alsace de Marcel Deiss (40 €), côte-de-beaune de Fanny Sabre (64 €)… En clôture ultra-classique : un duo de profiteroles très réussies aux choux bien craquants et au choco réhaussé à l’armagnac....
  • Shopping
  • Pâtisserie
  • SoPi (South Pigalle)
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Il aura fallu du temps et de la patience à Yuki Hayato et Lumi Hachiya, les deux bagarreuses japonaises de la pâtisserie Rayonnance, pour mener leur projet à bien. Elles se rencontrent au restaurant Pages, où Yuki est cheffe pâtissière et Lumi en salle. En 2022, elles popuppent au bistrot Pergo. Un an plus tard, elles ouvrent enfin leur patisserie, Rayonnance. Mais sans four, compliqué de pâtisser. Leur première offre riquiqui, des parfaits glacés et un gâteau mille-crêpe marqué au fer comme une crème brûlée, crée pourtant déjà l’engouement. Complètement équipé depuis les premières lueurs de l’automne 2023, Rayonnance illumine la rue de Maubeuge, et chaque nouveauté les porte plus haut dans le cœur des becs sucrés grâce à ce talent fou pour relifter les classiques. Décliné au thé vert grillé japonais hojicha, le saint-ho’ nous fait pousser des aaah. La franchement ringarde tarte chiboust est ressuscitée dans une version poire et caramel d’une délicatesse inouïe. Le cheesecake retrouve de son sex-appeal injecté de comté affiné 18 mois.  Tout chez Rayonnance est joliment fait, inspiré et toujours plus original qu’on ne le pense. Comme ce flan qui n’en est pas un, sorte de tarte-crème brûlée totalement folle. Côté viennoiseries aussi, ça boxe catégorie poids lourds, de la brioche au bostock. Le fameux mille-crêpe des débuts, en tout point merveilleux, revient sur le ring à de très rares occasions (notamment la Chandeleur) : préparez-vous à vous battre, il vous faut absolument...
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  • Musique
  • Salle de concert
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Olympia
Olympia
Pas la peine de chercher bien longtemps, c’est au 28 boulevard des Capucines que se planque la plus iconique salle de spectacle de la capitale. Véritable temple de la musique et du divertissement, l'Olympia a vu défiler des stars de toutes les générations depuis son inauguration le 11 avril 1893 avec un spectacle de la danseuse de cancan La Goulue, la Beyoncé du moment, devenant la toute première à accueillir des artistes internationaux à Paris. Celles et ceux qui ont « fait l’Olympia » Après avoir été l’un des hauts lieux du music-hall, l’Olympia est montée dans le wagon du 7e art en devenant en 1928 une salle de cinéma. Mais c'est en 1954 que la salle bifurque vers le strass et la gloire avec la reprise par Bruno Coquatrix. A la volée, parmi les artistes ayant vu leur nom en lettres de néon rouge illuminer la façade ces 70 dernières années, on repère Edith Piaf, Charles Aznavour, Nina Simone, Johnny Hallyday, mais aussi Bob Dylan, David Bowie, les Beatles, The Cure, Madonna… Toutes et tous ont « fait l'Olympia ». Si la disparition de son illustre directeur en 1979 a été un coup dur, la salle a rapidement été protégée, classée et restaurée. La programmation d’aujourd’hui         Propriété du groupe Vivendi depuis 2001, la salle, dont la capacité toise les 2 000 places entre fosse et mezzanine, accueille à longueur d'année des concerts tous genres confondus ainsi que des spectacles grand public. En vrac, on y a vu des icônes internationales (Patti Smith, George Benson), le...
  • Musique
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Carmen
Le Carmen
Ce bar/club/boudoir installé depuis fin 2010 à une position centrale – à la jonction entre la rue de Douai et la rue Pierre-Fontaine, vous voyez le dawa –, attire immanquablement les fêtards après la sonnerie de 2h du matin dans les bars de Pigalle. Mais rentrer dans cet ancien hôtel particulier (et ancienne maison close) à la déco fastueuse se mérite. C’est dans cet écrin rococo des plus décadent que Georges Bizet aurait composé, dit-on, son célèbre opéra. Causeuses Empire, tentures velours carmin, large cage dorée, miroirs gigantesques : le lieu a surtout gardé son passé sulfureux de maison close, qui n’échappe pas au visiteur errant dans les petits salons libertins. Un bar aussi garni que les plafonds L’intérêt, outre ces sublimes moulures classées aux monuments historiques ? La quarantaine de gins infusés maison trônant sur les étagères du bar : classiques (poivre, citron ou pamplemousse) ou plus originaux (safran, maté, romarin). Gaffe : passé minuit, la citrouille redevient carrosse, et les verres prennent 5 € de plus.  Une entrée sous réserve Surtout, le spot mute en club (entrée gratuite), réunissant beautiful pipole, mannequins, branchés et autres noceurs VIP dans une ambiance de house party effervescente. Et c’est là que ça commence à se corser devant la porte, où le physio, débordé, doit vite trancher. Donc votre meilleure chance d’entrer, c’est de se pointer avec un peu de style et votre meilleure vibe avant le rush de 2h.
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  • Japonais
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
On dira ce qu’on voudra mais les restaurants japonais de Paris savent y faire quand il s’agit de cérémonial prandial. Il y avait le fascinant office du matcha de Chakaiseki Akiyoshi, la chorégraphie millimétrée de la découpe du poisson chez Hakuba, il va désormais falloir compter avec le rite carné de ce Marie Akaneya, premier sumibiyaki (barbecue) nippon à Paris, ouvert par Chiho Murata et Ignasi Elias. Une porte coulisse, une hôtesse en kimono nous mène à notre table-barbecue dans une salle boisée crépusculaire baignée de jazz. Dépaysement ? Check. Les menus proposés par la cheffe Froulyne Dubouzet (ex du Café Constant) alignent une quantité conséquente d’étapes – six plats très copieux – qui font du repas un exercice de modération autant qu’une partie de dînette. Le ballet des serveurs débute avec l’installation des braises, puis arrive un bol d’un sapide bouillon de canard qu’on se retient de finir, de gyozas à la démente farce au Kobe (ça aide), deux maousses gambas à faire tiédir sur la grille à accompagner de nouilles yakisoba au bœuf haché et œuf (soit assez de protéines pour la semaine). La viande arrive enfin en tranches millimétriques de la taille d’une demi-CB. On fait shabu-shabu avec les tranches de poitrine dans un puissant hotpot de champignons, du rumsteck cuit dans un caquelon de miso et ponzu (excellent !) et on jette de la surcôte minute sur le grill avant de la faire fondre sur la langue. En clôture, on nous présente le morceau de Kobe, dont le...
  • Clubbing
  • Saint-Georges
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Rouge
Le Rouge
Rouge : un nom taillé pour ce club au cœur de Pigalle, coincé au milieu des néons aguicheurs du Sexodrome voisin et autres peep-shows qui se font concurrence sur le trottoir. Depuis son ouverture, la queue ne désemplit pas, malgré le prix d'entrée à 15 euros et le tarif des consos (13 euros le gin tonic ou la vodka pomme). Mais la clientèle du Rouge a les moyens : ici se presse une jeunesse parisienne dorée et branchée tous les week-ends, pour y danser, draguer, être vu, et quelquefois y voir des shows d'exception comme les after-shows de Metronomy et Gossip ou le live de Zombie Zombie en 2012. La programmation, orientée deep house et techno minimale, est consultable sur leur site (ici, il faut liker la page pour y accéder) ou sur leur page Facebook ici. Pour la petite histoire, ce club est resté fermé pendant dix-neuf ans, tenu dans le secret des initiés qui l'ont connu avant sa fermeture en 1994. La propriétaire du Folie's Pigalle (devenu le Pigallion), une petite dame qui habite juste au-dessus, voulait garder sa tranquillité le week-end jusqu'à ce qu'elle change d'avis l'année dernière. Hormis quelques aménagements minimes (un coup de peinture, l'ajout de canapés et d'un sound system puissant, de spots rouges), ce cabaret canaille des Années folles, le Pigall's, a miraculeusement conservé son décor d'origine depuis les années 1930, tout de velours rouges, miroirs, boiseries, et dorures rococo. Fréquenté par la faune du quartier rouge durant soixante ans, il a retrouvé...
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  • Hôtels
  • Saint-Georges
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Maison Souquet
Maison Souquet
Hôtel 5 étoiles Prix de la chambre : Autour de 450 € Le petit plus : La carte au bar et ses cocktails franchement shakés. Services : Spa avec piscine privatisable, minibar, Internet gratuit, produits Hermès et buffet petit déj à volonté (26 €) Ex-lupanar ressuscité en hôtel très secret, cette planque sulfureuse façon L’Apollonide de Bonello prolonge parfaitement l’idée qu’on se fait du Pigalle d’antan. Pimpée par l’indéboulonnable Jacques Garcia, la déco marie Belle Epoque et orientalisme avec cet empilage de salons au rez-de-chaussée dans lequel tout est d’origine : le cuir de Cordoue de 1895 sur les murs, les faïences mauresques, la porcelaine, le cuivre et le mobilier chiné autour de la maousse bibliothèque… En un mot : ma-gni-fique ! Et l’ambiance, alors ? Ultra-coquine des narines (parfums sensuels dans tout l’espace) au palais, avec les cocktails très floraux du bar dont les noms renvoient à d’anciennes courtisanes. Sans oublier ce hot spa avec piscine et table de massage privatisable pour deux (demandez la clé !) où ce qui s’y passe, comme diraient les Inconnus, ne nous regarde pas… A l’étage, les 20 chambres et six suites sont à prix bonbon (à partir de 450 €) mais définissent parfaitement l’idée qu’on se fait du chic. Chacune porte aussi le nom d’une courtisane et jouit de son propre univers (japonais, indien, chinois…) Enfin, les produits de soin sont signés Hermès et le buffet petit déj (26 €) est à volonté. Parfait pour reprendre des forces entre deux parties...
  • Shopping
  • Epicerie fine
  • Faubourg Montmartre
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Un père génois, une mère émilienne : Alessandra Pierini, c’est LA spécialiste des produits transalpins. Régulièrement invitée à la radio ou à la télé, elle est l’auteure de livres sur le pesto, la polenta, le vinaigre balsamique… D’ailleurs en vente dans sa boutique ! Avant d’ouvrir cette épicerie derrière Notre-Dame-de-Lorette, en bas de la rue des Martyrs, la papesse de l’italian food a traîné ses guêtres dans sa Botte, avant d’importer pléthore de références, plus de 50 variétés de fromages et des charcuteries à en perdre son latin, dont les célèbres saucisses au fenouil d’Emilie-Romagne, si difficiles à trouver à Paris ! Ce qu’il faut RAPter absolument ? Les pâtes Mancini, les plus bio d’Italie (la maison produit ses propres blés), à la tenue légendaire (5 € les 500 g) ! L’huile d’olive Vasadonna de l’Etna (18 € les 50 cl) ou la Cinque Colli, elle aussi sicilienne (20 € les 50 cl). Mais encore ? Le guanciale pour réussir de vraies carbonaras – poivré ou classique au cochon noir (38 €/kg). La puntarelle des Pouilles, aka chicorée de Catalogne, génial ovni à mi-chemin entre la jeune asperge et les feuilles de pissenlit. Ce très cochon lard de Colonnata (44 € le kg). Un vrai balsamique de l’Acetaia San Giacomo (à partir de 10 € les 250 ml)… Et on finit – car c’est la saison des agrumes – avec la bergamote de Calabre, les chocolats de Modica de la maison Sabadì, et des nougats à tomber ! Youpi : pour boire, Alessandra a ouvert à 15 mètres de là une superbe cave à vins,...
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  • Chinois
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
On était les premiers à sortir l’adresse en juin 2018. En 2023, le boui-boui grand comme un timbre, posté à deux coups de pédale des grands magasins, n’a rien perdu de son feu sacré : bois blond, fresque graphique et trois tablées de six où l’on nous cale, bol à bol, avec les amateurs d’une cuisine sichuanaise authentique.  Miam miam collé serré serait plus juste comme nom. Signe qui ne trompe pas sur la qualité de l’ensemble, la petite salle palabre très largement en VO, l’adresse se refilant manifestement dans la commu. A la carte ultra ramassée, des soupes de nouilles de blé ou de vermicelles de riz (10 à 13 €) garnies de viande ou de raviolis et évidemment pimentées de zinzin – force réglable de 0 à 3 « chili »… Pas de fierté déplacée, à 1 ça envoie déjà bien. La version où les nouilles et morceaux de macreuse nagent dans un bouillon finaud (et surtout pas trop gras, contrairement à certaines adresses qui camouflent des plats lourdingues derrière le piment) enflamme joyeusement la langue. On picore aussi une assiette de raviolis à la farce soyeuse et à la sauce secrète volcanique (combo poivre et piment bam bam). On a le nez qui coule et les yeux qui pleurent mais que c’est bon !  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
  • Santé et beauté
  • Salon de massage
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Créé par deux jeunes infirmières, ce nouveau lieu dédié à la femme par des praticiennes féminines a une vocation annoncée : “accompagner les femmes pour les aider à s’épanouir à chaque étape de leur vie, de la puberté à la maternité sans oublier la ménopause.” Son nom ? Gynécée, soit le terme qui désignait dans les antiquités grecques et romaines l’appartement des femmes situé à l’arrière d’une maison. Ici aussi, c’est dans une maisonnette cachée dans une cour du 9e arrondissement, proche du musée de la Vie romantique, que se regroupent psychologues, sages-femmes, profs de yoga et praticiennes de soins. Des groupes de parole y sont organisés sur des sujets aussi variés que l’endométriose, la PMA ou la préménopause – une agora bienvenue pour contrer l’anxiogène Doctissimo ! On teste ce jour-là un massage à quatre mains pour notre plus grand plaisir : Charlotte pour la partie énergie et Camille pour la partie physiologique. Elles se sont donné pour mission de nous ancrer (car oui, nous, c’est comme ça, on flotte sur un pied les jours de déprime) par le toucher autant que par le son (celui de la musique mais aussi des claquements de doigts de Charlotte, passionnée par les “soins énergétiques et quantiques”). A noter que ces dernières années, de nouveaux soins sont nés pour se reconnecter à la nature. Si certains renient la science et nourrissent les complots, d’autres s’intéressent à l’infiniment petit pour se guérir. Comme Charlotte, qui lie la physique quantique et le...
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