Cancan
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9e arrondissement : les boutiques

Du shopping pour toutes les bourses

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  • Shopping
  • Pâtisserie
  • SoPi (South Pigalle)
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Il aura fallu du temps et de la patience à Yuki et Lumi, les deux bagarreuses japonaises de la pâtisserie Rayonnance, pour mener leur projet à bien. Elles se rencontrent au restaurant Pages, où Yuki est cheffe pâtissière et Lumi en salle. En 2022, elles popuppent au bistrot Pergo. Un an plus tard, elles ouvrent enfin leur patisserie, Rayonnance. Mais sans four, compliqué de pâtisser. Leur première offre riquiqui, des parfaits glacés et un gâteau mille-crêpe marqué au fer comme une crème brûlée, crée pourtant déjà l’engouement. Complètement équipé depuis les premières lueurs de l’automne 2023, Rayonnance illumine la rue de Maubeuge, et chaque nouveauté les porte plus haut dans le cœur des becs sucrés grâce à ce talent fou pour relifter les classiques. Décliné au thé vert grillé japonais hojicha, le saint-ho’ nous fait pousser des aaah. La franchement ringarde tarte chiboust est ressuscitée dans une version poire et caramel d’une délicatesse inouïe. Le cheesecake retrouve de son sex-appeal injecté de comté affiné 18 mois.  Tout chez Rayonnance est joliment fait, inspiré et toujours plus original qu’on ne le pense. Comme ce flan qui n’en est pas un, sorte de tarte-crème brûlée totalement folle. Côté viennoiseries aussi, ça boxe catégorie poids lourds, de la brioche au bostock. Le fameux mille-crêpe des débuts, en tout point merveilleux, revient sur le ring à de très rares occasions (notamment la Chandeleur) : préparez-vous à vous battre, il vous faut absolument le goûter. Chez T
  • Musique
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Carmen
Le Carmen
Ce bar/club/boudoir installé depuis fin 2010 à une position centrale – à la jonction entre la rue de Douai et la rue Pierre-Fontaine, vous voyez le dawa –, attire immanquablement les fêtards après la sonnerie de 2h du matin dans les bars de Pigalle. Mais rentrer dans cet ancien hôtel particulier (et ancienne maison close) à la déco fastueuse se mérite. C’est dans cet écrin rococo des plus décadent que Georges Bizet aurait composé, dit-on, son célèbre opéra. Causeuses Empire, tentures velours carmin, large cage dorée, miroirs gigantesques : le lieu a surtout gardé son passé sulfureux de maison close, qui n’échappe pas au visiteur errant dans les petits salons libertins. Un bar aussi garni que les plafonds L’intérêt, outre ces sublimes moulures classées aux monuments historiques ? La quarantaine de gins infusés maison trônant sur les étagères du bar : classiques (poivre, citron ou pamplemousse) ou plus originaux (safran, maté, romarin). Gaffe : passé minuit, la citrouille redevient carrosse, et les verres prennent 5 € de plus.  Une entrée sous réserve Surtout, le spot mute en club (entrée gratuite), réunissant beautiful pipole, mannequins, branchés et autres noceurs VIP dans une ambiance de house party effervescente. Et c’est là que ça commence à se corser devant la porte, où le physio, débordé, doit vite trancher. Donc votre meilleure chance d’entrer, c’est de se pointer avec un peu de style et votre meilleure vibe avant le rush de 2h.
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  • Musique
  • Salle de concert
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Olympia
Olympia
Pas la peine de chercher bien longtemps, c’est au 28 boulevard des Capucines que se planque la plus iconique salle de spectacle de la capitale. Véritable temple de la musique et du divertissement, l'Olympia a vu défiler des stars de toutes les générations depuis son inauguration le 11 avril 1893 avec un spectacle de la danseuse de cancan La Goulue, la Beyoncé du moment, devenant la toute première à accueillir des artistes internationaux à Paris. Celles et ceux qui ont « fait l’Olympia » Après avoir été l’un des hauts lieux du music-hall, l’Olympia est montée dans le wagon du 7e art en devenant en 1928 une salle de cinéma. Mais c'est en 1954 que la salle bifurque vers le strass et la gloire avec la reprise par Bruno Coquatrix. A la volée, parmi les artistes ayant vu leur nom en lettres de néon rouge illuminer la façade ces 70 dernières années, on repère Edith Piaf, Charles Aznavour, Nina Simone, Johnny Hallyday, mais aussi Bob Dylan, David Bowie, les Beatles, The Cure, Madonna… Toutes et tous ont « fait l'Olympia ». Si la disparition de son illustre directeur en 1979 a été un coup dur, la salle a rapidement été protégée, classée et restaurée. La programmation d’aujourd’hui         Propriété du groupe Vivendi depuis 2001, la salle, dont la capacité toise les 2 000 places entre fosse et mezzanine, accueille à longueur d'année des concerts tous genres confondus ainsi que des spectacles grand public. En vrac, on y a vu des icônes internationales (Patti Smith, George Benson), le ne
  • Japonais
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
On dira ce qu’on voudra mais les restaurants japonais de Paris savent y faire quand il s’agit de cérémonial prandial. Il y avait le fascinant office du matcha de Chakaiseki Akiyoshi, la chorégraphie millimétrée de la découpe du poisson chez Hakuba, il va désormais falloir compter avec le rite carné de ce Marie Akaneya, premier sumibiyaki (barbecue) nippon à Paris, ouvert par Chiho Murata et Ignasi Elias. Une porte coulisse, une hôtesse en kimono nous mène à notre table-barbecue dans une salle boisée crépusculaire baignée de jazz. Dépaysement ? Check. Les menus proposés par la cheffe Froulyne Dubouzet (ex du Café Constant) alignent une quantité conséquente d’étapes – six plats très copieux – qui font du repas un exercice de modération autant qu’une partie de dînette. Le ballet des serveurs débute avec l’installation des braises, puis arrive un bol d’un sapide bouillon de canard qu’on se retient de finir, de gyozas à la démente farce au Kobe (ça aide), deux maousses gambas à faire tiédir sur la grille à accompagner de nouilles yakisoba au bœuf haché et œuf (soit assez de protéines pour la semaine). La viande arrive enfin en tranches millimétriques de la taille d’une demi-CB. On fait shabu-shabu avec les tranches de poitrine dans un puissant hotpot de champignons, du rumsteck cuit dans un caquelon de miso et ponzu (excellent !) et on jette de la surcôte minute sur le grill avant de la faire fondre sur la langue. En clôture, on nous présente le morceau de Kobe, dont le persillage
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  • Clubbing
  • Saint-Georges
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Rouge
Le Rouge
Rouge : un nom taillé pour ce club au cœur de Pigalle, coincé au milieu des néons aguicheurs du Sexodrome voisin et autres peep-shows qui se font concurrence sur le trottoir. Depuis son ouverture, la queue ne désemplit pas, malgré le prix d'entrée à 15 euros et le tarif des consos (13 euros le gin tonic ou la vodka pomme). Mais la clientèle du Rouge a les moyens : ici se presse une jeunesse parisienne dorée et branchée tous les week-ends, pour y danser, draguer, être vu, et quelquefois y voir des shows d'exception comme les after-shows de Metronomy et Gossip ou le live de Zombie Zombie en 2012. La programmation, orientée deep house et techno minimale, est consultable sur leur site (ici, il faut liker la page pour y accéder) ou sur leur page Facebook ici. Pour la petite histoire, ce club est resté fermé pendant dix-neuf ans, tenu dans le secret des initiés qui l'ont connu avant sa fermeture en 1994. La propriétaire du Folie's Pigalle (devenu le Pigallion), une petite dame qui habite juste au-dessus, voulait garder sa tranquillité le week-end jusqu'à ce qu'elle change d'avis l'année dernière. Hormis quelques aménagements minimes (un coup de peinture, l'ajout de canapés et d'un sound system puissant, de spots rouges), ce cabaret canaille des Années folles, le Pigall's, a miraculeusement conservé son décor d'origine depuis les années 1930, tout de velours rouges, miroirs, boiseries, et dorures rococo. Fréquenté par la faune du quartier rouge durant soixante ans, il a retrouvé sa
  • Bars à vins
  • SoPi (South Pigalle)
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Loin des menus fleuves et des formules balisées, les bars à vin apparaissent comme des restaurants en liberté. Sublimés au début des années 2000, ils accueillent à bars ouverts les appétits volages en proposant bien plus que la planche mixte de survie. Certains vont très au-delà de la simple buvette : on y cuisine vraiment, on y met la gastronomie en bouteille. C’est le cas de ce Trouble, troquet dandy à bois brun et devanture bleu ciel cornaqué par le chef très habile Stefano De Carli (ex-Passerini), en assemblage avec le sommelier Nicolas Phillips (de Fulgurances).Le cuistot italien miniaturise des grands plats, savants mais décontractés, comme une loquace langue de bœuf snackée avec champignons enoki frits et tarama au fenouil sauvage (12 €) ; un hot-dog de poulet rôti mieux toiletté qu’un caniche de concours coiffé de guanciale, oignons frits et sauce romesco (14 €) ; ou, en dessert, un coquinissime « tiramichou », chimère au jeu de mots aussi onctueux que son mascarpone (8 €). Mais le banger des lieux, c’est la milanaise de la mer : une fine escalope panée de seiche couleur porcelaine, version Super Saiyan du calamar à la romaine, énergisé d’un kaméhaméha d’aïoli au piment et poutargue (18 €).  Et comme la soif est enfant de Bohème qui n’a jamais connu de loi, papillonnez de verre en verre parmi les pifs de Nicolas (dès 7 €) : blanc sylvaner alsacien du domaine Durrmann, mondeuse rouge bugeysienne du domaine Les Grangeons de l’Albarine, trebbiano romagnolo orange du doma
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  • Chinois
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
On était les premiers à sortir l’adresse en juin 2018. En 2023, le boui-boui grand comme un timbre, posté à deux coups de pédale des grands magasins, n’a rien perdu de son feu sacré : bois blond, fresque graphique et trois tablées de six où l’on nous cale, bol à bol, avec les amateurs d’une cuisine sichuanaise authentique.  Miam miam collé serré serait plus juste comme nom. Signe qui ne trompe pas sur la qualité de l’ensemble, la petite salle palabre très largement en VO, l’adresse se refilant manifestement dans la commu. A la carte ultra ramassée, des soupes de nouilles de blé ou de vermicelles de riz (10 à 13 €) garnies de viande ou de raviolis et évidemment pimentées de zinzin – force réglable de 0 à 3 « chili »… Pas de fierté déplacée, à 1 ça envoie déjà bien. La version où les nouilles et morceaux de macreuse nagent dans un bouillon finaud (et surtout pas trop gras, contrairement à certaines adresses qui camouflent des plats lourdingues derrière le piment) enflamme joyeusement la langue. On picore aussi une assiette de raviolis à la farce soyeuse et à la sauce secrète volcanique (combo poivre et piment bam bam). On a le nez qui coule et les yeux qui pleurent mais que c’est bon !  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
  • Fast-foods, snacks et sandwicheries
  • Saint-Georges
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Dumbo
Dumbo
Pour qui ? Celui/celle qui dit toujours « après cette pinte, j’y vais ». Et tient absolument à rentrer accompagné(e)Plat culte ? Le Classic cheese Dumbo s’est posé (proche du) Sans Souci à Pigalle, dans ce spot minus qui tient plus du drive. Dumbo ? Non, pas l'éléphanteau Disney, mais Down Under the Manhattan Bridge Overpass, l’un des quartiers de Brooklyn les plus cool du monde. Dix places debout le long du comptoir en alu, enceintes Bose qui distillent du Love for the Sake of Love, néons blancs... La queue débordant dans la rue et le rideau à lanières en épais PVC transparent passés, on se serre côté comptoir pour mater la plancha. Et le chef, qui repasse sec, à la pelle, ses juteux steaks de montbéliarde, technique locale pour bien les écraser et faire ressortir tout leur goût. C'est ça les fameux smash burgers !Bonne nouvelle : on peut désormais les grailler midi et soir. Un des trois cuistots à casquette prend la commande. Niveau cheeseburgers, c'est vite vu : deux options seulement, à 9 € chaque. American Cheese, petite salade, oignons, pickles et sauce spéciale... ou Classic Cheese, avec double ration d’american cheese et salsa ketchup-moutarde. Bien toastés, les buns viennent de chez Rachel's. On rajoute des frites double cuisson (3 €), une bière tahitienne-mais-brassée-en-métropole qui pique un peu (4 €), puis on paye cash, avant d’attendre que son prénom soit appelé. Pour tester le fried chicken (6 €) il faudra revenir car il n'est servi que le soir.
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  • Bars à cocktails
  • Pigalle
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Regarder en boucle des TikTok de teckels ou aller cuisiner des soupes de carottes sauvages dans un stage de survie périgourdin ? Chacun sa recette pour traverser cette époque. Nous, on vous conseille d’aller tester les délicieuses potions concoctées au Classique, joli bar à la dégaine d'apothicaire ouvert par Hugo Combe (ex du Fifty Fifty) et Benjamin Le Seigneur (passé par l’Hôtel national des Arts et Métiers). Une mignonne terrasse arborée à l’écart de Pigalle, une façade bleu-vert flanquée de deux croix vertes héritées de l’ancienne pharmacie et un intérieur très rétro avec carreaux d’époque, luminaires en verre ciselé et armoires en bois sombre remplies de mystérieux bocaux ambrés… Le lieu a une bonne gueule d’atmosphère !  Derrière le long comptoir en marbre, le préposé prépare ses mélanges magiques (11 à la carte, entre 12-13 €) comme cet ample Hipster II (vodka infusée au cacao et cardamome, vin orange, cordial de citron) ou le malin et rafraîchissant Petit Apéritif (Aperol, noix de coco, queue de cerise, citron et poivre de Kampot). Pour l’apéro, l’ordonnance se complète de chouettes petites assiettes (11-16 €) : burrata à partager, crab roll au curry doux… Et le soir, ça pousse les tables pour un réveil musculaire.  En cas de besoin de réanimation matinale, l’officine est ouverte à partir 8h30 pour délivrer un café et un cake maison (4,50 €), mais aussi pour le réconfortant brunch dominical (formule à 20 €). Santé ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés
  • Shopping
  • Grands magasins
  • Chaussée-d'Antin
Véritable labyrinthe de marques, les Galeries Lafayette rayonnent bien au-delà des Grands Boulevards. Temple de la mode par excellence, le magasin au look art nouveau s’ouvre sur le rayon parfumerie. Un choix pléthorique de soins, fragrances et autres élixirs sous une massive coupole en vitraux. Un bel échantillon des plus prestigieuses marques rivalisent ici, que vous cherchiez le dernier-né de Givenchy ou le best-seller de chez Clinique. Après un vaste programme de rénovation en 2008, le rayon VO (destiné alors aux jeunes) s’est vu transformé en un lieu de prédilection pour les amateurs de chaussures. Côté vêtements, le prêt-à-porter de luxe et les créateurs pointus se partagent le premier étage pour les femmes et le dernier pour les hommes. Les « Galafs » sont définitivement à visiter en début de mois et de préférence muni de plusieurs cartes de crédit !
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