The evening
© DR / New York City Players
© DR / New York City Players

Que voir au théâtre en octobre ?

Tous les spectacles à voir à Paris en octobre 2016

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Alors que le festival d'Automne bat son plein, petit tour d'horizon des pépites qui peuplent le paysage théâtral en ce mois d'octobre. 

  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Oxymore ou pléonasme ? ‘Chatons violents’, deuxième spectacle de la célèbre Lesbienne invisible, de son prénom Océanerosemarie (à lire dans un seul souffle), parle évidemment de félins. De gros matous qui sont en réalité – on s’en doute – un prétexte pour parler du couple et de ses désagréments. « C’est ça le couple, être dans le réel » s’amuse l’humoriste. C’est donc par un sketch acerbe sur la vie à deux qu’Océanerosemarie ouvre son nouveau spectacle. Un show d’une heure et demie au rythme soutenu où il est question de Parisiens exilés à Marseille, de chats qui prennent la pause, de bien-pensants, de cagoles au verbe coloré et de notes de vétérinaires exorbitantes. 
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Pour son arrivée à la tête de la Colline, Wajdi Mouawad reprend 'Seuls' : un solo intime et puissant porté par une scénographie magnifique.  Il se présente sur scène en caleçon noir, seul face au public, les pieds campés dans le sol. « Je tiens à vous remercier de me donner la parole. Elle me permet d’exposer mon point de vue alors que la question de notre capacité à vivre ensemble et de nous accommoder de nos différences se pose avec autant de complexité. Qui sommes-nous ? Et qui croyons-nous être ? 
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  • Comédie
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Depuis presque deux ans, Vincent Dedienne est partout. Le jeudi matin, dans le 7/9 de France Inter, son ton guilleret et son rythme effréné retracent avec sensibilité un sujet d’actualité. Le dimanche, dans 'Le Supplément' de Canal +, le comédien se penche sur ses invités avec une « bio interdite » absurde et savoureuse. Désormais, avec son premier « seul en scène », le trublion se met à nu et s’attaque à une histoire qu’il connaît parfaitement. La sienne. Et se mettre à nu, l’homme le fait au sens propre comme au figuré. Avec ses cheveux frisés et son corps de gringalet, il galope sur les planches, s’habille à toute allure, puis enchaîne avec un autoportrait aussi intime que rigolo. 
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
A peine entré dans la salle du spectacle qu’une forte odeur de paille s’immisce dans nos narines. Et pour cause, les gradins sont montés sur des bottes de foin et quelques lapins se terrent dans leur petite cage. Une douce ambiance de campagne nous enveloppe. Les quelques petits installés au premier rang s’émerveillent devant le décor naturaliste quand tout à coup apparaît Poil de Carotte (joué par Agathe Molière) en culotte courte et chevelure flamboyante. Il circule hilare et plein d’énergie tout autour du gradin déclenchant un tourbillon de rires du côté des enfants. Poil de Carotte profite de l’absence de l’effroyable Madame Lepic, et il a bien raison. 
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Inspiré de la 'Divine Comédie' de Dante, cette pièce sous forme de triptyque interprété par des comédiens américains met en scène trois personnages (une serveuse de bar, un boxeur et un entraîneur véreux) qui discutent ensemble de leurs vies respectives tandis qu’un groupe de rock sur scène rythme leur conversation. Les dialogues se mêlent alors aux mélodies, aussi bien dans le son que dans le propos. La réalité théâtrale et la réalité scénique se brouillent devant les spectateurs et en pleine conscience des personnages qui alimentent la confusion avec la strate du rêve.
Les romans-fleuves ont le vent en poupe. Après l’épique ‘2666’, c’est au tour des ‘Bienveillantes’, roman de 1 400 pages de Jonathan Littell, d’être adaptées à la scène. Pas de panique, contrairement au projet fou (mais brillant) de Julien Gosselin, ‘Les Bienveillantes’ mis en scène par Guy Cassiers ne dépasseront pas les quatre heures. Trois heures et demie donc, pour ce spectacle qui raconte la Seconde Guerre mondiale mais vue de l’intérieur, depuis le regard de Maximilien Aue, ancien officier SS. Prix Goncourt 2006, le roman très primé de Littell a été largement disséqué par le metteur en scène belge...
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Robyn Orlin - And so you see...
Robyn Orlin - And so you see...
D’un côté, il y a Robyn Orlin, artiste sud-africaine sans limites qui oscille aisément entre le théâtre, l’opéra et les murs d’un musée. De l’autre, Albert Ibokwe Khoza, jeune danseur, chrétien et homosexuel de Johannesburg. Entre les deux, la même volonté d’interroger en permanence les habitants de leur pays sur des sujets résolument politiques. Autant dire que voir les deux travailler ensemble n’est pas très surprenant. Et de politique, ce spectacle en est gorgé. Khoza y interprète une créature à peau bleue parée d’une robe jaune, au milieu de paysages ou de personnages en arrière-plan.
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