Promenades
© Time Out
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Les plus belles promenades dans le Paris bucolique

Des idées de balades, secrètes et/ou bucoliques... De quoi se mettre au vert à Paris !

Écrit par: La Rédaction
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Chez Time Out Paris, on aime notre capitale, ses bonnes tables, ses bars ou encore ses monuments. Mais on n’oublie pas que les histoires d’amour finissent souvent mal. Pour prévenir d’un éventuel burnout, on vous emmène dans le Paris bucolique. Au programme : des petites ruelles boisées, des squares cachés, des églises surprenantes, des coins mystérieux…

Car contrairement à certaines idées reçues, la capitale recèle nombre de petits passages, de cités, de maisons et de ruelles où la nature s'épanouit dans les grandes largeurs, Ce ne sont pas seulement les fleurs, les plantes, les arbres, qui détonent, mais l'atmosphère générale, le charme des maisons, l'originalité des portes et des façades, l'esthétique du décor. 

Bref, on a disséqué Paris et sa banlieue, parcouru de longues distances sur des pavés et pris quelques clichés pour vous donner envie de nous suivre. Paris n'est jamais aussi belle que quand elle ne se ressemble pas.

Nos plus belles promenades dans le Paris bucolique

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On vous entend déjà murmurer : « Merci, mais le canal de l'Ourcq, on connaît. » Certes. Mais jusqu'où avez-vous poussé la balade le long de l'eau ? Jusqu'au parc de La Villette ? Peut-être jusqu'à Pantin ? En réalité, ce cours d'eau artificiel, construit entre 1802 à 1825, s'étend bien au-delà de la capitale, et même de la banlieue proche. Il se déploie jusqu'à Mareuil-sur-Ourcq, dans l'Oise. Rassurez-vous, la promenade bucolique que nous vous proposons n'a pas pour objectif de vous faire marcher trois jours afin d'atteindre la petite commune picarde qui clôt la trajectoire. Mais on vous conseille de grimper sur votre vélo à la première éclaircie : une piste cyclable démarrant au bassin de La Villette (métro Jaurès) longe l'Ourcq sur 30 km (jusqu'à la ville de Claye-Souilly, en Seine-et-Marne).

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La Cité des fleurs, 17e
La Cité des fleurs, 17e

La cité des Fleurs n'est pas une cité ordinaire. Ici, point de voitures qui klaxonnent, aucun pot d’échappement de scooter pétaradant, seuls quelques oiseaux qui pépient sur une branche. Bon, c’est vrai, on exagère, mais vous voyez l’esprit. La cité des Fleurs n’est donc pas le nom d’un fleuriste mais un site immobilier fondé en 1847, une voie fermée à la circulation et ouverte aux piétons à des heures précises. Un coin de verdure au sol pavé en plein Paris dont on envie les heureux locataires. Aujourd'hui, le lieu est l'un des poumons du quartier, où les curieux croisent les voisins habitués à l'utiliser comme raccourci.

De 7h à 19h en semaine, et de 7h à 13h les dimanches et jours fériés. 

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La rue des Thermopyles, c’est un peu le charme de la Provence en plein cœur du 14e arrondissement. Lacet de verdure bucolique aux portes colorées et aux glycines en fleurs, difficile de s’imaginer que la ruelle aux faux airs de village puisse être un réservoir d’artistes de rue. Parmi eux, Miss.Tic, qui y fait des apparitions régulières ou encore le graffeur COMBO. Dernier ajout en date ? Une fresque anonyme rendant hommage au rappeur Népal, décédé en début d’année. Le meilleur compromis entre balade pittoresque et pèlerinage street art.

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Longue de presque 900 mètres et large de seulement 11 mètres, l'allée des Cygnes est un petit parcours minimaliste propice à la méditation et la réflexion, de préférence en dehors des heures de pointe pour limiter le bruit des voitures qui circulent sur les bords de Seine alentours. Digue qui sert de point d'appui à trois ponts, elle a l'avantage d'être peu fréquentée car bizarrement oubliée - jusqu'à aujourd'hui - des guides touristiques ! Bien sûr, vous croiserez toujours quelques Américains ou passionnés de New York venus admirer la petite réplique de bronze de la statue de la Liberté, qui siège là depuis 1889, soit trois ans après la construction du modèle original.

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A Paris, les rails désaffectés ont aujourd'hui cédé la place aux buissons et aux arbres. C'est le cas de la Petite Ceinture, mais aussi de la Coulée verte René Dumont, nommé d'après le génial agronome français, intellectuel et premier candidat écologiste à une élection présidentielle en 1974. Dessiné sur le tracé de l'ancienne ligne de Vincennes par le paysagiste Jacques Vergely et l'architecte Philippe Mathieux, ce parc linéaire de 4,7 km est inauguré en 1993, et le jardin de Reuilly en 1998. Un temps pas si lointain qui prouve à quel point la Coulée verte a vite été adoptée par les Parisiens.

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Il faut laisser traîner sa curiosité et oser pousser la porte d'entrée. Alors que la rue Oberkampf est connue pour sa vie nocturne, ses bars et restaurants noirs de monde à la nuit tombée, elle cache nombre de petites « cités ». Des impasses pavées où agences de communication, boîtes de prod, ateliers d'artistes et autres PME ont élu domicile. Une cité fleurie dans laquelle on croise de beaux palmiers, des figuiers emblématiques, des petites tables de jardin et des devantures couleur pastel. Restez discret lorsque vous traverserez la paisible Cité du Figuier, derrière les larges vitres ça bosse !  

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Si la petite ceinture s'étend sur près de 36 km autour de Paris, le coin du 15e - ouvert au public depuis le 24 août 2013 - n'est lui accessible que sur 1,5 km. Du parc André Citroën, jusqu'au parc Georges Brassens, deux oasis de verdure dans le sud de Paris. On dit sur les panneaux qui jalonnent la voie ferrée que plus de 220 espèces de plantes et d'animaux vivent dans ce coin d'émeraude. Exit la botanique très maîtrisée des jardins à la française, ici la nature se faufile entre les pierres, grimpe sur les rails. Vous n'avez jamais vu un papillon à Paris ? Faites donc un tour du côté de Vaugirard. Si l'aménagement est sommaire (quelques bancs en bois, une poignée de panneaux explicatifs...) c'est pour mieux apprécier les petits bouquets de fleurs sauvages qui parsèment le parcours. Un décor anarchique qui contraste avec les buildings, sur lesquels la petite ceinture offre une vue imprenable.

Vérifiez les horaires avant de vous y rendre.

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Quoi de plus charmant que les petites rues parisiennes qui ne ressemblent pas à Paris ? Au cœur du 18e arrondissement et de la butte Montmartre, la villa Léandre n'est comparable à aucune rue du quartier. Baptisée ainsi en 1936, en l'honneur du caricaturiste et affichiste montmartrois Charles Léandre, elle respire le calme et la discrétion, parsemée de petites maisons et de sa rue pavée. Avec cette architecture très londonienne. Sympathique trait d'humour : vous trouverez là une inscription indiquant « Downing Street, City of Westminster », lieu où réside le Prime Minister de nos amis britanniques. Vous l'aurez compris, la villa Léandre offre aux curieux l'occasion d'une réelle escapade loin des pots d'échappement et de la surpopulation. Un peu de poésie et de verdure, des murs anciens et des couleurs pastel un lieu idéal pour trouver le repos en s'y promenant. 

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Non, vous ne venez pas de vous téléporter dans le quartier londonien de Notting Hill, vous êtes bien à Paris, dans le sud du 13e arrondissement qui décidément n’en finit plus de nous surprendre et de nous faire voyager. En descendant vers le parc Montsouris, les avertis trouveront ce micro-quartier bucolique à souhait en s’engouffrant entre les immeubles modernes alentour. Ces rues piétonnes et fleuries abritent des maisons aux allures victoriennes et en font une escapade idyllique, dont on souhaite respecter la sérénité.

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Le square Montsouris, 14e
Le square Montsouris, 14e

La rue pavée square Montsouris, située dans le quartier du parc Montsouris (dont elle tire son nom), est pentue et bordée de jolies petites maisons. Construites dans l'entre-deux-guerres dans un style art nouveau voire art déco, elles sont connues pour avoir accueilli des peintres célèbres (Roger Bissière, Nicolas Wacker ainsi que Tsugouharu Foujita). Cette rue est un véritable poumon vert de la capitale, plus intimiste que son grand frère le parc Montsouris. Il se dégage de ce quartier une atmosphère apaisante, et ce n'est pas le peintre que nous avons rencontré qui dirait le contraire.

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Lorsqu'on s'extirpe du métro La Fourche, on est d'abord surpris par le tumulte des avenues adjacentes, l'avenue de Clichy d'un côté, celle de Saint-Ouen de l'autre. Plutôt que de foncer tête baissée vers les Maréchaux, faites un crochet vers la cour Saint-Pierre, une impasse planquée entre le Monoprix et le McDo. On y trouve des ateliers d'artistes, de peinture (les Ateliers Terre de Sienne), une agence de communication, une autre de relations publiques, une antenne Emmaüs et des habitations. Quelques chaises, des palmiers et des petites fleurs : une parenthèse verte à découvrir au 47 avenue de Clichy. 

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Il existe à Paris seize églises orthodoxes, dont la fameuse cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky située dans le 8e arrondissement. Beaucoup moins connue, la paroisse Saint-Serge cache ses charmes boisés au fond d'un passage de la rue de Crimée, sur le chemin qui mène aux Buttes-Chaumont. Inutile de dire qu'il est rare que des promeneurs égarés s'y perdent. L'église et son jardin partagé sont comme un secret qui se transmet par le bouche à oreille, une discrétion qui garantit le bon vivre du lieu, où les orthodoxes russes côtoient certains habitants du quartier qui ont investi la parcelle pour faire pousser des fleurs, des plantes aromatiques, des roses trémières et tout ce qui leur passe par la tête. Ce n'est qu'en vertu de la bienveillante tolérance des religieux qu'on s'y promène et qu'on y jardine, car l'endroit n'est pas public. Les bancs et les allées accueillent donc les passants respectueux, lui fournissant au passage un peu de fraîcheur et quelques feuilles de menthe ou de sauge.

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Avec ces façades de toutes les couleurs, on se croirait presque à Portobello... Et pourtant, nous ne sommes qu'à quelques pas de la gare de Lyon dans une ruelle imaginée sur le modèle des cités ouvrières. Nommée avenue Millaud à sa création en 1865, la rue est rebaptisée en 1897 en hommage à Gaston Crémieux, défenseur de la cause ouvrière lors de la Commune de Paris. Avec ses trente-cinq pavillons de deux étages et ses couleurs chatoyantes, cette rue pavée depuis 1993 dénote dans le paysage haussmannien. Du rose, du vert, du violet en plein Paris, ciel ! En la traversant, ne manquez pas de jeter un coup d'œil au numéro 8 de la rue, vous verrez un stigmate de l'inondation de 1910, qui vit l'eau monter jusqu'à près d'un mètre soixante-quinze !

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Non loin du déjà très charmant quartier de la Butte-aux-Cailles se niche une impasse aux allures victoriennes. Ici, pas question de street-art : cette ruelle abrite une ribambelle de maisons avec terrasses et jardins fleuris (oui, oui…) toutes plus belles les unes que les autres. On ne soupçonne pas son existence parmi les rues résidentielles de l’ouest du 13e arrondissement, et pourtant cet arrondissement du sud de Paris regorge de petits trésors. Si elle n’est pas à proprement parler cachée, il est aisé de passer à côté sans la remarquer. Alors la prochaine fois que vous vous retrouverez aux alentours de Corvisart, veillez à tourner dans cette villa fleurie pour vous enivrer du charme d’antan qui rayonne de ces maisonnées. 

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La cour Damoye, 11e
La cour Damoye, 11e

Planquée dans un recoin de la place de la Bastille, la cour Damoye cache une petite ruelle pavée à l'abri des voitures, des boutiques et des bars. Une rue privative qui débouche rue Daval. A l'époque de sa création (1790 - 1890), la cour abritait des ateliers d'artisans. Aujourd'hui, au 12 place de la Bastille, ce sont des agences de communication, des galeries, la brûlerie Daval et des habitations qui ont pignon sur rue.

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La Villa Santos-Dumont,15e
La Villa Santos-Dumont,15e

Cachée dans le 15e, à quelques enjambées au nord du parc Georges Brassens, la villa Santos-Dumont est probablement la plus belle impasse de l'arrondissement. Sur une centaine de mètres, cette petite voie pavée créée en 1926 se trouve complètement couverte de verdure. Ultra-privilégiée, l'allée n'est cependant pas privée, et vous pouvez la parcourir à votre guise et à toute heure. Vous jalouserez les verrières des lofts, les maisons habillées de lierre, le grand jardin que l’on aperçoit derrière un portail, l’ambiance calme et heureuse. Georges Brassens lui-même ne s'y est pas trompé, puisqu'il a habité au numéro 42, de 1968 à sa mort. Auprès de son arbre, il vivait heureux ?

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La villa de l'Ermitage, 20e

Difficile à croire sans doute, mais cette photo a été prise dans une rue du 20e arrondissement de Paris. Time Out Paris s'aventure dans la villa de l'Ermitage, une petite rue qui serpente entre la rue de l'Ermitage et celle des Pyrénées, véritable repaire d'artistes, de totems et de verdure envahissante. Ce n'est pas tout, découvrez aussi la Cité Leroy juste à côté et plus loin les beaux graffitis de la rue Laurence Savart.

Et aussi en banlieue...

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