Sec en adresses pour le Dry January ? Pas de galère : Time Out Paris vous sert sur un plateau ses six spots préférés pour vider des verres super sans une goutte d’alcool dedans.
Chacun a ses raisons de limiter ou d'arrêter sa consommation d'alcool (responsable de 49 000 décès par an en France, ne l'oublions pas…). Cela peut être le défi presque ludique du Dry January, l'envie de donner un répit à son foie ou une impérieuse nécessité médicale. Dans tous les cas, préparez-vous à entrer en résistance face à ceux qui présentent l'ébriété comme une valeur cardinale de la fête… Oui, on peut apprécier des moments sans boire d'alcool (comme Benoît d'Onofrio le rappelle dans son manifeste pour une sobriété joyeuse) et non, cela ne veut pas dire se limiter à quelques sodas trop sucrés ou des infusions trop diaphanes. Des bars à cocktails proposent désormais des recettes recherchées avec des ingrédients choisis pour des saveurs marquées. Nous en avons sélectionné six particulièrement bons afin de trinquer avec le sourire et sans mal de tête le lendemain. Santé !
Dans cette salle lardée de néons plus 80’s qu’un mulet de Duran Duran, aucune bouteille en vue. Les boissons sortent d’une des 38 tireuses (on a compté !) qui ornent le mur du fond. Aux manettes de l’établissement, on retrouve Ben Cooper et Mike Jordhoy, deux ex du Lulu White qui proposent trois recettes sans alcool comme ce frais Blueberry à la myrtille, thé noir et gingembre..
Où ? 15, rue Saint-Sabin, Paris 11e.
Combien ? 7 €.
La carte du bar le moins connu du palace, cornaquée par Romain de Courcy, mise clairement sur la R&D. Inspirés de la biodynamie, les cocktails se partagent en quatre familles (racines, fleurs, fruits, feuilles), avec pour chacune une proposition sans alcool particulièrement soignée comme cette délicate Feuille, mélangeant l’eau de bourgeon de cassis, essence de menthe verte, aloe vera et spiruline. Une expérience.
Où ? 15 place Vendôme, Paris 1er.
Combien ? 28 €.
Au comptoir de ce vaste magasin de spiritueux et de matériel pour mixologues, on cherche logiquement à faire progresser la (noble) cause du cocktail. Et pour cela, ils ont eu la bonne idée de proposer des versions « miroir » sans alcool de leurs recettes afin de convertir un maximum de gens aux cocktails. Leur plus beau défi ? Le Negroni spirit free, réalisé avec un distillat d'épices à la place du gin, un bitter et un vermouth sans alcool. Miracle, le résultat se montre très proche de son homologue qui fait tourner la tête !
Prix : 14 €
Où ? 106 bis rue Saint-Lazare, Paris 8e. Plus d'infos.
Le Dry January a évidemment été inventé par les Britanniques (qui ont un sérieux problème d’alcool alors qu’en France pas du tout). En toute logique, le Cambridge Public House, le bar le plus british de Paname, propose à sa carte deux recettes de cocktails « spirit free » aux recettes affûtées comme les corgis de la reine après un stage de survie dans les Highlands. Un exemple ? Le Straight Edge au céleri, aneth, Seedlip Garden et verjus.
Prix : 8 €
Où ? 8, rue de Poitou, Paris 3e. Plus d'infos.
L’adresse, tout en cuivre, cordage et verre au cordeau, est bien connue des amateurs de cocktails ensoleillés. Mais saviez-vous que le trio à la barre s’est aussi creusé le ciboulot pour proposer une vraie offre de spirit free ? Et attention, pas avec un mélange de trois fruits pressés mais des vraies recettes comme le Kinky Martini, version sans alcool du Dirty Martini, cocktail minimal qui tabasse. Ici, on trouve un distillat de genévrier, de coriandre, de cardamome, du vermouth sans alcool et de la saumure d’olive.
Prix : 8 €
Où ? 5 rue Bouchardon, Paris 10e. Plus d'infos.
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