Saint-Martin / Ourcq / Villette

Direction nord-est !

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S’il y a un coin où les Parisiens se pressent d’aller, c’est sans doute bien celui-ci – au grand dam des habitants de la rive gauche ! Le charme de la promenade est imparable : commençant par le canal Saint-Martin, près de République, elle fait la part belle aux espaces verts (les Buttes Chaumont ne sont d’ailleurs pas loin), aux terrasses de bistrots vintage et aux salles de concerts.

Aussi, après être passé boire un coup avec les bobos sympas de Chez Prune, se retrouve-t-on, à quelques mètres, devant le légendaire Hôtel du Nord – avec sa gueule d’atmosphère et le souvenir du film de Marcel Carné. Un peu plus loin, toujours quai de Jemmapes, comment ne pas s’arrêter au Point Ephémère, histoire d’écouter un concert pointu, ou simplement danser sur du bon gros funk qui tache n’importe quel soir de la semaine ? Longeant le quai, la population dérive ainsi, bigarrée : moustachus dernière tendance, Parisiennes éternelles, banlieusards Seine-Saint-Denis style et freaks-tout-terrain qui bavardent. L’ambiance est bonne, l’état d’esprit ouvert, les bières pas chères. Ça va ensemble.

Plus au nord, arrivée quai de Loire, et son choix cornélien entre deux titanesques cinémas MK2 qui se font face, rivalisant de programmations affûtées, qu’on étudiera en prenant un verre au 25° Est, ou en empruntant des chaises longues et des sets de pétanque au Bar Ourcq. Enfin, tout au nord-est, le grand parc de la Villette affiche fièrement ses multiples lieux musicaux, entre la Cité de la musique, le Cabaret Sauvage, le Trabendo et le Zénith, où tout amateur de musique pourra trouver son compte, quel que soit son style.

Alors, qu’on se dépêche d’y aller… avant que l’habituel lucre immobilier ne s’en prenne trop durement à ce quartier encore populaire !

Restaurants à Saint-Martin / Ourcq / Villette

  • Poisson et fruits de mer
  • République
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Olive Davoux prend le large. Trop à l’étroit dans son adresse de la rue de Lancry au format de dériveur (désormais rebaptisée Comptoir Sur Mer), la cheffe la plus maritime de Paris accastille, à une demi-encablure, ce nouveau Sur Mer avec plus du double de couverts et deux espaces. Autour du comptoir à l’entrée on peut mater par la vitrine les bancs de bobos à bonnet. Et dans la salle du fond, blanche et bois, on observer la capitaine dans sa maïence ouverte. La carte ne va pas dépayser les habitués : elle reste 100 % maritime (à part le fromage et le dessert) et on y retrouve les huîtres d’Utah Beach (16 € les six n°3), les bulots mayo et les pêches de petits bateaux. « Tout est à partager », est-il écrit en gros au-dessus sur le menu, mais avouons que les assiettes dopées au tranquille talent de la cheffe se boulottent très bien en solo !  On entame la traversée avec un oursin géant enfermant un édredon de beurre blanc à l’oseille au siphon parsemé d’éclats de noisettes pour un mariage iodé-lacté impérial. Puis des seiches (de Vendée) à la plancha, dans un buisson de feuilles de moutarde et de tranches de manioc diaphanes. La cheffe sait là encore trouver le bon cap entre amertume et le grillé, le croquant et le moelleux. A noter que le midi, le plat du jour s’affiche à un raisonnable 18 €. La carte des vins fait la part belle aux blancs nature : pinot blanc de Jean Ginglinger, loire de Frantz Saumon ou jura de Valentin Morel… Le déménagement n’a rien changé : Sur Mer...
  • Méditerranéen
  • Jaurès
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
La rue de Meaux se gentrifie à bas brie. Vers Laumière, le TDTF hydrate les amateurs de gros son, à Bolivar, le Paon qui boit aide les dry-januaristes à tenir, et non loin de Colonel-Fabien, la Sociable, vaste adresse béton et bleu posée en face d’une barre d’immeubles, accueille depuis l'été 2024 les bandes de vingtenaires. Fraîchement reconvertis et diplômés de Ferrandi, Nathan Cohen et Antoine Héry, les deux tauliers, n’ont pas voulu quitter leur quartier ni plomber les additions. Installés sur une petite table en plastique recyclé au milieu du brouhaha, on constate effectivement que les tarifs restent très sages avec des assiettes à 9 € en moyenne – et commençant à 5 €. Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas lu ça dans une nouvelle adresse. Le chef Lorenzo Sciabica (Pastore) a ciselé une carte de la Méditerranée à manger : efficace houmous de lentilles, œuf mollet sur une poêlée de champignons et sauce à la scamorza, cochon effiloché de porc dans une pita, replet croque dégoulinant de mozza, semifreddo au choco et noisette… Les assiettes plutôt plaisantes ne se montrent pas d’une grande finesse mais se révèlent bien adaptées pour éponger des liquides eux aussi à prix discount : 5 balles le verre de vin nature ou la pinte de blonde, 8 € le cocktail. La bonne adresse pour fêter un truc (un CDI ou un mercredi) avec votre bande tout en ménageant vos agios.
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  • Bistrot
  • Canal Saint-Martin
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Alexander Rash, dandy de grand chemin et taulier du Serpent à Plume, a basculé dans la limonade ! Car le voilà à la tête de ce Café du Canal ouvert dans la touffeur de l’été olympique avec une jolie terrasse. On se demandait bien comment cet amateur des nuits allait promener ses costumes vintage dans un bistrot ouvert dès le matin. Eh bien avec désinvolture et talent pour un lieu convaincant. La déco entre bois clair, miroir et œuvres d’art (comme cet immense Sam Szafran) distille une chouette nostalgie des rades branchés des années 80 (qu’Alexander n’a pas connus !) dans un emplacement qui fleure la hype des années 2000. Un passé recomposé qui se retrouve dans la formule midi à prix pré-inflation (21 € la totale sur le canal, ça ne court pas les quais) : une replète salade concombre, poulet, concombre à la rassurante mayo avant une darne de saumon laqué (à la cuisson impec) flanquée de brocoli et de quinoa qui semble débarquer d’un épisode de Sex & The City, puis un oubliable crumble.  A la carte, on avise aussi des classiques des deli servis jusqu’à 15h tous les jours (et pour le brunch dominical) : soupe matzoh, latke (galettes de pomme de terre) à la crème fraîche, egg sandwich… On y boit des cocktails classiques mais pas courants comme le Bullshot (vodka et bouillon de bœuf) ou le Last Word (gin, marasquin et Chartreuse) et une offre de vins nature en construction (La Petite Pépée d’Ivo Ferreira à 38 €, Weisser Mulatschak orange de Meinklang à 9 € le verre. Et si on...
  • Bistrot
  • Canal Saint-Martin
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le quartier – une large artère qui mène à la gare de l’Est, un cul d’église, un armurier… – n’évoque pas spécialement la délicatesse des fugues de Bach. Heureusement, en contrepoint de l’environnement, ce Fugue, ouvert par Victor Baraton-Dorat (passé par Sémilla d’Eric Trochon) et le chef Hitoshi Minatani (ex-Freddy’s du même Trochon), se montre nettement plus chaleureux. Comptoir terracotta, poutre app’, murs blancs… et une cuisine ouverte où s’active efficacement le chef.  Le soir, les assiettes se veulent plus gastronomiques (pâté en croûte au foie gras, aile de raie et fondue de poireaux…) dans un menu en cinq temps à 70 €. Mais pour la formule midi (30 € la totale), Hitoshi Minatani délivre une cuisine de bistrot plus rustique aux touches transalpines comme avec cet arancino au brocoli, joufflu mais tonique grâce à une redoutable sauce vierge, ou le replet tiramisu en dessert. On lutte contre les frimas avec le plat chaud, une solide assiette de blanquette de volaille et pâtes langue d’oiseau baignant dans une belle sauce au vin jaune. On n’est pas au niveau de celle du Quincy mais elle se défend carrément et on sauce l’assiette joyeusement avec la mie (maison !).  La carte des vins donne largement dans le bio : muscadet Les Vignes Saint-Vincent (35 €), côtes-catalanes du domaine Modat (85 €), savigny-lès-beaune de Simon Bize (106 €)… Une nouvelle adresse qui rend un hommage copieux et bien travaillé à une cuisine à l’ancienne. Chez Time Out, tous les établissements...
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  • Jaurès
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
À deux pas du canal de l’Ourcq, l’association Ernest a enfin trouvé son QG : un giga bar/resto/lieu culturel à la déco indus’, boisée et carrelée à souhait. Dans ce tiers-lieu multitâche, tous les bénéfices financent des programmes d’aide alimentaire, de la confection de colis à la distribution de repas lors des maraudes dans le quartier. Et chaque midi, dix des quatre-vingts tables sont réservées à des personnes en situation de grande précarité. Généreux, le Ernest ? Oh oui. Et le bonhomme ne vient pas seul : des potes chef(fe)s de Top Chef et d’ailleurs défileront lors de résidences. Le reste du temps, Margaux Fary (ex-le Coucou) et sa fine équipe assurent la régalade néo-bistrotière depuis la grande cuisine ouverte. Ça commence avec des wontons crousti-fondants garnis d’une juteuse farce veau-porc bien citronnée et titillés par une éclatante chili oil maison (attention à ne pas en abuser). Puis vient un risotto de sarrasin – au moelleux d’édredon – qui s’entoure de pleurotes snackés, d’un potimarron grillé presque caramel, et d’un siphon de gingembre pour réveiller le plat. L’ensemble se révèle un peu salé cependant — l’effet rodage. Pour finir, la (bonne) poire pochée et compotée s’acoquine avec un crumble à l’amande, et une nage au vermouth toute fraîche. Et l’addition ? Aussi légère que le dessert : la formule déj (entrée-plat-dessert) affiche un abordable 19 €.  Le soir, ça bascule en flopée de tapas (de 3 à 13 €) avec, entre autres, tempuras de brocolis, kefta de...
  • Bio
  • La Villette
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Un ovni dans le 19e ! On veut parler d’un Objet ventru non identifié, un vaisseau en forme de bourrelet piloté par des petits hommes verts – du point de vue de la conscience écologique s’entend. Car ce resto nomade atterri à la Villette est tout en bois, écoresponsable et zéro déchets, de quoi réconcilier nos fringales avec le Cosmos. Sa structure démontable a été boulonnée par Solid, fine équipe de charpentiers/menuisiers, et imaginée par Guillaume Chupeau, ancien pubard qui se rêvait restaurateur qui a réuni autour de lui des fricoteur(euse)s de grands chemins, dont la cheffe Juliette Brunet, mais aussi l’architecte François Muracciole. Une joyeuse troupe qui pose son bouclard au plancher de vent là où la vue est belle ! En l'occurrence, à la confluence des canaux de l’Ourcq et de Saint-Denis, face à l’eau, dans ce confin bucolique de Paris.  Au menu dej, les Ventrus accouchent d’une cuisine locavore et saisonnière, très monde-d’après : élémentaire soupe de lentilles blanchie d’un nuage de crème infusée à l’anguille, suivie d’un filet de merlan croûté doublé de sauce vierge au verso, avec crème de chou-fleur et artichauts poivrade ; et en dessert, ganache choco et crème anglaise très fréquentables. A 30 € l’entrée-plat-dessert et 8 € le verre de muscadet nature du Domaine de l’Ecu, ça fait sans doute quelques euros de trop sur l’addition pour un repas en ligne claire, tout en simplicité, mais cette rencontre du troisième type avec une cabane décroissante vaut le détour...
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  • Turc
  • Jaurès
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Les Délices d'Amour
Les Délices d'Amour
Pour qui ? Les kébabophiles attentifs au service (en costume-cravate, aux petits oignons)Plat culte ? L'assiette du Chef Existe-t-il une spécialité culinaire aussi connotée que le kebab ? Vous savez, ce sandwich à l'allure d'attentat diététique qu'on ingurgite souvent à la fin d’une soirée arrosée ou le lendemain de celle-ci. Avec les Délices d'Amour (ce nom !), situé à deux pas du canal de l’Ourcq, vos a priori vont en prendre un coup et vos papilles se réconcilier avec la cuisine anatolienne. Ici, et même si leurs sandwichs sont un délice, on préfère s’asseoir, prendre le temps de regarder la carte pour savourer une assiette (pour les moins fortunés, la Döner à 9 € fait très bien son office). Pour les gourmands, commencez par une assiette de houmous ou un feuilleté au fromage (4,50 € chacun) mais gardez de la place, la suite sera copieuse. Qu’il s’agisse de l’assiette Chef Kebab (13 €) et sa farandole de brochettes (poulet, adana, agneau, viande de kebab) ou la Beyti (12,50 €) et sa brochette de viande hachée enroulée dans une galette, le tout arrosé de yaourt à l’ail et sauce tomate, on est conquis par la viande de qualité, le pain tendre au possible servi en apéritif et les sauces qui ravivent le palais autant qu'un concert sur les rives du Bosphore. Et puis, votre kebab vous a-t-il déjà été apporté par un serveur en costume-cravate ? C’est sans doute un détail pour vous, mais pour nous, ça veut dire beaucoup.
  • Coréen
  • Canal Saint-Martin
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
SAaM
SAaM
Pour qui ? Les amoureux de bao et autre bibimbap.Plat culte ? Un assortiment de buns qu'on fait passer avec une bouteille de soju. Après Ma Kitchen et Ahipoké, la Coréenne Yoonsun Kim jette l'ancre du côté du canal Saint-Martin pour régaler les amoureux de bao et bibimbap. Et depuis notre premier passage (2016), il n'y a pas à dire : le level est toujours bien haut ! Derrière sa petite porte en bois et son décorum girly acidulé (murs en camaïeu bleu et rose pâle, tables en Formica, meubles chinés), la femme balance à flux tendu sa géniale popote asiat'. A boulotter par exemple, tout un assortiment de gua bao (7 €) : comme ce bulgogi (bœuf marinade sauce BBQ, mayo coréenne, pickles radis blanc, ciboulette, sésame et cheddar). Ou, pour les végés, du tofu bio frit au cumin et curry, guacamole, coleslaw, sésame et sauce teriyaki).  Autre possibilité, les dupbap (bols de riz à accompagner au choix de poisson, viande, ou tofu à 16 €). Et pour faire passer le tout, une bouteille de soju (16 €), un alcool de riz synonyme de bons gueuletons entre copains (doux et traître à la fois).   Enfin, à noter, le service aux petits soins (toujours un plus très agréable). Et la possibilité, pour les plus pressés d'entre vous, d’emmener un bout d'Asie avec soi. Dans une jolie boîte en carton.
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  • Français
  • Canal Saint-Martin
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Les Vinaigriers
Les Vinaigriers
Pour qui ? Les lassés des tables un peu trop lookées/stressées/lourdement tariféesPlat culte ? Le canard en deux façons Marre de ces restos bistronomaniaques aux gimmicks faciles (coucou l'avocado toast) ? Voilà un spot qui gagne à être connu. Avec sa façade rustique en colombages et torchis, ses poutres blanches et son lustre cristal comme chez mamie, ça vous change des sempiternelles ampoules suspendues. Viva ! La table a ouvert il y a 6 ans, changé de chef l’année dernière, et propose depuis une cuisine originale, appliquée et de saison, tout ça à des tarifs très réglo. Le soir, on échappe à l’hiver grâce à cet œuf parfait alliant magret, profonde mousse de scamorza, ce fromage italien ultra-goûtu, et piment fumé qui croque (9 €). Bingo aussi pour l'automnale foccacia de châtaigne (7 €). La suite ? Un beau maigre, poisson blanc à la texture proche d'un bar, courge rôtie, sauce jap' punzu (21 €). Et surtout ce canard (le produit roi de l'adresse), traité en deux façons : délicat magret et tourte robuste, assortis tous deux d'une mousse de foie gras, et de carottes toupies (20 €). Mais la plus belle surprise vient peut-être du vin, tendance bio, comme ce fantastique Chenin blanc (6 € le verre). Apothéose au dessert : une tarte chocolat et fève tonka cernée par le caramel et les copeaux coco, aussi fine que vicieuse (8 €). Avec ça, un service souriant, et qui cerise sur le gâteau, ne se presse pas pour vous chasser. Ça tombe bien, la salle est cosy, et comme disait Edith...
  • Végétarien
  • République
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Ima Cantine
Ima Cantine
Comme à Tel-Aviv, voilà une adresse pour les avides de bonnes assiettes végétariennes tournées vers le Levant. Cette belle salle aérée et azulejée joue la transparence à fond :  cuisine largement ouverte, salades et pâtisseries qui font les yeux doux en vitrine et cageots de légumes squattant les étagères.  Par un midi ensoleillé, on saute sur une place en terrasse le long du canal et sur la solide formule d’un mix de salades du jour avec plus d’ingrédients que de cols Claudine à une manif catho (chou rouge, pomme et noisettes ; patates douces rôties, oignons et coriandre ; épeautre, pois chiche, chou-fleur au curry…). Ajoutez une balle de boulette shiitakés/boulgour/cheddar (3 €) et vous voilà calé pour la journée.  La maison propose aussi de vous dépanner des shakshukas de compète dès 10h du mat. Comptez 13,50 € le modèle à deux œufs (existe en rouge aux tomates, ou en vert aux courgettes et poireau). Enfin, comme la cantine s’occupe dès 9h de vos petits-déj ou de vos brunchs, le café (made in Ten Belles) et les pâtisseries (comme ce brownie vegan méga-fondant à 4,50 €) sont particulièrement soignés. Une super adresse qu’il serait dommage de ne laisser qu’aux végétariens !  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !

Bars & Clubs à Saint-Martin / Ourcq / Villette

  • Cafés-concerts
  • La Villette
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Sur la bouillonnante carte des gares de la Petite Ceinture remises sur les rails, faites place à la rame jazz. Née en 2017 dans la station Pont de Flandres sous le patronage de gens de la Fontaine, un ancien bar jazz parisien, la Gare – nom trouvé après plusieurs heures de recherches philologiques – s’est immédiatement distinguée en mettant un tarif aux prix prohibitifs en proposant tous les soirs, dans ce qui fut le hall de la gare, des concerts à prix libre. Soyons clairs : la Gare est l’un des spots de l’époque où il faut se rendre pour être d’équerre sur le genre. Sous les 4 mètres de plafond, toujours sans élitisme mais avec rigueur – coucou les affichettes « musique d’abord ! Chuchote ! » – se relaient autant des élèves du conservatoire que des artistes émergents ou confirmés, et dans toutes les sous-chapelles du jazz. Entre deux passages, on file sur la petite butte et la grande terrasse sur le quai donnant directement sur les rails. Alors oui, les prix des consos ont clairement grimpé avec les années (8 € la pinte, 9 € après minuit ; gin tonic à 11,50 €, 13 € après minuit ; shot à 5 balles) mais les concerts sont à prix libre. A signaler que depuis l’été 2021, la Gare a transformé son sous-sol en un club électronique, le Gore, ouvert lui aussi ouvert tous les jours, mais payant. Bref, autant d’espaces et de possibilités qui font qu'ici, on aurait presque envie de prendre un abonnement
  • Cafés-concerts
  • La Villette
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
De toutes les Folies rouges conçues par Bernard Tschumi pour la Villette, c’est la plus arc-en-ciel. Posé au début de l'automne 2015 sur le versant nord du parc, le resto/bar/club A la Folie est vite devenu une place forte de la fête queer parisienne. Son credo ? Des formats aussi divers qu’inclusifs s’étirant sur tous les fuseaux horaires et les espaces dedans-dehors du lieu. Dans la vaste salle néo-industrielle en béton, plafond coloré et métal, avec un système-son bien gaulé, se relaient chaque week-end les artistes des scènes LGBTQI+ et des collectifs locaux, tandis que sur le dancefloor, les t-shirts tombent aussi vite que les corps s’enlacent. Parmi les réguliers, on trouve la résidence gay maison Mustang ou l’entité lesbienne militante Dyke Menopause. On se souvient aussi avec tendresse des passages du Nord-Irlandais à la Hi-NRG débordante Cormac, celui de la queen Jennifer Cardini en all-night long ou des DJ de la soirée décadente berlinoise Cocktail d’Amore. Une programmation déclinée depuis 2020 avec réussite sur un format festivalier avec Bizarre, une grande célébration des scènes queers dans plusieurs salles du parc de la Villette. En parallèle de ses nuits, A la Folie fait depuis 2016 un énorme carton avec ses parties de bingo (sur entrée libre) animées par les drag-queens de la Fédération française du bingo drag apéro et notamment Minima Gesté, intestable pour chauffer les foules avec des boules. Aux beaux jours, le lieu plastronne aussi très fort avec une...
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  • Bars à cocktails
  • Canal Saint-Martin
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Comptoir Général
Comptoir Général
Pour qui ? Les parisiens en quête de dépaysement On glougloute quoi ? Une SecousseVoici un lieu alternatif et vaste comme on en trouve souvent à Barcelone ou à Berlin, mais rarement à Paris. Ce bar militant et décalé à la déco faussement coloniale a été aménagé dans une ancienne étable de 600 m2 en pierres apparentes, avec un sol en damier, un mobilier shabby chic et des curiosités d'Afrique entassées dans tous les coins, donnant un côté mystique à l'endroit. Seuls les initiés connaissent le Comptoir Général, caché derrière un îlot de maisons au bord du canal Saint-Martin. On s'y donne rendez-vous entre amis à l'heure de l'apéro pour discuter dans une ambiance relax sur un fond musical afro.Puis on est bluffé par l'immensité du lieu : une pièce assez sombre sous de hauts plafonds et des poutres apparentes meublée avec des canapés dépareillés, chaises d'écoliers et tables déglinguées. Dans un coin, on découvre, émerveillé, un cabinet de curiosités qui vaut vraiment le coup d'œil : squelettes, plumes d’oiseaux rares, animaux empaillés, objets de sorcellerie africains sont soigneusement exposés et éclairés. Dans un autre coin, on observe les ossements d'un dinosaure retrouvés dans la forêt du Bassin du Congo. On remarque évidemment le jardin de végétation tropicale dans une immense verrière éclairée qui fait office de fumoir (jusqu'à 22h pour ne pas déranger les voisins). Des plantes poussent aussi dans le plancher à l'intérieur, créant un espace très zen. En traversant la...
  • Cafés-concerts
  • Canal Saint-Martin
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Café A
Café A
Aménagé dans l’ancien couvent des Recollets construit au XVIIe et XVIIIe siècle, le Café A est unique, loti dans cette bâtisse de belles pierres blanches massives. C’est un repaire arty connu des Parisiens initiés, car il faut franchir une grille, traverser une cour bordée d’arcades pour entrer dans ce lieu exceptionnel - maintenant ouvert jusqu'à 2h du matin du lundi au samedi. Ce vaste espace aménagé de nombreuses tables est décoré d’œuvres de jeunes artistes parisiens, les expos étant souvent renouvelées au cours de l'été. Mais le vrai plus de ce bar, c’est son jardin secret protégé de la rue par un mur d’enceinte : une vaste cour poétique plantée de vieux arbres qui prend des accents bucoliques en plein mois d’août. Des chaises longues invitent à la détente : on peut bouquiner tranquillement au soleil la journée sur des transats ou prendre un verre en soirée. A la carte, des vins bio et biodynamiques de qualité mais pas donnés, également des bières bouteille et à la pression, quelques cocktails, des spiritueux, des bruschettas, salades, assiettes de charcuterie ou de fromage et un plat du jour. On vous conseille d’aller commander au bar si vous ne voulez pas mourir de faim, car le service est vite débordé. Allez-y plutôt en journée pour profiter du soleil et du calme ou arrivez avant 19h pour être sûr de trouver une place à l’extérieur. Ce lieu est plutôt branché, le week-end des petits concerts sont organisés mais également des cinés-concerts, des lives, des...
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  • Cafés-concerts
  • Canal Saint-Martin
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Carillon
Le Carillon
Depuis quelques semaines les bars touchés par les attentats réouvrent petit à petit, avec toujours le même discours des propriétaires celui de ne pas se laisser faire par des terroristes. Deux mois après l’horreur, jour pour jour, c’est au tour du Carillon de réouvrir ses portes. On retrouvera dans ce bar populaire de la rue Alibert, les mêmes demi à prix réglo, les planches de charcuteries à 10 euros, l’Happy Hour de 18h à 20h. On y retournera aussi pour ses canapés défoncés, sa terrasse ensoleillée, draguer, boire des verres. Bref : ne pas se laisser faire par des terroristes. Longue Vie au Carillon !  
  • Bars à bières
  • Jaurès
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
L'Atalante
L'Atalante
Une fat terrasse les pieds dans l'eau, une vingtaine de tireuses, un bar de 8 mètres de long : rien à dire, en matière de bar à binouzes cool, L'Atalante se pose bien comme il faut ! Ancré depuis l'été 2017 en face des Bancs publics, non loin du parc de La Villette, ce paquebot baigné de lumière (merci les grandes baies vitrées) attire une faune de chilleurs de première. Ici, on prend le temps de vivre, en regardant le ballet des mouettes, en écoutant le concert du soir (beaucoup de jazz). La carte des pressions change en permanence : fraîche Hoppy Pale Ale de la micro-brasserie française Coconino, gueuze vivante des Belges Tilquin... Avec un tropisme assez marqué pour le U.K, témoin cette étonnante Breakfast of Champignons signée The Wild Beer Co, une sour à base de champi sauvages - mais pas hallucinogènes, dommage ! En bouteille, de très belles choses aussi comme cette Black IPA qui vous fait regretter direct de ne pas avoir fait option Latin, Urbex Occurens Obscura, de la brasserie voisine de l'Être. Question graille, ça se passe en bande, sur les grandes tablées : cheesy potatoes aux oignons frits, croquettes de pommes de terre au cheddar, terrine du chef et autres planches de fromage, charcut', et même veggie... Sinon, pour la minute culture-confiture : le blaze renvoie au film éponyme de Jean Vigo (1934). Avec la fameuse réplique culte du père Jules, ce vieux marin qui, rentrant rond comme une queue de pelle d'une virée dans les bouges de la capitale, s'écrie :...
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  • Canal Saint-Martin
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Bien moins policée que ses voisins du Point Ephémère et de la Rotonde, la Pointe Lafayette est une adresse qu'on se refile sous le manteau. Ouverte depuis une vingtaine d'années à l'angle du quai de Valmy et de la rue Lafayette, la Pointe est de ces troquets où l'on vient écluser des pintes à des prix plus que raisonnables (3,5 € en happy hour, 5 € ensuite) dans une ambiance « à la fraîche ». Et surtout, on y retrouve une cave aussi exiguë – 70 personnes à tout casser – que remplie de groupes bons à faire monter Philippe Manœuvre dans les aigus. Depuis le début de l'année 2019, c'est le collectif Silence Kills, mené par l'Anglais Nick Wheldon, qui s'occupe de la programmation des concerts, ramenant dans la cave tout ce que les scènes rock locales, nationales et mondiales ont de groupes excitants. Vous risquez sans doute de transpirer mais aussi de passer un bon moment.   
  • Bars à vins
  • Jaurès
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Bar Ourcq
Bar Ourcq
Repris récemment, ce petit bar ancré le long du canal de l'Ourcq est très prisé en été pour sa terrasse, mais aussi en hiver. En cause, des prix imbattables (2,50 € le demi, qui dit mieux). On reste à l'intérieur, affalé dans le coin cosy -poufs et canapé invitant à la chillance. L'été, dès 17h, l'heure idéale pour commencer un apéro festif devant le coucher du soleil, et jusqu’à minuit en semaine (2h le week-end), on peut dansoter sur des DJ electro.  Aux beaux jours, le Bar Ourcq prête gracieusement des chaises longues et des jeux de pétanque à une clientèle en tongs et lunettes. On vient grattouiller la guitare ou pique-niquer au bord de ce canal, et se ravitailler en bières fraîches servies dans des gobelets en plastique « à emporter » et en bouteilles de vin. En fin de journée, l'ambiance est assez alcoolisée, à tel point que vous devrez fermer un œil pour bien viser le cochonnet. Chaque tir sera ponctué d'un « ahh ! » et « ohh ! » de vos voisins qui commentent la partie. Ici on est beaucoup moins serré qu'au bord du canal Saint-Martin, et aucune voiture ne vient polluer votre tranquillité. Attention, CB à partir de 15 €.
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  • Bars à bières
  • Jaurès
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Pour qui ? Les amateurs de bière cherchant une terrasse pieds dans l'eau. Boire quoi ? Une bien fraîche Œil de Biche, une Pale Ale à 4,6 % brassée façon west coast avec du "houblon fruité et résineux" (en bouteille à 5,50 €). Gentrification oblige, l'arrivée de la Paname Brewing Company (après celle du très coquet Pavillon des Canaux) semble avoir sonné définitivement le glas de l'époque Stalin-crade ! Inaugurée début juin 2015, cette adresse baignée de soleil brasse la bière les pieds (quasiment) dans l'eau, dans une déco qui a franchement de la gueule (murs en briques, grandes tables en bois, bar XXL et maxi cuves de brassages apparentes). Pour notre soirée mousse, on s’est laissé laisse tenter par une bien fraîche Œil de Biche, une Pale Ale à 4,6 % brassée façon west coast avec du "houblon fruité et résineux" (en bouteille 5,50 €), et une Casque d'Or, fine et dorée à 4 € le demi. Un breuvage que l'on sirote en fin de journée entouré de ses collègues et avec une vue de maboul sur le bassin. Pour accompagner ces bières raffinées, la carte reste sobre mais pleine de saveurs avec quelques belles pizzas bien dodues (de 12 à 15 €), des délicieux mezzés (big up pour le houmous) entre 8 et 16 € selon la taille du plateau, ou encore une salade de quinoa roquette surmontée d'une belle tomate grillée, de haricots blancs et d'éclats de pamplemousse (4 € et vous n'aurez plus faim). Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant...
  • République
  • prix 2 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Une excellente adresse pour le déjeuner avec une poignée de plats du jour. Chez Prune est également l'un des meilleurs endroits pour passer une soirée entre amis le long du canal Saint-Martin. QG des bobos du quartier, ce vieux café un peu grunge aux plafonds hauts et à la lumière tamisée suit toujours la même formule : des groupes d'amis (en général jeunes et excessivement beaux) s'installent sur les banquettes et grignotent des assiettes de fromages et charcuterie en sirotant l'apéro. Si vous rêvez d'une table en terrasse il faut arriver vers 18h. Le dimanche, Chez Prune est pris d'assaut pour son brunch servi à un prix raisonnable. Certains le trouvent trop bondé, trop bruyant, mais c'est justement pour ça que d'autres l'adorent. Voir tous les bars de Paris : cliquez ici.

Shopping à Saint-Martin / Ourcq / Villette

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  • Chocolateries et confiseries
  • République
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Ample ganache chai, praliné noisette piqué d’une pointe de sel, incroyable mariage entre céréales torréfiées et crème de marron, pâte de coing ou de poire poêlée…La carte de William Artigue brillamment hivernale met du baume au cœur et aux papilles. Mais dépêchez-vous d’aller dans sa classieuse boutique blanche et inox (signée Mur.Mur) si vous voulez la goûter car le jeune chocolatier confiseur la change au printemps ! Une carte de chocolats et de pâte de fruit solidement ancrée dans les saisons, voilà comment cet élève de Patrick Roger et Jacques Genin compte se démarquer dans le game du cacao (et ne pas faire la même ganache toute sa carrière). Cette ambition s’appuie sur une maîtrise technique imparable et un appro au cordeau :  ingrédients viennent au maximum de France (châtaignes d’Ardèche, noisettes du Lot et Garonne, amandes de la Drôme…) et les divers crûs de chocolat de chez Nicolas Berger.  Pour Pâques, William a déjà trouvé son animal totem, à l’image du hérisson de Patrick Roger : la loutre qu’il décline en bébé trop mignon, ado ou maman ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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  • Boutiques
  • République
  • prix 3 sur 4
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Le Centre Commercial
Le Centre Commercial
S’habiller au Centre Commercial, a priori ce n’est pas très glamour. Et pourtant ne vous fiez pas au nom, car ce concept-store installé dans la rue de Marseille, aux côtés d’A.P.C., Maje et autres Claudie Pierlot, ravira les amateurs de belle sape. Il faut dire que les fondateurs de la boutique savent y faire, puisque ce sont eux qui sont à l’origine de Veja, la fameuse marque équitable de baskets devenue particulièrement tendance. Sébastien Kopp, l’un des co-fondateurs, a fait le pari d’une mode consciente des enjeux sociaux et écologiques, capable de s’adapter aux nouveaux desiderata d’une clientèle sensible au devenir de la planète. En somme, le hipster a beau être agaçant, au moins il n’achète pas made in China. Toujours dans cette optique, le Centre Commercial prend soin de ne présenter que des marques répondant à ces critères de transparence sur les méthodes employées dans la création des vêtements. Au sein d’un espace joliment aménagé, où l’on ne se bouscule pas entre deux portants, le fan de mode trouvera donc des marques adeptes du « fabriqué en France », comme Bleu de Paname, Repetto, Saint-James, ou Roseanna, mais aussi d’autres noms connus et sensibles au développement durable comme les inévitables Veja, Valentine Gauthier (la future Isabel Marant, souffle-t-on partout) ou encore Christine Phung, lauréate du Grand Prix de la Création de la ville de Paris 2011 pour son travail avec des artisans traditionnels et ses projets équitables en partenariat avec des...
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  • Librairies
  • Canal Saint-Martin
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Chaque fois qu'on y passe, la rue des Vinaigriers semble un peu plus proprette, agrémentée de nouvelles petites boutiques mignonnes où l'on mange bio et où l'on « coworke » sur des grandes tables aux lignes suédoises. Heureusement, il y a Philippe le Libraire - déjà, voici un mec qui ne s'est pas cassé la tête pour trouver le nom de son magasin. Une vitrine qui déborde, des petits mots régulièrement écrits sur la porte et un espace bordélique comme une chambre d'ado (où l'on ne voit même plus le blanc des murs tant ils sont recouverts de posters et d'images en tous genres) caractérisent l'échoppe qui a ouvert en 2007 alors que Philippe, au chômage, s'inquiétait de voir ce quartier totalement délaissé par le neuvième art. Rapidement, la librairie a su trouver son ton et s'imposer parmi les plus ardents défenseurs d'une bande dessinée moderne et audacieuse – demandez à Misma, Icinori, Vincent Pianina ou Antony Huchette. Héritier de l'esprit Hara Kiri-Charlie Hebdo ou de Robert Crumb, Philippe organise son magasin comme le passionné qu'il est, n'hésitant pas à sortir du champ de la bande dessinée pour s'intéresser aussi à l'édition jeunesse, à la littérature, aux sciences humaines ou même à la musique. Le genre d'endroit dans lequel on aime aller et surtout retourner, régulièrement, pour se faire surprendre.
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  • Boutiques
  • République
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé
Votre pote graphiste à moustache vous y a forcément déjà emmené : Artazart, c’est le rendez-vous des illustrateurs branchés. Derrière une façade rouge dominant le canal Saint-Martin se cache le paradis des amateurs de photo et de design. Avec ses plantes vertes, sa déco industrielle et sa sélection d’ouvrages super pointue, Artazart offre une alternative canon aux boutiques de musée. Ses petits plus ? Un agenda d’expo au poil ainsi qu’un petit coin papeterie trop mignon. En ce moment, l’illustratrice Virginie Cognet squatte les cimaises avec son travail régressif et coloré qui met les plantes à l’honneur. Un peu comme le lieu d’expo finalement.  On y achète quoi ? Une superbe monographie de Judith Joy Ross, des puzzles d’illustrateur en édition limitée ou le Mignonisme de Philippe Katerine.
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  • Créateurs
  • République
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Make My Lemonade
Make My Lemonade
Modeuses blasées, passez votre chemin. Bienvenue dans le monde merveilleux de Lisa Gachet, une mode tutti frutti où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil… Et on se laisse vite charmer. C’est le sarcasme en bandoulière que nous avons franchi les portes de son concept store Make My Lemonade, quai de Valmy. Celle qui a cassé Internet avec ses do-it-yourself a enfin une adresse IRL pour exprimer sa créativité sans limite. L’espace de 386 mètres carrés nous plonge direct dans un univers plus girly tu crèves. Les murs jaune citron et blancs cadencent mannequins, portants, étagères de fringues et accessoires Make My Lemonade, soit une mode simplissime, facile à vivre et survitaminée. Les fruits – citrons en tête – sont partout et, partout toujours, cet esprit “friandise” au je-ne-sais-quoi de régressif. Loin d’être écœurées, c’est libérées que nous déployons enfin nos ailes en poussant sans complexe de petits cris aigus devant le moindre bidule rose Tagada. “Oooh les talons trop mignons”, “J’a-dooore les lunettes en forme de cœur !”, “Il est à combien le sweat Mon Petit Chat ??”. Bref, ça va trop loin, on est en totale roue libre joie/honte et on s’en fout parce que c’est cool d’être une meuf, merde.   Plus sérieusement, aux collections qui vous rhabillent dans la joie répondent une multitude d’accessoires qu’on brûle d’envie d’acheter, par principe (des cahiers comme s’il en pleuvait, de la papeterie goleri et pas mal de trouvailles beauté). Autre point...
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  • Boulangeries
  • Canal Saint-Martin
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Sain boulangerie
Sain boulangerie
Produits culte ? Le Saint-Martin, les pains spéciauxBien vu ? La démarche du pain santé et "cuisiné", pour faire du bien à notre petit corps... A prix ultra-réglo.  Boulanger ? Cuisinier ? Les deux ! Canal Saint-Martin, le chef Anthony Courteille, mitron de formation, vient de transformer son restaurant Matière à… en une boulange appelée Sain. Un nom en forme de manifeste, dans l’air du temps, qui sonne farines anciennes et bonnes graines. Ici, on vous promet un pain qui fait du bien ! Alors, promesse tenue ? Dans la boulange, fournil ouvert, mais qui laisse pas beaucoup d’espace à la clientèle (au moins, on est sûr que tout est fait sur place. Du coup, on s’attarde pas et on file se poser le long du canal voisin boulotter notre butin. Les viennoiseries, d'abord : toutes au levain (rare !) avec un croissant (1,30 €) et un roulé à la noisette (1,80 €). C’est bien cuit et beurré, plutôt agréable, même si les feuilletages sont un peu tassés. Le pain paraît plus intéressant, et les recettes sont carrément originales : ok, là on voit que le boulanger est aussi un chef ! Pain persil noisette panais, pain curcuma bergamote courge butternut… Sympa, mais on se demande bien avec quoi on va pouvoir marier tout ça ! On se laisse tenter par un pain miso cacahuète sésame (4,50 €) qui fait le job : bon et original. On essaie aussi le Saint-Martin (9,50 € entier aux graines). Croûte bien craquante et riche en graines, mais mie bien dense quand même. Calé pour la journée ! Une alternative...
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  • République
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Du turbin monotone à la turbine exaltante, il n’y a qu’un pas que Chloé Novat et Elyse Castaing ont allègrement franchi avec cette reconversion givrée. Les anciennes consultantes se sont installées dans cette boutique minimale (de la faïence de métro blanche, un mini-comptoir boisé et deux machines à glace) et n’y proposent que de la « glace à l’italienne » (en fait inventée aux Etats-Unis dans les années 1930 où elles sont appelées soft serves) à la texture aérienne. Chez Combine, on ne plaisante pas avec la qualité : tout est réalisé sur place avec du lait (ou de l’eau), du sucre, des fruits bio et basta. Le menu, inscrit sur un Velleda, change chaque semaine et se montre plus lapidaire qu’un Corse avec une angine. Quatre parfums servis en doublette et c’est tout : sorbet fraise associé à une glace aux baies de Timut ou un duo caramel et fleur de lait. Les parfums sont subtils mais bien dessinés et surtout pas trop sucrés. Un petit plaisir à déguster à la fraîche sur le quai du canal voisin. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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  • Canal Saint-Martin
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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La Vache dans les Vignes
La Vache dans les Vignes
Ce tout petit fromager du canal Saint-Martin regorge de délices. En plus de son large éventail de fromages, de vins et de viandes à emporter, La Vache dans les Vignes propose pour quelques euros supplémentaires de déguster ces trésors directement sur place. L’atmosphère y est tout à fait chaleureuse : une dizaine de places assises, des bouteilles de vin empilées sur les étagères en bois, une belle vue sur le canal et des tableaux noirs aux murs, ornés de dessins de bouteilles et de fromages.  Bien doté en grands classiques, le lieu offre également des variétés plus exotiques parmi l’attrayante sélection de camembert, morbier, cantal, saint-nectaire, etc. Les festivités commencent avec un crémeux et subtil Napoléon Commingeois, accompagné d’un verre du léger et fruité Crozes-Hermitage du Domaine Melody (5,50 € le verre). Suivent ensuite un cheddar bio un brin épicé (8 €) et son verre assorti de L’Arbouse du Mas Bruguière (5,50 € le verre), puis un fondant Banon Fermier à la fine croûte enrobée de feuilles (6,50 €) qui vient clore joliment notre repas. Peu importe la taille de vos estomacs, vous devriez repartir repus. D’ailleurs, si vous avez eu les yeux plus gros que le ventre, on se fera un plaisir de vous préparer un petit doggy bag pour que vous ne perdiez rien de ces authentiques saveurs.  Et que ceux qui ne savent pas différencier l’emmental du brie ne se sentent pas complexés. Au contraire. Les sympathiques propriétaires Selim et Marwen sont de très bon conseil,...
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  • Traiteurs
  • Jaurès
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Un arancini mettrait moins de temps à dévaler les Buttes-Chaumont que vous pour choisir parmi les trésors de l’épicerie vert amande de Francesca Borrelli et Alessandro De Palma. Ce duo italo-italien féru de bonne bouffe a ciselé un casting haut de gamme, venu de toute la Botte, avec une certaine préférence pour les Pouilles, terre natale d’Alessandro. On y trouve ainsi - en exclu française – la bombe d’huile d’olive Le Ferre de Castellaneta (18 €/l) !  Sinon, la vitrine déborde du nec plus ultra de la salumeria comme ce capocollo, sorte de coppa (des Pouilles donc) délicatement épicée (49 €/kg) ou une pancetta de compète, ingrédient indispensable pour des carbo dignes de ce nom. La taulière se fait traiteur et prépare aussi des bombes de focaccias coiffées de tomates confites et de chiffonnade de jambon (6,95 €) ou des lasagnes (truffe champignon à 29,50 €/kg) afin de caler de bonheur les déjeuneurs du quartier. Sur les étagères, on glane aussi des pâtes fraîches Suma, des boîtes de pesto à l’ail, des bouteilles de vermouth pour l’aperitivo, des oranges de Sicile ou un rare bauletto Tiri (succulent panettone au format cake)… Alors oui, c’est (très) cher, mais pas besoin de chercher des Pouilles dans la tête, la qualité est là ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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  • République
  • prix 2 sur 4
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Bazartherapy
Bazartherapy
Pascal est architecte d’intérieur. Emanuel féru de mode. Ensemble, ils ont ouvert début septembre 2014 Bazartherapy, une boutique inspirée dans la très vivante rue Beaurepaire. Une sorte de bazar organisé, un royaume du cadeau pour petits et grands, destiné aux gadgetophiles autant qu’aux amateurs de beaux objets. Vous trouverez donc ici de tout : des petites mignonneries japonisantes, du parfum italien, des clés USB en forme de lapin à 10 €, de la craie pour dessiner sur le sol (5,50 €), une bonbonnière en cristal faite en Lorraine, et même des couverts en bambou à 8 €. Le duo compte sur ces étals pas moins de 12 000 références, c’est dire si l’offre est pléthorique. « Bazartherapy, c’est une droguerie-épicerie au sens noble du terme, un mix d’artisans (la cristallerie Schweitzer, la tournerie du Plat d’Or) et de jeunes artistes. Un espace où les objets se "cognent" entre eux. Un bazar moderne et créatif qui ne se prend pas au sérieux », commente Emanuel, passionné par sa boutique et ce qu'on y trouve. Ici le plafond a été repeint par le grapheur Dourone, et du petit mobilier personnalisé par Ich&Kar. Une caution artistique qui va comme un gant à cette caverne d’Ali Baba pleine de charmes, où l’on trouvera assurément quelques trésors pour se faire du bien.
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