Saint-Martin / Ourcq / Villette

Direction nord-est !

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S’il y a un coin où les Parisiens se pressent d’aller, c’est sans doute bien celui-ci – au grand dam des habitants de la rive gauche ! Le charme de la promenade est imparable : commençant par le canal Saint-Martin, près de République, elle fait la part belle aux espaces verts (les Buttes Chaumont ne sont d’ailleurs pas loin), aux terrasses de bistrots vintage et aux salles de concerts.

Aussi, après être passé boire un coup avec les bobos sympas de Chez Prune, se retrouve-t-on, à quelques mètres, devant le légendaire Hôtel du Nord – avec sa gueule d’atmosphère et le souvenir du film de Marcel Carné. Un peu plus loin, toujours quai de Jemmapes, comment ne pas s’arrêter au Point Ephémère, histoire d’écouter un concert pointu, ou simplement danser sur du bon gros funk qui tache n’importe quel soir de la semaine ? Longeant le quai, la population dérive ainsi, bigarrée : moustachus dernière tendance, Parisiennes éternelles, banlieusards Seine-Saint-Denis style et freaks-tout-terrain qui bavardent. L’ambiance est bonne, l’état d’esprit ouvert, les bières pas chères. Ça va ensemble.

Plus au nord, arrivée quai de Loire, et son choix cornélien entre deux titanesques cinémas MK2 qui se font face, rivalisant de programmations affûtées, qu’on étudiera en prenant un verre au 25° Est, ou en empruntant des chaises longues et des sets de pétanque au Bar Ourcq. Enfin, tout au nord-est, le grand parc de la Villette affiche fièrement ses multiples lieux musicaux, entre la Cité de la musique, le Cabaret Sauvage, le Trabendo et le Zénith, où tout amateur de musique pourra trouver son compte, quel que soit son style.

Alors, qu’on se dépêche d’y aller… avant que l’habituel lucre immobilier ne s’en prenne trop durement à ce quartier encore populaire !

Restaurants à Saint-Martin / Ourcq / Villette

  • Poisson et fruits de mer
  • République
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Olive Davoux prend le large. Trop à l’étroit dans son adresse de la rue de Lancry au format de dériveur (désormais rebaptisée Comptoir Sur Mer), la cheffe la plus maritime de Paris accastille, à une demi-encablure, ce nouveau Sur Mer avec plus du double de couverts et deux espaces. Autour du comptoir à l’entrée on peut mater par la vitrine les bancs de bobos à bonnet. Et dans la salle du fond, blanche et bois, on observer la capitaine dans sa maïence ouverte. La carte ne va pas dépayser les habitués : elle reste 100 % maritime (à part le fromage et le dessert) et on y retrouve les huîtres d’Utah Beach (16 € les six n°3), les bulots mayo et les pêches de petits bateaux. « Tout est à partager », est-il écrit en gros au-dessus sur le menu, mais avouons que les assiettes dopées au tranquille talent de la cheffe se boulottent très bien en solo !  On entame la traversée avec un oursin géant enfermant un édredon de beurre blanc à l’oseille au siphon parsemé d’éclats de noisettes pour un mariage iodé-lacté impérial. Puis des seiches (de Vendée) à la plancha, dans un buisson de feuilles de moutarde et de tranches de manioc diaphanes. La cheffe sait là encore trouver le bon cap entre amertume et le grillé, le croquant et le moelleux. A noter que le midi, le plat du jour s’affiche à un raisonnable 18 €. La carte des vins fait la part belle aux blancs nature : pinot blanc de Jean Ginglinger, loire de Frantz Saumon ou jura de Valentin Morel… Le déménagement n’a rien changé : Sur Mer...
  • Jaurès
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
À deux pas du canal de l’Ourcq, l’association Ernest a enfin trouvé son QG : un giga bar/resto/lieu culturel à la déco indus’, boisée et carrelée à souhait. Dans ce tiers-lieu multitâche, tous les bénéfices financent des programmes d’aide alimentaire, de la confection de colis à la distribution de repas lors des maraudes dans le quartier. Et chaque midi, dix des quatre-vingts tables sont réservées à des personnes en situation de grande précarité. Généreux, le Ernest ? Oh oui. Et le bonhomme ne vient pas seul : des potes chef(fe)s de Top Chef et d’ailleurs défileront lors de résidences. Le reste du temps, Margaux Fary (ex-le Coucou) et sa fine équipe assurent la régalade néo-bistrotière depuis la grande cuisine ouverte. Ça commence avec des wontons crousti-fondants garnis d’une juteuse farce veau-porc bien citronnée et titillés par une éclatante chili oil maison (attention à ne pas en abuser). Puis vient un risotto de sarrasin – au moelleux d’édredon – qui s’entoure de pleurotes snackés, d’un potimarron grillé presque caramel, et d’un siphon de gingembre pour réveiller le plat. L’ensemble se révèle un peu salé cependant — l’effet rodage. Pour finir, la (bonne) poire pochée et compotée s’acoquine avec un crumble à l’amande, et une nage au vermouth toute fraîche. Et l’addition ? Aussi légère que le dessert : la formule déj (entrée-plat-dessert) affiche un abordable 19 €.  Le soir, ça bascule en flopée de tapas (de 3 à 13 €) avec, entre autres, tempuras de brocolis, kefta de...
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  • Végétarien
  • République
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Ima Cantine
Ima Cantine
Comme à Tel-Aviv, voilà une adresse pour les avides de bonnes assiettes végétariennes tournées vers le Levant. Cette belle salle aérée et azulejée joue la transparence à fond :  cuisine largement ouverte, salades et pâtisseries qui font les yeux doux en vitrine et cageots de légumes squattant les étagères.  Par un midi ensoleillé, on saute sur une place en terrasse le long du canal et sur la solide formule d’un mix de salades du jour avec plus d’ingrédients que de cols Claudine à une manif catho (chou rouge, pomme et noisettes ; patates douces rôties, oignons et coriandre ; épeautre, pois chiche, chou-fleur au curry…). Ajoutez une balle de boulette shiitakés/boulgour/cheddar (3 €) et vous voilà calé pour la journée.  La maison propose aussi de vous dépanner des shakshukas de compète dès 10h du mat. Comptez 13,50 € le modèle à deux œufs (existe en rouge aux tomates, ou en vert aux courgettes et poireau). Enfin, comme la cantine s’occupe dès 9h de vos petits-déj ou de vos brunchs, le café (made in Ten Belles) et les pâtisseries (comme ce brownie vegan méga-fondant à 4,50 €) sont particulièrement soignés. Une super adresse qu’il serait dommage de ne laisser qu’aux végétariens !  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
  • Coréen
  • Canal Saint-Martin
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
SAaM
SAaM
Pour qui ? Les amoureux de bao et autre bibimbap.Plat culte ? Un assortiment de buns qu'on fait passer avec une bouteille de soju. Après Ma Kitchen et Ahipoké, la Coréenne Yoonsun Kim jette l'ancre du côté du canal Saint-Martin pour régaler les amoureux de bao et bibimbap. Et depuis notre premier passage (2016), il n'y a pas à dire : le level est toujours bien haut ! Derrière sa petite porte en bois et son décorum girly acidulé (murs en camaïeu bleu et rose pâle, tables en Formica, meubles chinés), la femme balance à flux tendu sa géniale popote asiat'. A boulotter par exemple, tout un assortiment de gua bao (7 €) : comme ce bulgogi (bœuf marinade sauce BBQ, mayo coréenne, pickles radis blanc, ciboulette, sésame et cheddar). Ou, pour les végés, du tofu bio frit au cumin et curry, guacamole, coleslaw, sésame et sauce teriyaki).  Autre possibilité, les dupbap (bols de riz à accompagner au choix de poisson, viande, ou tofu à 16 €). Et pour faire passer le tout, une bouteille de soju (16 €), un alcool de riz synonyme de bons gueuletons entre copains (doux et traître à la fois).   Enfin, à noter, le service aux petits soins (toujours un plus très agréable). Et la possibilité, pour les plus pressés d'entre vous, d’emmener un bout d'Asie avec soi. Dans une jolie boîte en carton.
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  • Bistrot
  • Canal Saint-Martin
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Alexander Rash, dandy de grand chemin et taulier du Serpent à Plume, a basculé dans la limonade ! Car le voilà à la tête de ce Café du Canal ouvert dans la touffeur de l’été olympique. On se demandait bien comment cet amateur des nuits allait promener ses costumes vintage dans un bistrot ouvert dès le matin. Eh bien avec désinvolture et talent pour un lieu convaincant. La déco entre bois clair, miroir et œuvres d’art (comme cet immense Sam Szafran) distille une chouette nostalgie des rades branchés des années 80 (qu’Alexander n’a pas connus !) dans un emplacement qui fleure la hype des années 2000. Un passé recomposé qui se retrouve dans la formule midi à prix pré-inflation (21 € la totale sur le canal, ça ne court pas les quais) : une replète salade concombre, poulet, concombre à la rassurante mayo avant une darne de saumon laqué (à la cuisson impec) flanquée de brocoli et de quinoa qui semble débarquer d’un épisode de Sex & The City, puis un oubliable crumble.  A la carte, on avise aussi des classiques des deli servis jusqu’à 15h tous les jours (et pour le brunch dominical) : soupe matzoh, latke (galettes de pomme de terre) à la crème fraîche, egg sandwich… On y boit des cocktails classiques mais pas courants comme le Bullshot (vodka et bouillon de bœuf) ou le Last Word (gin, marasquin et Chartreuse) et une offre de vins nature en construction (La Petite Pépée d’Ivo Ferreira à 38 €, Weisser Mulatschak orange de Meinklang à 9 € le verre. Et si on retournait sur le canal ?...
  • Glacier
  • Canal Saint-Martin
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Laissant tomber les plans A, B et C, Alice Tuyet et Christian Stor ont directement opté pour le plan D, comme dwich : une cahute à casse-dalle végans qui promet une street food colorée, lumineuse et légumineuse. D comme dessert aussi, car leur autre tube, c’est le sundae végétal saveur Snickers, validé par le GIEC : une spirale de cacahuètes, chocolat, caramel et fleur de sel, tirée minute d’une machine italienne dans un petit pot en carton. Un seul choix donc, mais une réussite de crème glacée molle, comme on dit au Québec, aussi salace que durable, qui ne fait du mal à aucun animal et du bien à pas mal de bouches en balade sur le canal Saint-Martin.   La grande grande glace : On a beaucoup hésité, la rédaction s’est déchirée sur le sujet mais après plusieurs semaines de réflexion, finalement, on vous conseille de choisir le sundae.  
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  • Turc
  • Jaurès
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Les Délices d'Amour
Les Délices d'Amour
Pour qui ? Les kébabophiles attentifs au service (en costume-cravate, aux petits oignons)Plat culte ? L'assiette du Chef Existe-t-il une spécialité culinaire aussi connotée que le kebab ? Vous savez, ce sandwich à l'allure d'attentat diététique qu'on ingurgite souvent à la fin d’une soirée arrosée ou le lendemain de celle-ci. Avec les Délices d'Amour (ce nom !), situé à deux pas du canal de l’Ourcq, vos a priori vont en prendre un coup et vos papilles se réconcilier avec la cuisine anatolienne. Ici, et même si leurs sandwichs sont un délice, on préfère s’asseoir, prendre le temps de regarder la carte pour savourer une assiette (pour les moins fortunés, la Döner à 9 € fait très bien son office). Pour les gourmands, commencez par une assiette de houmous ou un feuilleté au fromage (4,50 € chacun) mais gardez de la place, la suite sera copieuse. Qu’il s’agisse de l’assiette Chef Kebab (13 €) et sa farandole de brochettes (poulet, adana, agneau, viande de kebab) ou la Beyti (12,50 €) et sa brochette de viande hachée enroulée dans une galette, le tout arrosé de yaourt à l’ail et sauce tomate, on est conquis par la viande de qualité, le pain tendre au possible servi en apéritif et les sauces qui ravivent le palais autant qu'un concert sur les rives du Bosphore. Et puis, votre kebab vous a-t-il déjà été apporté par un serveur en costume-cravate ? C’est sans doute un détail pour vous, mais pour nous, ça veut dire beaucoup.
  • Boulangeries
  • République
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Du Pain et des Idées
Du Pain et des Idées
Produits culte ? Le Pain des Amis, les escargots, les mini-pavésBien vu ? La touche parisiano-rustique pour ton InstaVu la masse de touristes qui poireautent devant à toute heure du jour, on pourrait sans problème ajouter Du Pain et Des Idées à la liste des monuments de la capitale. Faut dire qu’on tombe direct dessus quand on tape « Best bakeries in Paris » dans Google. So what? Voyons ce que la boulange de Christophe Vasseur a vraiment dans le fournil !On commence avec le gros hit de la maison : le Pain des Amis (2,75 €). Croûte bien marquée, avec une mie fondante, goût fumé caractéristique… Waouh ! Y a plus d’amis quand on passe au mini-pavé (1,80 €) bacon, fromage, figue séchée. Moelleux et gourmand, mais si petit qu’on partage pas ! Mouna (4,60 €), la brioche à la fleur d’oranger, est plus généreuse… plus dense aussi. Prévoir un petit thé pour arroser !Comme on a encore l’estomac dans les talons, on se met à l’aise avec l’escargot chocolat pistache (3,50 €), mollusque emblématique du spot, qui mériterait de croustiller davantage sous la coquille. Et on termine avec une part du flan comme on ne fait plus : lichette de rhum, œufs et lait frais bios, le tout sur une jolie pâte feuilletée (4,50 €)... LE flantasme des amateurs.Ingrédients sélectionnés, réalisations maîtrisées. Le genre d’endroit qui nous fait crier cocorico… Et les touristes ne s’y trompent pas ! Simplement, vu les prix un peu élevés pour une boulangerie de quartier, les parisiens préféreront peut-être...
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  • Salon de thé
  • Canal Saint-Martin
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
La Chambre aux Oiseaux
La Chambre aux Oiseaux
[Cette critique fait uniquement mention du brunch proposé le week-end]Véritable secret de Polichinelle, la Chambre aux Oiseaux est devenu en à peine quelques mois le resto repaire du canal Saint-Martin. A tel point qu’il faut réserver une semaine en avance pour pouvoir goûter à leur brunch. Alors quoi, la petite cantine d’Hervé Labarre et Léna Balacco vaut-elle vraiment cet engouement ?Assurément. D’abord parce que l’on s’y sent comme dans le salon de notre grand-mère, vaisselle en porcelaine, papier peint à fleurs roses, et gros fauteuils. Puis parce que les mets proposés y sont à la fois parfumés et onctueux. Pour preuve ce tiramisu de fruits rouges, crémeux à souhait, sucré comme il faut, et coiffé de groseilles, de framboises et de mûres. Vous salivez déjà ? Normal. Imaginez donc que ce délicieux dessert est venu clore un brunch tout aussi raffiné. Pour 19 €, vous aurez le droit à du pain bien croquant (baguette, céréales, etc.) en bonne quantité, un trop petit jus de fruit pressé et une boisson chaude – on vous conseille vivement le latte et sa mousse aérienne. Un menu un poil classique certes, s’il n’était accompagné d’une assiette riche de taboulé, de feuilles de chêne, de deux épaisses tranches de dinde, d’un petit bol d’œufs brouillés parfaitement baveux et surtout d’une micro-lasagne de concombres. Léger, frais et consistant : la règle de tout brunch qui se respecte. En choisissant de créer un lieu convivial plutôt que de rentabiliser le moindre cm2, Léna...
  • Mexicain
  • Canal Saint-Martin
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
El Nopal (Canal Saint Martin)
El Nopal (Canal Saint Martin)
Pour qui ? Ceux qui cherchent un spot à street food comme au pays !Plat culte ? Le burrуn (8,90 €)Au Mexique, un nopal est une sorte de cactus en forme de raquette. A Paris, c’est un microresto niché dans le 10e arrondissement, à deux pas du canal Saint-Martin. Un tout petit lieu à la devanture violette où l’on sert tout au long de la journée six spécialités du pays : des gorditas (beignets de maïs fourrés de fromage, haricots rouges et viande, à 4 €), la fameuse quesadilla El Nopal (8 €) – tortilla de blé roulée, garnie de fromage fondu, jambon, avocat, chorizo et célèbres nopalitos, savoureux petits cactus –, ou encore des tortas (sandwich mexicain typique, servi dans un pain rond avec de la viande, de l’avocat, des tomates…) pour 8,90 €. De la street food de qualité concoctée sur place par deux cuistots, dans une cuisine aussi grande qu’un mouchoir de poche. Car si le lieu compte une chaise dans l’entrée, n’y comptez pas trop. Le mieux reste encore d’emporter son petit boudin d’aluminium jusqu’au jardin Eugène-Varlin et de déguster son sandwich face aux écluses. D’ailleurs, quitte à emporter son casse-croûte et à déjeuner au bord du canal, autant se payer chez El Nopal (virer la virgule) l’un des meilleurs burrones de la capitale (8,90 €) : dans un rouleau de tortilla de blé chaude, des frijoles (haricots rouges), de la tomate, du riz, du fromage, de la viande (au choix poulet, bœuf, porc mariné…), et quelques fins morceaux d’avocat, sauce coriandre/crème fraîche....

Bars & Clubs à Saint-Martin / Ourcq / Villette

  • Cafés-concerts
  • La Villette
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Sur la bouillonnante carte des gares de la Petite Ceinture remises sur les rails, faites place à la rame jazz. Née en 2017 dans la station Pont de Flandres sous le patronage de gens de la Fontaine, un ancien bar jazz parisien, la Gare – nom trouvé après plusieurs heures de recherches philologiques – s’est immédiatement distinguée en mettant un tarif aux prix prohibitifs en proposant tous les soirs, dans ce qui fut le hall de la gare, des concerts à prix libre. Soyons clairs : la Gare est l’un des spots de l’époque où il faut se rendre pour être d’équerre sur le genre. Sous les 4 mètres de plafond, toujours sans élitisme mais avec rigueur – coucou les affichettes « musique d’abord ! Chuchote ! » – se relaient autant des élèves du conservatoire que des artistes émergents ou confirmés, et dans toutes les sous-chapelles du jazz. Entre deux passages, on file sur la petite butte et la grande terrasse sur le quai donnant directement sur les rails. Alors oui, les prix des consos ont clairement grimpé avec les années (8 € la pinte, 9 € après minuit ; gin tonic à 11,50 €, 13 € après minuit ; shot à 5 balles) mais les concerts sont à prix libre. A signaler que depuis l’été 2021, la Gare a transformé son sous-sol en un club électronique, le Gore, ouvert lui aussi ouvert tous les jours, mais payant. Bref, autant d’espaces et de possibilités qui font qu'ici, on aurait presque envie de prendre un abonnement
  • Bars à cocktails
  • Canal Saint-Martin
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Comptoir Général
Comptoir Général
Pour qui ? Les parisiens en quête de dépaysement On glougloute quoi ? Une SecousseVoici un lieu alternatif et vaste comme on en trouve souvent à Barcelone ou à Berlin, mais rarement à Paris. Ce bar militant et décalé à la déco faussement coloniale a été aménagé dans une ancienne étable de 600 m2 en pierres apparentes, avec un sol en damier, un mobilier shabby chic et des curiosités d'Afrique entassées dans tous les coins, donnant un côté mystique à l'endroit. Seuls les initiés connaissent le Comptoir Général, caché derrière un îlot de maisons au bord du canal Saint-Martin. On s'y donne rendez-vous entre amis à l'heure de l'apéro pour discuter dans une ambiance relax sur un fond musical afro.Puis on est bluffé par l'immensité du lieu : une pièce assez sombre sous de hauts plafonds et des poutres apparentes meublée avec des canapés dépareillés, chaises d'écoliers et tables déglinguées. Dans un coin, on découvre, émerveillé, un cabinet de curiosités qui vaut vraiment le coup d'œil : squelettes, plumes d’oiseaux rares, animaux empaillés, objets de sorcellerie africains sont soigneusement exposés et éclairés. Dans un autre coin, on observe les ossements d'un dinosaure retrouvés dans la forêt du Bassin du Congo. On remarque évidemment le jardin de végétation tropicale dans une immense verrière éclairée qui fait office de fumoir (jusqu'à 22h pour ne pas déranger les voisins). Des plantes poussent aussi dans le plancher à l'intérieur, créant un espace très zen. En traversant la...
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  • Cafés-concerts
  • La Villette
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
De toutes les Folies rouges conçues par Bernard Tschumi pour la Villette, c’est la plus arc-en-ciel. Posé au début de l'automne 2015 sur le versant nord du parc, le resto/bar/club A la Folie est vite devenu une place forte de la fête queer parisienne. Son credo ? Des formats aussi divers qu’inclusifs s’étirant sur tous les fuseaux horaires et les espaces dedans-dehors du lieu. Dans la vaste salle néo-industrielle en béton, plafond coloré et métal, avec un système-son bien gaulé, se relaient chaque week-end les artistes des scènes LGBTQI+ et des collectifs locaux, tandis que sur le dancefloor, les t-shirts tombent aussi vite que les corps s’enlacent. Parmi les réguliers, on trouve la résidence gay maison Mustang ou l’entité lesbienne militante Dyke Menopause. On se souvient aussi avec tendresse des passages du Nord-Irlandais à la Hi-NRG débordante Cormac, celui de la queen Jennifer Cardini en all-night long ou des DJ de la soirée décadente berlinoise Cocktail d’Amore. Une programmation déclinée depuis 2020 avec réussite sur un format festivalier avec Bizarre, une grande célébration des scènes queers dans plusieurs salles du parc de la Villette. En parallèle de ses nuits, A la Folie fait depuis 2016 un énorme carton avec ses parties de bingo (sur entrée libre) animées par les drag-queens de la Fédération française du bingo drag apéro et notamment Minima Gesté, intestable pour chauffer les foules avec des boules. Aux beaux jours, le lieu plastronne aussi très fort avec une...
  • Canal Saint-Martin
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Bien moins policée que ses voisins du Point Ephémère et de la Rotonde, la Pointe Lafayette est une adresse qu'on se refile sous le manteau. Ouverte depuis une vingtaine d'années à l'angle du quai de Valmy et de la rue Lafayette, la Pointe est de ces troquets où l'on vient écluser des pintes à des prix plus que raisonnables (3,5 € en happy hour, 5 € ensuite) dans une ambiance « à la fraîche ». Et surtout, on y retrouve une cave aussi exiguë – 70 personnes à tout casser – que remplie de groupes bons à faire monter Philippe Manœuvre dans les aigus. Depuis le début de l'année 2019, c'est le collectif Silence Kills, mené par l'Anglais Nick Wheldon, qui s'occupe de la programmation des concerts, ramenant dans la cave tout ce que les scènes rock locales, nationales et mondiales ont de groupes excitants. Vous risquez sans doute de transpirer mais aussi de passer un bon moment.   
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  • République
  • prix 2 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Une excellente adresse pour le déjeuner avec une poignée de plats du jour. Chez Prune est également l'un des meilleurs endroits pour passer une soirée entre amis le long du canal Saint-Martin. QG des bobos du quartier, ce vieux café un peu grunge aux plafonds hauts et à la lumière tamisée suit toujours la même formule : des groupes d'amis (en général jeunes et excessivement beaux) s'installent sur les banquettes et grignotent des assiettes de fromages et charcuterie en sirotant l'apéro. Si vous rêvez d'une table en terrasse il faut arriver vers 18h. Le dimanche, Chez Prune est pris d'assaut pour son brunch servi à un prix raisonnable. Certains le trouvent trop bondé, trop bruyant, mais c'est justement pour ça que d'autres l'adorent. Voir tous les bars de Paris : cliquez ici.
  • Cafés-concerts
  • Canal Saint-Martin
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Carillon
Le Carillon
Depuis quelques semaines les bars touchés par les attentats réouvrent petit à petit, avec toujours le même discours des propriétaires celui de ne pas se laisser faire par des terroristes. Deux mois après l’horreur, jour pour jour, c’est au tour du Carillon de réouvrir ses portes. On retrouvera dans ce bar populaire de la rue Alibert, les mêmes demi à prix réglo, les planches de charcuteries à 10 euros, l’Happy Hour de 18h à 20h. On y retournera aussi pour ses canapés défoncés, sa terrasse ensoleillée, draguer, boire des verres. Bref : ne pas se laisser faire par des terroristes. Longue Vie au Carillon !  
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  • Clubbing
  • La Villette
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
En septembre 2021, après 18 mois de fermeture covidée, un club comme on n’en espérait plus a déboulé dans le paysage nocturne parisien pour tout secouer sans crier gare. Bienvenue au Gore, immense et insoupçonnable cave voûtée avec 6 mètres sous plafond planquée sous la Gare, la salle jazz à prix libre de la petite ceinture, au niveau du métro Corentin Cariou ! Au programme, du gros son, des petits prix, un espace de zinzin et une ouverture 7 nuits par semaine ! Bam ! Quand les concerts s’arrêtent en haut à minuit, la cave ouvre pour envoyer les BPM jusqu’à 6h.  Une prog 7 sur 7 Déco minimale (des vieux tapis autour de la cabine de DJ, ça compte ?), éclairage rouge sang, affiche anti-forceur et programmation – tournante – un peu pointue mais pas trop, articulée sur un format un soir/un collectif. Le dimanche soir, c’est house et deep avec le collectif Gogo Green ; le lundi, les Sœurs Malsaines immergent les voûtes de leurs sombres flèches disco ; le mardi, on repère les BPM Contest pour une version électronique des jams qui font le succès de la Gare du dessus ; et le week-end, on zieute des têtes plus connues avec la présence récurrente de Mila Dietrich.   Billetterie à prix évolutifs Si l’accès à la voisine jazz du dessus se fait à prix libre, il faut passer à la caisse pour le Gore avec des tarifs évolutifs selon les jours : 5 € les dimanches, lundis et mardis ; 10 € les mercredis et jeudis ; et 15 balles le week-end. Au bar, les boissons se négocient à des prix assez...
  • Cafés-concerts
  • Canal Saint-Martin
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Café A
Café A
Aménagé dans l’ancien couvent des Recollets construit au XVIIe et XVIIIe siècle, le Café A est unique, loti dans cette bâtisse de belles pierres blanches massives. C’est un repaire arty connu des Parisiens initiés, car il faut franchir une grille, traverser une cour bordée d’arcades pour entrer dans ce lieu exceptionnel - maintenant ouvert jusqu'à 2h du matin du lundi au samedi. Ce vaste espace aménagé de nombreuses tables est décoré d’œuvres de jeunes artistes parisiens, les expos étant souvent renouvelées au cours de l'été. Mais le vrai plus de ce bar, c’est son jardin secret protégé de la rue par un mur d’enceinte : une vaste cour poétique plantée de vieux arbres qui prend des accents bucoliques en plein mois d’août. Des chaises longues invitent à la détente : on peut bouquiner tranquillement au soleil la journée sur des transats ou prendre un verre en soirée. A la carte, des vins bio et biodynamiques de qualité mais pas donnés, également des bières bouteille et à la pression, quelques cocktails, des spiritueux, des bruschettas, salades, assiettes de charcuterie ou de fromage et un plat du jour. On vous conseille d’aller commander au bar si vous ne voulez pas mourir de faim, car le service est vite débordé. Allez-y plutôt en journée pour profiter du soleil et du calme ou arrivez avant 19h pour être sûr de trouver une place à l’extérieur. Ce lieu est plutôt branché, le week-end des petits concerts sont organisés mais également des cinés-concerts, des lives, des...
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  • Bars à bières
  • Canal Saint-Martin
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Est-il possible de s’enthousiasmer pour un bar à bières qui s'appelle Carburant sans enchaîner les jeux de mots mécanico-pétroliers un peu faciles ? Pas évident mais ce troquet à l'ancienne (mobilier Formica, 421 à dispo, musique pop soul), installé à trois longueurs de sous-bock du canal, mérite tous les efforts. Car voilà un petit bijou de bar où il fait bon se retrouver en bande mais aussi y débouler en solo pour profiter de l'accueil bonhomme de son taulier, Nicolas Netter. Depuis son petit comptoir, le barbu rigolard défouraille anecdotes sur Michèle Torr (mais oui), bouteille de shōchū du fond du frigo et surtout mousses artisanales de compétition choisies avec amour. Au menu des douze becs chromés ce soir-là : formidable american IPA aux houblons mosaic et HBC 431 de chez Kernel, tout en rondeurs (5,50 € le demi), ou Eroica des Français de Piggy Brewing, funambule entre acidulé et fruité (5 €). Pour les amateurs de bizarre, le frigo déborde de canettes chamarrées : Iron Brewery au litchi (8 €) ou Hera, pale ale des Australiens Alpha Delta (7,50 €)…. Bref, Carburant c'est super ! (Caramba, rater le défi si près du but…). Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
  • Bars à vins
  • Jaurès
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Bar Ourcq
Bar Ourcq
Repris récemment, ce petit bar ancré le long du canal de l'Ourcq est très prisé en été pour sa terrasse, mais aussi en hiver. En cause, des prix imbattables (2,50 € le demi, qui dit mieux). On reste à l'intérieur, affalé dans le coin cosy -poufs et canapé invitant à la chillance. L'été, dès 17h, l'heure idéale pour commencer un apéro festif devant le coucher du soleil, et jusqu’à minuit en semaine (2h le week-end), on peut dansoter sur des DJ electro.  Aux beaux jours, le Bar Ourcq prête gracieusement des chaises longues et des jeux de pétanque à une clientèle en tongs et lunettes. On vient grattouiller la guitare ou pique-niquer au bord de ce canal, et se ravitailler en bières fraîches servies dans des gobelets en plastique « à emporter » et en bouteilles de vin. En fin de journée, l'ambiance est assez alcoolisée, à tel point que vous devrez fermer un œil pour bien viser le cochonnet. Chaque tir sera ponctué d'un « ahh ! » et « ohh ! » de vos voisins qui commentent la partie. Ici on est beaucoup moins serré qu'au bord du canal Saint-Martin, et aucune voiture ne vient polluer votre tranquillité. Attention, CB à partir de 15 €.

Shopping à Saint-Martin / Ourcq / Villette

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  • Chocolateries et confiseries
  • République
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Ample ganache chai, praliné noisette piqué d’une pointe de sel, incroyable mariage entre céréales torréfiées et crème de marron, pâte de coing ou de poire poêlée…La carte de William Artigue brillamment hivernale met du baume au cœur et aux papilles. Mais dépêchez-vous d’aller dans sa classieuse boutique blanche et inox (signée Mur.Mur) si vous voulez la goûter car le jeune chocolatier confiseur la change au printemps ! Une carte de chocolats et de pâte de fruit solidement ancrée dans les saisons, voilà comment cet élève de Patrick Roger et Jacques Genin compte se démarquer dans le game du cacao (et ne pas faire la même ganache toute sa carrière). Cette ambition s’appuie sur une maîtrise technique imparable et un appro au cordeau :  ingrédients viennent au maximum de France (châtaignes d’Ardèche, noisettes du Lot et Garonne, amandes de la Drôme…) et les divers crûs de chocolat de chez Nicolas Berger.  Pour Pâques, William a déjà trouvé son animal totem, à l’image du hérisson de Patrick Roger : la loutre qu’il décline en bébé trop mignon, ado ou maman ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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  • Boutiques
  • République
  • prix 3 sur 4
Le Centre Commercial
Le Centre Commercial
S’habiller au Centre Commercial, a priori ce n’est pas très glamour. Et pourtant ne vous fiez pas au nom, car ce concept-store installé dans la rue de Marseille, aux côtés d’A.P.C., Maje et autres Claudie Pierlot, ravira les amateurs de belle sape. Il faut dire que les fondateurs de la boutique savent y faire, puisque ce sont eux qui sont à l’origine de Veja, la fameuse marque équitable de baskets devenue particulièrement tendance. Sébastien Kopp, l’un des co-fondateurs, a fait le pari d’une mode consciente des enjeux sociaux et écologiques, capable de s’adapter aux nouveaux desiderata d’une clientèle sensible au devenir de la planète. En somme, le hipster a beau être agaçant, au moins il n’achète pas made in China. Toujours dans cette optique, le Centre Commercial prend soin de ne présenter que des marques répondant à ces critères de transparence sur les méthodes employées dans la création des vêtements. Au sein d’un espace joliment aménagé, où l’on ne se bouscule pas entre deux portants, le fan de mode trouvera donc des marques adeptes du « fabriqué en France », comme Bleu de Paname, Repetto, Saint-James, ou Roseanna, mais aussi d’autres noms connus et sensibles au développement durable comme les inévitables Veja, Valentine Gauthier (la future Isabel Marant, souffle-t-on partout) ou encore Christine Phung, lauréate du Grand Prix de la Création de la ville de Paris 2011 pour son travail avec des artisans traditionnels et ses projets équitables en partenariat avec des...
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  • Librairies
  • Canal Saint-Martin
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Chaque fois qu'on y passe, la rue des Vinaigriers semble un peu plus proprette, agrémentée de nouvelles petites boutiques mignonnes où l'on mange bio et où l'on « coworke » sur des grandes tables aux lignes suédoises. Heureusement, il y a Philippe le Libraire - déjà, voici un mec qui ne s'est pas cassé la tête pour trouver le nom de son magasin. Une vitrine qui déborde, des petits mots régulièrement écrits sur la porte et un espace bordélique comme une chambre d'ado (où l'on ne voit même plus le blanc des murs tant ils sont recouverts de posters et d'images en tous genres) caractérisent l'échoppe qui a ouvert en 2007 alors que Philippe, au chômage, s'inquiétait de voir ce quartier totalement délaissé par le neuvième art. Rapidement, la librairie a su trouver son ton et s'imposer parmi les plus ardents défenseurs d'une bande dessinée moderne et audacieuse – demandez à Misma, Icinori, Vincent Pianina ou Antony Huchette. Héritier de l'esprit Hara Kiri-Charlie Hebdo ou de Robert Crumb, Philippe organise son magasin comme le passionné qu'il est, n'hésitant pas à sortir du champ de la bande dessinée pour s'intéresser aussi à l'édition jeunesse, à la littérature, aux sciences humaines ou même à la musique. Le genre d'endroit dans lequel on aime aller et surtout retourner, régulièrement, pour se faire surprendre.
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  • Traiteurs
  • Jaurès
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Un arancini mettrait moins de temps à dévaler les Buttes-Chaumont que vous pour choisir parmi les trésors de l’épicerie vert amande de Francesca Borrelli et Alessandro De Palma. Ce duo italo-italien féru de bonne bouffe a ciselé un casting haut de gamme, venu de toute la Botte, avec une certaine préférence pour les Pouilles, terre natale d’Alessandro. On y trouve ainsi - en exclu française – la bombe d’huile d’olive Le Ferre de Castellaneta (18 €/l) !  Sinon, la vitrine déborde du nec plus ultra de la salumeria comme ce capocollo, sorte de coppa (des Pouilles donc) délicatement épicée (49 €/kg) ou une pancetta de compète, ingrédient indispensable pour des carbo dignes de ce nom. La taulière se fait traiteur et prépare aussi des bombes de focaccias coiffées de tomates confites et de chiffonnade de jambon (6,95 €) ou des lasagnes (truffe champignon à 29,50 €/kg) afin de caler de bonheur les déjeuneurs du quartier. Sur les étagères, on glane aussi des pâtes fraîches Suma, des boîtes de pesto à l’ail, des bouteilles de vermouth pour l’aperitivo, des oranges de Sicile ou un rare bauletto Tiri (succulent panettone au format cake)… Alors oui, c’est (très) cher, mais pas besoin de chercher des Pouilles dans la tête, la qualité est là ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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  • République
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Du turbin monotone à la turbine exaltante, il n’y a qu’un pas que Chloé Novat et Elyse Castaing ont allègrement franchi avec cette reconversion givrée. Les anciennes consultantes se sont installées dans cette boutique minimale (de la faïence de métro blanche, un mini-comptoir boisé et deux machines à glace) et n’y proposent que de la « glace à l’italienne » (en fait inventée aux Etats-Unis dans les années 1930 où elles sont appelées soft serves) à la texture aérienne. Chez Combine, on ne plaisante pas avec la qualité : tout est réalisé sur place avec du lait (ou de l’eau), du sucre, des fruits bio et basta. Le menu, inscrit sur un Velleda, change chaque semaine et se montre plus lapidaire qu’un Corse avec une angine. Quatre parfums servis en doublette et c’est tout : sorbet fraise associé à une glace aux baies de Timut ou un duo caramel et fleur de lait. Les parfums sont subtils mais bien dessinés et surtout pas trop sucrés. Un petit plaisir à déguster à la fraîche sur le quai du canal voisin. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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  • Jaurès
  • prix 2 sur 4
Caprices et Comédies
Caprices et Comédies
Vous qui n’avez pas pour habitude de vous détendre du côté de la morne Avenue Jean Jaurès, le numéro 92 va vite vous faire changer d’avis. En vendant de joyeux et mignons cadeaux pour les enfants et les adultes depuis 2011, Caprices et Comédies a été approuvé pour Solène. Avec son expérience dans le théâtre et l’édition, Solène a crée un amusant petit monde à l’effigie du sien avec un large stock, où l’on parvient à trouver des seaux et des pelles en fouillant bien, des cahiers Bakker, des lampes en forme de fruit, des bijoux, des figurines d’animaux en plastique et des vêtements pour les enfants. Solène renouvelle souvent sa stock, chaque visite débouchera donc sur quelque chose de nouveau.
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  • République
  • prix 3 sur 4
Votre pote graphiste à moustache vous y a forcément déjà emmené : Artazart, c’est le rendez-vous des illustrateurs branchés. Derrière une façade rouge dominant le canal Saint-Martin se cache le paradis des amateurs de photo et de design. Avec ses plantes vertes, sa déco industrielle et sa sélection d’ouvrages super pointue, Artazart offre une alternative canon aux boutiques de musée. Ses petits plus ? Un agenda d’expo au poil ainsi qu’un petit coin papeterie trop mignon. En ce moment, l’illustratrice Virginie Cognet squatte les cimaises avec son travail régressif et coloré qui met les plantes à l’honneur. Un peu comme le lieu d’expo finalement.  On y achète quoi ? Une superbe monographie de Judith Joy Ross, des puzzles d’illustrateur en édition limitée ou le Mignonisme de Philippe Katerine.
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  • Décoration d'intérieur
  • Canal Saint-Martin
  • prix 3 sur 4
Dante & Maria
Dante & Maria
Décidément, les bonnes adresses sont légion au bord du canal Saint-Martin. La preuve encore avec 'Dante & Maria', boutique insolite pleine de caractère dans la très sympathique rue de la grange aux belles. Aux commandes de ce cabinet de curiosité/galerie à ses heures, la talentueuse Agnès Sinelle, diplômée du Studio Bercot, autrefois chez Givenchy et Karine Arabian. « Je suis passionnée par les artisans à Paris, et j’avais envie de commerce de proximité, de m’installer dans un quartier », explique la créatrice. En 2008, le showroom-atelier-boutique 'Dante & Maria' voit donc le jour, d’abord dans le 12e arrondissement, puis dans le 10e. Un endroit où l’on trouve des espadrilles brodées, des tatouages éphémères Tattyoo à 6€, des cartes 3D (de 13 à 19€ selon le modèle), des foulards, des sautoirs, des bagues, des bracelets… Derrière son bureau, Agnès confectionne ses bijoux en tain, en argent ou en plaqué or sertis de pierres semi-précieuses et craque pour d’autres artistes qu’elle expose avec goût dans son antre « dark poétique ». Bois de cerfs accrochés au mur, papier peint à fleurs, renards empaillés et petits bijoux romantiques font le décor atypique de cette échoppe. « J’aime les pièces décalées. La rencontre des paillettes et du trash, des crânes et des petites fleurs. Tous les trimestres je prête d’ailleurs ma vitrine à un artiste. » Le jour de notre visite, des sculptures de petits animaux mignons en collants signés Camille Dupuis peuplaient la devanture. 
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  • Boulangeries
  • Canal Saint-Martin
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Sain boulangerie
Sain boulangerie
Produits culte ? Le Saint-Martin, les pains spéciauxBien vu ? La démarche du pain santé et "cuisiné", pour faire du bien à notre petit corps... A prix ultra-réglo.  Boulanger ? Cuisinier ? Les deux ! Canal Saint-Martin, le chef Anthony Courteille, mitron de formation, vient de transformer son restaurant Matière à… en une boulange appelée Sain. Un nom en forme de manifeste, dans l’air du temps, qui sonne farines anciennes et bonnes graines. Ici, on vous promet un pain qui fait du bien ! Alors, promesse tenue ? Dans la boulange, fournil ouvert, mais qui laisse pas beaucoup d’espace à la clientèle (au moins, on est sûr que tout est fait sur place. Du coup, on s’attarde pas et on file se poser le long du canal voisin boulotter notre butin. Les viennoiseries, d'abord : toutes au levain (rare !) avec un croissant (1,30 €) et un roulé à la noisette (1,80 €). C’est bien cuit et beurré, plutôt agréable, même si les feuilletages sont un peu tassés. Le pain paraît plus intéressant, et les recettes sont carrément originales : ok, là on voit que le boulanger est aussi un chef ! Pain persil noisette panais, pain curcuma bergamote courge butternut… Sympa, mais on se demande bien avec quoi on va pouvoir marier tout ça ! On se laisse tenter par un pain miso cacahuète sésame (4,50 €) qui fait le job : bon et original. On essaie aussi le Saint-Martin (9,50 € entier aux graines). Croûte bien craquante et riche en graines, mais mie bien dense quand même. Calé pour la journée ! Une alternative...
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  • Créateurs
  • République
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Make My Lemonade
Make My Lemonade
Modeuses blasées, passez votre chemin. Bienvenue dans le monde merveilleux de Lisa Gachet, une mode tutti frutti où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil… Et on se laisse vite charmer. C’est le sarcasme en bandoulière que nous avons franchi les portes de son concept store Make My Lemonade, quai de Valmy. Celle qui a cassé Internet avec ses do-it-yourself a enfin une adresse IRL pour exprimer sa créativité sans limite. L’espace de 386 mètres carrés nous plonge direct dans un univers plus girly tu crèves. Les murs jaune citron et blancs cadencent mannequins, portants, étagères de fringues et accessoires Make My Lemonade, soit une mode simplissime, facile à vivre et survitaminée. Les fruits – citrons en tête – sont partout et, partout toujours, cet esprit “friandise” au je-ne-sais-quoi de régressif. Loin d’être écœurées, c’est libérées que nous déployons enfin nos ailes en poussant sans complexe de petits cris aigus devant le moindre bidule rose Tagada. “Oooh les talons trop mignons”, “J’a-dooore les lunettes en forme de cœur !”, “Il est à combien le sweat Mon Petit Chat ??”. Bref, ça va trop loin, on est en totale roue libre joie/honte et on s’en fout parce que c’est cool d’être une meuf, merde.   Plus sérieusement, aux collections qui vous rhabillent dans la joie répondent une multitude d’accessoires qu’on brûle d’envie d’acheter, par principe (des cahiers comme s’il en pleuvait, de la papeterie goleri et pas mal de trouvailles beauté). Autre point...
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