Le meilleur de Montparnasse en 10 adresses en or et en art

Envie de vivre votre meilleure vie de quartier autour de Montparnasse ? Explorez nos 10 adresses préférées, avant, peut-être, de vous y installer… Pour ça, des tonnes de logements vous attendent sagement sur leboncoin immo.
© Musée Bourdelle
© Musée Bourdelle
Écrit par Time Out. En partenariat avec leboncoin immo
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En Grèce, le mont Parnasse est la demeure d’Apollon et de ses muses. A Paris, c’est en hommage à cette montagne sacrée que le quartier est renommé sous l’impulsion d’étudiants et poètes du Quartier latin qui viennent y déclamer des vers dès le XVIIe siècle. Loin de se réduire à une tour ou à une gare, Montparnasse fut d’abord et reste encore un haut lieu de l’art à Paris, du musée Bourdelle à la Fondation Cartier en passant par l’Institut Giacometti. Mais c’est aussi un coin de Paris largement ouvert sur la gastronomie – et du monde entier s’il vous plaît – avec mille et un bouis-bouis et autant d’adresses de haute volée. On vous a sélectionné nos 10 préférées ! Pour ne rien gâcher, on peut y prétendre à la vie d’artiste en s’installant dans un des nombreux anciens ateliers baignés de lumière qui n’attendent qu’un nouveau propriétaire. Attrapez-les tous sur leboncoin immo.

Nos 10 adresses préférées à Montparnasse

  • Poisson et fruits de mer
  • Montparnasse
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Cette adresse, largement plus branchie que branchée, n’a pas dévié d’un pouce du cap donné en 1967. Une déco de cabine de goélette avec bois vernis signée Slavik et surout une cuisine iodée avec un approvisionnement de saison et de petits bateaux au service des recettes mythiques du lieu comme ce homard « Château de Feuilles » au gingembre et citronnelle ou une merveille de sole meunière. Pas de doute, le Duc déboîte.

  • Vietnamien
  • Plaisance
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

De voir sa mère, ses tantes et sa sœur bosser Chez Joy, adresse asiate mythique de la rue Daguerre, ça a donné l’envie à Jenny To, la petite dernière, de tâter elle aussi de la restauration. Hop là, elle ouvre Opla en 2021, 50 mètres plus loin dans la même rue. Une petite cambuse qui se garde bien de concurrencer l’affaire familiale en se concentrant sur le banh mi. Autour des casse-dalle viets gravitent des petites entrées et des desserts mitonnés maison qui font de cette adresse une vraie pépite. Dans la formule midi (10,50 €) on entame avec un banh he, grassouillette mais plaisante galette de riz gluant garnie de légumes, avant de mordre dans le dwich lui-même qui coche toutes les cases de l’exercice : une demi-baguette bien crousti débordante d’échine de porc laquée parfumée, carottes vinaigrées, coriandre fraîche, mayo et sauce Maggi. On termine avec un dodu flan thaï au taro et lait de coco.

  • Fast-foods, snacks et sandwicheries
  • Plaisance
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans la famille de la street food du monde, on demande l’Arménie avec Juni, ouvert en mars 2023 dans la très multiculturelle rue Daguerre. Ce comptoir tout moderne (grande vitrine sur rue, comptoir en bois clair cintrant le four, commande sur des écrans tactiles) propose des casse-dalle à base de pain lavash, ces fines galettes de blé habituellement cuites dans des fours enterrés (ici dans un four à pizza) et dans lesquelles on glisse des garnitures : bœuf haché, fromage, légumes marinés. On mord dans un juni « zartar » veggie (8,50 €), soit un roll long comme un avant-bras au zaatar rempli de pickles (concombre, carotte, cornichon) et de graines de grenade qui apportent une touche sucrée. Le tout se plonge dans une sauce à l’ail qui tue. C’est frais, croquant, plein de saveurs mais impossible à boulotter debout sans s’en mettre partout. On fait couler tout ça avec une infusion au thym our se sentir totalement en harmonie avec l’Arménie.

  • Musées
  • Art et design
  • Necker

Bref, Antoine Bourdelle, l’un des monuments de la sculpture française, rêvait d'un temple érigé en son nom au cœur de la capitale. Ce fut chose faite en 1949 lorsque son épouse, Cléopâtre, fidèle à la volonté du mari défunt, inaugura ce musée dévolu à l'œuvre et à la vie de l’artiste. Les collections permanentes, dont l'accès est gratuit, occupent l’ancien atelier du créateur. Ils hébergent quantité de sculptures, dessins et photographies de Bourdelle, dont le fameux Héraklès archer, mais également une partie des collections personnelles de l’artiste, notamment des œuvres de Rodin, Carrière, Monticelli, Ingres et Delacroix. Mention spéciale pour les jardins, dédale de statues et de fougères où il fait bon se perdre.

  • Gastronomique
  • Plaisance
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Piochant un ingrédient là, une épice ici, Mory Sacko joue à domicile, détendu et efficace. Le menu Migration, annoncé en six temps mais qui ouvre le bal avec quatre amuse-bouches très travaillés (comme cette aérienne bouchée au homard et mousseline de pomme de terre), se révèle une promenade gastronomique dans le jardin zen mental du cuisinier, profilée pour l’étoile. On y fourchette de grands petits plats comme cette bouillabaisse au maquereau, rouget et gombo farci ample et rassurante dans sa fausse simplicité ; ce sushi qui marche à l’omble escorté d’une volute de beurre blanc ; ce tronçon d’aubrac grillé au bichotan où le mafé apparait comme une évidence ; ou un dessert de citron et champignon avec un étonnant caramel au shiitaké. La carte des boissons carbure à cette triple inspi et des prix turbo : saké Dassai 23. Un beau voyage.

  • Musées
  • Art et design
  • Montparnasse
  • Recommandé

Depuis 1994, la Fondation Cartier illumine le boulevard Raspail, dans sn bâtiment signé Jean Nouvel : un immense cube de verre, de miroirs et de métal, érigé sur commande du bijoutier. Avec ses 1 200 m2 d’espace d’exposition, la fondation devient alors la Mecque de l’art contemporain à Paris. Marc Newson, Nobuyoshi Araki et Matthew Barney y font leurs premiers pas en France en 1995, suivis de Takashi Murakami et Huang Yong Ping. Au fil des expositions, les lieux se laissent, par la suite, tour à tour envahir par les guitares électriques du rock’n’roll et les bombes de graffiti. Les Deschiens défilent en polos à carreaux durant les soirées nomades (spectacles et performances nocturnes), tandis que les cinéastes David Lynch, Agnès Varda ou Takeshi Kitano emplissent le showroom modulable de leurs créations plastiques. De Raymond Depardon à Patti Smith ou de Moebius à Gary Hill, toutes les expressions trouvent un terrain d'entente dans ce lieu atypique, qui demeure à ce jour l’un des poumons de l’art contemporain en France.

  • Art
  • Résidences d'artistes
  • Montparnasse

Impossible de visualiser la scène de Montparnasse sans penser à Alberto Giacometti. Superstar de la sculpture, l’artiste imagine et conçoit ses personnages fantasques dans un petit espace d’une vingtaine de mètres carrés. Reconstitué à l’identique par les équipes de la Fondation Giacometti, le spot a l’air plus vrai que nature. De la palette de peinture aux fringues qui traînent sur le lit en passant par le mégot dans le cendrier, tout ici a été méticuleusement conservé et restitué par sa veuve. On pénètre ainsi timidement dans l’intimité du grand maître, que l’on s'attendait presque à voir passer le pas de la porte après un arrêt au café du coin, accompagné d’un Robert Doisneau ou d’une Sabine Weiss, qui n’ont cessé de photographier ce spot mythique de la création.

  • Coréen
  • Montparnasse
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Olive Chicken est une cantine du Sud. Mais celui de la Corée ! Ici, on ne propose que du dakgangjeong, le poulet frit de là-bas. Et disons-le tout net, c'est un des tout meilleurs dans sa catégorie, à déguster dans un boui-boui bruyant et dépouillé (murs blancs, six tables et basta). On reste donc concentré sur la star du lieu : le poulet (issu d’élevage responsable, assure la carte), mariné, pané, frit (deux fois) puis nappé de sauce maison. Pour parfaire l’expérience séoulite, on copie la table de Coréennes d’à côté et on accompagne la grande assiette (17 €) d’une brochette de tteoks (gâteaux de riz) frits, curiosité craquante dehors et moelleuse dedans mais un peu bourrative (la prochaine fois, on tentera la tempura d’haricots verts). A faire couler avec une chopine de High Ball (cocktail whisky + soda très prisé vers la mer du Japon) ou, si vous avez des trucs à faire en sortant de table, une limonade maison au citron vert et gingembre.

  • Bars à vins
  • Plaisance
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Bobance, c’est d’abord un emplacement incroyable, une petite place cachée du 14e, presqu'île de trottoir ultra-photogénique avec un couple de platanes qui ombrent la jolie terrasse. Bobance, c’est surtout une ambiance en or massif où les habitués s’appellent par leur prénom, vident des canons, se racontent leur journée ou leur jeunesse accoudés au comptoir en bois clair. Avec, aux murs, des photos argentiques, tirées au vin rouge (mais oui) ! Cette cave à manger doit évidemment tout à sa taulière, Delphine, gouaille en bandoulière, qui a quitté le monde de la culture pour celui du pif en 2018. Sur les étagères, on fait un grand tour de France des sulfitophobes :  touraine blanc Les Carteries de Christian Venier (27 € sur place, 14 € à emporter) ; rond bergerac Bergecrac du domaine Barouillet (26 € sur place, 16 € à emporter)… On accompagne tout ça d’un chouette croque au vrai jambon de Paris (12 €), ou d’une assiette de légumes croquants pour un apéro plus que précieux.

  • Plaisance
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Hexagone Café
Hexagone Café

Après avoir longtemps hanté vos cours de géométrie, l’hexagone vient désormais vous réveiller de bon matin. Petit coin de paradis niché depuis 2015 dans le 14e arrondissement, l’Hexagone Café est le genre d’adresse que l’on voudrait à la fois garder pour soi et conseiller au monde entier. A l’intérieur, quelques tables en bois et une poignée de chaise d’écolier accueillent indifféremment ordinateurs portables, romans américains et livres pour enfants. Dans les tasses, ce n’est pas n’importe quel café qui viendra vous réchauffer mais celui de Stéphane Cataldi (meilleur torréfacteur de France en 2010, quand même), l’un des quatre associés de ce coffee shop au look épuré. Comptez environ 11 € pour un petit-dèj complet : jus d’oranges pressées, cappuccino crémeux et tartines.

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