Le Bon Marche
Photograph: Time Out Le Bon Marche
Photograph: Time Out

7e arrondissement : les boutiques

Le 7e, la main dans le sac

Publicité
  • Shopping
  • Fromagers
  • 7e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Une page se tourne dans le caillé. Nicole Barthélémy, patronne agréable comme un munster  au verre pilé, a transmis à Claire Griffon, nouvelle virtuose du lactose, sa mythique boutique de la rue de Grenelle qui garnit depuis des décennies les plateaux de l’Elysée ou de Matignon. Pas de panique, rien ne change. On reste avec le même bijou de crèmerie parigote à l’antique avec devanture champêtre et intérieur capitonné de marbres aux teintes aussi alléchantes que les croûtes exposées : chèvres en nuancier de blancs, brebis beiges ou piqués de bleu, vaches mordorés ou orangés… Des centaines de ronds, de losanges, de pavés, de cylindres artisanaux affinés sur place, dans la cave sous le carrelage, bunker à bombance où l'on aimerait se cloîtrer en cas d’attaque zombie (ou de Fashion Week).  Rincez-vous l'œil mais sachez que vous pourriez le laisser à la caisse parce que ça douille sérieusement (mais quel matos !): merveille absolue de baby mont d’or cerclé d’un ruban vert (17 €) ; selles-sur-cher (c’est le cas de le dire, 8,60 €) à l’affinage expert ; comté vieux joliment cristallisé (44,80 € du kg)… Sans parler du fontainebleau maison servi comme une glace à l’italienne, du beurre à la baratte à bois moulé à la main (titre !) et autres joyaux lactiques.  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
  • Shopping
  • Traiteurs
  • 7e arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Yohan Lastre (sans apostrophe donc), passé par les fourneaux de la Tour d’Argent, a trouvé sa route dans le pâté en croûte. Champion du monde de la spécialité en 2012, il a lâché la restauration pour ouvrir avec sa compagne Marion Sonier (ancienne ébéniste !) cette boutique traiteur qui tutoie les étoiles. En vedette évidemment, des pâtés en croûte qui aguichent le gourmand avec leur marqueterie carnée et leur pâte au beurre : cochon/chorizo/piquillos plus doux qu’il n’en a l’air (59 €/kg), la signature de la maison au foie gras, canard et pistache (79 €/kg) ou l’Oreiller de la belle Marion (concurrent de la Belle Aurore), garni de neuf viandes et de truffe (108 €/kg). Le reste du magasin, sorte de DeLorean carrelée, nous emmène en virée dans la gastronomie de Brillat-Savarin : bocal de lièvre à la royale, pot-au-feu, tranche de bœuf mode, pithiviers, gratiné de mont d’or, riz au lait… Que des classiques doctement réalisés, aussi caloriques qu’intemporels et vendus à des prix très 2022 !
Publicité
  • Shopping
  • 7e arrondissement
  • prix 3 sur 4
Le plus ancien des parfumeurs de niche, celui qui a refusé les odeurs de masse dès 1974, propose une ample gamme créée par des nez de premier ordre. On papillonne d’un bouquet fleuri à un ambre profond, d’un souffle marin à une épice de feu. La maison vient de s’offrir un nouveau look sur le thème du jardin botanique : on apprécie la sobriété du nouveau flacon noir et la présence d’une petite serre dans chaque boutique. Nos préférés : Nuit de Tubéreuse pour les femmes fatales, Traversée du Bosphore pour les voyageurs, Piment Brûlant pour les audacieux. Nouveau flagship au 167 boulevard Saint-Germain, Paris 6e.
  • Shopping
  • Librairies
  • 7e arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Librairie 7L
Librairie 7L
Dans cette librairie créée par Karl Lagerfeld près de Saint-Germain-des-Prés, on aurait pu s’attendre à des anthologies de la mode exposées au bout d’une cravate avec des poils de Choupette, sa chatte, pour marque-page. Evidemment, il n’en est rien. La massive bibliothèque personnelle de Karl Lagerfeld et son travail d’auteur avec sa maison d’édition 7L n’ont jamais laissé de doute sur sa bibliophilie, ni ses photographies sur son œil curieux de la beauté. Sa maison d’édition précise son intention : “Les livres devraient être le plaisir et la beauté objectivés.” La sélection qu’en fait la librairie est plutôt centrée sur l’architecture d’intérieur, le design, la photographie, la céramique, et bien entendu quelques monographies de créateurs de mode. Un grand portrait solennel de Karl Lagerfeld trône là, mais la maison Chanel ou les ouvrages consacrés à sa vie n’y sont pas montés sur piédestal. On valorise plutôt des photographies d’Araki, une analyse sur l'architecture d’Israël, ou la dernière monographie de la très en vogue Harley Weir. Un large étal est consacré à la botanique et une sélection de revues françaises et internationales sur l’art de bien vivre chez soi n’attend plus que notre table basse.
Publicité
  • Musées
  • 7e arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Maison Deyrolle
Maison Deyrolle
Musée ? Boutique ? L’endroit est si atypique qu’on ne sait pas très bien comment le définir. Certes, tous les plantigrades empaillés, les oiseaux naturalisés et les minéraux qui peuplent les étagères en bois sont à vendre et étiquetés. Mais n’importe qui peut aussi déambuler librement à l’étage de cet hôtel vraiment particulier, juste pour le plaisir d’admirer de près et sans risque un ours brun ou une licorne reconstituée (si, si !). Savant et délirant    Il faut dire que la Maison Deyrolle, établie au 46 rue du Bac depuis 1888, sait à merveille allier sérieux des sciences naturelles avec fantaisie, voire magie. La taxidermie et l’entomologie sont ses spécialités, mais un grain de folie dans la mise en scène de ce bestiaire fabuleux fait toute son originalité. Résultat : cette maison scientifique presque bicentenaire s’inscrit à la fois comme une Mecque pour les collectionneurs passionnés et comme une attraction inoubliable pour les néophytes intrigués.  De ce savant mélange résulte le succès qui a valu à la Maison Deyrolle une renommée parmi les plus grands artistes de leur temps, des peintres Dubuffet à Salvador Dali. Encore aujourd’hui, bon nombre de personnalités soutiennent l’initiative de la maison, à l’image de Yann Arthus-Bertrand, Bettina Rheims ou Nicolas Darrot, qui ont répondu présents lorsque Deyrolle a dû renaître de ses cendres après un incendie en 2008. Certains s’en inspirent même, comme Woody Allen qui y tourna quelques scènes de son film ‘Midnight in Paris
  • Shopping
  • Ecole Militaire
Plus photogénique, tu meurs ! Ce marché s’installe chaque jeudi et samedi sur la sublime avenue de Saxe, pile dans l’axe de la tour Eiffel. On y va pour la promenade et les produits frais plus que pour rester manger. Familial et local, c’est le point de rendez-vous de tous les cuistots du dimanche du 7ᵉ arrondissement. On en profite pour s’attarder sur les pelouses de l’avenue de Breteuil, face au dôme des Invalides, et on finit de remplir son panier avec un dessert de chez Mori Yoshida, pâtisserie franco-japonaise incontournable du quartier. Pour découvrir notre sélection des marchés incontournables de la capitale, c'est par ici.
Publicité
  • Shopping
  • Epiceries
  • Rennes-Sèvres
  • prix 3 sur 4
La Grande Epicerie de Paris
La Grande Epicerie de Paris
Vous cherchez la crème de la crème ? Le top du top ? Filez donc au rez-de-chaussée du Bon Marché. C’est ici, sous les entrailles du grand magasin que le bon goût a élu domicile. Un supermarché cinq étoiles où l’on trouve de tout : pâtisserie, charcuterie, fromagerie, eaux, pâtes, riz… sélectionnés avec soin. Vous pourrez donc y dénicher aussi bien un délicieux macaron à la pistache pour 2 € et des poussières qu’une bouteille d’huile d’olive premium à une somme astronomique. L'atout principal de la Grande Epicerie étant l'incroyable diversité et exclusivité de ses produits. Du sel rouge d'Hawaï, des tagliatelles à la truffe, une infusion à l'eau de rose, des financiers à la bergamote... D’ailleurs, qui n’a jamais rêvé de se retrouver enfermé dans la Grande Epicerie de Paris ? Goûter sa centaine d’eaux minérales, se goinfrer de plaquettes de chocolat artisanales, plonger dans les mozzarellas di bufala, se rouler dans la charcuterie... A Paris, c’est la vitrine du savoir-faire français gastronomique avec ses sélectionneurs qui mettent en avant les meilleurs producteurs hexagonaux et internationaux. C’est donc assez logiquement que la Grande Epicerie a depuis mai 2016 sa propre marque avec plus de 700 références de produits salés, sucrés, frais et de luxe. Des prix plutôt en dessous de ceux habituellement pratiqués et assez raisonnables vu la qualité. Il est donc temps de promener son sac de courses rive gauche.  2e adresse : 80 rue de Passy, 16e. M° La Muette. 01 44 14 38 00. Du
  • Shopping
  • Pâtisserie
  • Invalides
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Pour qui ? Les fans de sucre, de crème, de beurre : de caramel quoi…Le plat culte ? On dirait bien la poire fourrée au caramel mais… Il y a des lieux comme ça que l’on voit passer, dont on entend beaucoup parler, mais dont on a peur qu’ils soient un peu « gonflés ». Il faut dire que Karamel est arrivé en grande pompe et avec fulgurance dans le monde de la pâtisserie parisienne. Photos sur Instagram, recettes dans les journaux et prestation sur la scène sucrée d’Omnivore : le jeune chef Nicolas Haelewyn n’a pas chômé pour faire connaître sa première boutique rue Saint-Dominique, ouverte après dix ans de service chez Ladurée. Plutôt du genre Luigi Tenco, talentueux torturé à la carrière éclair, ou Justin Bieber chanteur pop malin toujours en tournée ? Nous avons testé par nous-même le talent de cette nouvelle idole sucrée. Pas de tape à l’œil dans sa pâtisserie mais des rangées et rangées de tablettes, tuiles craquantes, caramels, pâtes à tartiner et un petit salon de thé tranquille dans l’arrière-salle. Toutes les pâtisseries font saliver, encore plus quand le très sympathique et caustique serveur John nous décrit leurs contenus. On retrouve la poire pochée bien sûr, la star de la maison, avec son cœur au caramel fondant, posée sur un sablé au praliné complétement addictif mais aussi la tarte vanille avec sa mousse infusée à la vanille son praliné caramel coulant et sa pâte sucrée au charbon végétal : un jeu de matières entre le coulant, la mousse, le croquant : dingo. On ne m
Publicité
  • Shopping
  • Librairies
  • 7e arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Ras le bol de Paris ? Envie de vous plonger dans des cultures du bout du monde mais vous avez autant de miles que de followers sur Instagram ? La librairie/boutique du musée du Quai Branly est là pour vous. Nul besoin de claquer un billet d’entrée, le lieu est accessible au tout-venant, il suffit de demander. Ensemencée près du jardin du musée, elle nous déconnecte de la ville cash. Ici, 300 mètres carrés signés Jean Nouvel abritent des milliers d’ouvrages sur les arts et civilisations d’Afrique, du Proche-Orient, du Maghreb, d’Asie, d’Océanie et des Amériques sous un plafond orné de peintures d’artistes aborigènes.  Les nerds apprécieront le large choix d’éditeurs spécialisés (Picquier, Elytis, Présence Africaine, Karthala…), les nombreuses revues (du confidentiel Tribal Art Magazine à Reliefs) ainsi que la sélection sciences sociales, anthropologie et ethnologie (l’occasion de se replonger dans ce bon vieux Tristes Tropiques de Claude Lévi-Strauss ou de découvrir Jared Diamond). Pour tous ceux qui ne se sont pas remis d’Into the Wild, on ne part pas sans un grand classique du récit de voyage en format poche spécial valoche (Nicolas Bouvier, Michel Leiris, Alexandra David-Néel).  Pour les néophytes, haro sur les beaux livres consacrés à l’art aborigène, les catalogues d’exposition (simples, courts, pas chers) et les produits dérivés de l’actualité du musée. Religions du monde, rituels, contes et légendes, chamanisme, civilisations précolombiennes, cultures créoles, les Dogon
  • Shopping
  • Grands magasins
  • Rennes-Sèvres
Bon Marché Rive Gauche
Bon Marché Rive Gauche
Difficile de présenter le Bon Marché tant tout le monde le connaît. Institution parisienne – du moins pour les plus aisés d’entre nous – c’est l’alter ego version rive gauche des célébrissimes Galeries Lafayette, où l’on trouve vêtements, bijoux, objets de déco, et même nourriture de luxe à la Grande Epicerie. Tout y est beau, tout y est cher, on prend plaisir à y flâner et à baver sur ce que l’on ne peut s’acheter, tout en regardant les vieilles dames en fourrure en sortir les sacs pleins et le porte-monnaie à peine plus léger. 
Recommandé
    Vous aimerez aussi
    Vous aimerez aussi
    Publicité