De la musique classique gratuite, dans le 16e ? Oui, c'est possible ! Une petite virée non loin de la Tour Eiffel et vous pourrez assister aux enregistrements des meilleurs concerts de Radio France. La combine est depuis longtemps connue des amoureux de classique mais mériterait bien d'être démocratisée.Quatre formations musicales sont offertes à votre bourse, à commencer par le prestigieux Orchestre national de France. Autant dire que cela vaut le détour, et ce n'est pas le RER C qui va nous arrêter ! Baroudeurs du 20e arrondissement, inconditionnels du 11e, cap vers l'ouest, les 120 musiciens sous la direction de Daniele Gatti ont de quoi vous déboussoler. Les concerts-enregistrements de l'Orchestre philharmonique n'ont quant à eux rien à envier à l'Orchestre national. En effet, cet orchestre a la particularité rare en musique classique de s'être assoupli dans sa composition et de s'adapter à tous les répertoires. Remercions les 70's et Pierre Boulez. Consultez les dates, ses 141 musiciens ambassadeurs sont eux aussi chaque année sollicités aux quatre coins du globe. Hommage au répertoire français Mais ce n'est pas tout, le « cocorico » nous est chanté bien juste. Aux cordes, cuivres et autres percussions, les voix ne manquent pas. Le Chœur de Radio France se mêle avec brio aux orchestres. Professionnel parmi les professionnels, il s'agit de l'unique chœur à vocation purement symphonique en France. A ses 114 artistes lyriques, s'ajoute la dernière formation (la Maîtris
Le classique, toute l'année
Tous les samedis à 20h, Notre-Dame de Paris n'appartient plus seulement aux touristes et croyants, mais ouvre ses portes aux mélomanes. A l'occasion de concerts gratuits, vous pourrez profiter d'une acoustique unique à Paris. Le Grand-Orgue de Notre-Dame fraîchement rénové est sorti du silence en décembre 2012, pour les 850 ans de la cathédrale. Depuis 40 ans, les traditionnelles auditions d'orgues ont accueilli plus de 2000 organistes internationaux et ont rendu hommage aux compositeurs anciens et contemporains. Depuis des siècles, le son de l'orgue peuple l'imaginaire collectif, et rempli les églises de sa densité et de sa profondeur. Les premières notes ont le talent de nous prendre au corps, avant d'aller flirter avec les plus hautes ogives. Ce que l'on sait moins, c'est que cet instrument divinement complexe, tantôt solennel et tantôt fou, laisse place à l'improvisation et à une grande liberté d'expression. Et il y a de quoi faire, avec cinq claviers de 56 notes, un pédalier de 32 notes, sans compter les boutons de registres et pistons aux noms familiers : contrebasse, flûte, violoncelle, trompette, basson, clairon, un orchestre complet en somme. Pas étonnant que le programme soit éclectique. Chaque semaine, résonnent suites gothiques, carillons, fanfares, tendres préludes ou puissantes symphonies, venues d'Allemagne, des Pays-Bas, d'Italie ou encore des USA.
L'actu des salles
Avez-vous déjà désiré quelque chose pendant plus de trente ans ? Les amateurs de Bach et Strauss père et fils, eux, oui. Un peu plus même. Presque quatre décennies qu'ils attendent, en rang serré derrière Pierre Boulez, une salle digne de leur art élitiste, à l'acoustique soignée et à la capacité augmentée, celle-là même qui ouvrira finalement ses portes au public le 14 janvier 2015 du côté de la Porte de Pantin, loin des quartiers où soufflent habituellement les vents du classique. Un nouvel espoir pour ceux qui espèrent, pêle-mêle, la réouverture de la Samaritaine, un Paris au cœur piéton ou tout autre projet a priori irréaliste. Critiqué comme le fût le musée Picasso pour son coût et les interruptions du chantier, jugé trop centré sur le public au détriment des conditions de travail des techniciens du spectacle, attaqué sur la qualité de ses matériaux comparés à la flamboyante Fondation Louis Vuitton, la salle de 2 400 places ne devrait toutefois pas embrasser l'infortune du musée de la rue de Thorigny lors de son ouverture. La Philharmonie, associée à la déjà très attirante Cité de la musique, connaîtra pour sa première saison une programmation faste et foisonnante, aussi éclectique qu'a pu l'être tout au long de sa carrière son premier grand invité : l'astromusicien David Bowie. Celui-ci se voit en effet consacrer une exposition au succès déjà annoncé aux côtés, entre autres, des concerts de Tindersticks ou de la diffusion du film '2001, l'Odyssée de l'espace', dont la
C’est un théâtre abandonné boulevard de la Chapelle que Peter Brook et Micheline Rozan décident un jour de 1974 de reprendre à la poussière. Après six mois de restauration, le théâtre et ses murs terre de sienne décharnés rouvrent. Pas de sièges numérotés, un prix unique à 19h et des tarifs accessibles : les Bouffes du Nord ne souhaitent pas seulement attirer les oiseaux de nuit mais aussi les familles nombreuses, les personnes âgées et la périphérie parisienne. L’ancien directeur du Royal Shakespeare Theater prête sa salle à de nombreux festivals de jazz, de danse et organise même des projections de films les dimanches midi. La salle cachée derrière la gare du Nord peut aussi se féliciter de programmer la fine fleur de la chanson française : Camille, Aaron ou encore Vincent Delerm.
Quintessence de l'expérimentation et de l'élan créatif des jeunes générations, le cnsmdp mérite bien d'être le chouchou des lieux de représentations parisiens. Les 1300 apprentis proposent environ 300 spectacles par an. Certains concerts sont gratuits, pour les autres la réservation ouvre dix jours à l'avance. Lire la suite
Construite à partir de 1653 sur une butte qui était alors le cœur de Paris, cette longue église de 126 mètres a été initialement conçue par Jacques Lemercier. Mais la construction a pris tellement de temps qu’elle n’est consacrée qu’en 1740. Lire la suite
A mi-chemin entre nature et espace urbain, le parc floral est un craquant hommage à Dame Nature et à la créativité humaine. Les plans de 1960 de l'architecte et paysagiste Daniel Collin nous ont bien vite fait oublier les antécédents du parc. Lire la suite
Disposant de la plus riche collection de peintures impressionnistes au monde, le musée d'Orsay suscite l'admiration au niveau international. On en oublierait presque son jeune âge. Ce que l'on sait moins, c'est que la gare reconvertie en 1986 est aussi désormais un lieu où apprécier la musique classique. Lire la suite
L'Orangerie de Bagatelle est un lieu cher aux mélomanes et aux amoureux de jardins à la française. Conçue en 1835 pour fournir quelques bourgeois en vitamines C et en couleurs exotiques, l'Orangerie est bel et bien devenue un espace privilégié pour écouter. Lire la suite
Les kiosques à musique ou quand le classique se dévergonde loin des salles de concert Les mauvaises langues langues diront que si l'on préfère les violons dans les jardins, ce n'est pas pour l'acoustique, mais pour le beau temps qui en est la condition. Lire la suite
C’est dans un vaste immeuble à quelques pas de la place de l’Etoile que l’acousticien Gustave Lyon et l'architecte Jean-Marcel Auburtin installent la salle Pleyel. Un auditorium riche de 3 000 places où se succèdent les grands noms de la musique classique, de Debussy à Stravinski. Lire la suite
Depuis 1963, ce bâtiment sur les rives de la Seine diffuse un large éventail de musique classique sur les ondes. On peut également y assister à des concerts. Si la scène principale manque de charme, la qualité de la création musicale fait de la « maison ronde » un lieu de prédilection pour les mélomanes. Lire la suite
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