La Dernière neige (© Marc Daniau)
© Marc Daniau

Les spectacles à voir en novembre 2013

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  • 4 sur 5 étoiles
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Ce soir, j'attends Madeleine
Ce soir, j'attends Madeleine
Avant même d’entrer dans le cabaret de l’Essaïon Théâtre, l‘ambiance est plantée. « Bienvenue à l’Alcazar ! », lancent Maria et Jojo en déchirant mon billet. Une salle en pierres, voûtée, minuscule et chaleureuse me tend les bras. Sur scène, des tables, des chaises, du vin prêt à couler à flots, un piano et un accordéon pleins de promesses… Puis les lumières s’effacent, la musique monte et je glisse tout doucement vers une autre époque. Voici qu’entre en scène le meneur de la soirée, à la fois récitant, chanteur et comédien qui, flanqué de deux musiciens extraordinaires, offrira à l’audience 1h30 d’évasion mélodique. « Excusez-moi monsieur, vous avez l’heure, s’il vous plaît ? » Un spectateur regarde sa montre et lui répond. Il ne se doute pas que quelques minutes plus tard, il se retrouvera sur scène, assis à une table à siroter du vin rouge. De mon côté, je suis bien loin d’imaginer que bientôt, je chanterai allègrement que « ça sent la bière, de Londres à Berlin » en faisant valser mon verre… Et avant que vous me le demandiez, non, ce n’est pas dans mes habitudes de spectatrice ! La sacrosainte « participation du public », d’usage au cabaret, est ici authentique, subtile, amenée en douceur. Et les chansons, très connues ou plus confidentielles, s’enchaînent avec une rare fluidité.     Ce jeune trio prend le pari audacieux de nous faire oublier la voix du monument Jacques Brel pour mieux en redécouvrir la musique et l’univers. Pari tenu avec une histoire simple et bien fice
  • 4 sur 5 étoiles
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Ring
Ring
Dix-sept rounds de crochets percutants et d’uppercuts cinglants pour nous parler du couple. Sur le ‘Ring’ de Léonor Confino, hommes et femmes se rencontrent et s’affrontent. Ils s’abandonnent à l’autre, s’attirent, se blessent, apprennent à vivre seuls ou ensemble. Ce sont les acteurs Audrey Dana et Sami Bouajila que la metteur en scène Catherine Schaub a choisi pour interpréter sa galerie de personnages. Un duo plus connu sur grand écran qu’au théâtre et qui, malgré quelques petites maladresses, fonctionne parfaitement. Déclaration d’amour à l’aéroport, névroses des jeunes parents, drague sauvage dans la rue, querelles du quotidien : la vie à deux est passée au crible sous la plume aiguisée de la jeune dramaturge, qui s’en donne visiblement à cœur joie. Avec pour seul décor un banc, un lit, un écran et quelques projections, les deux comédiens vont jouer près d’une vingtaine de scénettes. Des histoires très courtes, pour la plupart pleines d’humour et qui parlent inéluctablement à tout le monde. Un langage universel et des situations à la rythmique savamment étudiée, dans lesquelles les duos Confino/Schaub, Dana/Bouajila font des merveilles. Ne vous fiez pas à la supposée légèreté de l’être, les paradoxes tissés par la pièce dépassent souvent l’anecdotique amoureux. Et si l’on se gausse, c’est parfois parce qu’il vaut mieux en rire…
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  • 4 sur 5 étoiles
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Yes, peut-être
Yes, peut-être
Ce n’est peut-être pas totalement un hasard si la pièce 'Yes, peut-être' de Marguerite Duras se joue dans la salle noire du Lucernaire. Noir comme l’ambiance qui surnage dans ce spectacle, noir comme l’humour qui s’en dégage. C’est également dans l’obscurité la plus totale que démarre la fiction. Seuls sont perceptibles le soufflement du vent et des bruits de cailloux qu’on cogne les uns contre les autres. Lorsque la clarté finit par revenir, c’est pour laisser entrer une femme traînant un corps inanimé. Elle en rejoint une autre et toutes deux, en blouse blanche d’hôpital, vont tenter de comprendre qui est cet homme et ce qu’elles doivent en faire. Nous voici dans un bunker aux murs droits et à la couleur froide, où seule une petite fente permet d’entrevoir partiellement ce qui se passe à l’extérieur. On ressent alors l’univers apocalyptique dans lequel Duras veut nous faire pénétrer lorsqu’elle écrit cette pièce en 1968. Nous voici plongés dans un « 42eparallèle Sud » imaginaire où, depuis le « grand bouleversement », les mémoires ont été effacées, le monde n’est plus constitué que de « déserts à guerre », les bébés sont systématiquement tués ou enlevés, et le danger de la radioactivité est omniprésent. Métaphore radicale des horreurs qui se déroulent dehors, l’homme tente en vain de parler. Il chante ou hurle des mots incompréhensibles, avant de s’effondrer systématiquement de fatigue. Telle une marionnette ou un pantin désarticulé, il est jeté sur des sacs de sable, traîn
The Old Woman
The Old Woman
Quel rapport entre le personnage machiavélique Norman Osborn alias le Bouffon vert (‘Spiderman’ de Sam Raimi) et le prince charmant Aleksandr Petrovsky (‘Sex and the City’) ? Ne cherchez pas outre-Atlantique, la réponse se trouve au théâtre de la Ville, du 6 au 23 novembre. Invité d’honneur du Festival d’Automne, Bob Wilson a réuni l'acteur Willem Dafoe et le danseur Mikhaïl Barychnikov autour de la nouvelle politico-absurde de Daniil Harms ‘The Old Woman’. L’histoire d’un écrivain aux prises avec lui-même. Hanté par la figure d’une vieille femme qu’il rêve de tuer et à laquelle il ne peut échapper, le personnage sombre. Un texte furieusement politique (verra qui veut la référence au stalinisme) monté comme une œuvre d’art par Bob Wilson, esthète fou. Dans un décor lumineux et ultra graphique, le visage masqué de blanc et les cheveux en forme de tourbillons miniatures, Willem Dafoe et Mikhail Baryshnikov sont méconnaissables. Un choc visuel, assurément.
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C'est la faute à Rabelais
C'est la faute à Rabelais
Rabelais est à l’honneur au théâtre de l’Athénée. Cela pourrait surprendre, si ce génie de la littérature n’attirait pas autant les metteurs en scène et autres dramaturges friands d’univers burlesques. C’est ‘Pantagruel’ qui ouvre les festivités. Le metteur en scène Benjamin Lazar abandonne, à cette occasion, la période baroque qu’il affectionne tant pour s’attaquer à la rudesse de la langue rabelaisienne. L’épopée chevaleresque du géant, depuis les gloutonneries de l’enfance jusqu’à la subtile plaidoirie finale, est accompagnée des notes d’une musique contemporaine, comme pour mieux faire surgir les contrastes de cette œuvre inclassable. Puis c’est au tour d’Eugène Durif de prendre le relais avec ‘C‘est la faute à Rabelais’. Pas étonnant que cet insatiable amoureux des mots s’attaque à cet humaniste du XVIe siècle. Le duo de comédiens, dont l’auteur lui-même,  s’interroge : et si les romans de Rabelais étaient coupables de tous les maux de ce monde ? Et voilà dépeinte une belle galerie d’artistes aussi farfelus qu’inconvenants, en chansons s’il vous plaît, dans une ambiance festive, absurde et excessive. Deux spectacles en hommage à Rabelais donc, mais pas respectueux pour un sou, pour mieux faire écho au maître incontesté de l’irrévérence littéraire.
La Dernière Neige
La Dernière Neige
Avant d’être un spectacle, 'La Dernière Neige' est d’abord un roman qui a fait beaucoup de bruit. Hubert Mingarelli a le don pour aller chercher au plus profond des entrailles du lecteur ses tourments, ses obsessions, ses angoisses. Au beau milieu d’un village perdu dans les montagnes, un jeune homme travaille dans un hospice pour vieillards. Une mère absente, un père malade, et pour seule consolation l’espoir de pouvoir enfin d’acheter cet aigle magnifique trônant dans la vitrine d’un magasin. En s’emparant de ce texte, Didier Bezace a fait le choix courageux de ne pas en faire tout un spectacle. Pour mieux restituer la solitude et l’intimité de ce personnage énigmatique, le directeur du théâtre de la Commune en fera une lecture simple, directe. Cette proposition artistique circule dans toute la France depuis plusieurs mois et vous permettra d’apprécier la force des mots et les choix parfois radicaux d’un directeur de lieu éminemment politique.
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Swamp Club
Swamp Club
Encore un anniversaire en 2013 ? Oui, et pas n’importe lequel, celui du Vivarium Studio de Philippe Quesne, seule compagnie pouvant se targuer d’être composée de comédiens, de plasticiens, de musiciens et d’un chien. Dix ans déjà que cette joyeuse troupe nous convie à ses spectacles scientifico-fantaisistes. Imaginez un immense marécage avec en son centre un bâtiment monté sur pilotis, résidence d’artistes isolée du monde, dernier hameau paisible au milieu de cette jungle hostile. Mais l’urbanisation sauvage guette et le directeur apprend que son lieu risque la destruction… Philippe Quesne a longtemps été le scénographe des autres, et ce n‘est pas pour rien. Le swamp club est imaginé comme une grande serre, que le public peut se délecter de regarder par le grand bout de la lorgnette. Un monde protégé des bêtes extraordinaires et de l’inquiétante flore environnante. A l’heure où les lieux de culture sont de plus en plus menacés, cette nouvelle proposition sonne comme une métaphore de l’actualité. Mais rassurez-vous : Philippe Quesne et ses sbires ne sont pas du genre à se laisser abattre par la mélancolie ambiante, et c’est avec leur verve habituelle qu’ils nous régalent d’un monceau de références aussi ingénieuses que disparates. Musique classique, super-héros et peinture flamande sont au rendez-vous, une culture joyeusement populaire et éclectique. Un petit laboratoire à taille humaine pour se poser les grandes questions de ce monde.
Phèdre
Phèdre
Après ‘Andromaque’ en 2003, ‘Bérénice’ en 2006 et ‘Britannicus’ en 2012, Jean-Louis Martinelli achève son cycle racinien sur l’histoire de la reine Phèdre, épouse de Thésée et coupable d’un amour interdit pour son beau-fils Hippolyte. En 2000 déjà, alors qu’il officiait encore à Strasbourg, Martinelli s’était attelé au complexe de Phèdre, à travers la version du poète grec Yannis Ritsos. Pour celle de Racine, son choix d’un dispositif bi-frontal peut s’avérer pertinent s’il évoque un couloir à l’intérieur duquel se déroulent les drames. Plaçant le désir comme personnage principal de la pièce, le directeur du théâtre des Amandiers voit de l’apaisement dans la violence contenue et distillée par ces alexandrins assassins. Citant Antoine Vitez (« la tragédie c’est l’histoire des larmes »), il envisage la mort des protagonistes comme un mal nécessaire à la reconstruction d’un monde nouveau.
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Toboggan
Toboggan
Un groupe de personnes âgées qui agressent un jeune homme. Ça ne se passe pas dans la quatrième dimension mais bien au théâtre Gérard Philipe où Gildas Milin livre son ‘Toboggan’, une fiction sombre qui pose un regard acerbe sur une société en débâcle. Economie souveraine victime de sa propre logique, précarité galopante des populations des pays dits « riches », le constat, alarmant, choque parfois par son absurdité. Face aux dérives du monde occidental pris au piège de son système, Gildas Milin imagine le scénario suivant : une bande de sexagénaires pauvres se mettent à rêver de prison afin de dormir au chaud et de manger à leur faim. Cherchant alors le crime adéquat pour se mettre à l’ombre un moment, ils décident de s’en prendre à un jeune homme, qui cristallise en lui tous les griefs éprouvés par la génération des aînés. Ce ‘Toboggan’, métaphore d’une conjoncture pessimiste, à l’opposé du fameux « ascenseur social » tant convoité, apparaît comme une fable tristement moderne par la violence de ses images. Volontairement noire, elle porte néanmoins en elle une certaine idée de l'instinct de survie, ainsi que le refus de rendre les armes devant la fatalité.
Tête haute
Tête haute
Tout parent ayant déjà emmené son bambin voir un spectacle jeune public vous le dira : il est rare d’assister à une pièce de théâtre pour enfants adaptée et de qualité. Ce créneau à la fois surexploité (vive les scolaires !) et redouté (ah, ces enfants qui crient, qui pleurent, qui interviennent…), commence à être repris en main depuis quelques années par des lieux soucieux d’offrir à nos bambins autre chose que de l’art dégoulinant en conserve. On commence à voir émerger de vraies belles propositions qui sortent du filon princesse/sorcière ou du Guignol de mauvaise qualité. Joël Jouanneau, auteur et metteur en scène, n’a pas attendu cette mouvance pour s’intéresser à l’art subtil et délicat du théâtre jeune public. Connaisseur de la scène sous tous ses angles, il laisse pour cette fois le soin à Cyril Teste de monter 'Tête haute', l’histoire d’une petite fille abandonnée par ses parents et déjouant tous les pièges d’une forêt inhospitalière. Ce thème, très récurrent dans les contes populaires, prend un très bon coup de jeune grâce à l’écriture moderne et pleine d’humour de Jouanneau et au magnifique travail qu’opère le Collectif MxM sur la vidéo. Un vrai beau boulot d’équipe pour recréer une ambiance à la fois crédible et fantastique, et plonger ce public exigeant au cœur de l’aventure. C’est la tête haute que l’héroïne et toute votre petite famille ressortiront de ces dures épreuves.

Où ? Quoi ? Quand ?

  • Théâtres publics et scènes nationales
  • Châtelet
Théâtre de la Ville
Théâtre de la Ville
Dressé fièrement face au théâtre du Châtelet (et oui, ne vous trompez pas de trottoir !), le théâtre de la Ville est devenu en quelques décennies le temple incontesté de la création chorégraphique. Visionnaire hors-pair, son ancien directeur Gérard Violette y invita dès les années 1980 la crème de la danse contemporaine qu’elle soit allemande (Pina Bausch), flamande (Anne-Teresa de Keersmaeker) ou encore française (Maguy Marin). Si la danse à elle seule fait la réputation du lieu, sa programmation théâtrale ne démérite pourtant pas : Luc Bondy, le Berliner Ensemble ou encore la Nature Theater of Oklahoma y sont attendus en 2012. En 1996, une seconde salle de 400 places ouvre dans le 18e arrondissement, le théâtre des Abbesses y invite de jeunes chorégraphes et petites compagnies de théâtre afin de désengorger la place du Châtelet. Toutefois, il est bien possible qu’il vous faille vous armer de courage pour obtenir un siège hors abonnement (notamment pour le Tanztheater Wuppertal). Mais rassurez-vous, le jeu en vaut définitivement la chandelle.
  • 16e arrondissement
Théâtre national de Chaillot
Théâtre national de Chaillot
En arrivant quelques minutes avant le lever du rideau, vous aurez tout le loisir d’admirer depuis le lobby la scintillante Tour Eiffel, voisine du théâtre de Chaillot. Ancien siège de l’ONU, c’est dans la grande salle qu’en 1948 fut signée la Déclaration universelle des droits de l’homme. Jean Vilar, Antoine Vitez et Jérôme Savary feront rejouer des comédiens sur son plateau, rendant les 1 670 places de Chaillot à ses premières amours : le théâtre populaire. Depuis peu presque exclusivement consacré à la danse contemporaine, Chaillot se dessine dorénavant comme le pendant moins international du théâtre de la Ville. Un large espace découpé en deux salles et qui rend hommage à toutes les écritures chorégraphiques, qu’elles soient influencées par le flamenco ou enracinées dans la culture urbaine. Egalement lieu d’apprentissage, le théâtre organise des rencontres, des ateliers et même une formation continue en histoire des arts !
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  • Expérimental
  • Paris et sa banlieue
Théâtre de Gennevilliers
Théâtre de Gennevilliers
Vous cherchez le théâtre de Gennevilliers ? Suivez les flèches. Imaginés par Daniel Buren, ces panneaux rouges et blancs jalonnent le chemin du métro jusqu’aux portes du bâtiment. Après le règne du fondateur Bernard Sobel, c’est le metteur en scène Pascal Rambert qui tire aujourd’hui les ficelles de ce centre national entièrement dédié à la création contemporaine. Nouvelle identité visuelle, propositions interdisciplinaires et organisation de nombreux festivals : le T2G met le cap sur la rencontre artistique. Amoureux de Molière ou Racine, passez votre chemin, Pascal Rambert ne pioche pas ces auteurs dans le répertoire. En revanche, vous n’y trouverez pas que du théâtre mais également de l’opéra (Oscar Bianchi et Joël Pommerat), de l’art (Nan Goldin), du cinéma, de la littérature et même de la philosophie (Emmanuel Alloa) ! Sachez enfin que certaines répétitions sont ouvertes aux Gennevillois.
  • Champs-Elysées
Théâtre du Rond-Point
Théâtre du Rond-Point
A quelques mètres de la plus célèbre avenue parisienne, le Rond-Point met un point d'honneur à ne diffuser que des auteurs vivants : François Bégaudeau, Tatiana Vialle ou encore Jean-Marie Piemme faisaient ainsi partie de la programmation de la saison 2010-2011. Métamorphosé au début des années 2000, le Rond-Point est devenu un lieu multitâches décoré par Patrick Dutertre. Un espace qui s’articule autour d’une abondante librairie, d’un salon de thé et d’un restaurant au cas où la faim se ferait sentir. Ces trois salles baptisées Topor, Tardieu et Renault-Barrault n’accueillent pas seulement du théâtre mais aussi du cirque (Eloize, Le Cirque invisible) et parfois même quelques humoristes satiriques (Guy Bedos, Christophe Alévêque).
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  • Théâtres publics et scènes nationales
  • Père-Lachaise
Théâtre national de la Colline
Théâtre national de la Colline
Cap à l’Est ! Niché dans une étroite ruelle du 20e arrondissement, le théâtre national de la Colline étonne au premier abord par son imposante façade transparente de 12 mètres de haut. Un décor de béton et de verre qui accueille en son sein un joli échantillon de la dramaturgie, du XIXe siècle à nos jours. Des étoiles de l’écriture dramatique – Norén, Pirandello, Bernhard, Brecht – mise au goût du jour par des ténors de la mise en scène tels que Krystian Lupa, Bernard Sobel ou encore Stanislas Nordey. Aujourd’hui dirigée par le metteur en scène Stéphane Braunschweig, la Colline propose en parallèle de ses spectacles des ateliers, des stages et des week-ends gratuits de formation pour les jeunes passionnés de théâtre.
  • Odéon
L'Odéon, théâtre de L'Europe
L'Odéon, théâtre de L'Europe
« Temple absolu du théâtre » selon les termes de son directeur Olivier Py, l’Odéon ne compte pas que son théâtre à l’italienne au centre de Paris mais également un entrepôt de décors de spectacles construit en 1895 par Charles Garnier pour l'Opéra de Paris. Les Ateliers Berthier à l’extrême nord de la capitale sont devenus en mai 2005 la nouvelle salle de l’Odéon, gagnant ainsi près de 400 places. Anciennement sous le joug de la Comédie-Française, l’Odéon s’est affranchi au début des années 1990 en devenant le théâtre de l’Europe. Des metteurs en scène des quatre coins de l’Europe sont invités à présenter leurs productions en langue originale sur-titrée. Parmi eux Deborah Warner, Peter Zadek, Giorgio Strehler, Robert Wilson, Frank Castorf ou encore Thomas Ostermeier.
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  • Musées
  • Art et design
  • Paris et sa banlieue
MC93 Bobigny
MC93 Bobigny
Il faut d’abord parcourir la ligne 5 du métro puis marcher quelques minutes avant d’arriver à la Maison de la culture de Bobigny. Mais le temps passé dans les transports en commun sera loin d'être perdu, surtout si vous avez choisi d’assister à un spectacle du Standard Idéal. Ce festival inauguré en 2004 invite chaque hiver sur ses planches la fine fleur des metteurs en scène européens. L’occasion de faire le plein de spectacles hongrois, allemands, anglais ou encore italiens. Un écrin de verre dans lequel se tient également l’Atelier des 200. Le temps d’un week-end, 200 amateurs sont invités à découvrir en compagnie des metteurs en scène de la saison l’envers du décor, notamment le jeu d’acteur. Il ne reste plus qu’à vaincre sa timidité et se lancer !
  • Paris et sa banlieue
Théâtre de Vanves
Théâtre de Vanves
Aux manettes de cette scène conventionnée pour la danse, il y a José Alfarroba. Homme de théâtre actif, qui ne se contente pas d’ouvrir les portes de son lieu aux chorégraphes mais invite jeunes compagnies de théâtre, plasticiens en herbe (huit expositions par saison) et musiciens de tous bords. Spectacles jeune public, projections de films et festivals tous azimuts : le théâtre de Vanves émerveille par la richesse de sa programmation. Découpé en deux salles – le théâtre et la panopée –, le lieu se mobilise tout particulièrement à promouvoir les écritures contemporaines, mais sans frontières : « cette saison seront présentées des tragédies, un mélodrame, une grande fresque historique, des pièces "sociales"... et quelques ovnis » explique son directeur. Un espace de qualité qui accueille en son sein depuis quinze ans l’excellent festival de théâtre et danse Artdanthé. Un must en matière de rendez-vous culturel.
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