Depuis l'Antiquité, l'art aime vivre nu. Déesses à poil, nymphes déshabillées, éphèbes à l'état naturel, donzelles déployant nonchalamment leur corps dans des intérieurs douillets... Des milliers de gens ont traversé l'histoire de l'art sans porter de slip, victimes de ce qui ressemble bigrement à une épidémie exhibitionniste. Alors oui, la plupart du temps, les artistes trouvent le moyen de justifier leur voyeurisme en s'appuyant sur des prétextes plus ou moins convaincants : étude académique de l'anatomie, portée symbolique du retour à la nature, médecine, scène de baignade ou de sexe... Mais parfois, ils en abusent, et les parties les plus intimes du corps humain arrivent comme un cheveu sur la soupe, au beau milieu d'une peinture, d'une photo ou d'une sculpture. C'est sur ces nus totalement incongrus que la rédaction a voulu se pencher, histoire de célébrer cette saison valentine. Propice, paraît-il, à l'effeuillage. Nus incongrus dans l'art Voir aussi Le sexe féminin dans l'art Inutile de tourner autour du pot : on sait qu'on n'est pas les seuls à y penser en cette saison valentine. Con, fouffe, fente, minou, barbichette, porte cochère, mont de Vénus... Appelez-le comme vous voudrez : l'art, lui, n'a pas attendu le dictionnaire des synonymes pour pousser la porte du jardin des délices. Objet d'innombrables fascinations, controverses culturelles et débats politiques, l'appareil génital féminin a nourri quelques-unes des obsessions les plus folles de l'histoire de