Près de cent mètres de peinture. Cent mètres d'eaux perlées, étalés le long des murs. Cent mètres de tons bleutés, verts et violets, parfois épicés de touches de rose et de jaune, qui épousent les parois ovales de L'Orangerie. Ce n'est pas pour rien que 'Les Nymphéas' figurent sur les itinéraires de la plupart des tour operators, faisant de ce musée des Tuileries un enfer de fréquentation touristique. Fruit de douze années de travail, les huit panneaux de Monet ne cessent de fasciner par leur dimension, leur beauté presque abstraite...
Près de cent mètres de peinture. Cent mètres d'eaux perlées, étalés le long des murs. Cent mètres de tons bleutés, verts et violets, parfois épicés de touches de rose et de jaune, qui épousent les parois ovales de L'Orangerie. Ce n'est pas pour rien que 'Les Nymphéas' figurent sur les itinéraires de la plupart des tour operators, faisant de ce musée des Tuileries un enfer de fréquentation touristique. Fruit de douze années de travail, les huit panneaux de Monet ne cessent de fasciner par leur dimension, leur beauté presque abstraite...
Yves Klein disait de la monochromie que c'était la « seule manière physique de peindre permettant d'atteindre à l'absolu spirituel ». Le monde, il aurait voulu l'enduire de bleu. Du bleu Yves Klein, ce fameux « IKB » (International Klein Blue) électrique et profond, dont il fait enregistrer la formule chimique à l'Institut national de la propriété industrielle en 1960. Un bleu intense qui, lorsqu'on le voit « en vrai », semble aspirer le regard, provoquant chez l'observateur quelque chose de sensoriel, de déstabilisant, de magnétique. C'est au début des années 1950 que « le peintre de l'immatériel » se met à réaliser des quantités de grandes toiles monochromes... La suite
Gabon, XIXe siècle
Une surface plane et ovale. Six yeux en amande taillés dans le bois et répartis de manière symétrique de part et d'autre d'un axe central. Tout simplement. Tout sobrement. Ce masque issu du Gabon illustre peut-être mieux que nul autre le talent des artistes kwele pour la stylisation, cette schématisation harmonieuse des formes. « C'est un masque unique au monde. On m'en a montré des copies, mais je n'en ai jamais vu d'autres comme celui-ci » remarque Yves Le Fur, conservateur au musée du Quai Branly. Collecté par Aristide Courtois, il a appartenu aux peintres Charles Lapicque et Charles Ratton, fascinant plusieurs générations d'artistes...
Jan Fabre, 2006
C'est en admirant le plafond du Palais Royal de Bruxelles peint par Jan Fabre, un plafond complètement recouvert de scarabées, que le directeur du musée de la Chasse et de la Nature (alors en rénovation) a eu l'idée de proposer à l'artiste anversois de décorer la petite pièce consacrée à Diane. « Quand je suis allé le voir pour lui faire part de mon projet, raconte Claude d'Anthenaise, il a réfléchi, pas l'air totalement enthousiaste, et m'a dit : "J'ai très envie de travailler sur Diane : c'est un personnage important dans ma mythologie personnelle, et puis c'est en quelque sorte une passeuse vers la mort. Je pense donc faire un plafond avec des hiboux, vu qu'ils représentent à la fois les oiseaux de la nuit et les messagers de la mort."
Chine, dynastie des Shang, c. 1550-1050 av. J.-C.
Aller au musée pour admirer un vase ? Bof. Quand on pense au pot dans lequel se meurt une vieille fleur sur la table du salon, on hésite. Pourtant, la 'Tigresse', considérée comme le vase chinois le plus remarquable conservé en Europe, est un peu la 'Joconde' du musée Cernuschi. Destinée à contenir des boissons fermentées, cette pièce met en scène un félin debout sur sa queue et ses pattes arrière, qui étreint dans ses pattes avant un petit homme. D'un bronze très sombre, orné de motifs foisonnants et d'une multitude de petits animaux, le vase révèle le savoir-faire prodigieux d'une civilisation éloignée de la nôtre de plus de trente siècles. L'œuvre, dont les origines restent floues, recèle une grande part de mystère...
A lire aussi
Discover Time Out original video