Le Hasard Ludique
© Le Hasard Ludique
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Que faire à Paris en avril 2025 ?

Expos, restos, festivals, spectacles : découvrez tous les inratables à faire en avril 2025.

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Le mois d’avril est là, nous entrons officiellement dans la période la plus faste de l’année ! Le printemps s’installe et avec lui germent les bons plans (dont les premiers à l’air libre) partout sur la mappemonde parisienne. Voici un panier garni des plus belles pousses avec le retour des premières friches, des restos bizuts ou des expos tant attendues. Et avec ce dossier pour vous couvrir le dos, vous ne craignez aucune gelée de printemps !

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Les meilleurs plans du mois d'avril 2025 à Paris

  • Gastronomique
  • Invalides
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Voilà donc Romain Meder (vraiment) en ses terres. Déjà, le nom Prévelle vient d’un lieu-dit près de Neurey-lès-la-Demie, son village natal en Franche-Comté. Ensuite, il devient enfin chef-propriétaire, totalement libre de continuer d’explorer sa cuisine empreinte de naturalité. Une gastronomie où le zéro déchet n’est pas une posture (le premier amuse-bouche ? Une umamiesque tuile d’épluchures !), et le local de saison une évidence. On découvre – étonné – que les asperges blanches, plus fondantes que les neiges du Kilimandjaro et iodées d’un condiment au caviar, se marient parfaitement avec la modeste mais puissante ortie (en tartare et en velouté). Puis, un homard parfaitement nacré arrive, escorté d’une émulsion de son corail, d’un prodigieux croustillant fait avec sa tête et de petits pois croquants à la menthe. Les vins, aux tarifs à la hauteur des frais de bouche d’un député, explorent logiquement la biodynamie. En dessert légumier inclassable, l’acide de la rhubarbe en plusieurs façons convole avec un sorbet livèche au goût de céleri et un granité de bourgeon boisé. Oui, on est vraiment bien chez Romain Meder.

  • Art
  • Art

Huit ans (déjà) après le succès retentissant de l’exposition au Centre Pompidou, c’est au tour de l’institution située dans le bois de Boulogne de célébrer en longueur et en largeur l’œuvre de l’artiste anglais David Hockney avec une exposition qui aura lieu du mercredi 9 avril au lundi 1er septembre 2025. Une expo qui se concentrera sur les vingt-cinq dernières années de création de Hockney, en présentant aussi bien des peintures que des créations digitales, avec un accent particulier sur la Normandie – où il réside depuis 2019 – mais également des œuvres évoquant le Grand Canyon ou le Yorkshire. Et pour les aficionados de culte et de chlore, sachez que les toiles A Bigger Splash et Portrait of an Artist (Pool with Two Figures), respectivement peintes en 1967 et 1972, seront toutes les deux présentes. Bonne plongée !

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  • Végétalien
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Moins de deux ans après Faubourg Daimant, Alice Tuyet bisse sa brasserie 100 % végane dans le très chic et modeux 1er arrondissement, juste en face de la coquille vide du marché Saint-Honoré. Erwan Crier reste aux commandes de la carte où l’on retrouve des classiques de la maison (croquettes aux champignons, le bon caviar végétal ou les pommes de terre vapeur et « tableau » de sauces, dont une au miso blanc de toute beauté). La nouveauté du lieu consiste en une rôtisserie héritée de la cuisine d’avant où les flammes lèchent désormais des végétaux : si la sucrine brûlée – servie froide, dommage, on y perd le côté fumé – sur des zébrures de vinaigrette à la framboise se montre un peu timide, la brochette de champignons oreilles de chardon laqués au soja et juste saisis s’avère aussi subtile que sapide. Une réussite empyreumatique, puissante et antigaspi. On termine avec un tiercé de mousses au chocolat (dont une version chocolat blanc qui réconcilie avec ce drôle de produit) servi au guéridon. Les vins se montrent évidemment totalement sulphitophobes. A noter que le restaurant reste ouvert pour le brunch dominical (installé à la terrasse en or) avec notamment une assiette autour du « tofu brouillé ».

  • Art
  • Textile
  • Le Marais
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Même chez les amateurs de mode les plus avertis, peu savent qu’Azzedine Alaïa a un jour signé des vêtements pour Thierry Mugler. C’est pourtant bien cette affinité créative qui a provoqué la rencontre entre les deux grands couturiers — point de départ d’une amitié, d’un respect mutuel, d’une entraide et d’un dialogue qui perdureront malgré des styles et des personnalités très différents. C’est aussi ce lien qui inspire l’exposition Azzedine Alaïa, Thierry Mugler – 1980-1990, Deux décennies de connivences artistiques, visible jusqu’au 29 juin à la Fondation Azzedine Alaïa. Un événement qui réunit une quarantaine de pièces signées Mugler, issues de la collection personnelle d’Alaïa (il en a conservé plus de 200), mises en regard de ses propres créations. Plutôt qu’une rétrospective, l’exposition propose ainsi le regard du couturier franco-tunisien sur le travail de celui qui se faisait aussi appeler Manfred Thierry Mugler.

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  • Musique
  • Musique

Classique du début du printemps, l’anniversaire du tiers-lieu logé dans l’ancienne gare de l’avenue de Saint-Ouen aura lieu cette année le samedi 26 avril. Et ses affidés seront ravis de retrouver la même aguichante formule pile ou face, entre extérieur et intérieur. Dans un premier temps, de midi à 22 h, un open air gratuit sera organisé sur les 2 000 mètres de rails et de quais de la Petite Ceinture. Pendant dix heures, on pourra danser devant les DJ sets de Marc O10C et Erna pour des ambiances teintées de tech-house et de break sous perfusion afro, mais aussi assister à une création aérienne du Collectif Georges Lakhdar et à des « performances enflammées ». Pour la suite (et fin) de l’anniv, à partir de 23 h, direction le club contre un délestage compris entre 13 et 17 €. En ce qui concerne la bande-son, elle sera confiée aux DJ Azo, Vitaline et Bluetoof pour un brasero sonore qui mêlera bass music, house ou acid. On vous laisse apporter les bougies.

  • Dans nos Assiettes

Un billet de cinq euros contre une margherita. Ça vous rappelle quand la tecktonik et François Fillon avaient de l’avenir ? Pourtant, on parle bien d’une carte de resto de 2025. Du 14 au 18 avril, la Pizzeria Popolare, pour fêter les 10 ans du groupe Big Mamma, remet cette pizza tout en simplicité à son prix d’ouverture (on se souvient qu’il y avait même une marinara à l’ail et à la sauce tomate à 4 € !). Et pour vous motiver encore plus : pour chaque margherita vendue, 5 € seront reversés à la Fondation Gustave Roussy, qui lutte contre les cancers des enfants.

 

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  • Bistrot
  • 20e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ouvert depuis 2023 par la sommelière Tess Duteil et le chef Geoffrey Belin, Paulownia éclot de nouveau en 2025 après un hiver de rénovation. En cuisine, c’est du solide avec aussi bien des classiques du bistrot que des assiettes végétariennes inventives et pas ramenardes. La formule du midi à 28 € s’ouvre ainsi sur une splendeur de brocoli travaillé comme un risotto avec noisettes et fines tranches de poire et douillette émulsion de beurre blanc au savagnin. Gourmand et puissant ! Puis un chou farci au milieu d'une palette de légumes-racines s’éloigne des rivages viandards avec sa garniture de lentilles et de champignons, sans que le carnivore ne se sente lésé. L’épaisse carte des vins ciselée par Tess Duteil ne convoque que des vins propres. Le soir, les prix se cabrent nettement et on galope dans une bistronomie plus bourgeoise : canard à l’orange, ris de veau au sautoir et coques… Paulownia est du bois dont on fait les grandes tables.

  • Bars à cocktails
  • Folie-Méricourt
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Voir la lune leur manquait depuis leur emménagement à Paris, alors Mélissa Köse, passée par le Plaza Athénée, et Ulas Baltaci, tombé dans la marmite de l’hospitalité pendant son adolescence en Turquie, l’ont infusée dans leur bar à cocktails au décor soigné. À la carte : dix cocktails créations et autant de classiques plus ou moins connus. On commence par se rouler dans les herbes du Moon Light (gin, Chartreuse verte, basilic, concombre, fenouil et coriandre), un drink frais chlorophyllé où dominent les notes de Chartreuse, qui laissent le fenouil caresser le palais en fin de bouche. Puis halte à Cuba pour un classique de 1930 : le Hotel Nacional. À base de rhum, liqueur d’abricot, ananas, citron vert et sirop de sucre, ce lointain cousin du daïquiri assume totalement son côté tropical : les saveurs de fruits exotiques dominent, et on balance entre la sucrosité réconfortante de l’ananas et l’acidité vivifiante du citron vert. Un peu de soleil pour se consoler de la lune.

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  • Art
  • Art

On entend d’ici la clameur montant de la rue Daguerre. Le musée Carnavalet va honorer Agnès Varda, reine éternelle de cette artère du 14e, avec une expo dont le ferment se situera dans la cour-atelier de sa maison rose, plantée au 88. Une cour qui aura été, pendant plus de soixante ans, le laboratoire créatif et la base arrière de l’exploration de la rue et de la ville par la cinéaste. Avec une base de 130 clichés en partie inédits, mais aussi d’extraits de films, d’objets lui ayant appartenu ou de sculptures provenant des archives de sa boîte de prod Ciné-Tamaris, on sera bringuebalés entre sa première expo dans la cour en 1954, ses prépas pour ses classiques (Cléo de 5 à 7 ou Daguerréotypes), jusqu’aux derniers temps où la cour redevint jardin.

  • Que faire
  • Vivre en Ville

C’est dans un tintement de verres et de crème solaire qu’on vient vous annoncer le retour des terrasses éphémères ! Alors qu’on les pensait définitivement escamotées, ces extensions à l’air libre, apparues dans le sillage du Covid, reprendront du service du 1er avril au 31 octobre 2025. Comme les années précédentes, les établissements parisiens – ils étaient environ 4 000 en 2024 – auront la possibilité de demander à la mairie d’installer une terrasse sur le trottoir et les places de parking adjacentes. Le tout avec une évacuation des clients à 22 h pétantes. Nouveauté du cru : en plus des bars, restos, glaciers et salons de thé, les librairies, disquaires, mais également les fleuristes et hôtels auront le droit de prétendre à ces fameuses terrasses.

 

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