Machine du Moulin Rouge - Soirée Quartiers Rouges
© infininegatif / La Machine du Moulin Rouge
© infininegatif / La Machine du Moulin Rouge

Que faire à Paris en janvier 2025 ?

Expos, restos, festivals, spectacles : découvrez tous les inratables à faire en janvier 2025.

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2024 à peine dans le rétro, 2025 déboule avec un mois de janvier aussi chargé qu'une moisson de médailles de Léon Marchand. A peine remis des fêtes, on est repartis à la pêche pour ne sélectionner que le haut du panier des choses à faire en janvier à Paris. Et pour le coup, tout le monde y devrait y trouver son compte : restos, concerts, spectacles, expos… Allez, bonne année !

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Les meilleurs plans du mois de janvier 2025 à Paris

  • Méditerranéen
  • Jaurès
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La Sociable, vaste adresse béton et bleu posée en face d’une barre d’immeubles, accueille depuis l'été 2024 les bandes de vingtenaires. Fraîchement reconvertis et diplômés de Ferrandi, Nathan Cohen et Antoine Héry, les deux tauliers, n’ont pas voulu quitter leur quartier ni plomber les additions. On constate effectivement que les tarifs restent très sages avec des assiettes à 9 € en moyenne – et commençant à 5 €. Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas lu ça dans une nouvelle adresse. Le chef Lorenzo Sciabica (Pastore) a ciselé une carte de la Méditerranée à manger : efficace houmous de lentilles, œuf mollet sur une poêlée de champignons et sauce à la scamorza, cochon effiloché de porc dans une pita, replet croque dégoulinant de mozza, semifreddo au choco et noisette… Les assiettes plutôt plaisantes ne se montrent pas d’une grande finesse mais se révèlent bien adaptées pour éponger des liquides eux aussi à prix discount. La bonne adresse pour fêter un truc (un CDI ou un mercredi) avec votre bande tout en ménageant vos agios.

  • Art
  • Art

Avoir 231 ans et faire sa première fois. Du 24 janvier au 21 juillet 2025, le Louvre accueillera pour la toutoute première fois de son histoire, une exposition entièrement consacrée à la galaxie de la mode. Cette rétrospective sera tricotée par Olivier Gabet et Nathalie Crinière, qui ont annoncé vouloir questionner l’influence des musées et de leurs collections sur les créateurs. Le vestiaire, qui dialoguera donc avec les œuvres du Louvre, devrait être composé de 65 tenues et 30 accessoires haute couture avec, à la volée, des créations Chanel de Karl Lagerfeld – grand arpenteur du Louvre –, ainsi que des pièces griffées Yohji Yamamoto, Dolce & Gabbana, et un focus sur Marie-Louise Carven, “la couturières des petites dames”. Fa-fa-fashion !  

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  • Dans nos Assiettes

A Ground Control, du 24 au 26 janvier, la nourriture, entre marqueur social, outil politique et enjeu de solidarité, va être scrutée et discutée. Mais même si vous n’avez pas réfléchi à manger les riches avec Nora Bouazzouni ou découvert la sécurité sociale alimentaire avec le député écologiste Boris Tavernier, vous devez venir au banquet organisé le dimanche midi. Première raison : vous allez vous régaler des plats concoctés par Bérengère Fagart (Sélune) et Harouna Sow (Waalo), habitués à mettre leur talent au service des régalades solidaires. Cette fois, ils concoctent un délicieux dialogue normando-mauritanien : mezzé à glisser dans des galettes au sarrasin, un couscous « Granville-Nouadhibou » avant une pomme rôtie au four, fleur d’oranger et crème de baobab. Ça, c’est du grand écart ! Deuxième raison : le prix de ce super repas se montre moitié moins cher qu’un brunch parisien moyen (35 € par personne ou 50 € avec trois verres de vins nature en accord). Dernière raison et pas la moindre : chaque place réservée permet de financer un repas aux bénéficiaires des associations La Chorba et Droit à l’école qui pourront venir s’attabler eux aussi. Du bon, de l’action, de la bonne action.

  • Shopping
  • Pâtisserie
  • Batignolles
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Si vous êtes incollable sur le mercato des gâteaux, le nom de Maxime Frédéric, aka « le Zidane de la pâtisserie », vous est bien connu. Depuis fin novembre, celui qui, à 35 ans, est toujours chef pâtissier du palace Cheval Blanc Paris a ouvert sa propre boulangerie-pâtisserie dans le cossu 17e arrondissement, face à l’église Sainte-Marie des Batignolles. Les vraies stars de la boutique : la courte gamme de pâtisseries fraîches présentées sous cloches dans une alcôve immaculée. Leurs formes, inspirées de vieux moules à gâteau en cuivre, penchent vers le rustique-chic (le rustchic ?), mais leur architecture, leur précision, leur équilibre et leur sourcing soigné affichent une modernité évidente. Flan, charlotte aux poires, entremets tout vanille ou tout noisette : des gâteaux simples, universels et prodigieusement délicieux. On n’oublie pas les desserts en pot (mousse au chocolat, yaourt, parfait pour le déjeuner) ni le pain bien sûr, 100 % levain et farines anciennes. Et passer à côté des viennoiseries serait une faute de goût.

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  • Coréen
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Voilà une vraie bonne cantine inventive et généreuse avec des plats typiques agrémentés d’un supplément d’âme. Natif de Pohang mais diplômé du Cordon Bleu Paris, le chef Juwon Kim nous accueille depuis sa cuisine en vitrine. À la carte, on avise des classiques comme le mandu (raviolis sautés), le poulet frit ou le bulgogi (bœuf aux vermicelles) mais surtout des absents (pas de bibimbap !) et quelques recettes inconnues. L’inédit, on aime à la folie, donc ça part sur un bol de gnocchis et de tteokbokkis (des gnocchis de riz finalement) en baignade dans une sauce rouge pompier, épicée/sucrée qui allume un feu délicieux sur la langue. On continue avec la spécialité du chef, le Jeyuk, un sauté de porc aux oignons gentiment pimenté et bien roussi, servi avec du riz et une umamiesque soupe aux algues (absente de la formule midi). C’est plein de saveurs, servi à la vitesse de l’éclair et à prix correct. Expérience concluante dans ce Seoul Lab !

  • Musique
  • Musique

Pas la peine de tourner autour de la Maison de la Radio pendant longtemps : il va encore falloir compter sur l’Hyper Weekend cette année. Une assertion à mettre en miroir avec la superbe prog de la quatrième édition du festival de Radio France. L’Hyper Weekend a déballé ses pièces maîtresses, des créations spécialement pensées pour l’événement. On y trouvera Jorja Smith en version symphonique qui enivrera l’auditorium de sa toute sa classe avec l’Orchestre philharmonique de Radio France, les 50 ans de Renaud célébrés par le poppeux belge Noé Preszow, ou encore le répertoire d’Henri Salvador revisité par Voyou. Mais celle qui nous botte le plus, c’est celle de Chilly Gonzales, qui fera poser une ribambelle de rappeurs avec un orchestre de chambre ! En ce qui concerne les artistes solos, sur la poignée annoncés, on se bousculera pour être au premier rang du concert Zinée, rappeuse au flow ultra-percutant, qui a d’ailleurs fait un son avec… Chilly Gonzales. Bref, de l’hyper-solide pour l’Hyper Weekend. 

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7. A la MC93, un cirque crasseux et sacré dominé par le rire

Un peu de folie. Acclamée au festival d’Avignon cette année, la troupe franco-catalane Baro d’Evel propose avec Qui som ? (“Qui sommes-nous ?”) un beau bordel organisé, un genre de cirque crasseux et sacré dominé par le rire. Sur scène, on tombe, on chante, on danse au fil de tableaux tantôt poétiques, tantôt explosifs. Vous l’aurez compris, c’est (très) expérimental. Mais une expérience vraiment réjouissante.

  • Coréen
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Esseulés depuis qu’Esu Lee a fermé son CAM foutraque en 2020, les amateurs de cuisine asiatique un peu punk ont retrouvé le sourire. Après des résidences chez Mokoloco ou Stina, le jeune chef coréen a inauguré son très attendu restaurant le 7 janvier 2025. La carte ultra-simple propose un menu unique en trois étapes 100 % coréennes et 50 % végétariennes. L’entame monochrome rouge, avec le poisson en sashimi caché entre des feuilles de radicchio et une sauce gochujang à la prune fermentée, se montre bonne mais un peu sage. On retrouve la gourmandise décomplexée du chef avec le trio de raviolis de champignon et filaments de patate douce crousti couchés sur une moelleuse "béarnaise" tiède. Une grande petite assiette créative et finaude qu’on boulotte en un clin d’œil avant l’arrivée le bol de nouilles à la sauce tteokbokki. Le piment du bouillon souffle le nuage de crème de parmesan posé là et la subtilité du plat… dommage. En dessert et en supplément, un espiègle sorbet mandarine dans un bain de billes de tapioca calme le gentil feu capsaïcinal. Pour accompagner tout ça, on a le choix d’une petite d’une douzaine d’étiquettes nature entre 28 et 115 € (Binner, Sabre, Valette…). En conclusion, une adresse prometteuse mais encore timide. Attendons que le chef prenne ses marques avant de crier Jip Jip Hourra.

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  • Art
  • Art

Suzanne Valadon de retour au centre – de Paris et de l’attention muséale. Si son atelier-appart a été ouvert au public en 2014 dans le musée de Montmartre, voilà plus de cinquante ans – c’était en 1967 – que l’œuvre de Suzanne Valadon n’avait pas fait l’objet d’une expo majeure. Une incongruité gommée par le Centre Pompidou qui revient du 15 janvier au 26 mai 2025 sur son parcours dans la sphère artistique de la – environ – première moitié du XXe siècle. A travers 200 œuvres – peintures et dessins – dont certaines peu ou pas montrées, Beaubourg racontera comment Valadon est devenue une personnalité clé dans l’empouvoirement des femmes artistes, entre son obstination à vouloir représenter le réel à tout prix à l’époque du cubisme et de l’art abstrait débutant, et sa représentation (pionnière par une femme) du nu masculin en grand format. Une exposition qui causera de la Bohème parisienne – Valadon fut un emblème du Montmartre musette –, et dans laquelle seront présentées des photos et des manuscrits ainsi que des tableaux d’artistes femmes contemporaines.

  • Musique
  • Musique

Début 2025, ça va turbiner sec à la Machine ! Alors qu’elle a récemment fanfaronné du côté du Centre Pompidou, la salle/club du boulevard de Clichy vient d’annoncer une grande célébration pour ses 15 ans, qui aura lieu pendant quatre jours (du 29 janvier au 1er février) dans tous ses espaces. Une quadrilogie qui se la jouera quatre soirs, trois ambiances. Le lancement prendra la forme d’un grand banquet organisé par Antonin Girard de Pantobaguette, la guitoune de tapas du 18e qu’on aime bien, qui déploiera sa cuisine Asie mutée sur la scène de la Machine. Le lendemain, rendez-vous sur la scène avec une carte blanche confiée au groupe de post-punk Rendez Vous qui avait retourné la fosse il y a quelques années. Ultime partie : une double noce qui devrait faire la part belle aux habitués des fuseaux horaires nocturnes du lieu.

 

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