En décembre, la parade des lanternes fait son retour dans le parc de la Villette
© William Beaucardet
© William Beaucardet

Que faire à Paris en décembre 2024 ?

Expos, restos, festivals, spectacles : découvrez tous les inratables à faire en décembre 2024.

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Ça y est, le chant du cygne vient de sonner pour 2024 ! Sauf qu’avant de basculer dans une année 2024 qui s’annonce sportive, ce mois de décembre nous offre une partition jalonnée d’une ribambelle de bons plans majeurs. On s’est improvisés chef d’orchestre pour vous guider là-dedans, entre marchés de Noël de goût, expos en pagaille et spectacles pour libérer toutes les frustrations accumulées cette année !

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Les meilleurs plans du mois de novembre 2024 à Paris

  • Bistrot
  • Saint-Georges
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La bistronomie braillarde et la cuisine hypertendue semblent marquer le pas au profit de tables qui ne confondent plus agitation et talent. Et on aime ça. Dans le même sillon serein que le Café de l’Usine ou la Sobrellerie, voici donc Bru, jolie adresse ouverte par Julia de Laguarigue. La carte ramassée se veut largement végétale et complètement de saison. Sautant sur la formule midi (32 € la totale), on entame avec une bête d'assiette de blettes grillées, purée de châtaigne et sauce blanche diabolique, croquante et sapide. La tarte fine aux poireaux choisie par notre voisin de comptoir Teki Latex n’avait pas l’air mal non plus. En plat réconfortant arrive le hachis parmentier à l'effiloché de cochon bien crousti transfiguré par une sauce chien éclatante et alanguie sur une soyeuse purée lardée de choux. Un grand petit plat bistrotier ! Et qu’a-t-on bu à Bru ? Un verre (8 €) de Faune, un blanc de l’Hérault, mais l’adresse ne se démarque pas par sa cave. Le soir, les petites assiettes font de la résistance dans les tropiques avec un menu plus étoffé. Bru, c’est bon !

  • Shopping
  • Mode & shopping

Pour ce Shizen (la nature en japonais) 2024, plus de 80 exposants célébreront tous les arts et artisanats nippons. Comprenez que vous aurez la possibilité de dégoter des illustrations, des thés locaux, des objets de design et de déco, de la braderie, des sapes, des kimonos ainsi qu’un max de sakés ! Le prospectus signale également un coin DIY où il sera possible d’usiner ses propres présents. Au-delà des emplettes, ce Shizen sera l’occasion de s’immerger un peu dans la culture nippone avec la possibilité de manger local, de prendre part à des tables rondes, de voir du théâtre, de danser sur de la house avec le collectif Hanabi, de plonger dans des bains chauds, de suer dans un sauna ou encore d’écouter les chansons des films de Miyazaki (composées par le génial Joe Hisaishi) reprises par un orchestre symphonique. 

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  • Musique
  • Musique

Septennat grandiloquent pour le Noël solidaire du Rosa ! Tricotée depuis 2017 par Pedro Winter et Numa de la soirée Cigalou avec le Secours Populaire, la soirée « La Mère Noël est un amour » (c’est son nom) revient pour un nouveau millésime déplié pour la première fois sur deux soirées les 13 et 14 décembre. La première occurrence sera sous-titrée de pop française avec les présences (s’il vous plaît) de Juliette Armanet, Fishbach, de la cheffe Cigalou et de Pepiita du collectif lesbien Barbi(e)turix. Après ce premier jour (du disco), le Rosa Bonheur révisera le lendemain des classiques plus électroniques avec les passages derrière les decks du gourou de la techno Laurent Garnier, le tenancier d’Ed Banger Pedro Winter, et la Madame Loyal du catwalk des JO (et comme chez elle au Rosa) Barbara Butch.

  • Art
  • Peinture
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Largement inspiré par Le Caravage, le peintre Jusepe de Ribera (1591-1652) se détache de son mentor par un traitement plus sombre et plus radical des sujets explorés. Chez Ribera, le clair-obscur révèle la souffrance humaine, la violence de la chair et fait vaincre les ténèbres sur la lumière céleste. C’est la naissance du ténébrisme et on vous prévient : c’est pas très gai. Cette importante figure de la Renaissance est réhabilitée à travers un parcours thématico-chronologique riche de plus d’une centaine de peintures. On découvre, entre dégoût et fascination, l’univers bien dark du peintre. Le Martyre de saint Barthélemy (1624), un vieillard écorché vif, côtoie un Saint Jérôme décharné (1626) ou pénitent (1634), tandis que les habitués du Louvre reconnaîtront l’exceptionnelle Mise au tombeau (1628-1630). Assez classique dans son traitement, le parcours laisse les œuvres s’exprimer et donne les clés pour comprendre la filiation caravagesque de Ribera, et la manière dont il s’en est éloigné.

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  • Que faire
  • Insolite

La reine des neiges, c’est elle. Après avoir été remise à flot avec les épreuves olympiques d’escrime et avoir accueilli la grande foire Art Basel la semaine dernière, le Grand Palais a annoncé le retour (du 14 décembre au 8 janvier 2025) de son événement hivernal phare : le Grand Palais des Glaces, alias la plus vaste patinoire intérieure au monde. Pour prétendre à ce titre, les organisateurs vont déplier sous la nef restaurée une piste de glace de 3 000 mètres carrés, accessible tous les jours jusqu’à 2 h du matin, et ce moyennant un tarif de 15 à 35 € (ouch) selon les sessions. Si les informations sur la scéno et le programme sont encore à préciser, il suffit d’un petit coup d’œil dans le rétro pour s’imaginer la chose.

6. Au Palais Garnier, un ballet ode à la joie et au débordement

Qui a dit qu’on ne savait pas s’amuser à l’opéra ? Vrai coup de cœur, ce ballet complètement fou du Suédois Alexander Ekman est une ode à la joie et au débordement. En plus de transformer la scène du Palais Garnier en piscine à boules, le chorégraphe fait du ballet un terrain de jeu – littéralement – privilégié pour raconter le passage à l’âge adulte et interroger le sérieux qui semble alors s’imposer. Avis aux moins de 28 ans : n’oubliez pas que des places de dernière minute à tarif préférentiel sont vendues 30 minutes avant chaque représentation. 

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7. Un marché queer sur les rails de la Petite Ceinture

Comme chaque année, le Hasard Ludique sera un peu le méridien de Greenwich des marchés de Noël parisiens. Parmi les trois événements du cru, on a repéré celui du 7 et 8 décembre organisé par Grrrande, qui célébrera des artistes issus des communautés queers. Si le détail des étals qui se déplieront sur les 300 mètres de quai n’est pas encore connu, on peut tout de même vous dire qu’il y aura des illustrations, des pièces en crochet, de la céramique ou du textile. Attendez-vous aussi à des concerts et des DJ sets pour gigoter entre deux achats. 

  • Art
  • Art

La lumière revient à la Villette ! Après une année de pause, une grande parade de lanternes animera les allées du parc du Nord-Est parisien samedi 7 décembre à partir de 17h, avec un départ du pavillon Little Villette et une arrivée prévue devant la Grande Halle. Toujours pensé par le collectif d’artistes d’Aubervilliers Les Poussières (ils y organisent une déambulation de lanternes depuis 2011), le plan de l’événement sera calqué sur celui des éditions précédentes : les lanternes seront manufacturées à base de brins d’osier et de papier – et n’auront pas besoin d’électricité – lors d’ateliers (payants) parents/enfants le 30 novembre et le 1er décembre. Des sessions avec des scolaires et des assos sont aussi planifiées. Quant au thème, qui suivra « la forêt des songes », il est encore sous embargo. A noter : aucune lanterne ne sera vendue ou prêtée le jour de la parad. Enfin, les lâchers de lanternes seront interdits, question de sécurité nous dit-on. “Let it shine”, comme disait Zazie.

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  • Japonais
  • Charonne
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Moko voit triple ! A quelques mètres de Mokonuts, leur première adresse de 2015, et à peine plus loin de Mokoloco, leur sandwicherie, Moko Hirayama et Omar Koreitem viennent d’inaugurer ce Mokochaya. Une vingtaine de places assises (dingue !) et une vraie cuisine d’où partent bols et bentos de ce coffee shop qui se fait cantine (ou l’inverse). Et qui assume le 100 % japonais dans les recettes, les boissons et les drôles de confiseries proposées sur les étagères. Ce samedi, on harponne une place à la table commune et une formule brunch comprenant un bon café Hexagone, une petite salade, un agréable verre d’un sirop de poire maison et un donburi. On choisit le curry japonais au poulet haché escorté d’un demi-œuf dur, au piment bien dosé. On le boulotte en deux coups de baguette. Les quantités se tenant à une distance raisonnable du copieux, on a de la place pour le sucré, en l’occurrence un cheesecake de concours surmonté de morceaux de pamplemousse.

10. A Chaillot, un ballet inspiré des mondes des battles et du clubbing

Mazelfreten, c’est la jeune compagnie qui monte. Rave Lucid, leur spectacle historique qui n’arrête pas de tourner depuis sa création. Chez Mazelfreten, la vie est une fête habilement chorégraphiée par Brandon Miel Masele et Laura Defretin pour 12 interprètes venus de la danse électro ou du hip-hop. Entre adrénaline et lâcher-prise, le ballet s’inspire du monde des battles comme du clubbing et convainc par son énergie particulièrement communicative. 

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