Le festival Closer Music revient célébrer les marges musicales avec une prog belle comme le jour
© Martin Argyroglo
© Martin Argyroglo

Que faire à Paris en mars 2025 ?

Expos, restos, festivals, spectacles : découvrez tous les inratables à faire en mars 2025.

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Le mois de mars et le printemps sont là, finie l’hibernation ! Histoire de vous guider pour vos premières sorties, on a slalomé entre les giboulées pour ne vous proposer que le nectar des choses à faire ce mois-ci à Paris. À la volée : des restos, des expos, des concerts, mais aussi les premiers plans à l’air libre (on vous voit les cerisiers en fleurs). À vous de choisir !

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Les meilleurs plans du mois de mars 2025 à Paris

  • Musique
  • Musique

L’artiste anglaise a dévoilé les dates d’une tournée mondiale de dix concerts, avec une escale parisienne prévue le 13 mars 2025 au Zénith de Paris. Pour son premier vrai concert parisien hors Fashion Week depuis 2019, elle présentera, avec, on l'imagine, choré et scénographie arty, ce fameux Eusexua, grande fresque expé-électronique bonne à vous faire danser et triturer les synapses. Un disque qui fait suite à CAPRISONGS, sorti en 2022, dans lequel elle avait aussi bien fait fureter des ambiances rap, expé ou l’électronique. Le tout serti de feats de qualité avec Rema, The Weeknd, Jorja Smith ou Shygirl.

  • Français
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Sous des apparences de bar à vin so 2020, le Lissit – diminutif d’Alexis Lissitzky, patron/sommelier gouailleur – cache un enthousiasmant « bar-restaurant » à l’âme ancienne où s’enchaînent des brillants classiques. Merci qui ? Merci Claire Grumellon, qui officie en solitaire dans la petite cuisine. Elle délivre avec une précision de métronome des assiettes de bistrot techniques et gourmandes : œufs et hareng à la mayo subtile montée à l’huile du poisson en intro, avant un dodu quartier de chou farci. Difficile après ça de retourner vers les « petites assiettes » des autres barav qui servent une betterave coupée en huit. En dessert, la « tarte fine choco liégeois » s’avère être une replète mousse au chocolat chapeautée de chantilly et de caramel dans un ramequin en feuille de brick. En liquide, Alexis pioche dans une petite carte 100 % nature voyageuse. De quoi faire de Lissit la meilleure surprise de ce début 2025.

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3. A la Bourse de Commerce, une expo pour sonder la diversité des liens entre le corps et l’esprit

Après l’arte povera en 2024, la Bourse de Commerce commence 2025 avec un riche programme : sous la coupole de l’institution, une quarantaine d’artistes issus (photographes, peintres, plasticien.nes…) auront pour mission de sonder la diversité des liens entre le corps et l’esprit. Rien que ça ! Autant de visions qui permettront - on l’espère - d’aborder toutes les mystérieuses facettes du sujet. Sur le dépliant, on découvre un casting comme d'habitude grandiloquent avec les clichés jamais vus en France de la photographe Deana Lawson célébrant les communautés et identités afro-américaines ; les peintures de la Batave Marlene Dumas interrogent les rapports sexués ; et les sculptures hyperréalistes de l’Américain Duane Hanson démontent nos aspirations occidentales.

  • Dans nos Assiettes

Sobrement intitulée La Domenica (dimanche, dans la langue de Fellini), cette série de repas est portée par la cheffe Erika Blu, derrière L’Atelier Renata, à Marseille. Après une première itération de l’expérience l’an passé, testée et (sur)validée par la rédaction, le restaurant éphémère est de retour pour six dîners et un déjeuner exceptionnel (le dimanche), du 3 au 9 mars 2025. Un banquet habillé des plus belles compositions florales de la capitale, signées Debeaulieu, avec de la vaisselle vintage de Verre sur Mer et des couverts Sabre Paris. Côté food, il faut s’attendre à un généreux festin façon mamma italienne, à travers un menu unique composé d’une multitude d’entrées, de deux plats et d’un chariot à desserts. Une façon de sublimer la cucina povera dans une ambiance très éloignée du sérieux des catwalks

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  • Caribéenne
  • Charonne
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Jamrock propose de vous remettre à niveau sur l’incandescente gastronomie caribéenne. Le nom est tiré du méga-tube “Welcome to Jamrock” de Damian Marley sorti il y a 20 ans et qui popularisa ce sobriquet argotique de la Jamaïque interlope. L’équipe sait de quoi elle parle : franco-jamaïcaine, Kelly Schaal s’est entourée de la cheffe Camille Le Breton de la Perrière, elle aussi d’origine caribéenne, et de Vincent Durupt au bar, autre passionné de l’île au bon son. Sur la table, les petites assiettes déboulent prêtes à calmer les munchies les plus aiguës : bananes plantains frites et sauce mangue pimentée, épi de maïs coco-poivré à ronger, ou escovitch fish, très hot dorade désarêtée frite au scotch bonnet, le piment phare. Mais le clou, c’est bien sûr le jerk chicken, souvenir fumant de la rencontre, vers 1700, entre les esclaves en fuite dans les montagnes jamaïcaines et les Arawaks autochtones. Fumé, calciné mais tendre à cœur, ce poulet ne sort jamais sans son riz et haricots rouges façon djolof ni sa sauce jerk insensée où gingembre et poivre jamaïcain se livrent bataille (15 €). On sort de Jamrock rastaravi !

  • Art
  • Art

Avec cette expo, la quatrième chez Perrotin, Pharrell va rendre hommage aux artistes questionnant les notions d’identité et de féminité qui l’inspirent. Ça donne un panel tendance piste aux étoiles d’une quarantaine d’artistes, tous genres et générations confondues, issus en grande majorité des diasporas africaines et afro-descendantes. Ce sera l’occasion de voir (à l’œil) les peintures géométriques célébrant la culture Ndebele (un peuple vivant en Afrique du Sud) de Dr Esther Mahlangu ; les œuvres mêlant sérigraphie et tissage de la Kényane Jess Atieno ; les sculptures en terre cuite de l’icône sénégalaise Seyni Awa Camara ; les photos de la star ghanéenne Prince Gyasi ; celles du très modeux Gabriel Moses ; les toiles représentants des figures féminines à l’aide de peinture et tissus de l’Américaine Tschabalala Self ; ou les singulières pièces de Kennedy Yanko, réalisés à base de toiles au sens de peau servant à recouvrir des matériaux. Enfin, on sera aussi très happy de revoir le travail de l’activiste visuel.le sud-africain.e Zanele Muholi, deux ans après son triomphe à la MEP.

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  • Musique
  • Musique

Petit Bain vient d’annoncer la création de Rage Sacrée, nouveau festival prévu les 28 et 29 mars dont l’idée est de célébrer les musiques d’avant-garde puisant dans les folklores populaires du monde entier. Pour animer cette faille spatiotemporelle où la transe devrait particulièrement avoir droit de cité, Petit Bain a convié l’artiste Daniela Pes, dont la transe synthétique chantée en dialecte sarde et italien chuchote déjà bien au-delà de son île, mais aussi l’Espagnole Verde Prato, et ses compos elles aussi synthétiques à la dévote pureté. Nos collègues outre-Manche viendront en nombre avec la folkeuse Clarissa Connelly et surtout le Shovel Dance Collective, un combo revisitant d'ancestrales chansons populaires locales, pour un rendu à vous donner envie de rejoindre les héros de la forêt de Sherwood. Et bien sûr, nos latitudes seront représentées par les groupes Rien Virgule et surtout par France, groupe qui depuis quinze ans bastonne les fosses du pays avec sa… vielle à roue – oui oui. Vous trouvez ça un peu pointu ? A l’heure où la superstar Bad Bunny cartonne avec un album hommage aux traditions musicales portoricaines, ce festival semble avoir un sacré sens du timing.

  • Que faire
  • Balades et excursions

Il y a les arbres en fleur et il y a les cerisiers en fleur. Magnifiques, apaisants et même grandioses lorsqu'ils se retrouvent en bande, les sakura font partie des symboles ultimes de la culture nipponne. Au Japon, on scrute presque religieusement leur période de floraison, qui intervient selon les régions entre le mois de janvier et d'avril. C'est le temps de l’hanami. Et même si ce n’est pas Tokyo, on compte de nombreux parcs et jardins où apercevoir ces fameux cerisiers en fleur à Paris et en Ile-de-France. Petite sélection des spots où voir la vie en rose. 

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9. Au Rond-Point, l'un des textes contemporains les plus drolatiques et piquants

Transposant les Trois Sœurs de Tchekhov dans l'Allemagne actuelle, Villa Dolorosa de l’autrice Rebekka Kricheldorf est un des textes contemporains les plus drolatiques et piquants qu’il nous ait été donné de lire. Montée pour la première fois en France (à notre connaissance) par Marcial Di Fonzo Bo avec un casting qui porte beau (Elsa Guedj, vue dans la série Drôle, Marie-Sophie Ferdane, Camille Rutherford…), on voit mal comment la pièce pourrait nous décevoir. Il y est question d’anniversaires ratés, de cadeaux de merde et d’autoroute de la médiocrité. Promis, c’est fun. 

  • Musique
  • Musique

Le vendredi 28 mars, la firme autrichienne va investir, après des collectifs comme Pisica ou Zawa, le Dojo de la fédé de judo pour la première déclinaison française de son concept Back2Beyond. L’idée ? Sous les 40 mètres de plafond du lieu, quatre DJ seront invités à se relayer sur des B2B (pour “back to back”, c’est-à-dire en jouant un disque chacun) en continu toute la nuit. Le twist ? Les artistes seront dispatchés sur une scéno à 360° pensée par Pierre Claude (la boîte lumineuse de la dernière tournée d’Air, c’est lui) autour de trois cabines DJ placées à ras du sol. Au-delà de la scéno, le casting aguiche à lui seul. En figure tutélaire, on trouve la queen queer américaine The Blessed Madonna, qui ouvrira et clôturera la party avec sa house sous percus, bass music voire techno. Pour lui renvoyer la balle, elle pourra compter sur l’Aussie HAAi, dont les kicks syncopés dérouilleront quelques rotules, Salute, fraîche tête des scènes UK Garage, et notre taulier techno local Bambounou. Ippon garanti !

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