Chiharu Shiota, The Soul Trembles, au Grand Palais
Uncertain Journey, 2016/2021, Shiota Chiharu : The Soul Trembles, Taiwan, 2021 / Photo Guan-Ming Lin © VG Bild-Kunst, Bonn, 2023 © Adagp, Paris, 2024
Uncertain Journey, 2016/2021, Shiota Chiharu : The Soul Trembles, Taiwan, 2021 / Photo Guan-Ming Lin © VG Bild-Kunst, Bonn, 2023 © Adagp, Paris, 2024

Les meilleures expos à voir en ce moment à Paris

Toutes les expositions incontournables en ce moment à Paris, histoire de prendre un grand bol d'art frais !

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Envie d’un grand bol d’art frais ? Peu importe le mois ou la saison, Paris abrite un nombre pantagruélique d’expos à même de combler votre appétit en culture, si bien qu’il est parfois difficile de faire le tri entre le bon et le moins bon. C’est pourquoi, équipé de notre calepin et de notre flair légendaire, on a bourlingué dans toute la ville pour ne sélectionner que la crème de la crème des expositions à Paris, qu’elles soient consacrées à la peinture, la photo, l’art contemporain, la sculpture ou encore le design. Résultat ? Un dossier expo aussi costaud qu’une cuisse de Roberto Carlos, qui vous fera vous sentir aussi heureux qu’un écureuil devant la version longue de Casse-Noisette !

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Les meilleures expositions à Paris

  • Art
  • Textile
  • Le Marais
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Même chez les amateurs de mode les plus avertis, peu savent qu’Azzedine Alaïa a un jour signé des vêtements pour Thierry Mugler. À commencer par les smokings de l’automne-hiver 1979-80, pour lesquels Mugler le remerciera dans le programme de sa collection avant de l’encourager à lancer sa propre marque. Le tout bien avant que les collaborations ne deviennent monnaie courante dans l’industrie – parfois par affinité créative, souvent pour des raisons marketing.

  • Art
  • Chaillot
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après des dernières expos parfois presque austères, le Palais de Tokyo débute une nouvelle saison bien plus solaire. Qu’on soit clairs : en 2025, on fait la fête, même au musée. Mais attention, quand les artistes s’emparent du sujet, elle se doit évidemment d'être revendicatrice et politique. Baptisée Joie Collective – Apprendre à flamboyer !, la nouvelle exposition du spot du 16ᵉ s’intéresse à la culture populaire du rassemblement et à la joie comme moyen de résistance. Et si le meilleur moyen d’embêter les méchants, c’était de le faire dans le kif ? “And with joy we move”. Accueillante, la banderole violette d’Attandi Trawalley résonne presque comme un manifeste : sur ce plateau ouvert curaté par Amandine Nana, on envoie tout valser, mais avec le sourire, s'il vous plaît.

Même la monstration muséale classique est complètement déconstruite. Ici, l’art se fond complètement à la place publique et permet la constitution d’un microcosme aussi gai qu’engagé. D’ailleurs, les œuvres n’attendent pas passivement que l’on vienne les regarder, mais nous invitent carrément à interagir avec elles. À les faire vivre. On s’adonne alors à une partie d’échecs dans une installation de Pris Roos inspirée de la place de la République, on tâte le baby-foot de Bocar Niang, ou on participe à une broderie antiraciste participative signée Cindy Bannani. Autour des œuvres textiles de Maty Biayenda ou enfantines de Thomas Hirschhorn, des bouquins tels que Dancing in the Streets – A History of Collective Joy de Barbara Ehrenreich (qui a d’ailleurs inspiré l’expo) ou Manuel rabat-joie féministe de Sara Ahmed sont laissés à disposition, pour que l’on puisse prendre le temps de s’imprégner de la dimension politique et sociale d’un tel événement.

Conçue comme une agora publique plus que comme une succession d'œuvres classiques, l’exposition se veut être l’endroit pile où les luttes convergent. Qu’elles soient décoloniales, féministes ou queer. Car la joie n’empêche pas le combat. “On est heureux quand on manifeste”, indique d’ailleurs une photo monumentale d’Endre Tót. Et après avoir visité cet espace haut en couleurs et riche en arc-en-ciel, on ne pourrait pas être plus d’accord.

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  • Art
  • 16e arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Au-delà de ses couleurs funky, le wax est un textile qui a beaucoup d’histoire à raconter. C’est donc normal que ce soit le Musée de l’Homme, et non le Palais Galliera à deux pas, qui ait décidé de faire de ce tissu emblématique du continent africain la star de sa nouvelle expo. Développée dans le cadre de la saison “Migrations” du musée du Troca, l’exposition retrace une épopée vieille de 120 ans sur deux niveaux.

  • Art
  • Invalides
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

L’or ne fascine pas que les rappeurs à grosses chaînes et les présidents américains au teint orange. Depuis l’Antiquité, on dit qu’il viendrait du ciel, qu’il serait né de la collision des étoiles, que ses pépites seraient des morceaux de Soleil tombés sur Terre… Alors, évidemment, pour s’approcher un peu plus du divin, les hommes ont vite décidé d’en faire des sapes. Un désir ancestral qui sert de point de départ à une exposition XXL du Quai Branly consacrée à l’or dans le vêtement.

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  • Art
  • Place de Clichy
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pour le dernier volet de la trilogie de Laia Abril consacrée au contrôle systématique des corps féminins, le BAL nous invite à pénétrer dans un espace aussi sombre que l’histoire qu’il décrit. Après l’avortement et le viol, la prétendue folie féminine se voit décortiquée à travers un ensemble de documents médicaux, d’archives et de photographies, ni vraiment documentaires, ni entièrement artistiques. Une expo entre installation esthétique, travail anthropologique et essai politique.

  • Art
  • La Villette
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

C’est une molécule d'éther en forme de boule à facettes de l'artiste Jeanne Susplugas qui accueille le visiteur à la Philharmonie. Quel rapport entre l'éther et le disco ? On ne saura pas. Et c’est un peu le caillou dans la platform boot de cette expo Disco I’m Coming Out : on a bien du mal à en tirer des informations. 

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  • Art
  • Louvre
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Il suffit de se balader dans ses allées pour s’en rendre compte : au Louvre, la mode est partout. Des toges mythiques des sculptures de la galerie des plâtres aux étoles de velours des toiles caravagesques, la sape est loin d’être un personnage secondaire dans l’histoire de l’art. Pourtant, longtemps, le Louvre a boudé la discipline. Inattendue, sa première expo mode compte bien rattraper le coup en confrontant une centaine de tenues de 45 créateurs et créatrices (dont Coco Chanel, Jean-Paul Gaultier ou Marine Serre) aux collections historiques du musée, dans un parcours pharaonique de près de 9 000 mètres carrés.

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