Le Japon ne se limite pas aux néons de Shibuya, aux bols fumants de ramen ou aux mangas en 297 volumes. Le pays, riche d’une double tradition de stress des travailleurs et de maîtrise ancestrale des fermentations, a développé une grande compétence dans le domaine des adresses où vider quelques verres pour se détendre : bar à cocktails huppé, jazz kissa feutré, izakaya bouillant…
Sans surprise, après que les alcools japonais se sont imposés dans les shakers, Paris importe sur son sol les ambiances de ces comptoirs typiquement nippons. Un mélange de zen, de classe et de faux calme où la cuisine soignée accompagne des verres bien roulés regorgeant d’ingrédients sourcés avec application. Et comme partir au pays du Soleil-Levant fait exploser votre bilan carbone, explorez plutôt le pays du coude levé avec notre sélection des meilleurs bars japonais de Paris !
Petit lexique alcoolique
Saké : c’est une fermentation de riz dans de l’eau (initiée par un champignon). Tout a une importance pour les saveurs du saké : l’eau de source, le type de riz et son polissage. A noter que le saké « muté » dont la fermentation est arrêtée par de l’alcool s’appelle honjozo – sinon c’est junmai.
Shoshu : spriritueux issu d’une fermentation de riz, de céréale ou de patate douce, puis de sa distillation.
Umeshu : liqueur réalisée à partir prunes ume macérées dans de l'alcool et du sucre
Whisky : les Japonais ne produisent du whisky, eau-de-vie de céréales maltées, que depuis un siècle, mais ils remportent depuis des années les concours les plus prestigieux.