Au premier plan, un jeune homme gracieux, le cou légèrement penché en arrière, les yeux rivés vers le ciel. Au second, une figure étrange, aux traits renfrognés et indistincts, qui pose une main osseuse sur l'épaule de l'éphèbe. Devant, le jour ; derrière, la nuit. Irrémédiablement unis par le bloc de marbre dans lequel ils ont été taillés, ils sont profondément divisés par leur style : aux traits délicats de l'un – le portrait du marquis Henri de Bideran qu'Antoine Bourdelle trouvait « beau comme le jour » – répond le visage houleux de l'autre... La suite
Au premier plan, un jeune homme gracieux, le cou légèrement penché en arrière, les yeux rivés vers le ciel. Au second, une figure étrange, aux traits renfrognés et indistincts, qui pose une main osseuse sur l'épaule de l'éphèbe. Devant, le jour ; derrière, la nuit. Irrémédiablement unis par le bloc de marbre dans lequel ils ont été taillés, ils sont profondément divisés par leur style : aux traits délicats de l'un – le portrait du marquis Henri de Bideran qu'Antoine Bourdelle trouvait « beau comme le jour » – répond le visage houleux de l'autre... La suite
C'est l'œuvre emblématique d'Antoine Bourdelle. Celle qui permet au sculpteur d'origine montalbanaise d'accéder à la gloire, près de vingt-six ans après son arrivée à Paris. A une époque où l'académisme domine encore la sculpture, l''Héraklès archer' ébranle le Salon de la Société nationale des beaux-arts de 1910. Echelle monumentale, muscles invraisemblablement saillants, pieds et mains improbables, arc très simple dépourvu de flèches et de cordes... Avec ses disproportions écrasantes et sa surface accidentée, cette représentation du sixième des douze travaux d'Hercule... La suite
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