Gwendoline
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Que faire à Paris cette semaine du 20 janvier 2025 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire cette semaine du 20 janvier 2025.

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Ce qu’on aime à Paris, c’est que chaque semaine, il y’a du nouveau à faire. Un bar où les cocktails coulent à flot, un petit bistro de quartier ou une expo pour remplir sa caisse à culture. Chez Time Out, on sait que vous n’avez pas toujours le temps de vous rencarder sur les bons plans parisiens. Ça tombe bien, nous, si. Voici un petit paquet d’idées pour savoir où sortir cette semaine du 20 janvier 2025 à Paris et ainsi donner du coffre à votre vie sociale. Cadeau.

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Que faire à Paris cette semaine du 20 janvier 2025 ?

  • Coréen
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Esseulés depuis qu’Esu Lee a fermé son CAM foutraque en 2020, les amateurs de cuisine asiatique un peu punk ont retrouvé le sourire. Après des résidences chez Mokoloco ou Stina, le jeune chef coréen a inauguré son très attendu restaurant le 7 janvier 2025. La carte ultra-simple propose un menu unique en trois étapes 100 % coréennes et 50 % végétariennes. L’entame monochrome rouge, avec le poisson en sashimi caché entre des feuilles de radicchio et une sauce gochujang à la prune fermentée, se montre bonne mais un peu sage. On retrouve la gourmandise décomplexée du chef avec le trio de raviolis de champignon et filaments de patate douce crousti couchés sur une moelleuse "béarnaise" tiède. Une grande petite assiette créative et finaude qu’on boulotte en un clin d’œil avant l’arrivée le bol de nouilles à la sauce tteokbokki. Le piment du bouillon souffle le nuage de crème de parmesan posé là et la subtilité du plat… dommage. En dessert et en supplément, un espiègle sorbet mandarine dans un bain de billes de tapioca calme le gentil feu capsaïcinal. Pour accompagner tout ça, on a le choix d’une petite d’une douzaine d’étiquettes nature entre 28 et 115 € (Binner, Sabre, Valette…). En conclusion, une adresse prometteuse mais encore timide. Attendons que le chef prenne ses marques avant de crier Jip Jip Hourra.

  • Art
  • Art

Avoir 231 ans et faire sa première fois. Du 24 janvier au 21 juillet 2025, le Louvre accueillera pour la toutoute première fois de son histoire, une exposition entièrement consacrée à la galaxie de la mode. Cette rétrospective sera tricotée par Olivier Gabet et Nathalie Crinière, qui ont annoncé vouloir questionner l’influence des musées et de leurs collections sur les créateurs. Le vestiaire, qui dialoguera donc avec les œuvres du Louvre, devrait être composé de 65 tenues et 30 accessoires haute couture avec, à la volée, des créations Chanel de Karl Lagerfeld – grand arpenteur du Louvre –, ainsi que des pièces griffées Yohji Yamamoto, Dolce & Gabbana, et un focus sur Marie-Louise Carven, “la couturières des petites dames”. Fa-fa-fashion !

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3. A la MC93, un cirque crasseux et sacré dominé par le rire

Un peu de folie. Acclamée au festival d’Avignon cette année, la troupe franco-catalane Baro d’Evel propose avec Qui som ? (“Qui sommes-nous ?”) un beau bordel organisé, un genre de cirque crasseux et sacré dominé par le rire. Sur scène, on tombe, on chante, on danse au fil de tableaux tantôt poétiques, tantôt explosifs. Vous l’aurez compris, c’est (très) expérimental. Mais une expérience vraiment réjouissante.

  • Musique
  • Abbesses

C’est le groupe qui secoue le rock indé français en ce moment. Ça s’appelle Gwendoline, duo (qui mute à quatre en live) brestois formé de Pierre et Mickaël, qui a sorti en mars C’est à moi ça chez Born Bad, l’écurie reine du rock hexagonal. Leur petit truc en plus ? Au-delà de sonorités rappelant tout le spectre des musiques suffixées en -wave (new, cold ou schlagwave selon eux), leurs textes (en français) interpellent. Dans des complaintes clamées comme des hymnes, ils déroulent une sorte de catalogue des vicissitudes du monde contemporain, entre culte de la croissance, tourisme et violences en tous genres. Un panorama de l’enfer très dérangeant car détaillé de manière brute, sans mise en perspective, prise de position ou revendication. En concert, c’est une véritable machine de guerre, entre chorale fédératrice et visuels cyniques. Préparez-vous à vous faire marcher dessus avec plaisir par Gwendoline !

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  • Shopping
  • Pâtisserie
  • Batignolles
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Si vous êtes incollable sur le mercato des gâteaux, le nom de Maxime Frédéric, aka « le Zidane de la pâtisserie », vous est bien connu. Depuis fin novembre, celui qui, à 35 ans, est toujours chef pâtissier du palace Cheval Blanc Paris a ouvert sa propre boulangerie-pâtisserie dans le cossu 17e arrondissement, face à l’église Sainte-Marie des Batignolles. Les vraies stars de la boutique : la courte gamme de pâtisseries fraîches présentées sous cloches dans une alcôve immaculée. Leurs formes, inspirées de vieux moules à gâteau en cuivre, penchent vers le rustique-chic (le rustchic ?), mais leur architecture, leur précision, leur équilibre et leur sourcing soigné affichent une modernité évidente. Flan, charlotte aux poires, entremets tout vanille ou tout noisette : des gâteaux simples, universels et prodigieusement délicieux. On n’oublie pas les desserts en pot (mousse au chocolat, yaourt, parfait pour le déjeuner) ni le pain bien sûr, 100 % levain et farines anciennes. Et passer à côté des viennoiseries serait une faute de goût.

  • Dans nos Assiettes

A Ground Control, du 24 au 26 janvier, la nourriture, entre marqueur social, outil politique et enjeu de solidarité, va être scrutée et discutée. Mais même si vous n’avez pas réfléchi à manger les riches avec Nora Bouazzouni ou découvert la sécurité sociale alimentaire avec le député écologiste Boris Tavernier, vous devez venir au banquet organisé le dimanche midi. Première raison : vous allez vous régaler des plats concoctés par Bérengère Fagart (Sélune) et Harouna Sow (Waalo), habitués à mettre leur talent au service des régalades solidaires. Cette fois, ils concoctent un délicieux dialogue normando-mauritanien : mezzé à glisser dans des galettes au sarrasin, un couscous « Granville-Nouadhibou » avant une pomme rôtie au four, fleur d’oranger et crème de baobab. Ça, c’est du grand écart ! Deuxième raison : le prix de ce super repas se montre moitié moins cher qu’un brunch parisien moyen (35 € par personne ou 50 € avec trois verres de vins nature en accord). Dernière raison et pas la moindre : chaque place réservée permet de financer un repas aux bénéficiaires des associations La Chorba et Droit à l’école qui pourront venir s’attabler eux aussi. Du bon, de l’action, de la bonne action.

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  • Musique
  • Musique

Pas la peine de tourner autour de la Maison de la Radio pendant longtemps : il va encore falloir compter sur l’Hyper Weekend cette année. Une assertion à mettre en miroir avec la superbe prog de la quatrième édition du festival de Radio France. L’Hyper Weekend a déballé ses pièces maîtresses, des créations spécialement pensées pour l’événement. On y trouvera Jorja Smith en version symphonique qui enivrera l’auditorium de sa toute sa classe avec l’Orchestre philharmonique de Radio France, les 50 ans de Renaud célébrés par le poppeux belge Noé Preszow, ou encore le répertoire d’Henri Salvador revisité par Voyou. Mais celle qui nous botte le plus, c’est celle de Chilly Gonzales, qui fera poser une ribambelle de rappeurs avec un orchestre de chambre ! En ce qui concerne les artistes solos, sur la poignée annoncés, on se bousculera pour être au premier rang du concert Zinée, rappeuse au flow ultra-percutant, qui a d’ailleurs fait un son avec… Chilly Gonzales. Bref, de l’hyper-solide pour l’Hyper Weekend.

  • Méditerranéen
  • Jaurès
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La Sociable, vaste adresse béton et bleu posée en face d’une barre d’immeubles, accueille depuis l'été 2024 les bandes de vingtenaires. Fraîchement reconvertis et diplômés de Ferrandi, Nathan Cohen et Antoine Héry, les deux tauliers, n’ont pas voulu quitter leur quartier ni plomber les additions. On constate effectivement que les tarifs restent très sages avec des assiettes à 9 € en moyenne – et commençant à 5 €. Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas lu ça dans une nouvelle adresse. Le chef Lorenzo Sciabica (Pastore) a ciselé une carte de la Méditerranée à manger : efficace houmous de lentilles, œuf mollet sur une poêlée de champignons et sauce à la scamorza, cochon effiloché de porc dans une pita, replet croque dégoulinant de mozza, semifreddo au choco et noisette… Les assiettes plutôt plaisantes ne se montrent pas d’une grande finesse mais se révèlent bien adaptées pour éponger des liquides eux aussi à prix discount. La bonne adresse pour fêter un truc (un CDI ou un mercredi) avec votre bande tout en ménageant vos agios.

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  • Art
  • Art

En 2025, Dolce & Gabbana fêtera 40 ans de création. Et trouvera au Grand Palais un écrin à la mesure de son exposition événement inaugurée au Palazzo Reale à Milan. Des inspirations multiples du duo de stylistes (céramique sicilienne, verrerie vénitienne…) aux pièces uniques conçues à la main dans leurs ateliers, l’exposition tisse les mille et un liens entre la culture italienne et cette haute couture de la démesure que cultive la maison. À travers dix salles immersives et une scénographie aussi folle que leurs robes, on se balade dans la tête (et dans le cœur) des créateurs.

  • Coréen
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Voilà une vraie bonne cantine inventive et généreuse avec des plats typiques agrémentés d’un supplément d’âme. Natif de Pohang mais diplômé du Cordon Bleu Paris, le chef Juwon Kim nous accueille depuis sa cuisine en vitrine. À la carte, on avise des classiques comme le mandu (raviolis sautés), le poulet frit ou le bulgogi (bœuf aux vermicelles) mais surtout des absents (pas de bibimbap !) et quelques recettes inconnues. L’inédit, on aime à la folie, donc ça part sur un bol de gnocchis et de tteokbokkis (des gnocchis de riz finalement) en baignade dans une sauce rouge pompier, épicée/sucrée qui allume un feu délicieux sur la langue. On continue avec la spécialité du chef, le Jeyuk, un sauté de porc aux oignons gentiment pimenté et bien roussi, servi avec du riz et une umamiesque soupe aux algues (absente de la formule midi). C’est plein de saveurs, servi à la vitesse de l’éclair et à prix correct. Expérience concluante dans ce Seoul Lab !

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  • Soirées
  • Soirées

Eh bé, ça frétille sec sur les pistes parisiennes ! Dans le sillage d’Essaim, au tour des tenanciers du Glazart et de Kilomètre25 d’annoncer l’ouverture à partir du 17 janvier 2025 de leur club Mia Mao. Au cadastre ? Un lieu de 3 000 mètres carrés de 7 mètres sous plafond ensemencé dans une ex-friche indus de la Villette ; une politique « no photo, no vidéo » ; et un grandiloquent week-end d’ouverture LV2 techno. Vous voulez des noms ? Quand le premier soir sera notamment marqué par les passages du gourou Laurent Garnier pour un set de 4 heures et d’un B2B entre Electric Rescue et Manu le Malin ; la seconde nuit sera confiée au furibard collectif RAW, lequel conviera son poulain masqué I Hate Models. Approchez-vous, Mia Mao ne va pas tarder à ronronner.

  • Art
  • Art

Suzanne Valadon de retour au centre – de Paris et de l’attention muséale. Si son atelier-appart a été ouvert au public en 2014 dans le musée de Montmartre, voilà plus de cinquante ans – c’était en 1967 – que l’œuvre de Suzanne Valadon n’avait pas fait l’objet d’une expo majeure. Une incongruité gommée par le Centre Pompidou qui revient du 15 janvier au 26 mai 2025 sur son parcours dans la sphère artistique de la – environ – première moitié du XXe siècle. A travers 200 œuvres – peintures et dessins – dont certaines peu ou pas montrées, Beaubourg racontera comment Valadon est devenue une personnalité clé dans l’empouvoirement des femmes artistes, entre son obstination à vouloir représenter le réel à tout prix à l’époque du cubisme et de l’art abstrait débutant, et sa représentation (pionnière par une femme) du nu masculin en grand format. Une exposition qui causera de la Bohème parisienne – Valadon fut un emblème du Montmartre musette –, et dans laquelle seront présentées des photos et des manuscrits ainsi que des tableaux d’artistes femmes contemporaines.

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13. À l'Odéon, "Lacrima" renoue avec la cruauté originelle des contes de fées

Vue et approuvée à Avignon cet été, la dernière création de Caroline Guiela Nguyen (Saigon, Fraternité…) renoue avec la cruauté originelle des contes de fées. Ultra-contemporain et très cinématographique, le spectacle retrace l’élaboration (fictive) de la robe de la princesse d’Angleterre dans un réseau mondialisé d’ateliers, entre Alençon et Mumbai. A Paris, où se situe le nœud de l’intrigue, la conception de la robe lève progressivement le voile sur d’importantes tensions, jusqu’à les cristalliser tout à fait. Un poil long mais terriblement percutant.

  • Art
  • Peinture
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Sur des cimaises jaunes, vertes et bleues, c’est toute l’étendue du travail de “Tarsila” qui se dévoile en parallèle de l’histoire sociale et politique du Brésil, entre colonisation, esclavage et questionnement identitaire. Une double lecture assumée par le musée, qui propose d’apprécier la plasticité de la peintre, largement influencée par les avant-gardes européennes et ses nombreux voyages à Paris, tout en creusant le contexte dans lequel évoluait l’artiste (1886-1973), qui était blanche, bourgeoise, mais pas totalement déconnectée de la réalité de ses compatriotes. Au final, ce parcours tente de répondre à la question sous-jacente de l'œuvre de la peintre : au fond, c’est quoi être Brésilienne ?  Partout sur les murs, des éléments de réponse, les histoires populaires qu’on raconte aux gamins dans A Cuca (1924), ou les stéréotypes racistes intégrés par les Brésiliens eux-mêmes dans A Negra (1923). On trouve aussi un autoportrait bourgeois où elle apparaît sapée par le styliste Jean Patou, des traces de son engagement avec le parti communiste, dans l’impressionnant Operários (1933), qui représente des ouvriers dans un style inspiré des muralistes mexicains. 

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  • Bistrot
  • 13e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Nettoyage par le vide pour cet ancien troquet de coin ! Le nouveau patron, Pierre Marfaing (Café de Mars), a viré le barda des anciens tauliers pour proposer à côté du lycée Rodin un vaste néobistrot épuré. Dès potron-minet, cookie et œufs au plat convolent avec un petit café. Et au déjeuner et au dîner, le chef et associé Matthew Ong (ancien de l’Entente) déroulent des recettes de gastropub pleines d’inventions et de taf : splendide ris de veau poêlé sur un lit d’houmous bien citronné, pickles et jus de viande ; fish & chips plus doré que les boutons de guêtre d’un Horse Guard avec une béarnaise maison bien chargée en câpres avant de finir sur une plus convenue panna cotta et fruit de la passion. Petit regret dans ce wannabistrot : l’absence d’une formule midi pour les travailleurs du quartier. Afin de se rincer le gosier, petite offre de vins nature. Bref, l’ancien caboulot popu s’est mué en une belle adresse pour cadre sup… Un classique de Paris.

  • Que faire
  • Insolite

La reine des neiges, c’est elle. Après avoir été remise à flot avec les épreuves olympiques d’escrime et avoir accueilli la grande foire Art Basel la semaine dernière, le Grand Palais a annoncé le retour (du 14 décembre au 8 janvier 2025) de son événement hivernal phare : le Grand Palais des Glaces, alias la plus vaste patinoire intérieure au monde. Pour prétendre à ce titre, les organisateurs vont déplier sous la nef restaurée une piste de glace de 3 000 mètres carrés, accessible tous les jours jusqu’à 2 h du matin, et ce moyennant un tarif de 15 à 35 € (ouch) selon les sessions. Si les informations sur la scéno et le programme sont encore à préciser, il suffit d’un petit coup d’œil dans le rétro pour s’imaginer la chose.

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  • Bistrot
  • Saint-Georges
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

En attendant que la crise ne pousse les restaurateurs à se reconvertir dans la com, voilà donc Maxime Vaudin, un communicant qui a changé de vie et a ouvert en novembre 2024 ce beau bistrot à Pigalle. Dans la cuisine fermée (à l’ancienne, on vous dit) s’active le jeune Anglais Jack Bosco Baker. Derrière ce patronyme de personnage de Stevenson se cache un beau CV bistronomique (le Mary Celeste, la Vierge de la Réunion ou feu Robert) et un vrai talent pour une cuisine fraîche et précise qui s’exprime autant dans des classiques français que des inspis britanniques. Ce soir-là, on pioche à la carte – qui change quotidiennement – un velouté de marron amer umamisé par des choux de Bruxelles et des pleurotes. Une de nos soupes de l’automne ! Puis nage jusqu’à nous un pavé de lieu, moules et seiche barbotant dans une démoniaque sauce au vin rouge façon bisque. Bref, on peut envoyer des fleurs à Magnolia, super bistrot de quartier. On regrette seulement des prix assez raides (le steak au poivre à 32 €, ouch) et l’absence d’ouverture le midi.

  • Art
  • Peinture
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Largement inspiré par Le Caravage, le peintre Jusepe de Ribera (1591-1652) se détache de son mentor par un traitement plus sombre et plus radical des sujets explorés. Chez Ribera, le clair-obscur révèle la souffrance humaine, la violence de la chair et fait vaincre les ténèbres sur la lumière céleste. C’est la naissance du ténébrisme et on vous prévient : c’est pas très gai. Cette importante figure de la Renaissance est réhabilitée à travers un parcours thématico-chronologique riche de plus d’une centaine de peintures. On découvre, entre dégoût et fascination, l’univers bien dark du peintre. Le Martyre de saint Barthélemy (1624), un vieillard écorché vif, côtoie un Saint Jérôme décharné (1626) ou pénitent (1634), tandis que les habitués du Louvre reconnaîtront l’exceptionnelle Mise au tombeau (1628-1630). Assez classique dans son traitement, le parcours laisse les œuvres s’exprimer et donne les clés pour comprendre la filiation caravagesque de Ribera, et la manière dont il s’en est éloigné.

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  • Belleville
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Fini le nomadisme pour Benoît d’Onofrio alias le Sobrelier ! Le gaillard a repris à Julie Caute sa Dame Jane pour ouvrir sa Sobrellerie. Sur les étagères : des bouteilles moitié « sobrevages », ses créations ultra-techniques qui mélangent fruits, feuilles et céréales, infusion, macération, décantation et torréfaction, et moitié vins nature. Car comme le rappelle son manifeste, la sobriété n’est pas excluante. La Sobrellerie s’impose d’ailleurs comme l’adresse de l’inclusion : végé, sans alcool, féministe… Des chef(fe)s en courte résidence se chargent des dîners des week-ends (avec toujours la moitié des plats végé). Lors de notre visite, Axelle Duflot, pâtissière de formation, a déployé un menu sans protéines animales mais bourré de talent et d’idées. On fait couler avec les « sobrevages » versés par Benoît. Avouons qu’on ne retrouve jamais les ingrédients utilisés, ni toutes les notes décrites par le Sobrelier, mais ses boissons sapides et acidulées, au nez luxuriant, se marient impeccablement avec les plats servis. Un moment singulier, sincère et doux à prix mini. Tout ce qu’on aime !

20. Au 13e Art, un ballet entre danse, cirque et magie blanche

Succès planétaire depuis sa création en 2014, le ballet atomique de Mourad Merzouki est à (re)découvrir au 13e Art. Composé en collaboration avec le duo d’artistes numériques Adrien M & Claire B, Pixel est au carrefour entre la danse, le cirque et la magie blanche. Dans un décor 3D en trompe-l’œil où s’excitent des milliers de pixels, les 12 danseurs de la troupe virevoltent, fuient ou courent après d’insaisissables points lumineux. Un merveilleux pas de deux entre l’homme et le digital qui parvient tout à la fois à surprendre, émouvoir et enchanter le spectateur.

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