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Que faire à Paris cette semaine du 14 avril 2025 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire cette semaine du 14 avril 2025.

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Ce qu’on aime à Paris, c’est que chaque semaine, il y’a du nouveau à faire. Un bar où les cocktails coulent à flot, un petit bistro de quartier ou une expo pour remplir sa caisse à culture. Chez Time Out, on sait que vous n’avez pas toujours le temps de vous rencarder sur les bons plans parisiens. Ça tombe bien, nous, si. Voici un petit paquet d’idées pour savoir où sortir cette semaine du 14 avril 2025 à Paris et ainsi donner du coffre à votre vie sociale. Cadeau.

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Que faire à Paris cette semaine du 14 avril 2025 ?

  • Gastronomique
  • Invalides
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Voilà donc Romain Meder (vraiment) en ses terres. Déjà, le nom Prévelle vient d’un lieu-dit près de Neurey-lès-la-Demie, son village natal en Franche-Comté. Ensuite, il devient enfin chef-propriétaire, totalement libre de continuer d’explorer sa cuisine empreinte de naturalité. Une gastronomie où le zéro déchet n’est pas une posture (le premier amuse-bouche ? Une umamiesque tuile d’épluchures !), et le local de saison une évidence. On découvre – étonné – que les asperges blanches, plus fondantes que les neiges du Kilimandjaro et iodées d’un condiment au caviar, se marient parfaitement avec la modeste mais puissante ortie (en tartare et en velouté). Puis, un homard parfaitement nacré arrive, escorté d’une émulsion de son corail, d’un prodigieux croustillant fait avec sa tête et de petits pois croquants à la menthe. Les vins, aux tarifs à la hauteur des frais de bouche d’un député, explorent logiquement la biodynamie. En dessert légumier inclassable, l’acide de la rhubarbe en plusieurs façons convole avec un sorbet livèche au goût de céleri et un granité de bourgeon boisé. Oui, on est vraiment bien chez Romain Meder.

  • Art
  • Textile
  • Le Marais
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Même chez les amateurs de mode les plus avertis, peu savent qu’Azzedine Alaïa a un jour signé des vêtements pour Thierry Mugler. C’est pourtant bien cette affinité créative qui a provoqué la rencontre entre les deux grands couturiers — point de départ d’une amitié, d’un respect mutuel, d’une entraide et d’un dialogue qui perdureront malgré des styles et des personnalités très différents. C’est aussi ce lien qui inspire l’exposition Azzedine Alaïa, Thierry Mugler – 1980-1990, Deux décennies de connivences artistiques, visible jusqu’au 29 juin à la Fondation Azzedine Alaïa. Un événement qui réunit une quarantaine de pièces signées Mugler, issues de la collection personnelle d’Alaïa (il en a conservé plus de 200), mises en regard de ses propres créations. Plutôt qu’une rétrospective, l’exposition propose ainsi le regard du couturier franco-tunisien sur le travail de celui qui se faisait aussi appeler Manfred Thierry Mugler.

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  • Shopping
  • Chocolateries et confiseries

Pâques, Noël, Saint-Valentin (ou le 810e anniversaire de la bataille de Bouvine) : toutes les occasions sont bonnes pour fondre sur du chocolat, noir, blanc, aux noisettes, à offrir ou à s’enfiler solo. Mais où trouver les meilleurs chocolatiers à Paris ? Ceux qui gèrent l’amer, qui limitent le sucre et délivrent les saveurs ? Dans ce dossier, on a regroupé nos préférés, des boss de la cabosse qui ne travaillent que le beurre de cacao, sans matière grasse végétale ou ajout de lécithine de soja ou tournesol. Pour une dégustation sans cahot du cacao !

  • Art
  • Art

Huit ans (déjà) après le succès retentissant de l’exposition au Centre Pompidou, c’est au tour de l’institution située dans le bois de Boulogne de célébrer en longueur et en largeur l’œuvre de l’artiste anglais David Hockney avec une exposition qui aura lieu du mercredi 9 avril au lundi 1er septembre 2025. Une expo qui se concentrera sur les vingt-cinq dernières années de création de Hockney, en présentant aussi bien des peintures que des créations digitales, avec un accent particulier sur la Normandie – où il réside depuis 2019 – mais également des œuvres évoquant le Grand Canyon ou le Yorkshire. Et pour les aficionados de culte et de chlore, sachez que les toiles A Bigger Splash et Portrait of an Artist (Pool with Two Figures), respectivement peintes en 1967 et 1972, seront toutes les deux présentes. Bonne plongée !

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  • Bistrot
  • 20e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ouvert depuis 2023 par la sommelière Tess Duteil et le chef Geoffrey Belin, Paulownia éclot de nouveau en 2025 après un hiver de rénovation. En cuisine, c’est du solide avec aussi bien des classiques du bistrot que des assiettes végétariennes inventives et pas ramenardes. La formule du midi à 28 € s’ouvre ainsi sur une splendeur de brocoli travaillé comme un risotto avec noisettes et fines tranches de poire et douillette émulsion de beurre blanc au savagnin. Gourmand et puissant ! Puis un chou farci au milieu d'une palette de légumes-racines s’éloigne des rivages viandards avec sa garniture de lentilles et de champignons, sans que le carnivore ne se sente lésé. L’épaisse carte des vins ciselée par Tess Duteil ne convoque que des vins propres. Le soir, les prix se cabrent nettement et on galope dans une bistronomie plus bourgeoise : canard à l’orange, ris de veau au sautoir et coques… Paulownia est du bois dont on fait les grandes tables.

  • Dans nos Assiettes

Un billet de cinq euros contre une margherita. Ça vous rappelle quand la tecktonik et François Fillon avaient de l’avenir ? Pourtant, on parle bien d’une carte de resto de 2025. Du 14 au 18 avril, la Pizzeria Popolare, pour fêter les 10 ans du groupe Big Mamma, remet cette pizza tout en simplicité à son prix d’ouverture (on se souvient qu’il y avait même une marinara à l’ail et à la sauce tomate à 4 € !). Et pour vous motiver encore plus : pour chaque margherita vendue, 5 € seront reversés à la Fondation Gustave Roussy, qui lutte contre les cancers des enfants.

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  • Musique
  • Musique

Le Jardin21, cet espace mi-friche, mi-ferme, mi-club de 1 600 mètres carrés planté par les équipes du Glazart sous l’anneau parisien en bordure de la Villette, vient de dévoiler le programme de sa huitième saison qui s'étalera du 3 avril au 28 septembre. Le grand week-end d’ouverture, du 3 au 6 avril, proposera un concentré de ce qui nous attend tout l’été, avec plusieurs ateliers de jardinage et créatifs thématiques (autant sur la germination que sur la fabrication de bombes à graines), des sessions de massage, des performances de danse et de théâtre, des stands où acheter des illustrations mais aussi des DJ sets option italo-trance-latin-break avec les collectifs Apero Notturno ou Saturation Collective pour avoir des hallucinations en dansant. Et quand il ne fait pas la fête, le Jardin21 est un espace où l’on peut se poser tranquillement entre les plants, prendre une bière et manger un bout à l’échoppe tenue par le food truck O’Curryeux (non testé).

8. Prendre un shoot de clichés avec l'icône Robert Doisneau

Avec son Baiser de l’Hôtel de Ville, Robert Doisneau restera à jamais (s)maqué à la ville de Paris. Et pourtant, voilà huit ans – depuis l’expo Doisneau et la musique à la Philharmonie – que le photographe n’avait pas été vu sur des cimaises parisiennes. Un manque réparé par le musée Maillol, qui lui consacre une rétrospective du 17 avril au 12 octobre, avec 250 clichés en noir et blanc et en couleur, issus de sa (sacrée) collec’ de 450 000 photos. Ce qu’on va y zieuter ? La banlieue parisienne des années 1930 (il est né à Gentilly), les ateliers d’artistes dans lesquels il découvre (comme par hasard) l’œuvre de Maillol, ou encore le milieu de la mode de l’après-guerre. Bécot Doisneau pour cette expo.

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  • Bars à cocktails
  • Folie-Méricourt
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Voir la lune leur manquait depuis leur emménagement à Paris, alors Mélissa Köse, passée par le Plaza Athénée, et Ulas Baltaci, tombé dans la marmite de l’hospitalité pendant son adolescence en Turquie, l’ont infusée dans leur bar à cocktails au décor soigné. À la carte : dix cocktails créations et autant de classiques plus ou moins connus. On commence par se rouler dans les herbes du Moon Light (gin, Chartreuse verte, basilic, concombre, fenouil et coriandre), un drink frais chlorophyllé où dominent les notes de Chartreuse, qui laissent le fenouil caresser le palais en fin de bouche. Puis halte à Cuba pour un classique de 1930 : le Hotel Nacional. À base de rhum, liqueur d’abricot, ananas, citron vert et sirop de sucre, ce lointain cousin du daïquiri assume totalement son côté tropical : les saveurs de fruits exotiques dominent, et on balance entre la sucrosité réconfortante de l’ananas et l’acidité vivifiante du citron vert. Un peu de soleil pour se consoler de la lune.

  • Fast-foods, snacks et sandwicheries
  • Buttes-Chaumont
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Finie la sandwicherie synonyme de graillon, de pain industriel et d’abord de gare. Désormais, pour les chefs en mal de murs, elle apparaît comme un vrai projet culinaire. Dernier exemple en date : Vandal, une mini-enclave de huit places à deux pas des Buttes-Chaumont, ouverte par Paul Landre et sa compagne Alix Devallois. À la carte, trois sandwichs et pas un de plus : œuf, boulette de bœuf ou sardines pimentées (dommage pour les végans). Pas d’accompagnement de type tubercule frit, on reste concentré sur les créations maison. Accoudé à la table en simili-béton, on choisit le spicy sardines : une purée de poisson bien relevée entre deux tranches de pain de mie boulangé par Union, de la mayo à la sriracha et une collec’ de pickles. Ça pique agréablement tout en laissant le goût s’exprimer. On fait couler avec du sans-alcool (ginger beer ou rooibos). Les pâtisseries ne font pas tapisserie : l’aérienne crème au citron, parsemée de cacahuètes et poudre de pain, calme agréablement les derniers feux du sandwich. Un Vandal qui offre des casse-dalle très civilisés à prix pas trop barbares, on valide.

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11. Partir sur les traces des trésors artistiques de Gaza avec cette primordiale expo à l'IMA

Depuis près d'un an et demi, Gaza est meurtrie par une guerre qui a fait plusieurs dizaines de milliers de morts et détruit un inestimable patrimoine culturel, dont les premières occurrences remontent à 5 000 ans. Une richesse qui fera l’objet d’une expo primordiale, organisée du 3 avril au 2 novembre à l’Institut du Monde Arabe. Au cartel, 130 chefs-d’œuvre issus du fonds refuge de 529 pièces archéologiques collectées par le Musée d’Art et d’Histoire de Genève, appartenant à l’Autorité nationale palestinienne. À l’intérieur, des amphores, des statuettes, des stèles funéraires ou encore des mosaïques racontent la richesse matérielle et immatérielle de Gaza et son rôle de carrefour des civilisations depuis 5 000 ans.

  • Que faire
  • Vivre en Ville

Dans le grand Monopoly des cerisiers en fleur, le parc de Sceaux est assurément la rue de la Paix !  Alors que le printemps commence à pointer son nez, le parc démesuré planté dans le 92 a lâché les dates de sa célébration d’Hanami, cette fête nippone honorant la période de floraison des sakura (les cerisiers). Le cru 2025 bourgeonnera du 5 au 21 avril, tapissant le domaine de tout un tas de plans en lien avec l’événement et la culture japonaise. Comme tous les ans, l’attraction principale aura lieu dans le parc : Sceaux compte 144 cerisiers dans les 180 hectares du domaine, avec, d’un point de vue colorimétrie, plutôt des fleurs blanches dans le bosquet nord et des roses dans le sud. Si l’on conseille bien sûr de venir se balader et pique-niquer autour des arbres, on pourra aussi voir une expo en plein air sur les… cerisiers, assister à une démonstration de taiko, l’art du tambour, être bercé par des comtes japonais ou apprendre à rédiger des haïkus. Le plan en or pour voir la vie en rose.

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  • Art
  • Art

Comme chaque année depuis 15 ans, la jeune photographie européenne va rhabiller les murs du Centquatre à l’occasion du festival Circulation(s). Événement aventureux et défricheur, ce rendez-vous à la gloire des nouveaux regards semble avoir des yeux partout. À travers l’objectif des 23 artistes (de 13 nationalités) participant à cette nouvelle édition, on découvre, au fil d’un accrochage composite, le sultanat d’Oman, la diaspora libanaise, les routes du Bélarus ou les plages guadeloupéennes. Tout ceci raconté au moyen de divers langages photographiques : archives, collage, roman-photo ou photo documentaire. Et, comme chaque année, un nouveau pays bénéficie d’un focus particulier : ici, la Lituanie, représentée par quatre jeunes artistes. En plus de l’exposition et des différents événements programmés (performances, lectures, workshops…), un studio photo vous attend sur place tous les week-ends. 

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