Yongoyely, Circus Baobab
Yongoyely, Circus Baobab
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Que faire à Paris cette semaine du 17 février 2025 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire cette semaine du 17 février 2025.

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Ce qu’on aime à Paris, c’est que chaque semaine, il y’a du nouveau à faire. Un bar où les cocktails coulent à flot, un petit bistro de quartier ou une expo pour remplir sa caisse à culture. Chez Time Out, on sait que vous n’avez pas toujours le temps de vous rencarder sur les bons plans parisiens. Ça tombe bien, nous, si. Voici un petit paquet d’idées pour savoir où sortir cette semaine du 17 février 2025 à Paris et ainsi donner du coffre à votre vie sociale. Cadeau.

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Que faire à Paris cette semaine du 17 février 2025 ?

  • Musique
  • Musique

Le collectif hip-hop Savage ouvre une nouvelle voie en organisant ce samedi 22 février une sauterie à l’Antrebloc, une salle d’escalade dont les murs, déjà secoués par des collectifs comme Microclimat ou Amusez-Vous, crèchent du côté de Villejuif. Outre les DJ sets, le flyer signale des concerts avec notamment la venue du rappeur-producteur d’Évry Furlax, dont l’univers ultra-aventureux aux refs spatiales – ah, ces pochettes ! – collera parfaitement à l’ambiance de la soirée. Petit briefing de sécurité avant de vous laisser : il y aura de quoi manger et s’occuper entre deux pas de danse, avec des ateliers de peinture sur corps et des massages – et vous aurez même la possibilité de grimper. Par contre, pour les habitués des block parties (celles dans les hangars) du collectif : vous ne pourrez pas vous radiner avec vos propres bouteilles. Mais il y a un bar à l’Antrebloc, et s’il y a trop de queue, il reste l’ivresse de la montée !

  • Méditerranéen
  • Paris et sa banlieue
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Avec ce Meïda (« table » en arabe), Mohamed Cheikh, le gagnant de Top Chef 2021 veut replacer l’Algérie sur une carte de la gastronomie méditerranéenne un peu trop dominée par l’Italie ou la Grèce. Sur la carte, les ingrédients du bled viennent twister des spécialités italiennes, libanaises ou françaises (comme avec ce tartare à la menthe, cumin et cannelle ; frites de pois chiche). Ce qui pourrait être un concept de plus se montre finalement très fertile. On attaque ainsi avec de marrants arancinis tout en longueur, farcis à la merguez et réveillés par de l'harissa. Une réinvention streetfoodeuse réussie d’un classique. Derrière arrive une version iodée du couscous avec un filet d’ombrine nacré, carottes croquantes, sauce chermoula nappante et semoule aérienne. L’inventivité fusion continue avec un solide ramequin de riz au lait et à l’orange réveillé par du riz soufflé. La carte des boissons joue à saute-pays : rouge marocain, blanc libanais, mais aussi twist ensoleillé de cocktails comme ce Negroni au Campari infusé à la cardamome. Si on passe sur l’absence de Selecto, on n’est pas déçus par cette brasserie des suds.

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  • Bars à cocktails
  • Rennes-Sèvres
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

C’est le petit plus des palaces : proposer non pas un mais deux bars à cocktails – comme le Ritz ! Le bar Aristide planqué à l’entresol a des airs de speakeasy, sinon de rendez-vous d’habitués au parfum. Ouvert en 2022 et baptisé en hommage à Aristide Boucicaut, ce petit écrin havane, acajou et chocolat pensé par l’architecte Jean-Michel Wilmotte propose une sereine parenthèse de luxe à l’anglaise. Tel un lord en pause, on s’installe donc sur un magnifique chesterfield et on pioche dans la carte des cocktails. Angelo Forte (ex du No Entry) y décline 12 créas voyageuses dont deux sans alcool. Le Crystal, qui mixe moutai (une eau-de-vie de céréales chinoise qui s’apprête à déferler chez nous), sherry, Chartreuse verte et amaretto, se montre carrément étonnant entre touches oxydatives, boisées et humiques. Nettement moins exubérant, le Sextet (vodka, thé fumé, eau de tomate) se rapproche d’un Bloody Mary sans épices. Si vous voulez prendre l’amer, direction l’Aged Old Pal au bourbon, vermouth et Campari.

  • Français
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Sous des apparences de bar à vin so 2020, le Lissit – diminutif d’Alexis Lissitzky, patron/sommelier gouailleur – cache un enthousiasmant « bar-restaurant » à l’âme ancienne où s’enchaînent des brillants classiques. Merci qui ? Merci Claire Grumellon, qui officie en solitaire dans la petite cuisine. Elle délivre avec une précision de métronome des assiettes de bistrot techniques et gourmandes : œufs et hareng à la mayo subtile montée à l’huile du poisson en intro, avant un dodu quartier de chou farci. Difficile après ça de retourner vers les « petites assiettes » des autres barav qui servent une betterave coupée en huit. En dessert, la « tarte fine choco liégeois » s’avère être une replète mousse au chocolat chapeautée de chantilly et de caramel dans un ramequin en feuille de brick. En liquide, Alexis pioche dans une petite carte 100 % nature voyageuse. De quoi faire de Lissit la meilleure surprise de ce début 2025.

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  • Bars à cocktails
  • Pigalle
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pas de lumière, une enseigne trompeuse Otis Club, aucun bruit… Faut-il avoir confiance dans les réseaux sociaux (et les actus Time Out) pour se diriger confiant vers l’anonyme porte de l’Harmony à 3 heures du matin un dimanche. Car voilà une espèce rare dans le Paris de 2025 ; un lieu à la fois bar de nuit (il ferme à 6h), bar dansant et bar à cocktails. Tel est le nouveau royaume nimbé de néon rose d’Arnaud Scotty, un endroit très personnel et assez attachant où il marie ses passions pour l’insomnie et la musique des années 2000 (hip-hop et R&B). D’ailleurs, il a troqué le shaker pour les potards de sa table de mix d’où il enjaille une petite foule ravie (beaucoup de bartenders des alentours) à coups de Kalash ou de Rihanna. Derrière le comptoir cuivré officie Océane Périé, exfiltrée de Cognac qui délivre minute des cocktails étonnamment bons pour cette heure de la nuit. Comme quoi, on peut clubber et bien boire !

  • Gastronomique
  • Chaillot
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Shinichi Sato (ex-Passage 53), formé à l’Astrance, s’est fait tailler un resto de grand standing dans un bloc de blancheur signé de l’archi star Kengo Kuma. Au dîner, on a vu danser un menu savant et allègre, fièrement étoilé mais avouant presque des accointances avec la bistronomie dans son rapport limpide au produit. Du long menu (450 € pour 14 envois), on retient un mémorable huître-épinard, combo aussi inédit qu’évident ; un émouvant bouillon poétisé d’oignon de Roscoff et de truffe noire ; un lingot de lotte aux coques dans une sauce émulsionnée aux airs de pil pil ; un tautologique et kiffant morceau de bœuf de Galice grillé sous un voile de jambon de bœuf de Galice ; un chou à la crème et truffe noire avec qui on est ok pour entamer une relation adultérine… Et en cave, que des (vins) blancs ? Pas du tout : quelque 1 000 références à dominante bourguignonne et une appétence particulière pour les spiritueux de collection (whisky, rhum, cognac). Ce soir-là, on a trempé les lèvres dans un légendaire rhum Caroni 1996. Pour en finir avec votre livret A avec panache, votez Blanc.

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  • Art
  • Textile
  • Champs-Elysées
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

D’abord présentée à Milan, Du Cœur à la Main se déploie aujourd’hui sur les 1 200 mètres carrés du Grand Palais à travers plus de 700 pièces rassemblant silhouettes, accessoires et même éléments de mobilier, le tout présenté dans 11 salles immersives à la scénographie époustouflante. Allons droit au but, tout est magnifique. Chaque espace est une claque visuelle, chaque tenue tutoie les cieux, chaque bijou est une œuvre d’art. La déambulation, qui s’effectue sur un air d’opéra, nous plonge dans tous les pans de la culture italienne. De la Rome baroque à la Sicile du 7e art en passant par les “mob wives” napolitaines. Mythologie antique, artistes du Quattrocento... Le duo originaire de Lombardie collectionne les inspirations, tirées de l’histoire, mais aussi de la culture populaire de leur pays, débordant même parfois sur le kitsch. Une liberté folle se dégage de ces différents tableaux qui puisent dans l’identité même de Domenico Dolce et Stefano Gabbana, à la tête d'une des rares grandes maisons de couture à avoir gardé son indépendance. Disons qu'il y a un monde en dehors de LVMH ! À la fois fondateurs et propriétaires, les deux hommes expérimentent sans crainte, jouissent sans limite et font de la mode – et de la vie – une fête, à laquelle le Grand Palais nous invite tous. Enfin, contre 22 euros. Mais promis, ça les vaut largement.

8. A la Scala, la troupe du Circus Baobab imagine un cirque minimaliste et théâtral

On avait vu leur dernier spectacle, Yé ! (L'Eau), sans savoir à quoi s’attendre et ce fut l’une des plus grosses claques scéniques de l’an passé. Composée de solides (le mot est faible) acrobates guinéens, la troupe du Circus Baobab imagine un cirque minimaliste et théâtral où le corps tient toujours le premier rôle. Captivant, d’une énergie folle, le show se vit dans la chair. Pour cette nouvelle création, la question de l’excision et des interdits faits aux femmes seront explorés à travers la danse, le chant et la voltige.

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  • Musique
  • Gare de l'Est
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

À l’automne 2024, les noceurs retrouvaient avec joie Brice Coudert, l’ancien DA de Concrete, dans un lieu en dur et pérenne, associé à Anthony Hernandez, programmateur du festival Positive Education. Un club nommé Essaim qui butine dans les sous-sols de la Caserne, où ont successivement créché le Carbone et le Bisou. Le cadastre est donc connu : en bas des escaliers se déplie la salle unique, carrée et brute, jaugée pour 400 humains. Mais le nouveau décorum épuré, plonge le dancefloor dans une atmosphère brumeuse de rituel communautaire. Et les gens ? Le public (vraiment) hétéroclite, admis par une porte, certes exigeante mais inclusive, n’est pas là pour se montrer mais pour prendre une leçon sonique et stylistique. L’avantage des DA aux carnets d’adresses longs comme un catalogue de la Pléiade, c’est que la bande-son est assurée par le nectar des scènes électroniques les plus curieuses du moment. PAF unique à 20 €, un rapport qualité/prix de qualité au vu de l’expérience. Ajoutez à cela des verres à des tarifs rarement vus en club (7,50 € la pinte, 9,50 € le cocktail), de l’eau froide accessible à l’œil aux toilettes, et on peut se dire qu’Essaim coche toutes les cases du « nouveau lieu de pèlerinage obligatoire de la nuit parisienne ».

  • Art
  • La Villette
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La curation, menée par Jean-Yves Leloup, Marion Challier et Patrick Thévenin, mixe des pièces grand public instagrammables et des éléments de contexte social pour présenter toutes les facettes de ce style musical trop souvent réduit à quelques tubes kitsch. On déambule donc entre sa naissance à partir de la soul américaine dans le cerveau de producteurs de génie, son rôle essentiel dans la culture club et la fin de la fête avec l’autodafé de disques disco dans un stade de Chicago en 1979. Une façon de retranscrire le mélange d’hédonisme et d’activisme qui bouillonnait sur les dancefloors à la fin des 70’s, mais qui se fait malheureusement au détriment de la lisibilité générale. Bon courage pour trouver, par exemple, la définition rythmique du disco, cachée dans une interview en vidéo du batteur Earl Young. Une partie de la (trop) vaste piste de danse reconstituée du Studio 54 aurait pu être dédiée aux différentes évolutions du disco (la Hi-NRG, l’italo, voire la French Touch) pour clarifier un peu le contexte. La diva disco Gloria Gaynor chante I Will Survive, nous, on survole.

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  • Art
  • Place d'Italie
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Il n’y a qu’à voir les audiences du dernier Gladiator de Ridley Scott pour faire taire les mauvaises langues : non, le péplum n’est pas mort. Délaissé depuis quelques années, considéré comme ringard voire maudit par certains réalisateurs, le genre empruntant à l’histoire antique est né en même temps que le cinéma lui-même. Et méritait bien sa petite expo. 

  • Hôtels
  • Hôtels de charme et de luxe
  • 1er arrondissement
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Abonné aux palaces patrimoniaux (le Majestic à Cannes, le Normandy à Deauville) le groupe Lucien Barrière a sauté le pas du boutique-hôtel parisien en 2025 avec ce Maison Barrière Vendôme. Après huit ans de travaux, l’ancien siège social de Lacoste s’est métamorphosé en discret cinq-étoiles de 26 chambres (dont 16 suites) posté au milieu des palaces (le Meurice est contigu). Chacune d’elles a été baptisée du nom d’une femme célèbre (Hedy Lamarr, Isadora Duncan, Joséphine Baker…) qui a inspiré sa décoration au designer Daniel Jibert. Le meilleur de l’artisanat français a été convoqué dans les sept étages et ça se sent dans la qualité et cohérence de l’ensemble ! La vaste suite Mata Hari complète son thème Art déco avec statuette chinée, revue d’époque, livres de photo. Elle propose aussi une inattendue cuisine complète si l’envie soudaine d’économiser sur les repas vous saisit. La literie se montre irréprochable et le silence absolu (la magie de la vue sur cour et le double vitrage) – on y dort profondément ! Le petit-déjeuner se prend dans le restaurant installé dans la cour, qui aux beaux jours s’ouvrira largement. 

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  • Shopping
  • Pâtisserie
  • 15 arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Avec la maîtresse d’hôtel Clémentine Rapp, Maxime Frédéric et Benjamin Roc ont ouvert en duo une boulangerie de charme dans une boutique XIXe classée, fresque rétro au plafond incluse, au cœur du 15eVu le pedigree du chef, on se tourne illico vers le sucré. Une gamme simple, plutôt traditionnelle, mais exécutée avec beaucoup de maîtrise, de la tarte au citron au paris-brest, parfaitement orgasmique sans être ni trop gras ni trop sucré – il reste même excellent le lendemain, c’est rare pour un chou. Ne passez pas à côté du gâteau neige – un classique du goûter au George V et au Cheval Blanc –, sorte de gâteau de Savoie aussi simple que roublard, dangereusement addictif. Les viennoiseries ont de la gueule aussi, comme ce roulé à la cannelle truffé de cubes de pain d'épices. Côté pains, là encore, pas trop d’extravagance mais du beau boulot au levain naturel. Le petit épeautre est dense et humide comme espéré et la meule aux céréales joliment croûtée.

  • Clubbing
  • 19e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Les superlatifs fusent en écho au dossier de presse de ce Mia Mao. Alors oui, la salle de 3000 m² est vaste mais pas si époustouflante que ça par rapport au célèbre temple berlinois ou, plus proche de nous, l’immense Babcock. Si vous êtes habitué.e du Km25, vous allez retrouver vos marques. Plus que pour son plumage, Mia Mao marque par la qualité démente de son ramage, un son fou que déploie ce système digne de la Nasa, suspendu au plafond et signé de l’acousticien David Rousseau (Solution 63 Hz). Soyeux, puissant mais précis, quel que soit l’endroit de la nef, une dinguerie et sans doute le meilleur de la ville. Associé aux hypnotiques lumières de Minuit. Pour la première, Laurent Garnier a déroulé un mix sombre et érudit totalement adapté à cette atmosphère néo-warehouse. Le reste de la prog affiche une ligne électro musclée entre drum’n’bass, mentale ou hardcore. On a hâte de voir ce que cela donne aux beaux jours quand on peut squatter les extérieurs et repartir au petit matin le long du canal.

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15. L'adaptation du livre de Panayotis Pascot marquera la saison du Petit Saint-Martin

Récit événement (et best-seller) de Panayotis PascotLa prochaine fois que tu mordras la poussière fait déjà ses premiers pas au théâtre. Interprétée par Vassili Schneider et Yann Pradal, mise en scène par le grand frère de Panayotis, Paul Pascot, lui-même comédien et auteur, la pièce est un face-à-face fantasmé entre un fils et son père qui s’apprête à rendre son dernier soupir.

  • Chinois
  • 10e arrondissement
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le boui-boui de tous les bouis-bouis, c’est Best Tofu. Le patron est chinois, les serveuses, derrière la vitrine bourrée de brioches et de beignets, vous accueillent d’un sonore « Nǐ hǎo », la totalité des clients, au coude-à-coude sur les trois tables en plastique parlent chinois. Cette guitoune est posée au cœur de Belleville mais pourrait aussi bien se trouver dans la banlieue de Wenzhou. Sur la feuille photocopiée qui sert de menu (écrite d’abord en chinois, oui), des prix d’un autre temps et des intitulés de plats funs comme un formulaire Cerfa (mais souvent végé) : « brioche cuite vapeur nature » (1 €), « galette aux légumes salés » (1,50 €), « gâteau de riz gluant salé » (1,50 €)… On opte pour une paire de baozi au porc et un bol de pudding de tofu salé. Les premiers, à la mie aérienne, s’avèrent pleins de goût, et franchement aussi bons que chez d’autres adresses où ils coûtent le triple. Le tofu, tiré de bacs où les parpaings blanchâtres patientent dans leur eau, se montre plus étrange pour un palais occidental. Addition totale : 5,20 €, et on n’a plus faim. Record à battre.

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17. La MEP présente l'œuvre du photographe londonien Dennis Morris

C’est la première rétrospective française du photographe britannique Dennis Morris. Ce Londonien est devenu célèbre pour ses portraits mythiques de Bob Marley (qu’il n’a pas quitté d’une semelle entre 1974 et 1981) mais aussi des Sex Pistols, de Marianne Faithfull, d’Oasis ou des Stone Roses. Il a été aussi un témoin unique de l’évolution de son quartier de Dalston, de la vitalité de la diaspora caribéenne, de la naissance des sound-systems… Un concentré de l’énergie de toutes les contre-cultures londoniennes de l’époque !

  • Art
  • Art

Tati fait de la résistance ! Vidé de ses rayonnages depuis 2021, le mythique bâtiment de l’enseigne Tati de Barbès continue de vivre sa nouvelle (et meilleure) vie sous l’égide de l’Union internationale de la jeunesse, transformé en pop-up multifacette tricoté depuis 2022 par Youssouf Fofana de la marque Maison Château Rouge.  Après le centre culturel et sportif District 23 l’été dernier, le lieu devient du 23 janvier au 29 juin 2025 le Grand Magasin Éphémère. Entre mode, art et design, les premiers étages du bâtiment proposeront mille choses à voir, faire, lire et acheter, avec toujours un focus sur les cultures africaines – c’est Barbès bébé. Vous pourrez ainsi zieuter des expos célébrant les œuvres des photographes maliens cultes Malick Sidibé et Seydou Keïta, acheter des fringues indés et engagées dans l’espace Communauté Internationale, ou chiner des designers locaux émergents dans l’espace Matières Premières. Il y a aussi un café et un espace atelier, avec un focus sur l’entrepreneuriat avec des workshops « Penser son site web avant de le concevoir » ou « Construire une marque en ligne influente ». De quoi s’acheter une nouvelle vie au plus bas prix.

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