Cuisine du Proche Orient
© Léo Kharfan
© Léo Kharfan

Que faire à Paris cette semaine du 24 mars 2025 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire cette semaine du 24 mars 2025.

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Ce qu’on aime à Paris, c’est que chaque semaine, il y’a du nouveau à faire. Un bar où les cocktails coulent à flot, un petit bistro de quartier ou une expo pour remplir sa caisse à culture. Chez Time Out, on sait que vous n’avez pas toujours le temps de vous rencarder sur les bons plans parisiens. Ça tombe bien, nous, si. Voici un petit paquet d’idées pour savoir où sortir cette semaine du 24 mars 2025 à Paris et ainsi donner du coffre à votre vie sociale. Cadeau.

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Que faire à Paris cette semaine du 24 mars 2025 ?

  • Art
  • 16e arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Au-delà de ses couleurs funky, le wax est un textile qui a beaucoup d’histoire à raconter. C’est donc normal que ce soit le Musée de l’Homme, et non le Palais Galliera à deux pas, qui ait décidé de faire de ce tissu emblématique du continent africain la star de sa nouvelle expo. Développée dans le cadre de la saison “Migrations” du musée du Troca, l’exposition retrace une épopée vieille de 120 ans sur deux niveaux.

  • Art
  • Chaillot
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

En 2025, on fait la fête, même au musée. Mais attention, quand les artistes s’emparent du sujet, elle se doit évidemment d'être revendicatrice et politique. Baptisée Joie Collective – Apprendre à flamboyer !, la nouvelle exposition du spot du 16ᵉ s’intéresse à la culture populaire du rassemblement et à la joie comme moyen de résistance. Et si le meilleur moyen d’embêter les méchants, c’était de le faire dans le kif ? “And with joy we move”. Accueillante, la banderole violette d’Attandi Trawalley résonne presque comme un manifeste : sur ce plateau ouvert curaté par Amandine Nana, on envoie tout valser, mais avec le sourire, s'il vous plaît.

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  • Turc
  • 2e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

S’il y a un endroit où les pays du Proche-Orient s’entendent, c’est dans la cuisine. La preuve avec ce Leven, petite cantine de Bourse où Victor Yasar, Kurde passé par Dalia, s’est associé à la cheffe israélienne Or Bitan, transfuge de Dalia (elle aussi) et de Shouk. L’idée ?  Proposer une street food levantine inventive qui fait plaisir. Dans une salle bois et terracotta, le grill crépite et le four ronfle. De ce dernier sortent les pains lavash minute pour les dürums, et du premier viandes et légumes roussis à la flamme. Lors du déjeuner, on mord à pleines dents dans un sandwich herbeux garni d’agneau fondant, yaourt, grenade et oignons grillés qu’on escorte non pas de frites (trop vues) mais d’une originale et délicieuse assiette de chou pointu grillé zébré de mélasse de dattes. Ça change la pause méridienne ! Le soir, fini les sandwichs, l’ambiance se veut plus partageuse et fusion : fenouil rôti, feta et miel ; onglet de bœuf à l’aïoli ; chou farci au bœuf et agneau… Et le week-end, Leven dégaine une formule brunch pour ceux qui sont levés !

  • Musique
  • Musique

Le vendredi 28 mars, la firme autrichienne va investir, après des collectifs comme Pisica ou Zawa, le Dojo de la fédé de judo pour la première déclinaison française de son concept Back2Beyond. L’idée ? Sous les 40 mètres de plafond du lieu, quatre DJ seront invités à se relayer sur des B2B (pour “back to back”, c’est-à-dire en jouant un disque chacun) en continu toute la nuit. Le twist ? Les artistes seront dispatchés sur une scéno à 360° pensée par Pierre Claude autour de trois cabines DJ placées à ras du sol. Au-delà de la scéno, le casting aguiche à lui seul. En figure tutélaire, on trouve la queen queer américaine The Blessed Madonna, qui ouvrira et clôturera la party avec sa house sous percus, bass music voire techno. Pour lui renvoyer la balle, elle pourra compter sur l’Aussie HAAi, dont les kicks syncopés dérouilleront quelques rotules, Salute, fraîche tête des scènes UK Garage, et notre taulier techno local Bambounou. Ippon garanti !

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  • Musique
  • Musique

Le rappeur Tiakola a annoncé deux dates à l’Accor Arena les 26 et 27 mars 2025. Ce sera son premier concert parisien depuis son Olympia en mars 2023, et il devrait faire une large revue de sa mixtape BDLM VOL.1 sortie en septembre. Avec ce projet, Tiakola se pose comme le héraut de la mélo, un genre mêlant, grosso modo, la trap à des sonorités du monde entier (afrobeats, rumba congolaise…), fédérant aussi bien des tenanciers du game comme Niska et Hamza que des nouvelles têtes comme Genezio, Jolagreen23 ou Merveille. C’est pas dur, certains des titres de BDLM sont parmi les plus gros tubes du millésime 2024 comme le bondissant PONA NINI et sa choré déjà passée à la postérité. Pour vous échauffer et avoir une idée de la liste d’invités qui devrait être aussi longue qu’un discours de Fidel Castro de la belle époque, matez en entier son passage dans l’émission Dans le Club d’Arte, où il se retrouve tour à tour torse nu et au milieu de la foule. Merci pour les travaux Tiako.

  • Mexicain
  • Faubourg Montmartre
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans un décor minimal avec jolis murs chaulés, zébrures de néon et BO hip-hop, cette cantina explore le genre taqueria fusion. Les deux tauliers, Karim et Francesca Merikhi proposent en effet les piliers de la gastronomie mexicaine (taco, burrito) mais osent aussi bousculer la tradition comme dans ce ramen à la mexicaine !

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  • Musique
  • Musique

Petit Bain vient d’annoncer la création de Rage Sacrée, nouveau festival prévu les 28 et 29 mars dont l’idée est de célébrer les musiques d’avant-garde puisant dans les folklores populaires du monde entier. Pour animer cette faille spatiotemporelle où la transe devrait particulièrement avoir droit de cité, Petit Bain a convié l’artiste Daniela Pes, dont la transe synthétique chantée en dialecte sarde et italien chuchote déjà bien au-delà de son île, mais aussi l’Espagnole Verde Prato, et ses compos elles aussi synthétiques à la dévote pureté. Nos collègues outre-Manche viendront en nombre avec la folkeuse Clarissa Connelly et surtout le Shovel Dance Collective, un combo revisitant d'ancestrales chansons populaires locales, pour un rendu à vous donner envie de rejoindre les héros de la forêt de Sherwood. Et bien sûr, nos latitudes seront représentées par les groupes Rien Virgule et surtout par France, groupe qui depuis quinze ans bastonne les fosses du pays avec sa… vielle à roue – oui oui. Vous trouvez ça un peu pointu ? A l’heure où la superstar Bad Bunny cartonne avec un album hommage aux traditions musicales portoricaines, ce festival semble avoir un sacré sens du timing.

  • Mexicain
  • Roquette
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans ce bistrot parisien éclairé à la bougie, Emmanuel Peña Treviño tisse une fusion franco-mexicaine contemporaine et racée comme avec ce taco aux champignons et pleurotes en tempura, ou celui au porc confit lentement et chou rouge craquant dans une galette de maïs de compète. Attention, tel un luchador lancé de la troisième corde, l’addition peut cogner dur !

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  • Art
  • Invalides
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

L’or ne fascine pas que les rappeurs à grosses chaînes et les présidents américains au teint orange. Depuis l’Antiquité, on dit qu’il viendrait du ciel, qu’il serait né de la collision des étoiles, que ses pépites seraient des morceaux de Soleil tombés sur Terre… Alors, évidemment, pour s’approcher un peu plus du divin, les hommes ont vite décidé d’en faire des sapes. Un désir ancestral qui sert de point de départ à une exposition XXL du Quai Branly consacrée à l’or dans le vêtement.

  • Musique
  • Musique

Pendant un mois, c’est fréquence 93 pour le meilleur du jazz. Elle a beau être estampillée terre de rap, la Seine-Saint-Denis héberge aussi Banlieues Bleues, festival germinal célébrant depuis 1984 les plus belles scènes jazz et musiques du monde, qui a accueilli quelques noms un peu connus du genre Miles Davis, Nina Simone ou Michel Petrucciani. Pour vous donner une idée de la vitalité et de la diversité de la prog de la 42e édition prévue du 14 mars au 11 avril, dites-vous qu’on y croisera le saxophoniste Jowee Omicil pour une célébration spirituelle des ambiances haïtiennes ; l’esthète du raï Sofiane Saïdi ; ExpéKa, sextet mêlant rythmes ka (des percussions guadeloupéennes), hip-hop et textes férocement décoloniaux avec l'icône rap Casey ; la cantatrice virtuose du jazz Cécile McLorin Salvant ; ou la Tunisienne Deena Abdelwahed, auteure de Jbal Rrsas, un disque mystique inspiré des lieux et influences du monde arabe. Vous avez capté : tous les feux sont au vert pour Banlieues Bleues.

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  • Art
  • Art

Avec cette expo, la quatrième chez Perrotin, Pharrell va rendre hommage aux artistes questionnant les notions d’identité et de féminité qui l’inspirent. Ça donne un panel tendance piste aux étoiles d’une quarantaine d’artistes, tous genres et générations confondus, issus en grande majorité des diasporas africaines et afro-descendantes. Ce sera l’occasion de voir (à l’œil) les peintures géométriques célébrant la culture Ndebele (un peuple vivant en Afrique du Sud) de Dr Esther Mahlangu ; les œuvres mêlant sérigraphie et tissage de la Kényane Jess Atieno ; les sculptures en terre cuite de l’icône sénégalaise Seyni Awa Camara ; les photos de la star ghanéenne Prince Gyasi ; celles du très modeux Gabriel Moses ; les toiles représentant des figures féminines à l’aide de peinture et de tissus de l’Américaine Tschabalala Self ; ou encore les singulières pièces de Kennedy Yanko, réalisées à base de toiles ayant une texture de peau servant à recouvrir des matériaux. Enfin, on sera aussi très happy de revoir le travail de l’activiste visuel·le sud-africain·e Zanele Muholi, deux ans après son triomphe à la MEP.

12. À Beaubourg, une expo célèbrera les œuvres d'artistes afro-descendants dans le Paris arty du 20e siècle

Parmi les dernières expositions précédant la fermeture de Beaubourg, c’est celle qui nous fait le plus de l’œil. Du 19 mars au 30 juin 2025, Pompidou présentera Paris Noir, célébrant les œuvres de 150 artistes afro-descendants dans le Paris arty de la seconde moitié du 20ᵉ siècle. À travers cette rétrospective, qui explorera moult courants artistiques (surréalisme, abstraction afro-atlantique, figuration libre…), l’institution tentera de questionner la prise de conscience identitaire de ces artistes, leurs désirs d’émancipation, mais aussi leur rôle clé dans la « redéfinition des modernités et postmodernités ». À voir également : cinq installations, et autant de regards contemporains sur le sujet, réalisées spécialement pour l’expo par les artistes Bili Bidjocka, Valérie John, Nathalie Leroy Fiévée, Jay Ramier et Shuck One.

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  • Art
  • Place de Clichy
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pour le dernier volet de la trilogie de Laia Abril consacrée au contrôle systématique des corps féminins, le BAL nous invite à pénétrer dans un espace aussi sombre que l’histoire qu’il décrit. Après l’avortement et le viol, la prétendue folie féminine se voit décortiquée à travers un ensemble de documents médicaux, d’archives et de photographies, ni vraiment documentaires, ni entièrement artistiques. Une expo entre installation esthétique, travail anthropologique et essai politique.

  • Bars à cocktails
  • Réaumur
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Sortir le cocktail du bar pour l’emmener au restaurant, on en parle beaucoup (chez Time Out notamment !), mais il faut bien reconnaître qu’on attendait toujours l’adresse pérenne qui place le pairing et l’expérimentation au centre du jeu. La voici : c’est Comptoir De Vie, ouvert par Alex Francis et Barney O’Kane. Ces deux anciens du Little Red Door, aussi anglais que doués, ont ciselé un beau lieu en plein Shakerlandia de Montorgueil. le menu découverte en cinq temps signé du chef irlandais Adam Purcell (75 €), accompagné de six cocktails créés pour l’occasion (55 € en plus). Un prix relevé qui hisse les attentes du chaland au niveau d’une table gastronomique. Elles sont parfois comblées, par exemple par ce mariage umamiesque entre l’assiette de dorade, émulsion d’œufs de poisson et betterave fumée, et le « Martini » à l’eau-de-vie de mélasse de betterave (maison) et dry vermouth tout en rondeurs ; ou au moment du dessert (glace à la pomme et caramel de seigle et miso), mis en orbite par le verre à la liqueur de chicorée et tamarin. Mais ça matche moins pour l’élégant et subtil verre au saké parisien non pasteurisé et yuzu des Pyrénées, qui se retrouve au bras d’un pataud pavé de lieu jaune sous son manteau de hollandaise… L’(excellent) Americano au vermouth et amer de Trévise (encore maison !) se montre, lui, un peu trop léger pour le beau pigeon à la sauce au vin jaune. Bilan : on tient sans doute là l’un des meilleurs bars à cocktails de l’année. Pour le meilleur pairing, il va falloir encore quelques réglages.

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