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© Adrien Roux

Que faire à Paris cette semaine du 29 avril 2024 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire cette semaine du 29 avril 2024.

Écrit par
La Rédaction
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Ce qu’on aime à Paris, c’est que chaque semaine, il y’a du nouveau à faire. Un bar où les cocktails coulent à flot, un petit bistro de quartier ou une expo pour remplir sa caisse à culture. Chez Time Out, on sait que vous n’avez pas toujours le temps de vous rencarder sur les bons plans parisiens. Ça tombe bien, nous, si. Voici un petit paquet d’idées pour savoir où sortir cette semaine du 29 avril 2024 à Paris et ainsi donner du coffre à votre vie sociale. Cadeau.

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Que faire à Paris cette semaine du 29 avril 2024 ?

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Marocain
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Abdel Alaoui sait y faire quand il s’agit de rendre le bled funky, entre zelliges, suspensions en vannerie et bidons d’huile d’olive. La spécialité d’ici ? Le couscous de la maman Alaoui envoyé depuis le comptoir. Le bouillon, servi à part et sans viande, se montre dense et particulièrement goûtu. La graine, en revanche, manque un peu de légèreté. Outre les habituelles carottes, navets et pois chiches, la recette maternelle comprend des oignons à la cannelle, et ça vaut tous les raisins secs ! Escorté par d’honnêtes merguez et d’originaux pickles à la harissa, voilà un bon représentant du couscous parigot servi à vitesse grand V. On s’hydrate avec un thé à la menthe (2,50 €) ou une « jasminade » maison, frais mélange de thé au jasmin, citron et fleur d’oranger. Merci qui ? Merci Choukran ! 

  • Musique
  • Musique

Calqué sur celui de l’an dernier, le dépliant de cette nouvelle saison réunira des noms à rendre dyscalculique le top 100 de Resident Advisor, des collectifs locaux ainsi que des performances circassiennes. Et attention, cette année, Kilomètre25 démarrera pied au plancher avec dès les premières teufs des noms aussi ronflants que le Wizard Jeff Mills (le 7 mai), l’autre icône de Detroit Richie Hawtin (le 10 mai), ou le duo berlinois FJAAK programmé pour l'ouverture du 3 mai. Plus tard dans la saison, ce sera pas mal non plus avec Laurent Garnier, Ben Klock, Elli Acula, Modeselektor, Sina XX, Emma B, 999999999, Dave Clarke, Misstress Barbara, Nene H, Demuja, mais aussi les collectifs Dure Vie, Galop Galop, Skryptöm ou Chevry Agency. Une liste de très gros noms dont on espère vraiment qu’elle se féminisera avec les prochaines annonces.

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  • Théâtre
  • Théâtre

Du 3 au 5 mai, l’événement démocratisant l’opéra dans tous ses corps revient passer le ballet dans les opéras français sur le thème de l’esprit d’équipe – coucou les JO. Sur la capitale, Tous à l’Opéra ! se déclinera à l’Opéra-Comique ainsi qu’au palais Garnier. Dans la sacro-sainte institution, tout se passera le 4 avec visite du lieu ; cours de barre par Andrey Klemm, professeur à l’Opéra de Paris ; concours de laçage de corset dans l’atelier de costumes ; et cours de chant sur les conseils des profs de chant et de piano Luce Valois et Ysabelle Arfi. Quant au programme de l’Opéra-Comique, il a été concentré sur le dimanche. Sont annoncés : des quiz entre familles sur l’histoire du lieu ; un karaoké pour découvrir des chants composés par des femmes au fil de l’histoire ; et une visite de la salle Favart, ses coloris rouge et or et ses balcons vertigineux.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Lafayette Anticipations, le Pluto propose une agréable parenthèse boisée au cœur d’un lieu métal et béton, chaleureux comme un mausolée est-allemand. L’offre du déjeuner fait l’impasse sur les entrées pour proposer direct des assiettes d’apparence ménagères mais bien travaillées. La choucroute est ainsi réalisée avec du chou rouge fermenté maison, escorté d’une saucisse artisanale, pour un résultat doux et très convaincant. Pour s’hydrater sans sulfites, la carte déroule une vingtaine de classiques nature. Cette pause midi se complète d’un superbe moelleux aux marrons, électrisé par des kumquats confits. Le sucré reste un point fort du lieu puisque au goûter, on peut s’enfiler un cookie ou un financier. Au dîner que la créativité de Thomas Coupeau s’envole (avec les prix) : tartare de betterave, asperge roll et sabayon à l’ail des ours, pleurotes à la sauce de blanquette…

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  • 3 sur 5 étoiles
  • Art
  • 7e arrondissement
  • Recommandé

En revenant sur la première exposition impressionniste donnée le 15 avril 1874 dans le superbe atelier du photographe Nadar, le musée d’Orsay frappe fort avec un sujet inédit – difficile de croire que, parmi la tonne d’expos consacrées au mouvement, jamais un musée n’avait traité de sa genèse… Pour contextualiser et mettre en lumière le caractère novateur des œuvres exposées chez Nadar, le musée d’Orsay mise sur la confrontation entre les tableaux du salon et les toiles de Monet et Cézanne. Un parti pris intéressant à la réalisation un poil casse-gueule, qui manque de pédagogie, avec un accrochage à la fois sage et perturbant (décidément, la circulation, c’est pas le fort d’Orsay). Les amoureux de peinture seront pour autant comblés visuellement, les commissaires s’étant appuyés sur la collection XXL du musée et sur des prêts d’exception (Marmottan a même prêté son bijou Impression, soleil levant de Monet pour l’occasion).

  • Restaurants
  • Dans nos Verres

Alors que mai déboule et que les bourgeons débourrent, le festival Sous les pavés la vigne déploie ses stands à la Bellevilloise. Pour cette 10e  année, la maison d’édition Nouriturfu, qui organise l’affaire, n’a pas mégoté avec 50 vigneronnes et vignerons au programme. Ça balaye large entre nouveautés sous le radar et domaines bien installés avec des incursions en Italie, au Chili ou en Arménie. A noter que certains stands proposent des  « cuvées Licornes », des bombes à goûter absolument. Car oui, il est possible de tout goûter une fois acquitté le modeste prix d’entrée. L’autre spécialité du salon en plus des dégustations en flux tendu ? La rencontre avec des autrices et auteurs qui écrivent sur le vin et l’ivresse. Cette année, vous pourrez croiser Marie-Ève Lacasse, Alicia Dorey ou Goulven Le Pollès. A noter aussi, un mystérieux combat de catch-dégustation entre deux cavistes.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Poisson et fruits de mer
  • Montparnasse
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Depuis 1967, le Duc n’a pas dévié d’un pouce de sa carte monomaniaque de la merAujourd’hui, le Breton Pascal Helard garde le cap de cette cuisine iodée avec un approvisionnement de saison et de petits bateaux au service des recettes mythiques du lieu comme ce homard « Château de Feuilles » au gingembre et citronnelle. On y accoste un midi en allant droit au but : la mythique sole meunière (90 €). Une beauté sortie de l’eau la nuit précédente et présentée saisie dans sa poêle à poisson avant que le serveur ne lève les filets sous nos yeux. Cuisson millimétrée, fraîcheur impériale et beurre citronné. Un régal de simplicité ! Dans le genre tradi, le sucré se pose là avec ce chariot de desserts venu du siècle dernier et chargé de saladiers de fruits, de fondants au chocolat ou de babas bien mouillés de rhum. Pas de doute, le Duc déboîte.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Italien
  • Sentier
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Finito les burgers. A la place de FTG (Frenchie To Go), voilà la trattoria Altro Frenchie de Greg Marchand qui arrive dans le game du déjeuner de « sa » rue du Nil, là où il possède déjà Frenchie et Frenchie Bar à Vins. Si Marchand n'est pas de Venise (lol), il a su déployer une convaincante carte panitalienne : artichauts à la juive ; raviolo garni de pecorino et partageant son beurre avec des petits pois croquants et des feuilles de menthe ; tartelette crostata garnie de frangipane… Voilà un Altro vraiment bueno.

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Aux Bouffes du Nord, la revisite du mythe d'Orphée par Jean Bellorini
Le Jeu des Ombres - Jean Bellorini © Christophe Raynaud de Lage

9. Aux Bouffes du Nord, la revisite du mythe d'Orphée par Jean Bellorini

Poésie ! Le metteur en scène esthète Jean Bellorini rencontre le mythe d’Orphée, très librement revisité à travers la langue virtuose de Valère Novarina. Tout est beau dans ce jeu, étonnamment joyeux vu le propos de départ, et tout brille d’un magnétique éclat : les costumes, les forêts de lumières, les pianos renversés, jusqu’au feu des enfers. Sur scène, des comédiens, musiciens et chanteurs se partagent le verbe dense de Novarina et des airs de Monteverdi, dans un melting-pot plus chaotique que narratif qui ne nous perd pourtant jamais. Présenté à Avignon en 2020 pendant la crise sanitaire, le spectacle retrouvera son public aux Bouffes du Nord cette année, et on en sera !

  • 3 sur 5 étoiles
  • Art
  • Les Halles
  • Recommandé

L’objectif de cette expo au titre emprunté à Voltaire ? Mettre en lumière les paradoxes humains. Une vaste thématique qui ressemble à un bon prétexte pour étaler la gargantuesque collection du propriétaire de la Bourse de Commerce. Sans surprise, les œuvres d’art mythiques se succèdent plus vite que dans un bouquin d’histoire de l’art, à l’image de la Ferrari accidentée de Bertrand Lavier, les vieillards en fauteuil roulant hyperréalistes de Sun Yuan et Peng Yu ou le Balloon Dog de Koons qui côtoient le scandaleux Hitler à genoux de Maurizio Cattelan. De gros noms immanquables qui se mêlent aux travaux de la jeune génération, représentée ici par Pol Taburet, Anne Imhof ou Mohammed Sami, et qui témoignent, une nouvelle fois, de la qualité de la collection du boss des lieux. Mais si l’on en prend plein les mirettes, c’est au détriment d’un parcours fluide et éditorialiste. Décousu, l’ensemble renvoie plus à une foire qu’à une exposition collective et tente maladroitement de caler installations et toiles iconiques dans de grands thèmes tels que la violence, le genre et la critique des pouvoirs politiques.

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  • Restaurants
  • Dans nos Assiettes

Si vous pensez que Time Out parle trop de l’Est parisien, alors ne lisez surtout pas cet article ! Car le 1er mai s’organise la deuxième édition de Onze à Table, le plus grand banquet du 11e installé dans l’œil du cyclone du Paris gentrifié : le square Gardette. Cette année, l'épicerie Zingam, qui fête une décennie de cabas comblés, invite une quarantaine de producteurs à venir avec leurs bons produits pour alimenter les tablées et dix chef(fe)s aux manettes vont vous lustrer les papilles ! Comme le coin ne laisse pas sa part au chien en matière de bonnes adresses, les restos partenaires font sacrément saliver : le Café du Coin, l’Orillon, Furia, Sandwichette, Lago…

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Pierre Touitou, qui manquait cruellement aux foodies, ouvre enfin son enseigne à lui, bien loin de l’Est parisien. L’endroit porte beau : bois sombre et anguleux, comptoir inox, carrelage noir et blanc au sol… Une âme de bistrot sous un costume italien des années 80. Sur la carte, on retrouve le style du chef : net, minimaliste et stylisé. Des entrées, on retient les incisives asperges blanches au gingembre et ajo blanco verdoyant. Les plats arrivent escortés d’une assiette satellite, comme chez Gagnaire où Touitou fit ses armes : impeccable lotte-artichauts-tamarin avec un side de riz noir aux oursins et foie de lotte qui lui vole la vedette. En dessert, la crème anglaise de l’île flottante est habilement relevée de piment fumé (12 €) tandis que la forêt-noire s’avère aussi satisfaisante qu’une rediff de Columbo (14 €). Tout est lisible, jamais plus de trois éléments dans l’assiette ; mais à force d’épure bien ordonnée, certaines propositions nous ont paru manquer un peu de chien ce soir-là…

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  • Musique
  • Musique

Ce Sample, on l’avait bien senti chez Time Out. On avait été les premiers à causer de cette friche mi-dedans mi-dehors installée dans d'anciens ateliers de matériel de son à Bagnolet, et après y avoir zoné quelques aprèms depuis, nous voilà bien heureux d’apprendre le lancement de sa saison 4. Au menu ? Réouverture du jardin et ses 2 000 mètres carrés d’espaces extérieurs, concerts et DJ sets (on attend les noms mais c’est souvent de très bon goût) à apprécier sous le soleil puis les étoiles. Mais aussi expo, marché de créateurs et ateliers.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Art
  • Chaillot
  • Recommandé

Mohamed Bourouissa transforme le Palais de Tokyo en un champ de mimosas géant pour son expo Signal. Ici, tout son talent se déploie : photo, sculpture, dessin, installation… L’artiste ne saurait visiblement se contenter d’un médium unique via un fil rouge pas vraiment habituel dans les établissements culturels parisiens : le seum. Le seum postcolonial, le seum d’une jeune génération que les plus grands n’écoutent pas, le seum des impuissants face aux drames de Gaza ou à la condition des Afro-Américains. Mohamed Bourouissa signe ici une expo intimiste, l’une des plus intéressantes de la saison. Elle n’est pas parfaite, non, et l’on arrive même à lui trouver un petit côté snob, en rupture avec le discours universaliste tenu par l’artiste, en raison de son absence de limites et de médiation claire. Mais Signal a le mérite de rendre concret le pouvoir de la culture : celui de renverser l’ordre établi et ne jamais être prisonnier d’un seum éternel.

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  • Que faire
  • Vivre en Ville

Les samedi 4 et dimanche 5 mai, la Cité Fertile hébergera le festival Hanami Paris, un nouvel événement célébrant la culture nippone organisé par la boutique de kimonos et d’objets japonais Yodoya, en pleine saison de floraison des sakura. Première (et importante) chose à savoir : celles et ceux qui veulent juste prendre une photo de cerisier vont être déçus, il n’y en a pas à la Cité Fertile. En revanche, si vous voulez en apprendre plus sur l’imaginaire de l’hanami – cette coutume qui consiste à regarder de jolies fleurs pousser –, vous serez au bon endroit. Yodoya a en effet prévu d’inviter une soixantaine d’exposants pour creuser la chose en profondeur, avec des fleuristes, des illustrateurs et graphistes, des céramistes, des chanteurs et bien sûr des stands de bouffe à base de spécialités japonaises. Vous pourrez ensuite aller étaler toutes ces nouvelles connaissances devant les vrais cerisiers, au parc de Sceaux par exemple.

  • Restaurants
  • Dans nos Verres

Premier.es de cuvée a eu la chouette idée de mettre en vedette des premières bouteilles de vigneronnes et vignerons nature nouvellement installé(e)s. Nouveauté pour cette troisième édition qui se déroule les 4 et 5 mai à la REcyclerie : en plus des vins et des eaux-de-vie d’une trentaine de domaines, le festival s’ouvre à la sobriété joyeuse. On va pouvoir en effet siroter des boissons sans alcool travaillées comme des vins à l’image d’Oma Frida, un pétillant naturel sans alcool à bas de jus de raisin, de verjus et d’infusion de plantes inventé par Adeline Polus, ou le kombucha de gingembre d’Alexa Collobert et Alexia Arrivé. L’agence Soif, derrière cet événement franchement cool, ne s’arrête pas là puisqu’elle organise aussi deux tables rondes (sur le sans-alcool et sur les vigneronnes en cours d’installation), un banquet végé concocté par le chef volant Arthur Berger et une fiesta le samedi soir histoire de parfaire la Sainte-Trinité de Soif : « Bien boire, bien manger, bien danser ».

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Au 104, Circulation(s), le festival de la jeune photographie européenne
Forgotten in the Dark © Tom Kleinberg

17. Au 104, Circulation(s), le festival de la jeune photographie européenne

C’est l’un de nos rendez-vous préférés chaque année. Depuis 14 éditions, le festival Circulation(s) esquisse une cartographie de la création photographique européenne à travers les regards d’une vingtaine d’artistes émergents. Si le médium principal est la photographie, l’expérimentation et l’hybridation des pratiques sont au cœur du projet. Parmi les artistes exposés cette année, certains s’approprient l’intelligence artificielle, d’autres constituent des archives à partir de captures d’écran, d’autres encore réemploient des images de caméras de surveillance… En parallèle, un focus sur l’Ukraine présente des séries de quatre jeunes photographes issus de ce territoire (toujours au 104), et une expo hors les murs de Tom Kleinberg met un coup de projo sur la communauté ballroom de Séoul à la Bibliothèque Claude Lévi-Strauss. Bonus : un studio-photo pour vous faire tirer le portrait par des pros est aussi mis en place chaque année !

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