Hôtel Dame des Arts
© Hôtel Dame des Arts
© Hôtel Dame des Arts

Les meilleurs hôtels 4 étoiles de la capitale

Des mois de recherche pour vous dégoter le Graal des hôtels quatre étoiles de la capitale… Voici le résultat.

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Vous voulez lui mettre des étoiles plein les yeux ? Commencez par quatre – vous ne voudriez pas l’aveugler… Plus à la cool qu’un hôtel cinq étoiles, plus aventureux parfois, sans jamais négliger le confort ou le service, le quatre-étoiles est le bon compromis pour une escale haut de gamme sans (trop) se ruiner à Paris. Dans la foule d’adresses que compte la capitale, certaines se démarquent par leur archi d’intérieur de maboule, leur rooftop à tomber par terre (n’abusez pas trop sur les cocktails), ou leurs espaces de (ré)jouissances privatisables, entre salle de ciné intimiste et piscine de compète (histoire de vous préparer aux JO). On a fait le tri pour ne garder que le meilleur du meilleur des meilleurs hôtels quatre étoiles de Paris. Si viser la lune ne vous fait pas trop peur, vous saurez où aller.

Nos hôtels 4 étoiles préférés

  • Hôtels
  • Gare de l'Est
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

En ces temps d’applis de drague oblitérant les distances, de bilan carbone et d’égalité des contraintes, se retrouver dans un hôtel entre deux gares coche toutes les cases de l’époque. Perchée à un jet de sandwich triangle et une impasse délicieusement mal famée de celle du Nord, voilà une adresse qui aurait plu à Polnareff, célèbre interprète d’“Un Train ce soir”, et dont la déco a le bon goût d’être assortie à sa période pattes d’eph’. Signée du Britannique Luke Edward Hall, elle apporte au lieu un cachet hors du commun et pourrait tout à fait servir de décor à un porno réalisé par Wes Anderson. Couleurs pétaradantes, motifs géométriques, literie suggestive… Mais vous saurez vous concentrer. L’endroit rêvé pour un cinq-à-sept entre Reims et Bruxelles.

  • Hôtels
  • Hôtels de charme et de luxe
  • Saint-Michel
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans le quartier de Saint-André-des-Arts, à deux pas de la fontaine Saint-Michel où affluent nombre de touristes, l’hôtel Dame des Arts a de quoi prendre tout le monde de haut – littéralement. Sur son rooftop dingo, on peut boire des cocktails en profitant d’une vue démente : là, Notre-Dame à un jet de mégot ; de l’autre côté, la tour Eiffel qui se glisse entre le clocher de Saint-Germain et le dôme des Invalides, le tout sur un océan de toits bien entretenus (c’est le 6e, bébé). A l’intérieur, un décorum néo-Art déco signé Raphaël Navot, élu designer de l’année 2023 avec, au rez-de-chaussée, une luminosité de catacombes, un sol en parquet brûlé, des plafonds de bois sculpté maquillés de fresques, des murs ondoyant de demi-cylindres de chêne cannelés… Dans les étages, 109 chambres et suites logées à la même enseigne – avec têtes de lit matelassées de boudins beiges et quelque 700 œuvres originales. Les nantis s’offriront à grands frais la suite penthouse, avec vue sur le Sacré-Cœur depuis la baignoire. Sans oublier en sous-sol une salle de fitness ultra-design, habilement tamisée pour ne pas se voir suer.

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  • Hôtels
  • Pigalle

Dans la catégorie Art déco, le champion tient solidement le bas de Montmartre. L’ancien Carlton’s, fréquenté un temps par Maurice Chevalier, a retrouvé en 2020 son faste feutré tout en loupe de noyer, marbre en trompe-l’œil et laiton géométrique grâce au tandem d’archis chauds Festen. Dans la centaine de chambres, une déco en hommage aux Années folles avec tête de lit en bois de loupe, couleurs chaudes, salles de bains en céramique rouge, mobilier rétro et dessins d’artistes… Gros bonus : son Bar sur le Toit au neuvième étage, à deux enjambées du Sacré-Cœur, et ses cocktails à la hauteur.

  • Hôtels
  • Saint-Georges

Entre Montmartre et Saint-Georges, au cœur du quartier de la Nouvelle Athènes, Le Ballu n’est ni bateau ni ballot. Méli-mélo d’orientalisme et de surréalisme, cet hôtel au décor inspiré des aventures de Tintin en Syldavie (pays fictif des Balkans imaginé par Hergé) s'affranchit de toutes les cases dans lequel on pourrait le ranger. Chic mais ludique, Le Ballu trouve son équilibre dans un tohu-bohu d’éléments graphiques étrangement cohérents. On kiffe particulièrement les multiples ouvertures sur l’extérieur, avec ces quelques terrasses en suites qui font vraiment la diff, ou ce patio vert et ombragé dans le prolongement du restaurant. Et pour continuer de buller en paix : la jolie piscine et son sauna sont privatisables gratuitement.

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  • Hôtels
  • 6e arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le groupe Adresses Hotels et le cabinet d’archi Lizée-Hugot signent un hôtel entièrement dédié à l’esprit arty des Années folles de la rive gauche – dans un quartier où l’on croisait autrefois Modigliani taillant une bavette à Gauguin ou Cocteau autre chose à Jean Marais. Dans les étages, 20 chambres au décor d’une sobriété de moine franciscain, habilement rehaussé de petites fantaisies réjouissantes : coquines alcôves de chêne, literie ultra-confortable, nus impertinents… Méfions-nous du feu qui couve sous la bure. Pour accompagner vos nuits, certaines chambres affichent au plafond de magnifiques fresques surréalistes signées Franck Lebraly… Et pour vous chauffer, pourquoi pas un cours d’initiation au croquis pour rejouer la scène entre Jack Dawson et Rose Calvert ?

  • Hôtels
  • Gare de l'Est
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Petit à petit, l’hôtellerie fait son nid dans l’entre-deux-gares parisien. A la jonction des gares de l’Est et du Nord, dans un quartier ordinairement peu propice au repos et à la méditation, Bloom House semble s’être donné pour mission de calmer tout le monde. En ce soir d’automne, on ne se fait pas longtemps prier pour troquer notre irritabilité contre un namaste et un jus vert alcoolisé : la chair est faible, et leur Green Spritz est à se damner (16 €). Mais ce qui détend vraiment ici, c’est qu’à ce prix (dès 180 € la nuit), le standing de ce 4 étoiles est bluffant. 

Partout autour de nous, du lobby-restaurant aux couloirs qui mènent aux 91 chambres, ça sent bon le spa et le chien tête en bas (merci les huiles essentielles). La plupart des chambres sont dotées d’un chouette balcon aménagé, donnant sur le patio de l’hôtel et son très instagrammable bassin central. On monte en gamme avec les étages, les plus élevés offrant une vue bien dégagée sur le Sacré-Cœur. Côté déco, les tons beiges et détails en paille peuvent donner le sentiment de pénétrer un catalogue Caravane (enseigne de déco hippy-chic). C’est épuré, lumineux, et difficilement clivant. Seul bémol, l’insonorisation de la chambre ne filtre pas totalement le bruit de la musique du restaurant (pourtant pas si forte). 

Ultime atout charme, l’hôtel offre à chacun de ses clients l’accès à un espace spa à faire valdinguer les perruques de bien des concurrents. Derrière une très belle salle de sport et un sauna tout en bois, la piscine intérieure de 18 mètres (de quoi faire de vraies longueurs), avec jets de massage et transats intimistes (des rideaux permettent de s’y isoler), est une arme de séduction massive du niveau de certains cinq-étoiles. “And my heart goes Bloom”. 

Prix : à partir de 180 € la nuit.
Les services : wifi, spa, piscine, sauna, espace fitness.
Petit-déj : buffet à volonté dans la salle du bar-restaurant ou dans le patio ; room service possible.
Le petit plus : le patio, la piscine et l’espace bien-être, la vue en chambre, l’accueil.
Dans les environs : gares de l’Est et du Nord, canal Saint-Martin, Strasbourg-Saint-Denis… 

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  • Hôtels
  • 8e arrondissement
  • prix 3 sur 4

Ce petit hôtel, dont la devanture de marbre est loin de faire la gueule, est un joyau Art déco au cœur du 8e arrondissement. Commodément situé à équidistance de l’Arc de Triomphe et de la place de la Concorde, il n’en est pas moins à l’abri de la foule et de ses cris. Une fois à l’intérieur, la rumeur lointaine des avenues encombrées est oubliée : nous voilà en 1920, dans un décorum pour le moins osé avec juste ce qu’il faut de kitsch (des tapis léopard habillent les escaliers et de vieilles photos colorisées recouvrent les sommiers tapissiers). Gros coup de cœur pour les petits balcons qui permettent de profiter de l’intérieur de la superbe architecture de l’immeuble – récemment rénovée et donc immaculée –, mais aussi pour la grande piscine en sous-sol. Les prix, plutôt corrects pour le quartier, finissent de nous convaincre.

  • Hôtels
  • Réaumur
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Porche en fer forgé, marbre de Carrare, moulures… Si l’entrée monumentale de cette bâtisse haussmannienne donne le la, on n’a pas été déçu par la suite : une déco rétro-contemporaine chantournée par l’incontournable Dorothée Meilichzon, archi attitrée de l’Experimental Group (Grand Pigalle, Grands Boulevards…) qui pousse ici à fond le curseur de l’Art déco. Côté chambres, ça ne baisse pas le pied : têtes de lit en tissu signées Pierre Frey, larges miroirs, mosaïque émeraude, lampes Stilnovo, appliques dorées et lumineuse salle de bains (grande) ouverte. En tout, une cinquantaine de chambres de 17 à 50 mètres carrés pour conjuguer dormir au chébran de l'indicatif.

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  • Hôtels
  • Hôtels de charme et de luxe
  • Strasbourg-Saint-Denis
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pierre Moussié, qui joue depuis une dizaine d’années les serial bistrotiers (Chez Jeannette, le Mansart, le Bouillon Pigalle…), se love une nouvelle fois dans son fief du 10e arrondissement pour y bâtir un hôtel de luxe. Son credo ? Proposer un établissement qui flirte avec le cinq-étoiles mais à prix réglo (à partir de 180 € la nuitée) en plein quartier dionysien, dans une ex-maison de petite vertu datant de 1850. Dedans, un bistrot bon chic bon genre balance son lot de cocktails et de plats qui tapent dans le mille au milieu des miroirs surannés. Dans les chambres, ça pue la classe sans être prout avec moulures au plafond, moquette inspirée par Madeleine Castaing, murs drapés par les British de House of Hackney… Le petit plus ? La chambre cache un bar privé pour shaker soi-même ses cocktails avec tous les éléments nécessaires (citron, ginger, alcools…)

  • Hôtels
  • Pigalle
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Atmosphère de yogi urbain, corner de fleurs séchées, jeunes femmes portant du jus de spiruline dans un verre à cocktail… Aurions-nous débarqué dans un séminaire pour « that girl » ? Derrière cet hôtel du haut de la rue des Martyrs créé par la Franco-Mexicaine Charlotte Gomez de Orozco, un concept qui commence à faire école : celui d’un tourisme plus vert(ueux) – qui consiste à boire dans une gourde, à prendre l’escalier et à vous priver de binge watching en sucrant l’option TV. Il faut bien avouer que l’endroit s’y prête à merveille, avec de superbes chambres ambiance feng shui aux murs immaculés, salle de bains ultra-zen et barre d’étirement pour assouplir un éventuel tour de reins dès le réveil. Au rez-de-chaussée, la salle du restaurant végan Mesa respire le calme et la dévotion.

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  • Hôtels
  • Gare du Nord
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après avoir conquis le Grand Est (Hambourg, Berlin, Vienne…), c’est face à la bouillonnante gare du Nord que le groupe allemand 25hours a posé ses cliques et ses draps. Dans un bâtiment de 1860, le dernier bébé du groupe continue de la jouer anti-standardisation en poussant à fond la carte du multiculturalisme local. Avec, ici et là, des graffs et des photos rendant hommage aux ouvriers et immigrés du quartier… Et une pléthore de couleurs pour un rendu maximaliste maxi-cool. Au programme, un dingo bazar indien, un bar à cocktails fagoté comme l’atelier d’un modiste de Brazzaville (le Sape Bar) et un bistrosouk décadent proposant le meilleur de la diaspora feuj (Neni). Les chambres aussi invitent au voyage entre vasques tajines en guise de lavabo, poupées africaines, fake affiche du film The 25hours Express à Kollywood… Et ce coussin « Almost home », en guise de symbole… La maison, oui, mais en beaucoup mieux !

  • Hôtels
  • Saint-Michel
  • prix 2 sur 4

Chloé Nègre (hôtel Beauregard, hôtel Bienvenue) a encore frappé ! Au Saint-André des Arts, ancienne maison d’artistes germanopratine, l’architecte et designer s’est amusée à remonter le temps pour faire de sa nouvelle pension parisienne un cheval de Troie au cœur des années 1960 et 1970. Moquettes rose pétard ou moutarde, banquettes de velours rouge, tabourets tam-tam à tous les étages, la déco est aussi colorée qu’une pochette d’album de rock psychédélique, sans jamais tomber dans l’effet plastique. Il faut dire que le mobilier est particulièrement bien curaté : murales à pampilles Verner Panton, rideaux imprimés signés Pierre Frey, tables en rotin sur mesure de la jeune designer… Dans l’espace bien-être, toujours rétro, un bain à remous parfumé Bain des Sens et une belle carte de soins Terraké.

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  • Hôtels
  • Grenelle
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Il ne se passerait rien dans le 15e ? Au Wallace, on dit « gros mythe » ! Le petit dernier de la famille Orso (Rochechouart, Cabane, Ami…) le prouve en distribuant un guide qui liste boutiques, restos et bars intéressants dans les environs. A part ça, les chambres, pas grandes mais coquettes, offrent une déco rétro-rital bien balancée avec tête de lit en bois laqué, guéridon laiton et applique à franges. Au 3e étage, une terrasse en teck avec une dizaine de places permet de dolce-viter au calme, cerné par les toits en zinc. Un bain nordique pour deux et un sauna complètent les activités d’extérieur. Les frileux peuvent même se gainer dans la mini-salle de sport au sous-sol ou travailler spécifiquement le lever de coude à l’élégant petit bar sous la verrière. Très bon rapport qualité/prix.

  • Hôtels
  • Sentier
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Hotel des Grands Boulevards
Hotel des Grands Boulevards

Après avoir essaimé à Pigalle, c'est désormais sur les Grands Boulevards que l'Experimental Group prend ses aises avec une déco signée de l'indéboulonnable Dorothée Meilichzon, qui a conçu un lieu à mi-chemin entre l’époque postrévolutionnaire et aujourd’hui – un peu comme si Marie-Antoinette portait une paire de Stan ! Sur le plan, un bar sur le toit où déguster au calme (et au soleil) d’excellents cocktails calés sur une banquette colorée, un espace commun décloisonné avec fontaines et faïence à gogo et des chambres gentiment tape-à-l’œil entre marbre rouge, lit à baldaquin et miroir qui se transforme en télé. Sans oublier le restaurant italien signé Giovanni Passerini, avec des plats un peu mous du genou.

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  • Hôtels
  • Sentier

Parole de locale : loin d’être un simple point de chute pour vacanciers de passage, l’hôtel du Sentier a tout pour devenir le nouveau QG des promeneurs du quartier. Incrusté dans le passage du Caire (le plus ancien de la capitale), travée presque fantôme dans le quartier pourtant très animé du Sentier, et donnant sur la place du même nom, cette jolie pension attire le chaland habilement grâce à la belle terrasse de son restaurant, qui fleure bon la blanquette… On s’y prélasserait bien toute la journée, sous le regard bienveillant de Hathor, déesse de la joie, dont le visage est sculpté en bas-relief sur la façade de l’immeuble. A l’intérieur, élégance, simplicité et confort à tous les étages, avec des chambres aux tons sable et clairs, rehaussées de quelques fines touches colorées. Le must : les chambres duplex du dernier étage, avec leurs terrasses tropéziennes gorgées de soleil.

  • Hôtels
  • La Madeleine
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Planqué dans le 8e arrondissement, à un jet de pierre précieuse des Champs-Elysées, l’hôtel Nuage joue la carte de la sobriété en s’installant dans une ruelle discrète, presque à touche-touche avec le bistrot Mermoz, et prend le contrepied du brouhaha avoisinant pour jouer la sérénité. Pour ce faire, Olivier Breuil, le maître des lieux, a fait appel à l’agence Notoire pour décorer l’établissement avec une sobriété monacale (tons crème, moquettes ouatées et abondance de bois clair), rehaussée ici et là d’un sens du détail bienvenu. Pour parfaire le mood, l’hôtel propose tout un tas d'activités pour passer en mode avion : tapis de yoga en libre-service, transats pour la méditation, bar jazzy… Clou du spectacle : un cinéma privatif (avec pop-corn !) réunit la crème du cinéma d’auteur afin de boucler cette parenthèse contemplative. Digne d’un film d’Antonioni.

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  • Hôtels
  • 13e arrondissement
  • prix 2 sur 4

Tombé du ciel en plein 13ème arrondissement à la rentrée 2022, le treize impressionnant TOO Hôtel, perché dans une des tours Duo dessinées par Jean Nouvel, attire les curieux – et pas juste les touristes. Ouvert à tous les yeux et tous les cieux, son TacTac Skybar panoramique et sa vue inédite sur le (très) grand Paris est rapidement devenu le phare est de nos nuits parisiennes. En chambre, l’effet banane flambée du coucher de soleil est tellement dingue qu’il en ferait presque de l’ombre à la déco – à l’efficacité de businessman – de l’indéboulonnable Starck. C’est qu’ici, l’appel de la vue est partout si puissant qu’on en oublierait de regarder le reste. Alors autant s’y plonger tout à fait : si votre chambre n’est pas équipée d’une baignoire panoramique, rendez-vous au Jacuzz XXL sur la terrasse du 17e étage. Mieux, on serait mal.

  • Hôtels
  • Chaussée-d'Antin
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

L’arrivée dans ce boutique hôtel du quartier de l’Opéra peut dérouter. A contre-pied des ambiances tirées à quatre épingles habituelles, le bar joue à fond la carte de la guinguette délurée. Sous la verrière de la cour, le décorateur Michael Malapert a agencé une fausse place de village avec des grandes tables communes, loupiotes, cambuse à huîtres et… une scène de stand-up ! Étonnant mais pas désagréable tant tout cela prend bien. Une fois entré dans l’une des 63 chambres, le feutré reprend ses droits avec une déco où le laiton, le velours bleu canard et le bois clair cisèlent une ambiance ultra cosy. Dans les suites inspirées de Gainsbourg, Piaf ou Vian (la seule avec vue sur le palais Garnier), on trouve bibliothèque garnie, collection de vinyles et objets chinés pour une touche d’intérieur habité très agréable. Au sous-sol, vous pouvez louer pendant 90 minutes un spa avec vaste baignoire circulaire, eau à bulles et couleurs variées où vous ébrouer avec votre moitié.

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  • Hôtels
  • Abbesses
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Posté en plein cœur de Montmartre, ce petit quatre-étoiles de 25 chambres ouvert en octobre 2021 et décoré par Marion Collard joue à fond la carte du vintage, avec un large spectre – des années 40 aux années 70 disons. Le lobby se prolonge avec un chaleureux bar tout acajou où vider un expresso ou un cocktail (on doit la carte aux pros du Little Red Door). Dans la chambre, mini mais bien agencée, les détails ont leur importance : interrupteurs en porcelaine, enceinte Bluetooth dissimulée dans un vieux poste de radio, tabouret en rotin… Quand il fait trop froid pour aller se poser sur l’immense terrasse sur cour, la mini-étagère fait une table un peu juste. Après une journée à jouer à Amélie Poulain sur la butte, le calme absolu et la literie aussi ferme qu’une cuisse de marathonien assurent une nuit ultra cosy.

  • Hôtels
  • Saint-Georges
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Aux antipodes des hôtels impersonnels, le Pigalle a été imaginé comme une adresse de quartier où la réception de l'hôtel se mêle au restaurant pour plus de convivialité. Côté style, le lieu a fait appel au génial cabinet Festen qui signe une déco un brin provoc, très parisienne, non sans rappeler le néoclassicisme du quartier Nouvelle Athènes (vasques en marbre, baies vitrées arrondies et détails léopard pour coller aux anciens lupanars de la rue). Aux étages, les chambres pensées comme des appartements parisiens mêlent mobilier vintage, cadres artsy et salle de bains ouverte pour pimenter la nuit… Enfin, le Pigalle la joue plus local tu meurs en invitant les copains du quartier : bouquins de la librairie Les Arpenteurs, photos signées Mai Lucas et Pierre-Ange Carlotti, bande-son imaginée par Victor Kiswell, viennoiseries de Sébastien Gaudard…

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  • Hôtels
  • 5e arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Planqué dans le 5e arrondissement, à quelques enjambées de Mouffetard et de sa rue de la soif, l’hôtel Monte Cristo rend hommage au grand Alexandre Dumas. Avec ses 50 chambres, ce boudoir orientaliste nous transporte plus du côté de Saïgon que du mythique Port-Marly : faïences, estampes asiatiques, miroirs d’époque et fresques signées Christoff Debusschere… C’est de bon goût et complètement dépaysant ! Aussi, l’hôtel abrite l’un des meilleurs bars à rhum de la capitale, avec 700 références de tafia importées des quatre coins du globe et servies dans des plateaux de dégustation. N’oubliez pas d’aller taper quelques longueurs dans le magnifique bassin exotique (avec plantes asiatiques et maxi-canaps pour se la couler douce). Le kif !

  • Hôtels
  • Saint-Georges
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Très parisien, le premier hôtel de l’Experimental Group n’a pas choisi son quartier par hasard. Pigalle et ses meilleurs bars à cocktails ne sont qu’à quelques enjambées. C’est d’ailleurs par le bar aux immenses canapés noirs et aux faux airs de speakeasy que l’on accède à ce Grand Pigalle haut perché. Savamment décoré par Dorothée Meilichzon, l’hôtel dénote par son ambiance intimiste et par son souci du détail : lampes en laiton, cheminées, moulures, moquette « martini » duveteuse dans la chambre… Un décor bleu nuit surmonté de touches dorées qui confère au lieu son ambiance romantico-parisienne. Accoudé au balcon du quatrième étage, on surveille les silhouettes des jardins de la villa Frochot et on s’enveloppe dans les draps de satin blanc après s’être fait couler un bain mousseux. Difficile de faire plus confortable.

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  • Hôtels
  • Place d'Italie
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Au C.O.Q. (pour « Community of quality »), le style a son importance. Lampes Memphis, mobilier Zanotta, couleur Farrow & Ball sur les murs… Dans cet hôtel cosy de 51 chambres, on mixe pièces vintage chinées et mobilier design en bois massif dessiné sur mesure d’après des meubles des années 1950. Un écrin élégant dans lequel on se sent immédiatement chez soi. Si les chambres sont douillettes et les salles de bains New York en chevrons noirs et blancs à tomber, c’est assurément la salle à manger qui nous a le plus tapé dans l’œil. Un espace entre le cabinet de curiosités et le salon scandinave composé d’objets chinés : des tapis kilim, des petits globes terrestres, des livres d’art, des bocaux de pharmacie ou encore des insectes épinglés sous verre. L’adresse idéale pour découvrir un Paris moins touristique et un quartier qui monte : le 13e arrondissement !

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