Non, vous ne venez pas d'atterrir dans un sex shop de luxe, à deux pas du Marais. Et madame, cette créature onctueuse coulée dans du bronze poli n'est pas un godemiché, mais une princesse. Alors évidemment, tout le monde n'est pas franchement de cet avis : en 1916, la morphologie phallique de cette sculpture de Constantin Brancusi lui vaut d'être exclue du Salon d'Antin puis, en 1920, du Salon des indépendants (avant d'y être réintroduite grâce à une pétition signée par une flopée d'amis artistes). Il faut dire que cette 'Princesse X', née en pleine ère dada...
Non, vous ne venez pas d'atterrir dans un sex shop de luxe, à deux pas du Marais. Et madame, cette créature onctueuse coulée dans du bronze poli n'est pas un godemiché, mais une princesse. Alors évidemment, tout le monde n'est pas franchement de cet avis : en 1916, la morphologie phallique de cette sculpture de Constantin Brancusi lui vaut d'être exclue du Salon d'Antin puis, en 1920, du Salon des indépendants (avant d'y être réintroduite grâce à une pétition signée par une flopée d'amis artistes). Il faut dire que cette 'Princesse X', née en pleine ère dada...
Souverain des Pays-Bas et roi de Castille, Philippe le Beau (1478-1506) est passé à la postérité autant pour ses qualités politiques que pour son irrésistible pouvoir de séduction – même si ce n'est pas forcément le sex-appeal du jeune monarque à la chevelure de feu qui frappe d'abord le spectateur devant cette toile, mais les canons de beauté ont sans doute changé. Depuis 1930, on considère que ce tableau est l'œuvre du Maître de la Légende de sainte Marie-Madeleine, un peintre flamand dont le nom n'est pas connu...
Le règne de Jayavarman VII voit le retour des Khmers au Cambodge et à Angkor : après un long exil, le glorieux roi reprend ces territoires. Sans doute par manque de confiance dans le shivaïsme qui n'avait pas su protéger son peuple, il se tourne vers le bouddhisme mahâyâna, qu'il instaure comme religion d'Etat. Ce changement de religion engendre une nouvelle esthétique, et explique la sobriété de cette tête de grès. Le souverain apparaît très humble, les yeux baissés, apaisé. Le « sourire d'Angkor », doux et énigmatique, flotte sur ses lèvres...
C'est ce qui s'appelle une grosse scène de frime. Une sorte d'épisode de "Un dîner presque parfait" avant l'heure, mais avec des moyens régaliens. La maîtresse de maison ? Ni plus ni moins que Cléopâtre, décidée à impressionner son ami Marc Antoine. Pour lui en mettre plein la vue, la reine d'Egypte organise un grand banquet - un gueuleton complètement démesuré, presque orgiaque, dont elle voudrait qu'on se souvienne comme du plus fastueux jamais organisé. Les plats défilent, l'argenterie précieuse aussi...
Dans cette sélection d'œuvres majeures à contempler au détour des rues et des musées parisiens, il nous était difficile de passer à côté des peintures de Gustave Moreau. D'abord parce que cet artiste du XIXe siècle est incontestablement l'un des grands maîtres du symbolisme et que son œuvre, créée à contre-courant de toute forme d'académisme, offre à qui veut bien l'observer un dépaysement étrange, poétique et fascinant. Ensuite parce que l'homme a vécu à Paris et qu'à la fin de sa vie il a choisi de léguer son atelier...
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