Les meilleures crêperies de Paris

Le serial crêpier Bertrand Larcher (huit adresses à Paris !) a posé ses Krampouz en plein fief bobotignollais. Dans une déco très Côté Ouest, on retrouve intacte la marque de fabrique de ce Breton amoureux du Japon et des produits : sourcing implacable (sarrasin bio, beurre Bordier, épices Roellinger…) et recettes inventives. Notre pref reste la complète au jambon blanc artisanal de Bretagne, œuf bio miroir, comté. En sucré ? La Suzette au Grand Marnier et yuzu met le feu.

Où ? 31, rue des Batignolles Paris 17e

Breizh Café est également présent à Odéon, Montorgueil, Paul Bert, Abbesses, dans le Marais et au Canal Saint-Martin.

Les frères Maogad et Kendiern Le Moal ont lancé ce Galetezen (« des galettes » dans la langue de Dan Ar Braz) une « version street food » de la galette bretonne (comme si on n’avait jamais mangé de crêpe dans la rue avant eux). Plus que leur concept – une galette de sarrasin roulée comme un tacos… oui bon –, c’est leur cuisine bien sourcée et leur maîtrise de la Krampouz qu’on a appréciées dans cette adresse aussi béton et inox que le port de Brest. Copieux, bon et pas cher !

Où ? 78 rue La Fayette, Paris 9e

Une salle épurée comme un dolmen, au service de recettes classiques et de produits de qualité. Voilà la ligne de Gwilherm Tanguy. Ce bas-Breton pur jus, passé de la Défense au billig envoie une ankounique recette à l’andouille de Guéméné bien fumée et tomme de Priziac bio ou celle toute simple et hyper craquante au beurre (salé évidemment). Ah et sinon, ici, on ne dit pas galette mais crêpe de blé noir.

Où ? 15, rue de l'Échiquier, Paris 10e

Bistronomie bretonne, crie la vitrine de cette adresse perdue dans le 15e. Une annonce mi-ironique mi-sérieuse pour cette crêperie dont  la carte, mine de rien, se creuse la tête et source bien ses produits. Farine de sarrasin bio, fromages AOC, poisson fumé en Bretagne, pour des galettes originales, copieuses et surtout bonnes…à faire couler avec des cidres d’artisans.

Où ? 72 rue Olivier-de-Serres, Paris 15e.

Entre Amérique et Armorique, cette crêperie fait le grand écart des côtes ouest. La déco skateuse délivre une ambiance SoCal mais la carte est so Calorguen (Côtes-d’Armor). La spécialité : la fameuse galette saucisse proposée dans des variations gourmandes (cheddar, oignons confits) et à la pâte bien gouteuse. Et quand il fait beau plusieurs fois pas jour, on profite de la super terrasse sur le square Gardette.

Où ? 4, rue du Général-Renault, Paris 11e

Cette petite cantine moulures et carrelage du 10e la joue fine sur trois tableaux. Clémentine Garret propose en effet trois types de galettes pour emmitoufler ses garnitures maison : indienne, levantine ou bretonne. A vous de voir où vous préférez le curseur entre crousti et moelleux. Et au milieu ? Des légumes rôtis et/ou marinés, des crudités de saison, des épices… Les desserts valent le goût aussi comme cette « crêpe brouillée » au caramel.

Où ? 17, rue des Petites-Écuries, Paris 10e

Tu quoque mi billig ! Un trio de copains « crêpophiles » propose une jolie adresse bistrot au cœur des Batignolles sans photo de chalutier ou de vagues s’écrasant sur un phare. Sur les plaques tournent des recettes bretonnes classiques aux doux noms de grand-mère comme la Jeanine, au blé noir breton de la minoterie Paulic et garnie d’une poêlée d’andouille de Vire. Les cidrologues qui se respectent vont aimer la carte de 25 références comme le Appie à la pression (et le soir les cocktails au cidre).

Où ? 99, rue des Dames, Paris 17e

Alan Geaam multiplie les adresses comme d’autres les pains. Dans cette salle à carreaux verts et motifs floraux, le chef, aussi autodidacte qu’étoilé, propose des sajs, des galettes de blé venues du Liban. Fait minute et plié en deux, le saj est crousti sur les bords, dense au milieu et accompagné de légumes en pickles, halloumi et soudjouk (saucisse sèche épicée) ou labné et pasterma (cousin du pastrami). Parfait pour une chandeleur légèrement plus à l’est que Brest.

Où ? 50 bis, rue de Montmorency, Paris 3e

La fédé est formelle : les galettes de blé turques sont tout à fait validées pour la Chandeleur. Inutile de bouder son plaisir, on fonce donc dans cette cantine kurde. Le long des braises où officie le maître grilladün, on charge son dürüm d’une brochette d’agneau, de tomates, d’oignons rouges, de roquette, de persil et de laitue. Pas de frites, ni mayo ou harissa : ça se déguste comme tel, tout simplement. 

Où ? 58, rue du Faubourg-Saint-Denis, Paris 10e