TOO Hôtel
Terrasse du TOO Hôtel © Jerome Galland
Terrasse du TOO Hôtel © Jerome Galland

Guide par quartier - orgie de bons plans dans le 13e arrondissement

Besoin d'idées de sorties autour de la place d'Italie, entre la Butte-aux-Cailles et la BNF ? Les meilleurs restaurants, bars, hôtels et spots culturels sont ici !

Alix Leridon
Contributeur: La Rédaction
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Quartier chinois, headquarter des start-uppers, repaire des universitaires et des graffeurs… Le 13e arrondissement est aussi dépareillé que l’outfit du jour de votre influenceur préféré. On le regarde de loin en se disant “peut-être demain”, avant d’aller poser son vieux jean dans une terrasse du Marais. Et pourtant… Ne serait-il pas temps ? D’aller enfin goûter aux meilleurs raviolis et phở de la capitale ? De voir le (très) grand Paris s'aplatir à nos pieds du haut des nouvelles tours jumelles de Jean Nouvel ? D’enchaîner les brasses dans un bassin flottant sur la Seine avant d’aller bronzer sur sa terrasse ? Ou d’enfin mettre un point final à votre mémoire de fin d’études dans l’enceinte de la mythique BNF (une des rares biblis à être ouverte 7 jours sur 7) ? Changez donc de jean et arrêtez un peu de procrastiner, on vous emmène dans le 13e !

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Les meilleurs restaurants du 13e arrondissement

  • Chinois
  • 13e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ancré aux Gobelins, ce restau chinois dénote carrément des autres adresses de l’arrondissement. Déco épurée et contemporaine, agrémentée d'œuvres de jeunes artistes chinois, salles de karaoké en sous-sol… Originaire de Chongqing, fascinante mégapole, le chef Liu Gaojin fait partie des 200 happy few (dans le monde entier) à avoir reçu le certificat d’excellence de Grand Maître en cuisine chinoiseLa vraie bonne idée du spot ? Ne proposer que des plats typiques de Shanghaï et du Sichuan, dont certains sont rares à Paris (voire totalement inédits). Prenez donc votre pied avec un singulier Fen Zheng Zhu Long : poitrine et côtes de porc, patate douce sucrée cuite à la vapeur, le tout mélangé à du riz gluant (18 €). Autre bon plan, le menu midi à 16 € combinant entrée + plat + riz + soupe. Le soir, aller-retour obligatoire au sous-sol pour chanter faux comme jamais ! 

  • Italien
  • Quartier de la Gare
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
La Felicità
La Felicità

Big Mamma ? Un empire : 17 restos en moins de 10 ans, soit autant d'opus surmarketés qui ne désemplissent pas, montrant le goût d’une époque où l’on ne rechigne pas à faire la queue pour manger une pizza… Celui-là, Felicità, joyeux blockbuster squattant un ex-dépôt de trains sur 4 500 m2, peut se targuer d'être le plus grand resto d’Europe ! Tout ça au fin fond du 13e, avec 1 000 m2 de terrasse, plus de 1 000 places assises, huit cuisines, trois bars, une boulangerie, un glacier, et une Caffètteria. Un food court, quoi ! Pastas, pizza, burger, grill, cocktails, c’est le menu rêvé de l’ado en croissance. Et le goût dans tout ça ? Eh bien, pas mal du tout, des Pizza al taglio en règle au Panificio, aux chouettes burgers italiannisants de l'Hamburgheria. Bières très honorables, vins et coktails moyens. Le Ventre de Paris ! 

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  • Vietnamien
  • Quartier de la Gare
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A mi-chemin entre les métros Olympiades et Porte d'Ivry, cette cantine vietnamienne mijote un pho-rmidable pho à 13 €. Une dizaine de recettes différentes, avec, à chaque fois, la même base : des nouilles de riz faisant trempette dans un bête de bouillon ultra-parfumé et savoureux, servies avec de fines lamelles de viande (poulet ou boeuf, au choix), des germes de soja et surtout toute une orgie d'herbes aromatiques : coriandre, basilic, menthe... PS : vous pouvez commander votre pho au boeuf cuit et/ou boeuf saignant, et/ou boulettes de boeuf. Bon comme au pays du Dragon ! Le bo bun (11,70-14,40 €) ne démérite pas, avec pas moins de dix versions différentes ! La carte aligne aussi quelques gimmicks viet à l'instar de ces tradi nems (porc, crabe ou poulet) servis dans les règles de l'art, avec salade verte et menthe fraîches (9,10 € les 4); ou des banh cuon, raviolis extra farcis de porc haché et champi (même prix). Revers de la médaille : résa indispensable !

  • Algérien
  • Butte-aux-Cailles
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Parmi les bonnes adresses de la Butte-aux-Cailles, l'algérien Chez Mamane fait figure d’institution. Cette toute petite salle, jadis cantine attitrée de Coluche, attire chaque soir habitués du quartier et étudiants affamés qui s’attroupent sur le trottoir ou au comptoir, partageant l'apéro avec l’équipe et les autres clients en attendant de casser la graine. Mur peint par la street artiste Miss. Tic, vieux zinc, nappes en toile cirée comme chez mamie... Rien n'a vraiment changé depuis vingt ans, si ce n'est que le daron a laissé place au fiston, Fawzi. Lequel, tout aussi avenant, continue d'envoyer à travers le petit passe-plat de sa cuisine le fameux « meilleur bouillon de Paris » – une tuerie : coriandre fraîche, la dose de légumes (croquants et pas surbouillis)... Le couscous royal (17 €) fait un carton : des merguez grillées au tendre gigot, la viande est parfaitement cuite, et la montagne de semoule qui l'accompagne est fine comme on l’aime, bien détachée. Choukrane, Mamane ! 

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  • Chinois
  • 13e arrondissement
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

L’Empire du Ravioli, ou le côté lumineux de la farce ! Dans ce temple de la pâte farcie, c'est un véritable melting-pot de Chinois du quartier, d’étudiants désargentés et de sinophiles bien renseignés venus baguetter en paix. Au menu ? Presque exclusivement des délicieux raviolis préparés minute par un duo de cuistotes rompues à l’exercice. Parmi la dizaine de versions (porc et chou, crevette, maquereau, bœuf et céleri…), on faisait sort ce midi-là à 15 juteux agneau-coriandre (12 €), à la pâte fine et légère et à la farce sapide et moelleuse. Aussi vu chez nos voisins, manifestement pas fâchés avec l’aventure : un gros bol garni de pieds de cochon lustrés de sauce soja ! Tout ça à mouiller d’une incontournable Tsingtao (3,50 € les 33 cl) ou d’un soda lambda (3 €).

  • Vietnamien
  • Quartier de la Gare
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Parmi les centaines de restaurants vietnamiens peuplant le 13e arrondissement, l’un des meilleurs pho se slurpe ici. Pour cause : un bouillon - qui fait toute la différence - très soigneusement écumé des graisses et impuretés polluant ordinairement son goût. Et, nous dit-on, le chef n’utiliserait pas de glutamate monosodique, cet exhaustaeur de goût. Mais le fin du fin ce sont les banh cuon, ces raviolis vietnamiens cuits à la vapeur sur une toile tendue au-dessus de l’eau bouillante. Légers et souples, ils évitent ici la texture élastique que l’on retrouve souvent. Les banh xeo, grandes crêpes jaunes fourrées aux crevettes, porc et oignons, sont aussi un modèle du genre ! Profiter de la terrasse, très agréable, se mérite puisqu'elle ne compte que quelques tables, vite investiesn ! De manière générale, pour manger ici, il faut soit s’y prendre à l’avance soit faire la queue, surtout le week-end.

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  • Bistrot
  • 13e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

C’est à proximité de l’ancien marché aux chevaux du faubourg Saint-Marcel que l’ex-Top Chef Thibault Sombardier a étendu son écurie avec le restau Sellae – la chaise en latin. Dans ce chaleureux bistrot moderniste (mobilier scandinave, lustre Spoutnik, guéridons marbre), il laisse les rênes au facétieux Emeric en salle et à au chef Florian Macle (ex-Taillevent) pour tenir la baraque. Le menu-carte (43 €) nous emmène voir la mer. D’abord avec un séduisant crudo de daurade zébré au chalumeau, avec sa une mordante vinaigrette carotte-gingembre ; puis avec ce cabillaud snacké impec qui effeuille ses écailles dans un intense jus bouillabaisse. En dessert, la hennissante salade d’agrumes au sorbet pamplemousse pâtit d’une excessive écume un poil indigeste. Côté quilles, une sélection galopante d’une quarantaine de références classiques aux sympathies nature comme ce côteaux-du-lyonnais Le Cœur des Hommes du domaine Rostaing-Tayard (39 € la bouteille). Une Sellae qui ne manque pas de sel.

  • Vietnamien
  • Quartier de la Gare
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Ngoc Xuyen Saigon
Ngoc Xuyen Saigon

On ne parle pas suffisamment de Ngoc Xuyen Saigon. Dommage. Car les fumets qui s’échappent des marmites jouxtant la porte d’entrée ne trompent pas. C’est l’un des meilleurs spots à sousoupe viet de la capitale ! Outre le pho bo (soupe tonkinoise), le hủ tiếu ngoc (soupe saïgonnaise) et le bún bò huế (soupe royale, piquante mais pas trop), servis tous les jours, ce boui-boui d’amour zéro-style-tout-dans-l’assiette déroule un semainier aux petits oignons. Le mardi, c’est bún măng gà (potage poulet/bambou) ; le mercredi, bánh canh cua (soupe au crabe à la façon de huế); le jeudi, notre préf’ : dingo soupe de vermicelles au crabe (bun rieu cua gio heo)… Traduction ? Des vermicelles de riz ("bun"), une sauce légèrement acide ("rieu"), parfumée au crabe ("cua"). Typique du nord du Vietnam ! Et le week-end ? ça brunche autour d’un bún mắm (soupe à la saumure de poisson) !

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  • Vietnamien
  • Quartier de la Gare
  • prix 1 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La Mecque du banh mi, c’est ici. Un snack popu et monomaniaque où les petites mains garnissent les baguettes en flux tendu et en vitrine tandis que les fidèles font la queue sur le trottoir. Au programme, scotché au-dessus du comptoir, huit versions à prix mini (porc laqué, tofu, bœuf à la citronnelle, poulet grillé…). Contre 4,10 €, on récupère un sandwich mi-fondant mi-croquant bourré de goûts, à dévorer debout sur le boulevard.

Coupi Bar

A la frontière méridionale du 13e, tout là-bas au-delà du tram, cette cambuse carrelée dépote des casse-dalle bien roulés. Pain artisanal servi tiède, poitrine de porc mitonnée maison… Associés aux tranches de giò lụa (mortadelle vietnamienne), carottes, daïkons vinaigrés, mayo maison et rasade de sauce Maggi, on mord dans un beau banh mi des familles. Et en bonus, Coupi propose aussi une version végé, plein de places assises et des bubble teas pour faire couler.

Les meilleurs bars du 13e arrondissement

  • Bars à cocktails
  • 13e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Décollage et rétine ! Posté au 27e étage de la nouvelle tour bifide signée Jean Nouvel, le bar TacTac Skybar du Too Hotel met en majesté une vue totalement inédite et véritablement fabuleuse sur Paname. Depuis la terrasse triangulaire, la salle toute vitrée ou le comptoir en alu martelé, on ne voit que la ville qui grignote l’horizon. Pas de toit zinc ou de monument à identifier comme sur les autres rooftops plus centraux, mais un océan d’immeubles modernes, fendu par la Seine et la guirlande blanche et rouge des embouteillages du périphérique. La cornée repue, qu'est-ce qu'on se met dans le cornet ? La très courte carte propose cinq cocktails à prix quatre-étoiles (14-16 €), très portés sur le sucre et le fruit comme ce Too High à l’umeshu, l’amaretto et au fruit de la passion qui prend ses aises. A accompagner de petites assiettes pour compléter cet aper’haut. 

  • 13e arrondissement
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Les lieux endimanchés vous laissent de marbre ? Alors direction Tolbiac et le Dancing Underground, l’endroit qui ne la fait pas à l’envers. Ce vieil hôtel a été investi par l’équipe du bar d’à côté dans une ambiance de squat légal : parois pétées pour ménager trois espaces, mobilier apparemment récupéré après la fin des puces et murs recouverts de graffs… No pasaran la gentrification ! Sous l’intraitable lumière rouge de guirlandes de LED, on commande un gin-to au comptoir à paillettes. Le prix nous ramène au début de l’euro et à la fin de la French Touch : 5 € !!! L’enceinte étant ouverte à tous les Bluetooth de bonne volonté, ça discute sur qui prend la suite, se vanne gentiment sur les choix musicaux… Une bonne gueule d’atmosphère entre le BDE d’une fac sous blocus et une coloc sous LSD. Les week-end, ça s'organise un chouïa plus avec un vrai DJ dans le bar du rez-de-chaussée. N'hésitez pas à checker en amont leur compte Instagram.

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  • Musique
  • Salle de concert
  • 13e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Construite au printemps 2011 par un collectif d’architectes au pied de la BNF, cette barge se la joue hybride, entre resto, rooftop et salle de concerts de 450 places. Et pour cette dernière, allez-y les yeux fermés : la prog faisant encore parmi des plus qualitatives sur la place de Paris. Pas de jaloux, tous les goûts sont contentés avec une programmation qui s’intéresse autant à la fine fleur des scènes garage, post-punk ou expérimentale qu’aux musiques du monde et autres groupes iconiques du metal. Pour les oiseaux de nuit, Petit Bain propose de très régulières soirées clubbing aux line-up pointus, parfaits pour voir le lever de soleil sur le fleuve. Dernier détail important : le système-son est d’une qualité qui régale autant le public que les artistes.

Que faire dans le quartier ?

  • Musique
  • Salle de concert
  • 13e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Construite au printemps 2011 par un collectif d’architectes, Petit Bain a une sacrée tronche avec ses 45 mètres de long, 11 de large et 6 de hauteur, où se déplient un resto, un rooftop avec vue sur la Seine et une salle de concerts de 450 places. Pour la salle de concerts, vous pouvez y aller les yeux fermés, la prog est parmi les plus qualitatives sur la place de Paris. Si le tropisme rock indé (au sens très large) des programmateurs successifs est évident, la ligne n’a cessé de s’ouvrir, tant en styles qu’en fuseaux horaires – les soirées clubbing de Petit Bain sont de haute volée. Détail important : le système-son est d’une qualité qui régale autant le public que les artistes.

  • Sport
  • Butte-aux-Cailles
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Une des rares piscines classées de Paris. La piscine de la Butte-aux-Cailles, bâtie en 1922 par l’architecte Louis Bonnier, fait figure d’ancêtre en matière de baignade. Sa façade en brique rouge évoque le style Art nouveau alors qu’à l'intérieur, son plafond voûté et ses grandes arches lui donnent des allures plus ecclésiastiques. Bonheur : l’eau y est naturellement chaude car elle provient de puits artésiens. Rénovée au début des années 2010, cette piscine rutilante propose un bassin intérieur de 33 mètres de long ainsi qu’un bassin extérieur de 25 mètres accessible toute l’année à l’atmosphère hors du temps. Un espace extérieur où l’on trouve également un solarium et une pataugeoire. Allez, bonne brasse.

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  • Sport
  • 13e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ouverte en 2006 et rappelant – un peu – les mythiques bains flottants Deligny coulés en 1993, la piscine flottante Joséphine-Baker accueille les barboteurs en face de Bercy, non loin de la bibliothèque François-MitterrandL’impressionnant bâtiment de verre et d’acier abrite un coquet complexe aquatique. Si ses mensurations sont des plus classiques (25 mètres de longueur en plus d’une pataugeoire de 50 mètres carrés), sa verrière amovible rendra (surtout l’été) vos longueurs bien plus douces. Aux beaux jours, on appréciera aussi le solarium de 500 mètres carrés avec transats. Au-delà de son aspect flottant, la piscine Joséphine-Baker propose une kyrielle d’activités comme l’aquagym, l’aquabike, l’aquafitness ou le BodyPalm. Pour les tarifs, l’accès au bassin vous coûtera le même prix que dans toutes les piscines municipales, soit de 2 à 3,50 €, et vous devrez lâcher 7 € pour profiter d’une activité. Un conseil : évitez les jours d’affluence, et venez en dehors des heures de pointe. 

 

  • Art
  • Quartier de la Gare

Si toutefois l’envie vous prenait de faire un tour par la ZAC Paris Rive Gauche imaginée par l’urbaniste Christian de Portzamparc dans le 13e arrondissement, il serait dommage de manquer le centre d’art et de recherche Bétonsalon. Un laboratoire d’expérimentation installé dans les anciens Grands Moulins de Paris et la Halle aux Farines, réhabilités par Rudy Ricciotti et Nicolas Michelin. Lieu d’échange et de réflexion à deux pas de l’université Paris 7, cette association, fondée en 2003 par Mélanie Bouteloup, se donne comme but de « développer un espace de réflexion et de confrontation à la confluence de l’art et la recherche universitaire ». En travaillant avec des acteurs issus de disciplines diverses – philosophie, science, sociologie ou encore danse –, Bétonsalon appréhende avec pertinence l’hétérogénéité des arts. Ce lieu culturel et esthétique s’enrichit de réflexions sociales et politiques au contact d’étudiants, d’enseignants et d’habitants du quartier. Expositions, ateliers, conférences, visites, festivals… Pas de doute, Bétonsalon ne chôme pas.

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  • Clubbing
  • Austerlitz
  • prix 3 sur 4

Le Djoon est un club qui semble débarqué de la Grosse Pomme : immense loft sur deux étages, baie vitrée donnant sur le quai de la Gare près de la BnF, décor sophistiqué : ici la place ne manque pas. Les spécialités de la maison ? Les beats groovy (funk, hip-hop, soul), house et deep house, et un mélange des deux : funky-house, nu soul. Tous les DJs de Détroit, Chicago, Berlin, New York et Londres sont venus mixés leurs meilleures galettes depuis l'ouverture en 2003. Des noms passés ces dernières années ? Louie Vega, Theo Parrish, Deetron, Tony Humphries, Culoe De Song, DJ Spinna… Bref, une adresse repaire pour les fadas de black music et de house. 

  • Art
  • Galeries d'art contemporain
  • Quartier de la Gare

Agnès b. en a rêvé pendant des années, et cette fois, elle l’a fait : la Fab. est là ! L'objet ? Un lieu destiné à montrer sa collection d'art contemporain, niché dans le 13e arrondissement, au niveau de la place Jean-Michel-Basquiat (à qui elle a acheté une œuvre dès 1984). Côté mensurations, le bébé se porte bien avec 1 400 mètres carrés répartis sur deux étages. Le cœur de la Fab. ? Cet espace de 800 mètres carrés où sont exposées à tour de rôle près de 5 000 pièces de la collection de la créatrice. Et tout ça à petits prix. Autres atouts, à découvrir en accès gratuit cette fois-ci, les nouvelles moutures – plus vastes – de la galerie et de la librairie du jour. 

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  • Sites et monuments
  • Quartier de la Gare
  • prix 1 sur 4

La Mecque des bibliothèques françaises, rien de moins. Installée depuis 1996 du côté du 13e arrondissement, la Bibliothèque nationale de France interpelle autant par ses tours, représentant des livres ouverts se regardant en chiens de faïence imaginés par Dominique Perrault, que par son impressionnant fonds de documents. Un paradis de 15 millions d'archives touchant à toutes les disciplines, réparti sur 3 000 places entre le haut-de-jardin, accessible à tous, et le rez-de-jardin, royaume des chercheurs. Néo-étudiant ou vétéran du roman, la BnF saura toujours vous combler. A noter que le lieu organise régulièrement des expositions de qualité, comme celle sur l’importance de l’imprimerie, et qu’un cinéma MK2 a déplié ses écrans au pied de l’édifice, véritable centre névralgique d’un quartier qui ne cesse de grandir.

Parcours street art du Boulevard 13

Ah le Boulevard 13, ce parcours de street art à l'allure de musée à ciel ouvert. A l'origine du projet ? L'alliance entre la mairie du 13e et la galerie Itinerrance, déjà derrière feu la Tour Paris 13. Autant dire des connaisseurs. En une décennie, une grosse vingtaine d'artistes sont venus jouer de la bombe sur les façades de l'arrondissement, avec à la clé une trentaine de fresques monumentales. Et ce n'est pas fini. Des noms ? Shepard Fairey, C215, Invader, Stew ou Pantonio.

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  • Glacier
  • Place d'Italie
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Voilà plus de quarante piges que cet atelier boutique cornaqué par Thai-Thanh Dang, véritable reine des glaces, régale tout ce que la Place d’Italie a de becs sucrés ! Ici, les glaces et sorbets artisanaux changent toutes les semaines ou presque… Impossible d’être blasé : glace à la bière brune ; galabé ; cacao au whisky fumé, yuzu et piment d’Espelette ; noix de coco et sésame grillé ; soja et gingembre ou encore miel et pignon… Autant de « parfums d’humeur », dixit la taulière, à découvrir au gré des saisons. Bien vu pour les intolérants au gluten ou vegans : des créations à base de laits végétaux (soja, noisette ou riz).

Parcours street art de la Butte-aux-Cailles

La Butte-aux-Cailles est réputée pour ses ruelles pentues où les graffeurs, connus et inconnus, laissent courir leur inspiration. Ainsi, dans une artère subsidiaire de la rue du Moulin-des-Prés, des pochoirs de Jana & JS partagent un pan de mur avec les fresques de Nemo et Jef Aérosol. Un peu plus loin, sur les immeubles de la rue des Cinq-Diamants, c’est la silhouette sexy de Miss.Tic et ses savoureux jeux de mots qui s’exposent langoureusement. Autant d’œuvres engagées qui transportent le badaud dans un univers en 2D, décousu mais enchanté, parfaitement intégrées dans le paysage de cette « Butokaï » au caractère historiquement insurgé, véritable galerie d’art en plein air.

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  • Musées
  • 13e arrondissement
  • prix 2 sur 4

Cette manufacture de tapisseries royales a été fondée par Colbert au même moment que la Manufacture royale des Meubles de la Couronne en 1662. Elle est nommée d’après Jean Gobelin, un teinturier à qui appartenait le site.C’est pendant l’Ancien Régime qu’elle atteint le pic de son succès, elle produit alors les tapisseries conçues par des artistes comme Le Brun, destinées aux résidences royales. Des tapisseries sortent encore des ateliers des Gobelins, qui ont fait travailler des artistes contemporains célèbres (Alexandre Calder, Fernand Léger, Joan Miro…). Les visiteurs peuvent même regarder les tapissiers à l’œuvre. Chaque année, ce sont six à sept pièces qui « tombent du métier ». La galerie a été rénovée à partir de la fin des années 1970 afin de retrouver sa mission d'origine, être un espace d'exposition. Elle a fêté son 400e anniversaire lors de sa réouverture au public en mai 2007.

  • Shopping
  • Traiteurs
  • Quartier de la Gare
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Autre temps, autre Tempero ! On se souvient avec émotion du premier bistrot d’Alessandra Montagne (déjà) dans le 13e, il y a (déjà) dix ans. En 2022, elle fait donc renaître Tempero sous la forme d’une fringante épicerie/traiteur qui fait aussi cantine et cave. Dans son antre verre et bois, la cheffe brésilienne aligne ses kifs sur étagères : bocaux de recettes de ses copains (terrine signée Stéphane Jégo ou osso buco de Romain Caceres) et de ses réconfortantes feijoadas (22,90 €), farine pour réaliser des pao de queijo (addictives boulettes au fromage, à 3 € les cinq), rillettes de maquereau de Groix & Nature (3,90 €), miel béton de Zone sensible, huile d’olive Profil Grec… Au fond se cache une cave à vins avec plus de 130 refs largement nature comme ce ligérien Métairie des Barjot (10 €). A noter que la boutique, ouverte dès potron-minet, envoie aussi des formules déj pas bégueules (28 € la totale) avec velouté de champis, cocotte de joue de bœuf et riz au lait.

Les meilleurs hôtels du 13e arrondissement

  • Hôtels
  • 13e arrondissement
  • prix 2 sur 4

Tombé du ciel en plein 13ème arrondissement à la rentrée 2022, le treize impressionnant TOO Hôtel, perché dans une des tours Duo dessinées par Jean Nouvel, attire les curieux – et pas juste les touristes. Ouvert à tous les yeux et tous les cieux, son TacTac Skybar panoramique et sa vue inédite sur le (très) grand Paris est rapidement devenu le phare est de nos nuits parisiennes. En chambre, l’effet banane flambée du coucher de soleil est tellement dingue qu’il en ferait presque de l’ombre à la déco – à l’efficacité de businessman – de l’indéboulonnable Starck. C’est qu’ici, l’appel de la vue est partout si puissant qu’on en oublierait de regarder le reste. Alors autant s’y plonger tout à fait : si votre chambre n’est pas équipée d’une baignoire panoramique, rendez-vous au Jacuzz XXL sur la terrasse du 17e étage. Mieux, on serait mal.

  • Hôtels
  • Place d'Italie
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Au C.O.Q. (pour « Community of quality »), le style a son importance. Lampes Memphis, mobilier Zanotta, couleur Farrow & Ball sur les murs… Dans cet hôtel cosy de 51 chambres, on mixe pièces vintage chinées et mobilier design en bois massif dessiné sur mesure d’après des meubles des années 1950. Un écrin élégant dans lequel on se sent immédiatement chez soi. Si les chambres sont douillettes et les salles de bains New York en chevrons noirs et blancs à tomber, c’est assurément la salle à manger qui nous a le plus tapé dans l’œil. Un espace entre le cabinet de curiosités et le salon scandinave composé d’objets chinés : des tapis kilim, des petits globes terrestres, des livres d’art, des bocaux de pharmacie ou encore des insectes épinglés sous verre. L’adresse idéale pour découvrir un Paris moins touristique et un quartier qui monte : le 13e arrondissement !

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  • Hôtels
  • 13e arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après les clubs, péniches-restos et autres bateaux de croisière amarrés sur les bords de Seine, un nouveau concept s’installe sur le quai d’Austerlitz : l’hôtel flottant. Depuis juin 2016, le Off Paris Seine accueille ses clients dans son énorme bâtiment de bois, de zinc et de verre. En déboursant entre 150 et 450 €, vous pourrez ainsi crécher dans une des chambres ultra-contemporaines de 14 mètres carrés, ou, si votre compte en banque le permet, profiter de l’une des quatre suites de 28 et 30 mètres carrés. Toutes baignent dans un design épuré aux tons chauds – et la vue sur la rive droite est tout simplement imprenable. Ajoutez à ça une marina, un bar-restaurant avec vue panoramique et une terrasse de 400 mètres carrés… Si vous avez le mal de mer, pas de panique : pendant la crue, les concepteurs ont testé le navire. Résultat : il n’y a ni tangage, ni roulis. Tous à bord !

  • Hôtels
  • Hôtels de charme et de luxe
  • 13e arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ce petit hôtel de la rive gauche mélange les époques avec justesse. Ici, les papiers peints façon XIXe siècle et carrelages colorés contemporains fusionnent à merveille. Les objets de décoration proviennent pour la plupart de la collection personnelle de Vanessa Scoffier, ancienne rédactrice mode chez Marie-Claire et maîtresse des lieux : table basse Guariche, enfilade Knoll et fauteuil Platner. Chacune des 32 chambres est unique avec sa décoration murale graphique et/ou géométrique dans des tons tantôt bleu marine, tantôt moutarde, dans un style rappelant parfois Mondrian. A l’heure de la collation, la chaleureuse salle à manger vous offre une vue sur le joli patio. A bien des égards, l’hôtel Henriette reprend les codes de la déco scandinave déjà très largement répandue dans la capitale. Avec le supplément d’âme qui donne l’impression d’y être chez soi. 

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