Pergola du Saint James Paris © Stéphane Riss
Pergola du Saint James Paris © Stéphane Riss
Pergola du Saint James Paris © Stéphane Riss

Guide par quartier - orgie de bons plans dans le 16e arrondissement

Besoin d'idées de sorties dans le 16e, entre l'Arc de Triomphe et Boulbi ? Les meilleurs restaurants, bars, hôtels et spots culturels sont ici !

Alix Leridon
Contributeur: La Rédaction
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Si la plupart des Parisiens ne s’y rendent que pour visiter leur grand-mère, le 16e arrondissement est bien plus dynamique qu’on ne pourrait le penser. Certes plus huppé que hype – mais ça, vous le saviez –, le 16e a plus d’une perle à son collier. Bars d’hôtels majestueux, restos gastros, palaces… Si vous aviez quelques velléités à mener la vie de château (chuchotements inclus) le temps d’une nuit ou d’une soirée, c’est ici qu’on vous enverrait. Autre point fort du quartier, son avalanche d’institutions culturelles ; car le 16e concentre près de la moitié des musées de la capitale, du Palais de Tokyo au musée Marmottan-Monet, en passant par la Fondation Louis-Vuitton. Il faut dire que l’arrondissement est l’un des plus larges de Paris, surtout si l’on inclut le bois de Boulogne – qui, rappelons-le, est 2,5 fois plus grand que Central Park. En deux mots : la faste life. 

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Les meilleurs restaurants du 16e arrondissement

  • Poisson et fruits de mer
  • 16e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Imbert peut en cacher un autre ! Après le départ de Jean vers les fastes de l’avenue Montaigne, c’est son petit frère Léopold qui a rafraîchi les murs de Mamie, ex-restaurant grandmaternant de son frangin. A l’intérieur, même esprit de partage qu’avant sur la grande table d’hôtes en terrazzo mais autour d’une déco à carreaux azur et affiches touristiques vintage qui sentent bon les grandes vacances. Sur la carte, le coquillage et l’écaille prennent toute la place, ou presque. On plonge dans un folichon fish & chips battant pavillon tartare (la sauce) avec tout son équipage de bonnes frites (22 €). Une virée en mer à la mode du 16e, ambiance week-end à La Baule avec pull noué autour du cou et sortie en Optimist organisée par ces sympathiques moussaillons, sages à porter la raie sur le côté.

  • Gastronomique
  • 16e arrondissement
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Attention aux rétines : cette sexy Girafe, sapée par le fashion designer Joseph Dirand, aligne à l'intérieur bar en marbre mastoc, banquettes de couleur crème et luminaires d'inspiration 30’s… Et à l'extérieur, une maxi-terrasse à nappes blanches et vue de maboul directement sur la tour Eiffel ! Si le lieu la joue carte postale, on est avant tout dans un vrai bistronomique. Ça tombe bien, la carte est vaste (plateaux de fruits de mer, poissons crus, plats marins, une douzaine de desserts). Les assiettes ne sont pas radines, que ce soit le beau morceau de cabillaud, rôti avec girolles et morilles (37 €), ou le royal filet de bœuf, servi avec sa montagne de frites allumettes (32 €). Côté desserts, la pavlova fruits rouges légère et craquante, est exemplaire (15 €). Gérez votre timing, et quand vous sortirez, la tour Eiffel brillera. 

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  • Français
  • Chaillot
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Se sentant à l’étroit rue Beethoven, l’Astrance, fameux restaurant gastronomique, a déménagé rue de Longchamp dans nettement plus grand. À son bord, Pascal Barbot, jadis triplé étoilé, fait du neuf avec de l’ancien : une gastronomie brillante, végétale et agrumière. Comme il veut “faire rentrer la nature dans la salle”, le resto fait aussi pépinière arboricole et le menu dej à 125 € (285€ au diner ouch !) s’ouvre sur des bouchées végétales toutes crues. S’ensuit un menu gambadeur, qui va un peu à hue et à dia dans le vaste pré carré du chef, comme ce sablé au comté et granny smith, avant un classique de la maison depuis vingt piges : le maquereau mariné au miso, beurre blanc, navet cru, agrume et riz koshihikari, toujours aussi délicieux. A la fin, on a plaisir à retrouver la mousseline de pomme de terre et glace vanille, gimmick du chef.

  • Chaillot
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pour cette saison 2024, après Justine Piluso ou Geoffrey Lengagne (Brion), le groupe Recevoir, qui gère le lieu, a appelé Jared Phillips et la pâtissière Paloma Laguette pour concevoir la carte. Bien installé à l’ombre de la galerie du Palais, flanqué de la statue en marbre Protection et Avenir d’Honoré Picard (la meilleure place si vous voulez notre avis), on commence le déjeuner avec une entrée simple et douce : des tronçons de céleri poêlés mouillant dans une purée d’oignons. Puis une généreuse assiette d’agneau rosé et son jus bien dense avec des petits pois allumés par du citron confit. Le dessert ? Une agréable composition abricot, mini-financier, crème fouettée. Certes pas de la haute gastronomie mais du bel ouvrage bien dans la saison. Pour une pause à la fraîche ou un dîner en tête à tête, les Petites Mains méritent largement qu’on y mette les pieds.

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  • Bistrot
  • Chaillot
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans le 16e, juste derrière le musée d’Art moderne et le Palais de Tokyo, se cache l'un des trois restos certifiés « relais routier » que compte la ville de Paris. Tous les codes sont là : les nappes à carreaux rouges, le logo bleu et rouge « Les routiers », la carte mensuelle, qui compte les grands classiques : des œufs mayo à la tête de veau en passant par le baba au rhum, le pichet de brouilly, et le menu du midi (18 €) écrit sur le tableau, soit ce jour-là une tourte au saumon suivie d’une blanquette de veau. Les prix, eux sont plus ceux d'un bistrot parsien que d'un routier lambda. Si on apprécie le cadre, charmé par ce folklore sans doute un peu artificiel, on est aussi conquis par les plats bistrotiers servis. Parfaits ces œufs mayo ! Fondante cette tête de veau ! Quant aux profiteroles... 

Les meilleurs bars du 16e arrondissement

  • Bars à cocktails
  • 16e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Cravan Paris 16
Cravan Paris 16

Franck Audoux aime les beaux bars. Ancien du Chateaubriand, passionné d’art et de cocktails de l’entre-deux-guerres (lire son bouquin French Moderne : Cocktails from the Twenties and Thirties With Recipes, aux éditions Rizzoli), le dandy esthète a repris avec Youssef Li cette pépite classée monument historique. Sublime comptoir en zinc et chaises en bois d’époque, faïences Art nouveau au mur signées Hector Guimard... Un vrai parti pris, au fin fond du 16eZéro vins, pas de bières, seulement des cocktails des années 1918 à 1939, et des bons ! A 12 € chaque, et d’une précision chirurgicale, à l’instar du Tunnel, bête de negroni twisté – gin, vermouth, Campari, zesté de pamplemousse. Pour éponger avec classe, sur fond de musique jazzy ? De petites assiettes de grands produits : tarama de crabe (10 €), iodé comme jamais, ou tamago (8 €), œuf mariné dans un bouillon dashi.

  • Bars à cocktails
  • 16e arrondissement
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Un Moulinsart posé au milieu d’un hectare de jardin en plein 16e, avec fontaine qui glougloute, gravier qui crisse et grosse berline qui patiente… L’arrivée au Saint-James a de quoi impressionner. Dans le temps, ce palace n’était pas le pied à terre d’un Russe plein aux as mais un internat pour élèves boursiers de la fin du XIXeD’ailleurs, le bien nommé Bar Bibliothèque, tout caparaçonné de livres reliés pleine peau, était la salle de lecture des écoliers. Aujourd’hui, on y étudie la carte dans l’atmosphère ouatée d’un salon balzacien, entouré de retraités pansus et de quelques Rastignac au taquet. Le barman dégaine des verres bien tournés (22 € l’unité), comme le frais et herbacé Winter Yellow Light (vodka, Chartreuse, sirop de kiwi, verjus). Pour fomenter le Grand Soir, n’hésitez pas à aller dans l’incroyable jardin avec sa pergola et son comptoir d’été. 

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  • Bars à cocktails
  • Chaillot
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Bar Anglais du Raphael
Le Bar Anglais du Raphael

Dans son immarcescible décor de bois sombre et de velours carmin, le Bar anglais du Raphael n’a pas bougé d’une fibre depuis 1925 et le lieu transpire d’une élégance intemporelle unique à Paname. Derrière le comptoir en chêne, le chef barman chantourne une trentaine de cocktails classiques et résolument anti-bling. Parmi les créations, notons le Shake & Malt (whisky, liqueur de poire, sirop de safran ; 25 €), mariage princier entre la tourbe et l’épice. Englouti dans un fauteuil surmoelleux, on pourrait aussi bien être à Londres pendant le Blitz, à New York avant la Prohibition ou à Shanghaï entre deux guerres de l’opium… Se sentir immortel, c’est peut-être ça, le vrai luxe ?

Que faire dans le quartier ?

  • Musées
  • Art et design
  • Chaillot
  • prix 1 sur 4

Le Palais de Tokyo est considéré comme le plus grand centre d'art contemporain d'Europe, accueillant la fine fleur des artistes installés et émergents. Si l’on s'y rend, c’est avant tout pour ces ambitieuses expositions temporaires – il n’abrite pas de collection permanente. A la volée, citons le labyrinthe poétique de l’Allemande Ulla von Brandenburg ou la dérangeante rétrospective de Miriam CahnAutre facette : en 2012, le Palais de Tokyo a mis en branle le Lasco Project, pour lequel il a invité une soixantaine de street artistes à bomber ses souterrains, ses escaliers et autres coins à l’abri des regards. Les visites guidées sont faites en trente minutes chrono, contre 2 € en plus du prix du billet classique. Après la visite, passez à la librairie du Palais – une référence dans le domaine des imprimés d’art

  • Musées
  • Chaillot

Posté en face du Palais de Tokyo, le musée de la Mode de la ville de Paris perpétue méthodiquement l’histoire du prêt-à-porter de luxe, du XVIIIe siècle à nos jours. Après de longs travaux, Galliera a rouvert ses portes en 2013, fort d'un lifting qui lui a permis de moderniser ses salles. Depuis, les collections se sont pour le moins étoffées : aux corps à baleines du XVIIIe et au corsage de Marie-Antoinette sont venus s'ajouter les garde-robes d’Elégantes de la Belle Epoque, le fourreau Givenchy porté par Audrey Hepburn dans Breakfast at Tiffany’s ou la robe ananas de Jean-Paul Gaultier. Dernière mise à jour notoire en date : profitant d'un financement de la marque Chanel, le musée a ouvert à la visite en 2020 ses caves voûtées aménagées. Dans ces désormais galeries Gabrielle Chanel, le Palais démultiplie ses espaces pour ses expos temporaires, et les pièces de sa collection permanente.

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  • Musées
  • Art et design
  • Chaillot

Posté dans l’aile est du Palais de Tokyo, construit en 1937 à l’occasion de l’Exposition internationale des arts et techniques, le musée d’Art moderne recèle depuis 1961 une dense collection de 15 000 œuvres issues des avant-gardes historiques. On y retrouve une ribambelle d'artistes fauves, cubistes (plutôt de l'école Delaunay que Braque et Picasso), post-cubistes, orphiques et membres de l’Ecole de Paris. Côté noms, le casting prend des allures de film à gros budget, entre Delaunay, Léger, Matisse, Chaïm Soutine ou Kees van Dongen. L’ensemble est couronné par les coqueluches indéfectibles de l’établissement : La Danse de Matisse et la Fée Electricité de Raoul Duffy, ses 600 mètres carrés de toile, la plus grande œuvre jamais réalisée par l'artiste. Pour info, la collection permanente est accessible gratuitement tout au long de l'année. D’autres salles partagent leur programmation entre les collections d’art contemporain et la présentation d’expositions temporaires (Jean-Michel Basquiat, Hans Hartung, Marc Desgrandchamps). 

  • Musées
  • Histoire
  • Chaillot
  • prix 2 sur 4

Inauguré en 2007, ce musée des monuments français installé dans le Palais de Chaillot impressionne surtout par son ampleur. L’immense rez-de-chaussée abonde de reproductions de façades de cathédrales et fourmille de fac-similés de monuments historiques : autant de maquettes, charpentes et moulages vertigineux que des écrans interactifs, ultrasophistiqués, replacent dans leur contexte d’origine. Côté architecture moderne, un intérieur d’appartement de la Cité Radieuse, érigée entre 1945 et 1952 par Le Corbusier à Marseille, trône sur les collections de l’ère post-industrielle. De l’abbaye au gratte-ciel et de la gare ferroviaire au HLM, la Cité échafaude la skyline de l’Hexagone et invite ses visiteurs à explorer l’évolution de l’architecture et des modes de vie du XIe siècle à nos jours. Résultat : un hommage fouillé à cette France copieusement charpentée où ont appris à cohabiter, tant bien que mal, les vieilles pierres et les buildings de Jean Nouvel. 

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  • 16e arrondissement
  • prix 2 sur 4

En arrivant quelques minutes avant le lever du rideau, vous aurez tout le loisir d’admirer depuis le lobby la scintillante Tour Eiffel, voisine du théâtre de Chaillot. Ancien siège de l’ONU, c’est dans la grande salle qu’en 1948 fut signée la Déclaration universelle des droits de l’homme. Jean Vilar, Antoine Vitez et Jérôme Savary feront rejouer des comédiens sur son plateau, rendant les 1 670 places de Chaillot à ses premières amours : le théâtre populaire. Depuis peu presque exclusivement consacré à la danse contemporaine, Chaillot se dessine dorénavant comme le pendant moins international du théâtre de la Ville. Un large espace découpé en deux salles et qui rend hommage à toutes les écritures chorégraphiques, qu’elles soient influencées par le flamenco ou enracinées dans la culture urbaine.

  • Sites et monuments
  • Parcs et jardins
  • 16e arrondissement

Dans la famille des sites du jardin botanique de Paris, nous demandons les serres d'Auteuil ! Sorties de terre sous la houlette de l'architecte Jean Camille Formigé en 1898, elles font partie de ces lieux uniques dans Paris intra-muros. Si elles ont été progressivement amputées au fil des années et des projets urbanistiques, les serres d'Auteuil n'en restent pas moins exceptionnelles. Aujourd'hui, on y trouve autant l'élégance d'un jardin à la française, avec des œuvres d'Auguste Rodin en prime, que l'aspect sauvage des coins de verdure de nos amis d'outre-Manche et une kyrielle de plantes et d'arbres exotiques exceptionnels, avec près de 6 000 végétaux venus du monde entier. Entre le palmarium, la volière, les iconiques serres imaginées par Formigé ainsi que les nouvelles qui entourent le nouveau court Simonne-Mathieu, vous irez de surprise en surprise. 

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  • Musées
  • 16e arrondissement

La Fondation Louis Vuitton a jeté l'ancre dans le bois de Boulogne en octobre 2014, sur le site d'un ancien terrain de bowling. Le spectaculaire vaisseau dessiné par l'architecte star Frank Gehry accueille les œuvres collectées par le PDG du groupe LVMH Bernard Arnault. Encore un beau bijou pour l'art contemporain, financé par un des grands groupes financiers liés à l'industrie du luxe. Situé dans les beaux quartiers excentrés de l'Ouest parisien, cet écrin pour l’art contemporain s'avère grandiose, impressionnant et excelle dans la fonction qu'il a choisie : accueillir les stars de l'art d'aujourd'hui. Depuis son ouverture, le lieu enchaîne les expos blockbusters comme Bernard Arnault collectionne les mentions au classement Forbes. Des noms ? Basquiat, Warhol, Sherman, les collections Chtchoukine, Courtauld et Morozov, Charlotte Perriand ou Giacometti. A qui le tour ? 

  • Musées
  • Art et design
  • Chaillot
  • prix 1 sur 4

Vous savez ce que c’est, les collections : quand on aime, on ne compte pas (surtout quand on est blindé). C’est ce qu’a dû se dire Emile Guimet, quand, en 1889, il a ouvert un musée à son nom dans un hôtel particulier de la place Iéna, histoire d’abriter sa vaste collection d’art religieux égyptien, asiatique et gréco-romain. Changement de cap en 1945, des années après la mort du riche industriel, le musée se concentre sur l’art d’Extrême-Orient, après que le Louvre lui a légué l’intégralité des œuvres de son département d’arts asiatiques. Riche de 50 000 œuvres, dont certaines remontent au Néolithique, cette collection spécialisée, étoffée d’année en année, est aujourd’hui l’une des plus impressionnantes au monde. Exposée parmi quantité de Bouddha, Bodhisattva et Shiva, ne ratez surtout pas La Chaussée des géants ramenée d’un temple d’Angkor : sans doute l’une des plus belles pièces de l’exposition permanente. 

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  • Sites et monuments
  • Parcs d'attractions
  • 16e arrondissement
  • prix 1 sur 4

Avec le Jardin d'acclimatation, nous voici devant le plus ancien parc de loisirs français. Créé sous Napoléon III en 1860, ce parc de 18 hectares situé en plein bois de Boulogne a d'abord eu comme objectif de « favoriser l’introduction, l’adaptation et la domestication d’espèces animales ». D'où le nom. Puis, très vite, le lieu a été associé aux sorties parisiennes avec l'apparition d’une foultitude d’attractions, des classiques manèges aux terribles exhibitions ethniques. Aujourd'hui, ce sont une quarantaine d’activités qui sont proposées selon trois tranches d'âge. Avec, en vrac, une tyrolienne, un parcours acrobatique, des balades à dos d'animaux et des manèges en tout genre, dont le mythique petit train, en place depuis 1878. Côté faune, on retrouve près de 500 animaux avec notamment une grande volière et la ferme pédagogique Saint-Hilaire. Enfin, le coin restauration est particulièrement bien fourni avec douze stands et autant de spécialités.

  • Musées
  • 16e arrondissement

En 1840, Honoré de Balzac loue des appartements à Passy pour échapper à ses créanciers ; il y habitera pendant sept ans. Convertie en musée et en bibliothèque, l'ultime demeure parisienne encore debout de l'écrivain rend aujourd’hui compte de sa vie, de son époque et de son œuvre. Après un coup de polish, le lieu a rouvert ses portes en 2019, avec toujours cette vue soufflante sur tour Eiffel, son jardin accessible gratis et une nouvelle antenne du coffee shop Rose BakeryCôté musée, au rez-de-chaussée, on accède aux collections permanentes en se baladant dans les appartements de l'écrivain. On accède à son cabinet d'écriture, avec sa table et sa canne de jonc sertie d’or et de turquoises, à cette salle emplie d'hommages d'autres écrivains et surtout cette salle à manger hérissée de figurines représentant certains des 2 500 personnages de la Comédie humaine. 

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  • Musées
  • Art et design
  • 16e arrondissement

Si on vous dit impressionnistes et Paris, il y a de fortes chances que vous répondiez (à raison) le musée d’Orsay. Pourtant, il existe une autre option, moins fréquentée et plus intimiste : le musée Marmottan Monet. Initialement consacré à la collection d’art Premier Empire de l'ancien propriétaire des lieux Paul Marmottan, ce musée éclectique installé dans un ancien pavillon de chasse en bordure du bois de Boulogne est devenu, au fil des années et des dons, un temple majeur de la peinture impressionniste. Par exemple, et ça risque de vous en boucher un coin, Marmottan héberge aujourd’hui la collection d’œuvres de Claude Monet la plus vaste au monde. Une centaine de toiles et une trentaine de dessins y esquissent les différentes périodes expressives de l’artiste, des premières représentations de La Gare Saint-Lazare aux derniers Nymphéas de Giverny, sans oublier le pionnier Impression, soleil levant.

 

  • Santé et beauté
  • Spa
  • Chaillot
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Installé dans le 16e arrondissement depuis 2019, la Maison EviDenS de Beauté a remporté le premier prix du Best Calm Spots du magazine WallpaperSpécialiste des peaux sensibles, la marque de cosmétiques franco-japonaise opte pour le silence en cabine après avoir établi un point sur nos envies et nos routines beauté. Pendant le saho (nom du rituel de beauté cher aux Japonaises, comparable au “layering”), on se laisse porter par la voix douce de la praticienne Hatsumi, qui nous explique l’apposition de multiples couches très fines de soin. Ses massages dynamiques réactivent la circulation du sang, des paupières aux trapèzes jusqu’au bout des doigts et délassent jusqu’à nos nœuds de marins dans les épaules. A la fin, on trouve la sortie comme après les meilleurs massages : les pieds ne touchent plus le sol et notre teint ressemble à celui d’un bébé.

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  • Shopping
  • Epiceries
  • 16e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Hugo Desnoyer est depuis des années le boucher star et le boucher des stars. Mais la vraie vedette, c’est sa viande. Le bonhomme connaît intimement ses éleveurs (et même le nom des bêtes). Après l’ouverture en 2009 de la célèbre boucherie rue Boulard (14e) qui fit son succès, de kebabs gourmets (Grillé à Paris et la Défense), il lance en 2014 une boucherie/restaurant dans le 16e avec une idée novatrice : une grande table d’hôtes en forme de billot placée au cœur de la boucherie face aux plans de travail, à réserver ou privatiser. Et l’été, la terrasse devient le lieu animé du quartier où se croisent voisins et têtes connues. C’est surtout le rendez-vous des viandards amoureux de la qualité et du respect des bêtes !

  • Que faire
  • 16e arrondissement
  • prix 2 sur 4

Pilier du tennis mondial, le stade au col blanc règne en maître sur le 16e arrondissement depuis près de cent ans. Collé-serré avec le bois de Boulogne, à touche-touche entre Paris et Boulbi, le stade Roland-Garros est une destination à part entière. Chaque année, entre mai et juin, plus de 600 000 passionnés venus du monde entier se retrouvent sur ses courts pour tenter d’attraper la baballe jaune perdue dans les tribunes – et (accessoirement) voir les meilleurs joueurs de tennis du monde s’affronter lors du tournoi du Grand Chelem français. Hors période de tournoi, les 12 hectares du site ne restent pas inoccupés, loin de là. Matchs, concerts, séminaires, compétitions de danse urbaine et même spectacles d’humour y sont organisés toute l’année. 

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  • Santé et beauté
  • Spa
  • Chaillot
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le plus grand spa d’hôtel de Paris ! Soit 1 800 mètres carrés de pur kiff et de pratiques héritées de la médecine asiatique dans un des palaces les plus tape-à-l’œil qu’on ait vu à ce jour (mon Dieu, ce lobby caparaçonné de marbre). Le parcours du spa s’ouvre avec le salon de thé, avant de laisser place aux hammams, sauna et piscine de 20 mètres de long, idéale pour méditer en mode avion avant de se faire dorloter dans l’une des huit salles de soin, où une armée de praticiens beauté mêle une approche clinique à des pratiques holistiques. A l’image de Sofia Chahir (ex-Royal Monceau et une des meilleures masseuses en ville), qui nous laisse choisir notre huile aromatique avant de nous tartiner généreusement la peau afin d’atténuer stress et anxiété. Les produits sont signés Biologique Recherche, marque française qui jouit d’une expertise quasi pharmaceutique.

Les meilleurs hôtels du 16e arrondissement

  • Hôtels
  • Hôtels et spas
  • 16e arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

C’est ici qu’est né le bikini (1946) et qu’ont été organisées certaines des rave parties les plus cultes de Paris. Passé de piscine municipale à temple de l’underground et du street art, Molitor joue depuis quelques années la carte du resort derrière son impressionnant monolithe couleur jaune moutarde. Au menu de cet hôtel taillé pour le staycation sportif ? Un spa Clarins, une salle de sport, un club de yoga, un rooftop et deux bassins, dont une impressionnante piscine extérieure de 48 mètres de long. Pour le reste, les 124 chambres Art déco et leur vue de maboule côtoient de (très) nombreuses œuvres d’art, clins d’œil malins au passé de Molitor. Dont une magnifique Rolls-Royce Corniche campée à l’entrée, redécorée par un certain JonOne.

  • Hôtels
  • Hôtels de charme et de luxe
  • 16e arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Saint-James Paris
Saint-James Paris

Un château en plein 16e ? A l’ombre des jardins de l’avenue Foch, derrière une cour gravillonnée avec maxi-fontaine, on tombe nez à nez sur un somptueux hôtel néoclassique aux airs de manoir. Tour à tour premier aérodrome de Paris, pensionnat pour boursiers et club privé aux accents londoniens, le Saint James entame sa vie d’hôtel de luxe en 1991. A l’intérieur, un décorum à la beauté tout aussi criante, fraîchement réinventé par Laura Gonzalez, qui mêle néoclassicisme, orientalisme et Art déco à travers moult objets chinés qui tutoient un artisanat haute couture et sur mesure (tentures de Pierre Frey, céramiques de Jean Roger…). Le résultat est à couper le souffle, avec une explosion d’imprimés aux tons chauds (papiers peints panoramiques, moquettes bigarrées), qui s’équilibrent parfaitement. Pour se détendre, vous aurez le choix entre le spa Guerlain inspiré des thermes gréco-romains, ou le bien nommé Bar Bibliothèque, tout caparaçonné de livres reliés, avec son atmosphère ouatée de salon balzacien. 

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  • Hôtels
  • Chaillot
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans ce splendide hôtel de l’avenue d’Iéna, la moitié des chambres – soigneusement décorées des mains d’artisans de renom – disposent d’une vue époustouflante sur la tour Eiffel et la Seine. Un luxe hospitalier hors du commun qui résonne aussi dans le spa, avec sa longue piscine baignée de lumière naturelle via d’immenses baies vitrées. Les jardins, habillés d’influences asiatiques et de plantes exotiques, sont une merveille d’équilibre entre nature et urbanisme. Ne partez pas sans avoir dîné dans son resto, le Shang Palace, premier gastro de cuisine chinoise récompensé d’une étoile en France.

  • Hôtels
  • 16e arrondissement
  • prix 4 sur 4

Niché entre le bois de Boulogne et le Trocadéro, pile dans l’axe de la tour Eiffel, Brach Paris est le genre de chef-d’œuvre d’hôtel qui nous ferait presque jalouser le 16e arrondissement à ses habitants. L’archi d’intérieur, confiée au serial designer Philippe Starck, constitue assurément le plus réussi de ses derniers projets hôteliers. Partout, c’est le règne du bois et autres matières naturelles (cuir, marbre, verre…), qui encadrent une jungle d'œuvres et d’objets poétiques mêlant art brut, cubisme et surréalisme. Pour ne rien gâcher, l’immense rooftop tout en bois et verdure qui chatouille la tour Eiffel se la joue campagne à Paris avec jardin aromatique, bain norvégien, potager perché… et poulailler dans le ciel. On se voit à la prochaine poules party ? 

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