Imbert peut en cacher un autre ! Après le départ de Jean vers les fastes de l’avenue Montaigne, c’est son petit frère Léopold qui a rafraîchi les murs de Mamie, ex-restaurant grandmaternant de son frangin. A l’intérieur, même esprit de partage qu’avant sur la grande table d’hôtes en terrazzo mais autour d’une déco à carreaux azur et affiches touristiques vintage qui sentent bon les grandes vacances. Sur la carte, le coquillage et l’écaille prennent toute la place, ou presque. On plonge dans un folichon fish & chips battant pavillon tartare (la sauce) avec tout son équipage de bonnes frites (22 €). Une virée en mer à la mode du 16e, ambiance week-end à La Baule avec pull noué autour du cou et sortie en Optimist organisée par ces sympathiques moussaillons, sages à porter la raie sur le côté.
Si la plupart des Parisiens ne s’y rendent que pour visiter leur grand-mère, le 16e arrondissement est bien plus dynamique qu’on ne pourrait le penser. Certes plus huppé que hype – mais ça, vous le saviez –, le 16e a plus d’une perle à son collier. Bars d’hôtels majestueux, restos gastros, palaces… Si vous aviez quelques velléités à mener la vie de château (chuchotements inclus) le temps d’une nuit ou d’une soirée, c’est ici qu’on vous enverrait. Autre point fort du quartier, son avalanche d’institutions culturelles ; car le 16e concentre près de la moitié des musées de la capitale, du Palais de Tokyo au musée Marmottan-Monet, en passant par la Fondation Louis-Vuitton. Il faut dire que l’arrondissement est l’un des plus larges de Paris, surtout si l’on inclut le bois de Boulogne – qui, rappelons-le, est 2,5 fois plus grand que Central Park. En deux mots : la faste life.