© The Social Food
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Les meilleurs bars branchés de Paris

Notre sélections des meilleurs bars pour bisouter le tout-Paris qui pèse ! Pour un verre (ou deux) en toute IN-timité.

Houssine Bouchama
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A Paris, il n’y a pas que les clubs et les restos qui se conjuguent au chébran de l’indicatif ! Des bars furieusement cool savent aussi jouer des shakers et des quilles pour amuser toute une croisière fashionisante, entre modeux bien informés et trentenaires qui bossent dans la galerie du moment… Mais attention, pour ce dossier, Time Out Paris n’a choisi que ses adresses chouchoutes : exit les palaces ampoulés pour quelques imposables du siècle dernier ! A la rédac, on préfère ces bars à cocktails où ça bouge sur fond de rap US, ceux à vins nature où ça se régale de petites assiettes ultracréatives et les rades pur jus où voir une DJ en stilettos balancer le very best of des tracks de new wave français. En bref, pour un verre (ou plus) en toute IN-timité, par ici les bons plans !

Les meilleurs bars branchés de Paris

  • Bars à tapas
  • Poissonnière
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Déviant
Déviant

Quelle vibe ? Après avoir régalé son p’tit monde à deux numéros de là (Vivant), Pierre Touitou et Arnaud Lacombe remettent le couvert dans ce bar minimaliste. Un micro spot de la taille de votre studio (25 m2 tout au plus), méchamment bien sapé (marbre blanc, terrazzo gris et miroirs maousse), où viennent défiler tout le Paris fashionweekable. 
Boire quoi ? Des cocktails mais surtout des vins natures et/ou en biodynamie. Du classique de première bourre (blanc Puligny Montrachet 2014 de Philippe Pacalet) mais aussi des choses moins bues partout, comme ce Simplement nature 2013, rouge de Loire du génial punk François Saint-Lô.
Bonus ? Une flopée de tapas (autour de 10 €) à partager sur fond de Curtis Mayfield (croustillante brique, palourdes baignant dans les tomates et le safran, dirty chicken wings bien spicy comme on les aime...)

  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Mary Céleste
Le Mary Céleste

Quelle vibe ? Le soir venu, autour de ce maousse comptoir en U signé Quixotic (Candelaria, Les Grands Verres, Hero…), s’arriment marins d’eau douce à bonnets hipsters et gobeuses d’huîtres en stiletto. Pour cause : Marennes-Oléron, Bouzigues ou plates Bélon, le bivalve se marie ici au cocktail.
Boire quoi ? L’historique El Curado (13 €). Un cocktail de pirate, à base de mezcal, citron vert et ananas, dopé au piment vert frais, les bords du verre recouverts de sel fumé. Pour les allergiques à la mixologie : la Brooklyn Lager pression, les quilles naturistes... 
Bonus ? Outre les huîtres, 
des terre/mer délicieux : tartare d’onglet de bœuf avec mayo à l’anchois et salicorne, ou bufala topée d’amandes, tomates siciliennes datterino et chair de tourteau.

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  • Bars à vins
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Bambino
Bambino

Quelle vibe ? Après avoir colonisé la rue de Rochechouart, Fabien Lombardi, parrain de la triplette Faggio (OsteriaPizzeria et Salumeria), sort dans le Haut-Marais un hype bar à vins naturels et platines. Batte de baseball en haut de l’étagère (Napoli style) et enceintes maousse en bois trônant au-dessus du comptoir en béton brossé, entre deux classes appliques 50’s : rien à dire, le lieu en jette un max.
Boire quoi ? Une magique quille d’arbois : Fleur de savagnin 2017 du Domaine de la Tournelle (48 €).
Bonus ? Les DJ sets et la picore : comme ce jouissif poulpe grillé et sa tapenade d’olives de Kalamata (9 €) et SURTOUT, ce dément sandwich au poulet rôti, aïoli, à tremper dans son jus lèche babines (8 €).

  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Serpent à plume
Serpent à plume

Quelle vibe ? Si l’envie prenait à Wes Anderson de passer par Paris, on lui recommanderait illico de faire escale ici. Discrètement planqué sous les arcades de la place des Vosges, le spot, volontiers hybride, offre un accueil digne du génial Grand Budapest Hotel. Accoutré d’un kitsch mais très réussi costume de lobby boy, la bande d’Alexander – proprio et marchand d’art – sert un concept qui flirte avec l’irrationnel.
Boire quoi ? Des cocktails ! Les créations originales s’alignent sur la carte à l’image ce soir-là du Days of Being Wild (mezcal Vida, jus de concombre pimenté, bitter cerise, citron vert et blanc d’œuf)
Petits plus ? Le Jacuzzi où tomber la chemise, la boutique de pyjamas, la galerie d’art, la librairie, le café… Et la vieille bande-son rock américain ou techno dans les oreilles.

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  • Français
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Quelle vibe ? Dans un déco indus' digne de Bristol (façade de briques, plancher), Culinaries, l’épicerie fine en ligne, a mis sur orbite l'agité du bouchon et dealer de vin nature, Clovis Ochin. A table, des petites assiettes fraîches et au comptoir, de la finger food.
Boire quoi ? Ce blanc glouglou A la Natural, co-signé du vigneron Patrick Bouju et de l'animateur télé déjanté et rappeur ricain Action Bronson (6 € le ballon)
Bonus ? La playlist, les assiettes démentes, comme ces croquettes POMMES DE TERRE/Hareng (2 € chaque) 

  • Bars à cocktails
  • Strasbourg-Saint-Denis
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Syndicat
Le Syndicat

La vibe ? Trash à l'extérieur, cosy à l'intérieur ! Derrière un épais crépi d’affiches placardées à l’arrache se cache le Syndicat, secret le moins bien gardé de la rue du Faubourg-Saint-Denis. Depuis son ouverture en 2016, le rade est resté droit dans ses bottes. Marbre clinquant, rideaux golden chic et miroirs à la Olafur Eliasson, la déco intérieure joue toujours l’élégant contre-pied.
Boire quoi ? Au bar, un vrai concept : faire rimer franchouille avec branchouille grâce à des créations à base d’alcools 100 % français (whisky breton, pineau-des-charentes, vin d’Arbois...),
Bonus ? La carte changeant tous les six mois, la bande-son crachant son lot de hip-hop et les rillettes de canard sont délicieuses (12 €).

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  • Bars à cocktails
  • 2e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Danico
Danico

Quelle vibe ? L'arrière-boutique de l’ex-échoppe Gaultier est passée de temple de la mode à temple du cocktail ! Plus ricain que rital, le bar à tendance brooklynoise (encore un !) a plutôt belle gueule avec son plafond haut, ses fauteuils en velours verts, son comptoir en marbre zébré de noir et blanc et ses mixologues en marinière.
Boire quoi ? Des cocktails franchement délirants, à base de matcha, de marshmallow ou encore de bacon qui laisse forcément perplexe. 
Bonus ? Les rythmes entêtants de zique so 80’s… Et la possibilité d’aller se taper une excellente pizza chez Daroco – le resto mitoyen !

  • Bars à cocktails
  • Arts et Métiers
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Herbarium
Herbarium

Quelle vibe ? Dans l’Hôtel national des Arts et Métiers, ça transpire la frime à tous les niveaux. Pas étonnant que la branchocratie CSP ++ y ait campé son fief : déco ultrastylisée saluée par Coppola himself, assemblée sérieusement sapée et bien coifée, ambiance people à gogo.
Boire quoi ? Le bartender Oscar Quagliarini (ex-Gocce) a imaginé chaque mélange comme une fragrance. Histoire de vous mettre au parfum, la carte des dix cocktails est présentée sur un carnet de mouillettes de parfumeur.
Bonus ? La trattoria deluxe voisine, pour tous les branchés al dente !

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  • Bars à vins
  • 2e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Montezuma Café
Montezuma Café

Quelle vibe ? Lancé en catimini du côté de Bourse (improbable !) avec son sublime logo à police psyché façon Robert Crumb, le lieu est un total et génial ovni, alliant disques vinyles, cuisine chiadée et vins naturels, dans la veine d'In Sheep's Clothing à LA ou Brillant Corners à Londres. L'idée ? Mettre en valeur des sons analogiques, pas compressés, bien équilibrés, diffusés sur le nec plus ultra : des enceintes Klipsch des années 90 !
Boire quoi ? Du pas bu partout, et pointu : Olga des Grottes ou Julie Balagny dans le beaujolais, Martin Otto Wormer en Allemagne…
Bonus ? Les vendredis et samedis, les tauliers invitent labels, radios ou disquaires indés à passer des skeuds... Et l'addictif bun qui change tous les jours !

  • Bars à cocktails
  • Réaumur
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Roxo
Roxo

Quelle vibe ? Bar à cocktail des Bains, Roxo a été imaginé comme le nom d’un oiseau de nuit “viril" et "exotique”, apprend-on, alors qu’un pianiste reprend du Daft Punk au piano. On goûtera à la plume du Roxo dans nos verres robustes mais raffinés. On ne va pas se mentir, on va aux Bains pour se donner de la prestance, dans un lieu où il faut être vu mais où prospère un esprit détendu. Le décor est feutré et la géométrie du plafond distend toute logique et accentue les vapeurs de l’alcool.
Boire quoi ? La carte des cocktails se divise en deux séries : l’une “1885”, marqueur de la date de création des Bains Guerbois par François Auguste Guerbois, quand l’autre volet de la carte s’ancre en 1978, plus belles années décadentes du lieu.
Bonus ? Le club au sous-sol...

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  • Français
  • Folie-Méricourt
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Aux Deux Amis
Aux Deux Amis

Quelle vibe ? On commence par voler quelques centimètres carrés sur le comptoir, on discute avec les voisins, on se bouscule gentiment, avec le sourire, un verre de blanc par-ci, une pression par-là et... On boit. Du vin évidemment, 100 % nature, servi par David Vincent-Loyola, un ancien du Chateaubriand ayant transformé ce vieux rade de quartier en étape incontournable de la rue Oberkampf (ceci explique cela). Terrasse sur le trottoir bien chouette pour agrandir la fête quand l'air commence à manquer.
Boire quoi ? Côté Loire, s'ils en ont encore, cet épatante quille nature au nom à coucher dehors "Attention, chenin méchant" !
Bonus ? Les petites assiettes : sardines fraîches, morcilla purée, salade de chou, betteraves croquantes au bismark, sans oublier l'indémodable burrata ou le classique manchego.

  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La vibe ? Un bar sans carte pour des cocktails sur mesure. A quelques foulées de la bouillonnante rue Oberkampf, boulevard du Temple, le Bisou attire l’œil avec sa devanture rose pastel. A l’intérieur, du pink néon, du bon son, mais… Pas de carte ! Car derrière le sublime bar en marbre, le bartender s’occupe de tout. Un seul mot, et il vous shake un élixir sur mesure en fonction de vos envies et de ses inspirations (12 € tarif unique). 
On boit quoi ? Des cocktails donc, avec produits bio de saison 100 % bleu blanc rouge.
Bonus ? La petite terrasse à auvent, la gentillesse du staff.

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  • Strasbourg-Saint-Denis
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Chez Jeannette
Chez Jeannette

Quelle vibe ? Les luminaires des années 1940 couverts de poussière, le papier peint jauni par la cigarette et les banquettes en PVC ont été nettoyés (même si le bar en formica a gardé des traces de verres collés) et les néons rosés et les plafonds sculptés conservés. Ce bar attire la jeunesse branchée qui affectionne ce quartier de SSD : des modeux mais aussi des bobos avinés et attirés par l'ambiance ultra festive de ce bar avec, comme fond sonore, du bon goût (plutôt rock, pop Pitchfork et hip-hop). 
Boire quoi ? Un bon vieux demi, c’est un rade, pas un bar à cocktails !
Bonus ? La petite terrasse et la gentille carte bistrotière !

  • Bars à cocktails
  • Montmartre
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Très Particulier
Le Très Particulier

Quelle vibe ? L’hôtel Particulier se situe bel et bien dans un hôtel particulier. Un micropalace planqué dans le passage de la Sorcière, venelle so Montmartre entre bosquet d’érables, association de boulistes et rocher enchanté (dit-on). Pénétrez dans cette bonbonnière chicos et descendez d’un niveau vers le bar, cocon luxuriant caché dans le jardin d’hiver. Une ambiance étrange mi-claque des tropiques (grandes plantes, papier peint jungle, lumière chiche) mi-Twin Peaks s04 (sol en damier et velours rouge).
Boire quoi ? Une carte érudite et épurée de douze recettes d’une précision diabolique, comme le tout en rondeur Sakr-El-Bahr (rhum, manzanilla, amaro, sirop d’érable, infusion de cardamome, 16 €)
Bonus ? Le mix pop world de bon aloi, et quelques tapas nocturnes : cecina de bœuf (10 €), sardines (14 €) ou planche de fromages (30 €)…

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  • Bars à vins
  • Folie-Méricourt
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Martin
Martin

Quelle vibe ? Si la proximité avec Merci, Ami et consorts attire quelques modeux, Martin a su rester simple. Et c'est pour ça que cette planque brut de coffre ancrée boulevard Beaumarchais est devenue notre QG. Un rade avec poutres et pierres apparentes, en mode "comme à la maison". C’est ce que voulait Loïc Martin, ex-barman du resto Au Passage, bon vivant passionné, qui a récupéré et retapé fin 2014 cet ancien PMU.
Boire quoi ? Magnifique carte de gin, whiskies écossais, rhums du monde et vins naturels ! Rajoutez à cela quelques bières pression de la Brasserie de Lulu (Morbihan), et le compte est bon !
Bonus ? L'humour pince-sans-rire du taulier, la petite terrasse et surtout la carte de tapas élaborée avec les produits du marché du jour.

  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Mansart
Le Mansart

Quelle vibe ? Une terrasse qui s’étire sur le trottoir, des beaux mecs à moustache-casquette, de jolies filles, un baby-foot : bienvenue au Mansart. En plein cœur de SoPi, à deux pas vieux Bus Palladium, ce rade tout de miroirs vêtu est LE repère branché du coin. Idéal pour se la coller avant d'aller au Carmen voisin.
Boire quoi ? La pinte 8 balles, ce qui fait grimper vite le prix de la cuite...
Bonus ? La musique (rock, electro, avec DJ sets...) et les fameux hot-dogs (votre arme pour éponger l'alcool)

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