Virage
© Maude Fourgeot
© Maude Fourgeot

Que faire à Paris ce week-end du 11 au 13 avril 2025 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire ce week-end à Paris !

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Les Parisiens l’attendent tel le (Leo) Messie. Tous les jeudis, les groupes d’amis échafaudent leurs plans d’attaque, entre nuits sans fin, expos à gogo ou restos tout chauds. Vous l’avez reconnu : le week-end est en approche ! Comme d’habitude, chez Time Out Paris, on a trié notre caddie de bons plans au tamis pour vous savoir quoi faire à Paris ce week-end du 11 au 13 avril 2025 et avoir plein d’anecdotes à raconter lundi.

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Les meilleurs plans du week-end du 11 au 13 avril 2025

  • Gastronomique
  • Invalides
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Voilà donc Romain Meder (vraiment) en ses terres. Déjà, le nom Prévelle vient d’un lieu-dit près de Neurey-lès-la-Demie, son village natal en Franche-Comté. Ensuite, il devient enfin chef-propriétaire, totalement libre de continuer d’explorer sa cuisine empreinte de naturalité. Une gastronomie où le zéro déchet n’est pas une posture (le premier amuse-bouche ? Une umamiesque tuile d’épluchures !), et le local de saison une évidence. On découvre – étonné – que les asperges blanches, plus fondantes que les neiges du Kilimandjaro et iodées d’un condiment au caviar, se marient parfaitement avec la modeste mais puissante ortie (en tartare et en velouté). Puis, un homard parfaitement nacré arrive, escorté d’une émulsion de son corail, d’un prodigieux croustillant fait avec sa tête et de petits pois croquants à la menthe. Les vins, aux tarifs à la hauteur des frais de bouche d’un député, explorent logiquement la biodynamie. En dessert légumier inclassable, l’acide de la rhubarbe en plusieurs façons convole avec un sorbet livèche au goût de céleri et un granité de bourgeon boisé. Oui, on est vraiment bien chez Romain Meder.

  • Musique
  • Musique

La friche-club électronique gérée par l’agence Bonjour/Bonsoir plantée sous le périph dans le 17e, a annoncé son retour dans le circuit pour une quatrième saison à partir du 11 avril. Seules aux rênes de la prog, la DJ Rag du collectif queer Barbi(e)turix ancrera plus que jamais la ligne paritaire et inclusive autour d’un spectre artistique ultra-élastique. Sur l’affiche, on découvre des noms officiant dans toutes les chapelles et générations électroniques, avec une large place accordée aux collectifs faisant vivre les nuits de la capitale.

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  • Art
  • Textile
  • Le Marais
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Même chez les amateurs de mode les plus avertis, peu savent qu’Azzedine Alaïa a un jour signé des vêtements pour Thierry Mugler. C’est pourtant bien cette affinité créative qui a provoqué la rencontre entre les deux grands couturiers — point de départ d’une amitié, d’un respect mutuel, d’une entraide et d’un dialogue qui perdureront malgré des styles et des personnalités très différents. C’est aussi ce lien qui inspire l’exposition Azzedine Alaïa, Thierry Mugler – 1980-1990, Deux décennies de connivences artistiques, visible jusqu’au 29 juin à la Fondation Azzedine Alaïa. Un événement qui réunit une quarantaine de pièces signées Mugler, issues de la collection personnelle d’Alaïa (il en a conservé plus de 200), mises en regard de ses propres créations. Plutôt qu’une rétrospective, l’exposition propose ainsi le regard du couturier franco-tunisien sur le travail de celui qui se faisait aussi appeler Manfred Thierry Mugler.

  • Bistrot
  • 20e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ouvert depuis 2023 par la sommelière Tess Duteil et le chef Geoffrey Belin, Paulownia éclot de nouveau en 2025 après un hiver de rénovation. En cuisine, c’est du solide avec aussi bien des classiques du bistrot que des assiettes végétariennes inventives et pas ramenardes. La formule du midi à 28 € s’ouvre ainsi sur une splendeur de brocoli travaillé comme un risotto avec noisettes et fines tranches de poire et douillette émulsion de beurre blanc au savagnin. Gourmand et puissant ! Puis un chou farci au milieu d'une palette de légumes-racines s’éloigne des rivages viandards avec sa garniture de lentilles et de champignons, sans que le carnivore ne se sente lésé. L’épaisse carte des vins ciselée par Tess Duteil ne convoque que des vins propres. Le soir, les prix se cabrent nettement et on galope dans une bistronomie plus bourgeoise : canard à l’orange, ris de veau au sautoir et coques… Paulownia est du bois dont on fait les grandes tables.

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5. Profiter de DJ sets dans la galerie-disquaire Chapelle XIV-Yoyaku

Organisé par Yoyaku, ce disquaire intégré à la galerie Chapelle XIV, cet événement sera assurément le plus arty du jour. Tout au long de la journée, une petite quinzaine d’artistes (quasiment que des mecs…) aux styles électroniques très éclectiques se relaieront devant plusieurs decks disposés dans les différentes salles de l’espace. Il y aura par exemple Sweet and Sour, DJ basée à Cologne aux kicks hardtechno bons à luxer la plus solide des épaules ; le chef du label Minibar Cabanne pour un set 100 % jazz ; ou l’Anglais Alex Falconer pour le pan UK Garage. À signaler une entrée sous forme de bon de 15 € à dépenser le jour même.

6. Battre des records de shopping chez Ami, qui ouvre sa plus grande boutique au monde dans le Marais

Pour inaugurer son nouveau flagship rue de Turenne (sa plus grande boutique au monde, imaginée avec le duo d’architectes Olivier Marty et Karl Fournier du Studio KO), AMI la joue quartier libre. Plutôt que de bomber le torse à grands coups de champagne tiède, la marque d’Alexandre Mattiussi préfère la proximité : une virée à quatre mains avec des voisins bien choisis – bistrot, boulange, fleuriste et primeur – pour une collab’ couture et terroir. Résultat : serviettes rayées, miches emballées, bouquets siglés et pommes pomponnées. En bonus : Chemin-Croisé, un bouquin du photographe Olivier Kervern qui shoote le Marais en clair-obscur, exposé à la librairie Yvon Lambert du 12 au 20 avril. Et pour les promeneurs du dimanche ? Une chasse aux dessins griffés Mattiussi dans les rues du coin. Le Marais façon album Panini.

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  • Art
  • Art

Dans l’espace monumental de la Grande Halle de la Villette, des dizaines de talents fraîchement sortis d’école nous présentent ainsi leurs projets. À l’affiche, du 10 avril au 11 mai 2025, une cinquantaine d’artistes aux médiums et aux visions du monde très différents. Et c’est à découvrir gratuitement ! En parcourant ce dédale artistique de 3 500 m², il faut s’attendre à une expérience sens dessus dessous, avec moult propositions usant de l’absurde pour décrire notre monde (une idée pas si absurde). Diplômée des Beaux-Arts de Paris, Lou Le Forban dessine des toiles animées dont les protagonistes sont pris d’un mal étrange, l’épidémie dansante, qui les oblige à se déhancher à longueur de journée. De son côté, Morgane Baffier met en scène de vraies-fausses conférences venant étayer des théories (pas si) improbables : la lettre “x” lui permet, par exemple, de remonter à l’origine du sexisme.

8. Digger et danser lors de la convention des labels indé du Point FMR

De 14h à 3h, le Point Ephémère va frimer en accueillant sa sacro-sainte convention des labels indépendants, cet événement à deux faces dispatché entre un marché accueillant une vingtaine de stands de labels et des concerts et DJ sets à écouter à l’œil. Sur la tracklist des exposants, qui touche un peu à tout avec une légère inclinaison rock et pop : Howlin Banana, Teenage Menopause, Promesses, La Souterraine… L’autre facette de cette convention, ce sont les live avec l’aguichante étrange pop bidouillée du groupe Biche, de retour avec son disque B.I.C.H.E. après un sextennat d’absence ; un set d’Adress Hymen, duo adepte des teintes bass music (au sens très large) ; le groupe Fishtalk, dont les morceaux flirtent entre ambiance noise, thèmes plus éthérés et voix habitée ; du groupe immergée dans les nineties Cosmopaark ; ou l’artiste mi-homme mi-synthé Alexis Lumière.

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  • Végétalien
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Moins de deux ans après Faubourg Daimant, Alice Tuyet bisse sa brasserie 100 % végane dans le très chic et modeux 1er arrondissement, juste en face de la coquille vide du marché Saint-Honoré. Erwan Crier reste aux commandes de la carte où l’on retrouve des classiques de la maison (croquettes aux champignons, le bon caviar végétal ou les pommes de terre vapeur et « tableau » de sauces, dont une au miso blanc de toute beauté). La nouveauté du lieu consiste en une rôtisserie héritée de la cuisine d’avant où les flammes lèchent désormais des végétaux : si la sucrine brûlée – servie froide, dommage, on y perd le côté fumé – sur des zébrures de vinaigrette à la framboise se montre un peu timide, la brochette de champignons oreilles de chardon laqués au soja et juste saisis s’avère aussi subtile que sapide. Une réussite empyreumatique, puissante et antigaspi. On termine avec un tiercé de mousses au chocolat (dont une version chocolat blanc qui réconcilie avec ce drôle de produit) servi au guéridon. Les vins se montrent évidemment totalement sulphitophobes. A noter que le restaurant reste ouvert pour le brunch dominical (installé à la terrasse en or) avec notamment une assiette autour du « tofu brouillé ».

  • Bars à cocktails
  • Folie-Méricourt
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Voir la lune leur manquait depuis leur emménagement à Paris, alors Mélissa Köse, passée par le Plaza Athénée, et Ulas Baltaci, tombé dans la marmite de l’hospitalité pendant son adolescence en Turquie, l’ont infusée dans leur bar à cocktails au décor soigné. À la carte : dix cocktails créations et autant de classiques plus ou moins connus. On commence par se rouler dans les herbes du Moon Light (gin, Chartreuse verte, basilic, concombre, fenouil et coriandre), un drink frais chlorophyllé où dominent les notes de Chartreuse, qui laissent le fenouil caresser le palais en fin de bouche. Puis halte à Cuba pour un classique de 1930 : le Hotel Nacional. À base de rhum, liqueur d’abricot, ananas, citron vert et sirop de sucre, ce lointain cousin du daïquiri assume totalement son côté tropical : les saveurs de fruits exotiques dominent, et on balance entre la sucrosité réconfortante de l’ananas et l’acidité vivifiante du citron vert. Un peu de soleil pour se consoler de la lune.

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  • Que faire
  • Évènements & festivals

Time Out lisant l’avenir dans le marc, on peut vous dire que cette année encore, une bonne odeur de café va embaumer le Marais. D’où va-t-elle venir ? Du Carreau du Temple, où va se tenir, une fois encore, le Paris Café Festival, les samedi 12 et dimanche 13 avril prochains (et le lundi 14 avril pour les pros). Et cette sixième édition propose une programmation plus remplie qu’une dosette de lungo, autour des grains de spécialité et des artisans torréfacteurs.

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  • Dans nos Assiettes

Les food courts à Paris ne se distinguent pas particulièrement par leur ouverture sur l’extérieur et leur proximité avec la végétation. Sauf un. La partie Ho de Hoba, dans le 17e, dont la grande majorité des places assises se déploie sur une vaste terrasse en hauteur donnant sur les arbres et le plan d’eau du parc Luther King, où nagent les poules d’eau. Avantage : c’est de loin le plus agréable des foodcourts. Désavantage : ça ferme pour l’hiver. Mais depuis le jeudi 3 avril, voilà que Ho est sorti d’hibernation pour toute la saison estivale. Au menu : bain d’UV, bière et petites assiettes envoyées depuis cinq comptoirs. Répondent à l’appel de frais sandwiches vietnamiens (par Banh-Mi 17), de la street food mexicaine (par Chulita), des sandwich levantins signés Riv'K, des plats béninois par Chachenga ou des recettes méditerranéennes largement végé par Odette Ma Fille.

14. Célébrer en grand les banlieues au musée de l’Histoire de l’immigration

Honnie sur les plateaux télé, la banlieue est célébrée dans les musées. Dans le sillage de l’expo Trésors de banlieues à Gennevilliers, le Musée de l’Histoire de l’Immigration accueillera du 11 avril au 17 août, la rétrospective Banlieues chéries. À l’aide de 200 documents d’archives (photos, témoignages, peintures, design…), il s’agira de montrer les banlieues sans fard et sans fantasme, notamment à travers le regard de celles et ceux qui y vivent, tout en pointant leur rôle pionnier d’un point de vue architectural et leur pouvoir d’attraction pour les artistes – coucou les grands ensembles, Monet ou Doisneau. Des banlieues, terres d’accueil des diasporas du monde entier, qui, depuis des décennies, portent en elles les engagements politiques pour plus de droits et d’égalité. Très bons points : la mention d’un bureau de presse pour mettre en avant des médias comme le Bondy Blog et des événements hors les murs, directement en banlieue.

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  • Fast-foods, snacks et sandwicheries
  • Buttes-Chaumont
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Finie la sandwicherie synonyme de graillon, de pain industriel et d’abord de gare. Désormais, pour les chefs en mal de murs, elle apparaît comme un vrai projet culinaire. Dernier exemple en date : Vandal, une mini-enclave de huit places à deux pas des Buttes-Chaumont, ouverte par Paul Landre et sa compagne Alix Devallois. À la carte, trois sandwichs et pas un de plus : œuf, boulette de bœuf ou sardines pimentées (dommage pour les végans). Pas d’accompagnement de type tubercule frit, on reste concentré sur les créations maison. Accoudé à la table en simili-béton, on choisit le spicy sardines : une purée de poisson bien relevée entre deux tranches de pain de mie boulangé par Union, de la mayo à la sriracha et une collec’ de pickles. Ça pique agréablement tout en laissant le goût s’exprimer. On fait couler avec du sans-alcool (ginger beer ou rooibos). Les pâtisseries ne font pas tapisserie : l’aérienne crème au citron, parsemée de cacahuètes et poudre de pain, calme agréablement les derniers feux du sandwich. Un Vandal qui offre des casse-dalle très civilisés à prix pas trop barbares, on valide.

  • Café-restaurant
  • Rennes-Sèvres
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Depuis la fermeture du restaurant Botanique, il était devenu compliqué de goûter la cuisine sensible du chef Sugio Yamaguchi. Le voilà de retour avec ce Wani, arrimé à deux encablures du Bon Marché et surfant sur le tsunami des coffee shops chics. Là où Wani se distingue de la foule des concurrents, c'est avec ses assiettes poétiques et délicates. On pioche une étonnante tartine au levain de tomme de vache plaisamment rustique sous un buisson de tranches de truffe qui va faire exploser votre Insta (à défaut de vos papilles), un poétique ceviche de Saint-Jacques polychrome (vert avocat, jaune kumquat et rose radis) et une tartelette poire cuite et pâte d’amande lustrée d’agrume (signée Chihiro Katsui). Et comme le chef adore embourgeoiser ses plats, la madeleine ou le ceviche peuvent se coiffer d’une cuillère de caviar osciètre ! Déception : pas de trace du céleri rémoulade avec lequel le chef a remporté le championnat du monde 2022. En inventant le coffee shop gastronomique (le gastroffee shop ?), Wani s’impose comme une adresse singulière et séduisante dans un paysage passablement saturé.

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  • Café
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après le pastrami de Janet et le lobster roll d’Homer, Moïse Sfez continue de squatter la rue Rambuteau avec le coffee shop Maurice Café. Les becs inox La Marzocco sortant du comptoir percolent une tripotée de spécialités au café, chaudes ou froides (venu de Colombie et torréfié sur place, promet-on) : expresso à la fleur d’oranger, latte, Spanish latte (au lait concentré)… Le cappuccino freddo, avec une mousse épaisse comme un édredon et servi dans une canette transparente carénée pour Insta (et non polluante, car en amidon), fait le boulot. En solides, la carte explore le monde plutôt négligé du muffin, ami des petits-déjs outre-Atlantique. Le dodu sandwich salmon benedict au pain brioché maison déborde de sauce hollandaise et de jaune d’œuf coulant. On aurait pu l’accompagner d’un hashbrown pimpé au caviar (parce que pourquoi pas), mais on a préféré garder de la place pour la vraie signature du lieu : une convaincante gaufre liégeoise, pas énorme mais bien croustillante. Au final, un coffee shop très marketé, mais qui tire son épingle du jeu avec des propositions de junk food efficaces.

  • Que faire
  • Vivre en Ville

Dans le grand Monopoly des cerisiers en fleur, le parc de Sceaux est assurément la rue de la Paix !  Alors que le printemps commence à pointer son nez, le parc démesuré planté dans le 92 a lâché les dates de sa célébration d’Hanami, cette fête nippone honorant la période de floraison des sakura (les cerisiers). Le cru 2025 bourgeonnera du 5 au 21 avril, tapissant le domaine de tout un tas de plans en lien avec l’événement et la culture japonaise. Comme tous les ans, l’attraction principale aura lieu dans le parc : Sceaux compte 144 cerisiers dans les 180 hectares du domaine, avec, d’un point de vue colorimétrie, plutôt des fleurs blanches dans le bosquet nord et des roses dans le sud. Si l’on conseille bien sûr de venir se balader et pique-niquer autour des arbres, on pourra aussi voir une expo en plein air sur les… cerisiers, assister à une démonstration de taiko, l’art du tambour, être bercé par des comtes japonais ou apprendre à rédiger des haïkus. Le plan en or pour voir la vie en rose.

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  • Art
  • Art

Comme chaque année depuis 15 ans, la jeune photographie européenne va rhabiller les murs du Centquatre à l’occasion du festival Circulation(s). Événement aventureux et défricheur, ce rendez-vous à la gloire des nouveaux regards semble avoir des yeux partout. À travers l’objectif des 23 artistes (de 13 nationalités) participant à cette nouvelle édition, on découvre, au fil d’un accrochage composite, le sultanat d’Oman, la diaspora libanaise, les routes du Bélarus ou les plages guadeloupéennes. Tout ceci raconté au moyen de divers langages photographiques : archives, collage, roman-photo ou photo documentaire. Et, comme chaque année, un nouveau pays bénéficie d’un focus particulier : ici, la Lituanie, représentée par quatre jeunes artistes. En plus de l’exposition et des différents événements programmés (performances, lectures, workshops…), un studio photo vous attend sur place tous les week-ends.

20. S’enjailler au soleil en gigotant pendant seize heures à la Rotonde Stalingrad

Ce samedi 12 avril sonnera comme un tournant dans l’histoire du Disquaire Day local. Après dix ans de noce marathon à la Rotonde, le média électronique Phonograph Corp s’est retiré de l’orga, laissant seul le lieu à l’orga. Mais comme dirait Lunatic « Pas l’temps pour les regrets », alors la Rotonde a repris un bout du concept – exit le marché de vinyles - en organisant une sauterie de 16h durant. Annoncée de 14h à 6h, celle-ci se déclinera entre un open air gratuit jusqu’à 22h, avant une soirée trois salles trois ambiances une fois la nuit tombée. Côté ambianceur, les orgas alignent une affiche aux contours électroniques très élastiques avec autant Vitess, DJ aux synthétiques prod house sous prot’ ; les entités D.KO Records (Mézigue) ou Friendsome (Belaria, Tatie Dee) ; ou le label mixant rap et musiques électroniques H3 Records (Kaba & Hyas).

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  • Mexicain
  • Faubourg Montmartre
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans un décor minimal avec jolis murs chaulés, zébrures de néon et BO hip-hop, cette cantina explore le genre taqueria fusion. Les deux tauliers, Karim et Francesca Merikhi proposent en effet les piliers de la gastronomie mexicaine (taco, burrito) mais osent aussi bousculer la tradition comme dans ce ramen à la mexicaine !

  • Art
  • Chaillot
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

En 2025, on fait la fête, même au musée. Mais attention, quand les artistes s’emparent du sujet, elle se doit évidemment d'être revendicatrice et politique. Baptisée Joie Collective – Apprendre à flamboyer !, la nouvelle exposition du spot du 16ᵉ s’intéresse à la culture populaire du rassemblement et à la joie comme moyen de résistance. Et si le meilleur moyen d’embêter les méchants, c’était de le faire dans le kif ? “And with joy we move”. Accueillante, la banderole violette d’Attandi Trawalley résonne presque comme un manifeste : sur ce plateau ouvert curaté par Amandine Nana, on envoie tout valser, mais avec le sourire, s'il vous plaît.

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