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Que faire à Paris ce week-end du 20 au 22 décembre 2024 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire ce week-end à Paris !

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Les Parisiens l’attendent tel le (Leo) Messie. Tous les jeudis, les groupes d’amis échafaudent leurs plans d’attaque, entre nuits sans fin, expos à gogo ou restos tout chauds. Vous l’avez reconnu : le week-end est en approche ! Comme d’habitude, chez Time Out Paris, on a trié notre caddie de bons plans au tamis pour vous savoir quoi faire à Paris ce week-end du 20 au 22 décembre 2024 et avoir plein d’anecdotes à raconter lundi.

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Les meilleurs plans du week-end du 20 au 22 décembre 2024

  • Bistrot
  • Saint-Georges
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

En attendant que la crise ne pousse les restaurateurs à se reconvertir dans la com, voilà donc Maxime Vaudin, un communicant qui a changé de vie et a ouvert en novembre 2024 ce beau bistrot à Pigalle. Dans la cuisine fermée (à l’ancienne, on vous dit) s’active le jeune Anglais Jack Bosco Baker. Derrière ce patronyme de personnage de Stevenson se cache un beau CV bistronomique (le Mary Celeste, la Vierge de la Réunion ou feu Robert) et un vrai talent pour une cuisine fraîche et précise qui s’exprime autant dans des classiques français que des inspis britanniques. Ce soir-là, on pioche à la carte – qui change quotidiennement – un velouté de marron amer umamisé par des choux de Bruxelles et des pleurotes. Une de nos soupes de l’automne ! Puis nage jusqu’à nous un pavé de lieu, moules et seiche barbotant dans une démoniaque sauce au vin rouge façon bisque. Bref, on peut envoyer des fleurs à Magnolia, super bistrot de quartier. On regrette seulement des prix assez raides (le steak au poivre à 32 €, ouch) et l’absence d’ouverture le midi.

  • Musique
  • Musique

Le duo électronique testera ce vendredi 20 décembre la largeur du réservoir des danseurs parisiens avec un événement de… 22 heures en continu entre la Station et un lieu encore secret à Pantin. Sur le tableau de bord, on aperçoit une première partie de nuit stationnaire où le Camion se calera sur sa fréquence Voltage, sa résidence dédiée aux musiques (de fête) à haute intensité. Derrière les decks, on trouvera le Camion pour un set de 3h30, le groupe punk hardcore à balle de batterie Wrong Chicken et le DJ français Benales pour un set techno tout en vrilles mystiques. On vous conseille de braver le froid pour aller découvrir dans la cour de la Station le Fex, un micro-club éphémère dans un container avec machine à fumée, sound-system et physio. Une fois la nuit passée, cette soirée ne fera en réalité que commencer puisqu’un after de 15 heures est d’ores et déjà annoncé de 7h à 22h dans un lieu situé à 10 minutes, avec des sets uniquement sur vinyles, un jardin et une triade gratuite thé-café-fruits. De quoi remettre de l’huile dans le moteur.

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  • Bistrot
  • Picpus
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Sarah Chougnet-Strudel, venue de Marseille, a repris les fourneaux d’une institution landaise, le Trou Gascon. Depuis cet automne, la team de la Belle Équipe et Basique a mis un coup de polish aux moulures, fait dorer les poteaux et posé des luminaires simili 70’s. Au menu dej (29 € entrée-plat-dessert), une élégante bistrote de produit aux condiments qui ont de la frappe : en entrée, une petite couronne de moules et chou-fleur laminé astiquée d’une sauce au curry et à l’amande chaude et enveloppante comme un col roulé. Puis un solide plat du jour d’échine de cochon au jus lustral, purée aux olives, graines de tournesol et tombée de blettes. Le soir, l’offre du Trou s’élargit : blanquette de céleri-rave (21 €) ; vol-au-vent de seiche (32 €) ; et un canard en trois services pour deux (39 € par personne). Une adresse rétro qui verse dans le contempo, à contre-courant de l’époque. Enfin, Sarah Chougnet-Strudel fait son trou à Paris. 

  • Art
  • Peinture
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Sur des cimaises jaunes, vertes et bleues, c’est toute l’étendue du travail de “Tarsila” qui se dévoile en parallèle de l’histoire sociale et politique du Brésil, entre colonisation, esclavage et questionnement identitaire. Une double lecture assumée par le musée, qui propose d’apprécier la plasticité de la peintre, largement influencée par les avant-gardes européennes et ses nombreux voyages à Paris, tout en creusant le contexte dans lequel évoluait l’artiste (1886-1973), qui était blanche, bourgeoise, mais pas totalement déconnectée de la réalité de ses compatriotes. Au final, ce parcours tente de répondre à la question sous-jacente de l'œuvre de la peintre : au fond, c’est quoi être Brésilienne ?  Partout sur les murs, des éléments de réponse, les histoires populaires qu’on raconte aux gamins dans A Cuca (1924), ou les stéréotypes racistes intégrés par les Brésiliens eux-mêmes dans A Negra (1923). On trouve aussi un autoportrait bourgeois où elle apparaît sapée par le styliste Jean Patou, des traces de son engagement avec le parti communiste, dans l’impressionnant Operários (1933), qui représente des ouvriers dans un style inspiré des muralistes mexicains.

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  • Fast-foods, snacks et sandwicheries
  • Réaumur
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans l’ombre de Sürpriz et de son empire du kebab à la berlinoise, un petit poucet se fait doucement une place. L’échoppe de la rue Saint-Denis, ouverte à l’été 2024, assume une déco urbano-futuriste rare dans le biotope de la broche et une carte qui va droit au but : deux types de pain et trois garnitures : viande, végétarien (à l’halloumi) ou carrément végane avec du seitan bio et de la fausse feta (de la fauta ?). La ligne de Mahdi Abid, le taulier, le tout-fait-maison : les frites, les broches, les mélanges d’épices. Même les sauces (blanche, algérienne, à l’ail...), qui ne sortent pas de ces déprimants bidons de 5l. La version au poulet mariné 24 heures – et ça se sent – comme celle, sapide, au seitan arrive dans un petit panier plastique comme à Berlin, plus chargé que le réquisitoire contre Nordahl Lelandais : grosse portion de frites sous un édredon de sauce, petits légumes grillés, viande bien crousti, éboulis de feta… C’est bon, rassurant et copieux : un kebab à vous faire regretter de ne pas être en GDB ! Merci chef !

  • Que faire
  • Insolite

La reine des neiges, c’est elle. Après avoir été remise à flot avec les épreuves olympiques d’escrime et avoir accueilli la grande foire Art Basel la semaine dernière, le Grand Palais a annoncé le retour (du 14 décembre au 8 janvier 2025) de son événement hivernal phare : le Grand Palais des Glaces, alias la plus vaste patinoire intérieure au monde. Pour prétendre à ce titre, les organisateurs vont déplier sous la nef restaurée une piste de glace de 3 000 mètres carrés, accessible tous les jours jusqu’à 2 h du matin, et ce moyennant un tarif de 15 à 35 € (ouch) selon les sessions. Si les informations sur la scéno et le programme sont encore à préciser, il suffit d’un petit coup d’œil dans le rétro pour s’imaginer la chose.

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  • Poisson et fruits de mer
  • République
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Olive Davoux prend le large. La cheffe la plus maritime de Paris accastille, ce nouveau Sur Mer avec plus du double de couverts et deux espaces. La carte ne va pas dépayser les habitués : elle reste 100 % maritime (à part le fromage et le dessert) et on y retrouve les huîtres d’Utah Beach (16 € les six n°3), les bulots mayo et les pêches de petits bateaux. On entame la traversée avec un oursin géant enfermant un édredon de beurre blanc à l’oseille au siphon parsemé d’éclats de noisettes pour un mariage iodé-lacté impérial. Puis des seiches (de Vendée) à la plancha, dans un buisson de feuilles de moutarde et de tranches de manioc diaphanes. La cheffe sait là encore trouver le bon cap entre amertume et le grillé, le croquant et le moelleux. A noter que le midi, le plat du jour s’affiche à un raisonnable 18 €. La carte des vins fait la part belle aux blancs nature. Le déménagement n’a rien changé : Sur Mer reste une des meilleures tables maritimes de Paris !

8. Au Palais Garnier, un ballet ode à la joie et au débordement

Qui a dit qu’on ne savait pas s’amuser à l’opéra ? Vrai coup de cœur, ce ballet complètement fou du Suédois Alexander Ekman est une ode à la joie et au débordement. En plus de transformer la scène du Palais Garnier en piscine à boules, le chorégraphe fait du ballet un terrain de jeu – littéralement – privilégié pour raconter le passage à l’âge adulte et interroger le sérieux qui semble alors s’imposer. Avis aux moins de 28 ans : n’oubliez pas que des places de dernière minute à tarif préférentiel sont vendues 30 minutes avant chaque représentation. 

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  • Art
  • Peinture
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Largement inspiré par Le Caravage, le peintre Jusepe de Ribera (1591-1652) se détache de son mentor par un traitement plus sombre et plus radical des sujets explorés. Chez Ribera, le clair-obscur révèle la souffrance humaine, la violence de la chair et fait vaincre les ténèbres sur la lumière céleste. C’est la naissance du ténébrisme et on vous prévient : c’est pas très gai. Cette importante figure de la Renaissance est réhabilitée à travers un parcours thématico-chronologique riche de plus d’une centaine de peintures. On découvre, entre dégoût et fascination, l’univers bien dark du peintre. Le Martyre de saint Barthélemy (1624), un vieillard écorché vif, côtoie un Saint Jérôme décharné (1626) ou pénitent (1634), tandis que les habitués du Louvre reconnaîtront l’exceptionnelle Mise au tombeau (1628-1630). Assez classique dans son traitement, le parcours laisse les œuvres s’exprimer et donne les clés pour comprendre la filiation caravagesque de Ribera, et la manière dont il s’en est éloigné.

  • Belleville
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Fini le nomadisme pour Benoît d’Onofrio alias le Sobrelier ! Le gaillard a repris à Julie Caute sa Dame Jane pour ouvrir sa Sobrellerie. Sur les étagères : des bouteilles moitié « sobrevages », ses créations ultra-techniques qui mélangent fruits, feuilles et céréales, infusion, macération, décantation et torréfaction, et moitié vins nature. Car comme le rappelle son manifeste, la sobriété n’est pas excluante. La Sobrellerie s’impose d’ailleurs comme l’adresse de l’inclusion : végé, sans alcool, féministe… Des chef(fe)s en courte résidence se chargent des dîners des week-ends (avec toujours la moitié des plats végé). Lors de notre visite, Axelle Duflot, pâtissière de formation, a déployé un menu sans protéines animales mais bourré de talent et d’idées. On fait couler avec les « sobrevages » versés par Benoît. Avouons qu’on ne retrouve jamais les ingrédients utilisés, ni toutes les notes décrites par le Sobrelier, mais ses boissons sapides et acidulées, au nez luxuriant, se marient impeccablement avec les plats servis. Un moment singulier, sincère et doux à prix mini. Tout ce qu’on aime !

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  • Gastronomique
  • 7e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

L’Afrique va-t-elle (enfin) gagner ses galons d’influenceuse de la gastronomie mondiale ? Après Mory Sacko, voilà Pierre Siewe qui enrichit la gastronomie française des épices et ingrédients de son Cameroun natal. Le menu propose une palanquée de formules depuis le plat du jour (25 €) au menu dégustation en six temps (95 €). Mais ce midi-là, on préfère piocher nos assiettes à la carte (pas donnée) où les ingrédients exotiques sont indiqués en gras : début en fanfare avec un délicat chou-fleur rôti à la sauce arachide réchauffée d’une pointe de harissa et de pickles de radis. Puis arrive le poulpe grillé et nappé de sauce mbongo noire comme l’ébène, déjà une vedette d’Insta. La cuisson se montre impeccable mais on garde de cette assiette un sentiment mitigé. Les épices du mbongo (un mélange de graines brûlées) écrasent trop le goût subtil de la pieuvre et le café celui de la mousseline de panais qui l’accompagne. Dommage. L’offre de vins bio se montre resserrée mais cohérente : anjou rouge château de Bois Brinçon ou riesling du domaine Ginglinger. Au final, les petits soucis de précisions mis à part, voilà une table très originale qui vaut le coup d’aller affronter la terra incognita d’Ecole Militaire.

12. Au 13e Art, un ballet entre danse, cirque et magie blanche

Succès planétaire depuis sa création en 2014, le ballet atomique de Mourad Merzouki est à (re)découvrir au 13e Art. Composé en collaboration avec le duo d’artistes numériques Adrien M & Claire B, Pixel est au carrefour entre la danse, le cirque et la magie blanche. Dans un décor 3D en trompe-l’œil où s’excitent des milliers de pixels, les 12 danseurs de la troupe virevoltent, fuient ou courent après d’insaisissables points lumineux. Un merveilleux pas de deux entre l’homme et le digital qui parvient tout à la fois à surprendre, émouvoir et enchanter le spectateur.

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  • Bistrot
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La bistronomie braillarde et la cuisine hypertendue semblent marquer le pas au profit de tables qui ne confondent plus agitation et talent. Et on aime ça. Dans le même sillon serein que le Café de l’Usine ou la Sobrellerie, voici donc Bru, jolie adresse ouverte par Julia de Laguarigue. La carte ramassée se veut largement végétale et complètement de saison. Sautant sur la formule midi (32 € la totale), on entame avec une bête d'assiette de blettes grillées, purée de châtaigne et sauce blanche diabolique, croquante et sapide. La tarte fine aux poireaux choisie par notre voisin de comptoir Teki Latex n’avait pas l’air mal non plus. En plat réconfortant arrive le hachis parmentier à l'effiloché de cochon bien crousti transfiguré par une sauce chien éclatante et alanguie sur une soyeuse purée lardée de choux. Un grand petit plat bistrotier ! Et qu’a-t-on bu à Bru ? Un verre (8 €) de Faune, un blanc de l’Hérault, mais l’adresse ne se démarque pas par sa cave. Le soir, les petites assiettes font de la résistance dans les tropiques avec un menu plus étoffé. Bru, c’est bon !

  • Art
  • 4e arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Son nom ne vous dit probablement rien. Superstar de la photo aux États-Unis, Barbara Crane reste une inconnue en France. Enfin, ça, c’était avant la superbe monographie que lui consacre le Centre Pompidou jusqu'au 6 janvier prochain. Installée dans la Galerie de la photographie, quelque 200 œuvres (dont une partie a récemment été acquise par le musée) reviennent sur les 25 premières années de la carrière de l’artiste originaire de Chicago, décédée en 2019 à l’âge de 91 ans. Et quelle carrière ! À mi-chemin entre la straight photography américaine, l’héritage du Bauhaus et une sensibilité toute particulière, les clichés de Barbara Crane défilent, par séries, et nous plongent dans un univers franchement indescriptible.

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  • Bars à cocktails
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Anciens collègues du Bar Chaumont, William Fior et Hugo Simonet ont lâché l’ambiance de quatre-étoiles pour celle d’un comptoir de quartier. La carte des cocktails propose huit créations bien travaillées à tarif plus que correct en 2024 (entre 11 et 13 €). Le Capi Comeback aligne les ingrédients (bourbon, umeshu, thé genmaicha, Fernet, verjus) pour un verre frais où l’acidulé prend le dessus. Le clarifié Ull (« pomme » en gaélique, mais vous le saviez) qui mixe whisky, Chartreuse et absinthe, offre une belle longueur derrière une première bouche très pomme. Ce Bonsoir Bonsoir a tout pour devenir le rendez-vous d’apéro avant d’aller dîner au Servan juste en face.

16. Une adaptation très libre de "Casse-Noisette" de Tchaïkovski

Casse-Noisette mais pas casse-bonbon. Dans cette adaptation très libre du conte/ballet de Tchaïkovski, la chorégraphe espagnole Blanca Li (récompensée d’un Lion d’Or pour son Bal de Paris à la Biennale de Venise) traduit l'œuvre de légende dans un langage hip-hop réjouissant. Avec son décor pop et féerique, sa réinvention de la musique originale et le feu de ses danseurs, le ballet tient en haleine et ne faiblit jamais.

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  • Shopping
  • Pâtisserie
  • SoPi (South Pigalle)
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Il aura fallu du temps et de la patience à Yuki et Lumi, les deux bagarreuses japonaises de la pâtisserie Rayonnance, pour mener leur projet à bien. Complètement équipé depuis les premières lueurs de l’automne 2023, Rayonnance illumine la rue de Maubeuge, et chaque nouveauté les porte plus haut dans le cœur des becs sucrés grâce à ce talent fou pour relifter les classiques. Décliné au thé vert grillé japonais hojicha, le saint-ho’ nous fait pousser des aaah. La franchement ringarde tarte chiboust est ressuscitée dans une version poire et caramel d’une délicatesse inouïe. Le cheesecake retrouve de son sex-appeal injecté de comté affiné 18 mois. Tout chez Rayonnance est joliment fait, inspiré et toujours plus original qu’on ne le pense. Comme ce flan qui n’en est pas un, sorte de tarte-crème brûlée totalement folle. Côté viennoiseries aussi, ça boxe catégorie poids lourds, de la brioche au bostock.

En vrac :

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