Caché
© The Social Food / Caché (Paris 20e)
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Les meilleurs restaurants de fruits de mer et poissons à Paris

Où faire le plein d'iode à Paris ? Pêcheurs du bitume, voici nos meilleures planques où boulotter poissons et fruits de mer.

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En attendant que la calotte du Groenland ne fonde complètement et ne fasse monter les eaux de plusieurs mètres, Paris se trouve encore loin du bord de mer. Pas grave, la capitale a toujours su faire venir les meilleurs fruits de mer et les poissons les plus frais, accompagnés d’ingrédients ultra-fins, à déguster bruts dans une cambuse ou travaillés par les meilleur(e)s dans des adresses à nappe blanche. Enfilez votre marinière, on part en croisière pour écumer les meilleures adresses où savourer coquillages, poiscaille et crustacés.

Les meilleurs restaurants de fruits de mer et poissons à Paris

  • Poisson et fruits de mer
  • Charonne
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A la barre de ce navire indus' mêlant bois, verre, béton et acier : Cap’tain Bertrand Grébaut, qui nous emmène en croisière vivifiante et épicée vers des recettes iodées pleines d’allant. Dans cette annexe marine du Septime, la carte change en fonction de la pêche (artisanale et durable). On y picore de la seiche d’Oléron réveillée au piment, du ceviche de mulet à la courge musquée… Gare à vous : comme la marée dans la baie du Mont-Saint-Michel, l’addition monte vite.

Où ?
80 rue de Charonne, Paris 11e.

  • Japonais
  • Louvre
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Au rez-de-chaussée du palace Cheval Blanc, dans un cocon boisé calme comme un temple shaolin, Arnaud Donckele et Maxime Frédéric se frottent aux nipponités de Takuya Watanabe. Le résultat ? Une incroyable épopée iodée en 17 étapes où les plats s’assemblent devant nous dans une chorégraphie millimétrée. Des sushis au sommet du game parisien sont escortés de bouillons, accords et desserts élaborés par les deux chefs français. Hakuba vole très haut.

Où ? 8 quai du Louvre, Paris 1er

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  • Pigalle
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Cette annexe de l’hôtel Rochechouart propose une carte plus courte qu’une éclaircie bretonne mais avec tout le nécessaire pour vos apéros iodés : huîtres (Marennes ou Arcachon), bulots, crevettes, rillettes de poisson… Les plateaux (à 29 ou 51 €) se complètent aussi de crudo et de ceviche de poisson du moment. Et pour éviter la cale sèche, vous pouvez repartir avec une quille de vin nature.

Où ? 57 boulevard de Rochechouart, Paris 9e

  • Poisson et fruits de mer
  • Montparnasse
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Cette adresse, largement plus branchie que branchée, n’a pas dévié d’un pouce du cap donné en 1967. Une déco de cabine de goélette avec bois vernis signée Slavik et surout une cuisine iodée avec un approvisionnement de saison et de petits bateaux au service des recettes mythiques du lieu comme ce homard « Château de Feuilles » au gingembre et citronnelle ou une merveille de sole meunière. Pas de doute, le Duc déboîte.

Où ? 243 boulevard Raspail, Paris 14e

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  • Japonais
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le chef Takuya Watanabe, maître sushi à l'origine de l’inoubliable Jin, déroule une enclave à hand rolls d’exception dans le quartier d’Odéon. Au programme de ce couloir marbre et inox, des bouchées tout en délicatesse comme ce Kaito maki, sirène à deux thons (ventrèche et akumi, thon rouge taillé à la verticale), courge marinée, shiso et sésame, qui remporte le prix de la Rolls des rolls. 

Où ? 71 rue de Seine, Paris 6e

  • Poisson et fruits de mer
  • 19e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Quatre associés (soces en argot de la zone) unis par l’amour de l’iode et de la bourriche ont ouvert ce resto de poche et de potes sur les hauteurs du 19e. La carte tire des bords entre plateau d’écailler et assiettes de bistrot iodé à l’image de ces affolantes pappardelles de seiche, crème de chou-fleur et peau de porc frite. Une belle adresse à écumer en équipage.

Où ? 32 rue de la Villette, Paris 19e.

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  • Bistrot
  • Charonne
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Bar en marqueterie de marbres, zinc en étain ciselé, chandelier vintage… Inscrit aux monuments historiques, ce bistrot Belle Epoque resapé après neuf mois de travaux roule joliment sa vague marine. Les murs céladon et les banquettes rouge profond ont remplacé la déco boisée d'origine. Au beau milieu d'un carrefour qui pourrait presque porter son blaze (sa pâtisserie et sa chocolaterie sont pile en face), le malin Lignac a concocté une carte iodée, avec lobster rolls de compète, ravioles de langoustine et Saint-Jacques à la truffe noire… Aussi cher que bon !

Où ? 1 rue Jules-Vallès, Paris 11e.

  • Japonais
  • Louvre
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Kodawari Tsukiji
Kodawari Tsukiji

Faux poissons, empilement de caisses en polystyrène, sacs plastique suspendus et gants de poissonnier, Kodawari Ramen fait fort côté déco en recréant feu le plus grand marché aux poissons du monde, Tsukiji à Tokyo. L’ambiance percole dans les ramens qu’on avale attablé à des faux étals de poissonniers : un jus de 5 heures, dense et ultra-savoureux, réunissant nouilles de blé maison, émietté de daurade royale méditerranéenne grillée et lotte du Guilvinec…

Où ? 12 rue de Richelieu, Paris 1er

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  • Poisson et fruits de mer
  • 16e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Léopold Imber (oui Jean est son grand frère) a transformé l’adresse familiale d’Auteuil en station balnéaire qui sent bon la marée et l’iode. Le coquillage et l’écaille y déploient donc leurs serviettes sur une grande partie de la carte. Folichon fish & chips, encornets frits ou palourdes gratinées qu’on picore sur la grande table commune en terrazzo. Les vacances, quoi !

Où ?
35 bis rue Jean-de-la-Fontaine, Paris 16e

  • Poisson et fruits de mer
  • Paris et sa banlieue
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A Boulogne (mais pas sur Mer), Jonathan Charlois, revenu d’une odyssée professionnelle entre la charcuterie et la pub, a ouvert ce pimpant bistrot 100 % marin. Au menu, un approvisionnement exigeant (huîtres de Saint-Just-Luzac, moules de bouchot de Saint-Brieuc, poissons d’Oléron) au service de séduisantes recettes qui cinglent entre le terre-mer et le sucré-salé. 

Où ? 61 rue Fessart, Boulogne-Billancourt

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  • Japonais
  • 12e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pas facile de pêcher de bons sushis japonais à Paris sans devoir pratiquer le seppuku de son portefeuille. Ce coin du 12e, moins poissonneux que la mer Morte, ne sortait pas du lot mais c’était avant que Nanyo Kurihashi et Terutaka Izumi, cuisiniers branchés de la branchie, ne plantent leurs couteaux aux abords de la place d’Aligre. Derrière le rideau calligraphié de leur cabanon de bois blond, au dej, les deux moussaillons passés par l’excellent Issé troussent minute un bento qui nous fait frétiller de la nageoire caudale : un patchwork coloriste de sashimi et nigiri de thon, daurade, maquereau, crevette, saumon et riz, avec wasabi et gingembre laminé (28 €) – c’est frais, net et sans arêtes.
Où ? 6 rue Théophile-Roussel, Paris 12e.

  • Shopping
  • Roquette
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans cet ancien relais de poste décoré en fausse pagode, Thy et Patrick Fernandez abreuvent depuis 2015 l’Est parisien de poiscailles triés sur le filet que Patrick va glaner à Quiberon ou Cancale. Ils sont aussi les spécialistes de l’ikejime, technique ancestrale japonaise d’abattage du poisson qui lui conserve toute sa saveur. A juger sur pièces, le midi, dans les barquettes de sashimis aiguisés comme un yanagiba.

Où ? 30, rue du Chemin-Vert, Paris 11e.

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  • Poisson et fruits de mer
  • Père-Lachaise
  • prix 3 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Attention, chez Caché, on vient plus pour le lieu que pour l’assiette. Il faut dire le spot, qui porte bien merveilleusement son nom (il est caché dans une cour, derrière une grille en fer forgé, au fond de l’impasse), planque une merveille de loft indus’ sous verrière qui coupe la chique, avec laiton et laque noire, bois patiné et maousses canapés pour faire kiffer son derrière. Dans nos filets ? Du bon (huîtres japonisantes) et du moins bon (carpaccio de sériole noyé dans un océan d’huile) à prix inflationnistes. 

Où ? 13 Villa Riberolle, Paris 20e.

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