Paris vu d'en haut toits parisiens rooftop Montmartre
© Time Out
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Restaurants à Montmartre

En perdition sur la Butte ? Voici notre sélection de pépites pour se régaler à Montmartre

Antoine Besse
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Incroyable mais vrai, Montmartre, un des noms les plus connus dans le monde, n’a pas de délimitation précise en tant que quartier parisien. Pour ce dossier qui veut répondre à la légitime question « où bien manger à Montmartre ? », nous avons donc dû trancher. Montmartre, sa butte, ses petites rues pentues et le souvenir de ses apaches vont donc rentrer (à l’aise) entre le boulevard de Rochechouart, la rue Ordener, la rue de Clignancourt et celle de Damrémont. Un bout de Paris qui garde encore une atmosphère bien à lui où se panachent le populaire et le bobo et où l’amour du bistrot tradi s’hybride à celui du burger et du kebab.

  • Français
  • Montmartre
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Place du Tertre, soit l’épicentre du tourisme montmartrois avec ses maisons trapues, ses caricaturistes dûment autorisés et sa vue sur les dômes maudits du Sacré-Cœur réserve cette belle surprise. Jonas Seignovert et sa jeune équipe ont repris Chez Eugène, brasserie historique du coin, avec une ligne inédite sous ses latitudes : que du cuisiné maison et des vins nature. Des douceurs à déguster sur une terrasse XXL plus parisienne que la mauvaise humeur d’un taxi.

Où ? 17 place du Tertre, Paris 18e.

  • Bistrot
  • Montmartre
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Sur les pentes de Montmartre et sous les radars de la tendance, il était un bienheureux bistrot ! Une petite salle épurée, discrètes moulures et zelliges blancs, où accueille tout sourire William Atlan, ancien des cuisines de Christian Constant, qui a lâché les casseroles pour se lancer avec Léa Lestage, passée par le Bristol, seule aux fourneaux et qui délivre des assiettes brillamment bistrotières.

Où ? 39 rue Lamarck, Paris 18e.

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  • Pizza
  • Mairie du 18e
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Il Brigante
Il Brigante

Le brigand de l’enseigne ? Ça ne peut être que Salvatore Rotiroti, Sarde haut en couleur, pizzaïolo un brin caractériel mais bandit au grand cœur de la pâte fine et trafiquant d’ingrédients au top (ricotta de bufflonne, cime di rapa, ‘nduja…). Résultat, son étroit restaurant du 18e ne désemplit pas. On se presse pour venir se régaler de ses pizzas très personnelles, craquantes et débordantes de garniture, dans une ambiance bruyante comme chez la mamma.

Où ? 14 rue du Ruisseau, Paris 18e.

  • 18e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

L’annexe brunchique de la super boulange Atelier P1 a conquis tous les trentenaires du quartier avec son décor chaleureux en bois clair, murs chaulés et cuisine largement ouverte. Mais surtout avec de bonnes assiettes autour des produits du fournil : tartines de saison, roulés à la cannelle fondants, tartine de champignons poêlés alanguis sur une purée de butternut… En semaine, la cuisine propose des plats végé (gnocchis d’épinard, soupe de chou-fleur) ou pour omnivore à prix gentils.

Où ? 151 bis rue Marcadet, Paris 18e.

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  • Français
  • 18e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Derrière la devanture rouge basque, une petite salle qui aurait plu à Simenon où rentrent – au chausse-pied – chaises Baumann, tables Formica et banquettes moleskine vermillon. Depuis ce modeste QG, Paul Boudier et Albert Touton, des anciens du Châteaubriand, ont lancé une offensive bistronomique qui a conquis le quartier. Dans la formule midi à prix anti-inflation, que des bombes d’assiettes qui allient désarmante simplicité, précision d’horloger et associations finaudes ! Et le soir, on bascule sans crier gare dans un menu gastronomique insolent de maîtrise.

Où ?  53 rue des Cloys, Paris 18e.

  • Burgers
  • Montmartre
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Bien installé dans son fief de la Butte, Charles Neyers, après son bistrot la Traversée (juste à côté), a ouvert ce comptoir à burgers fort looké. Du métal, du béton brut, un comptoir en zelliges et des burgers bien sourcés et généreux : bœuf d’Aubrac, pulled pork fermier et veggie au champi pané. Dans la formule, il se retrouve escorté d’accortes frites maison qui gagnent beaucoup à être pimpées de cheddar (mais on ne veut forcer personne).

Où ? 4 rue Ramey, Paris 18e.

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  • Turc
  • Mairie du 18e
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Revenu d’Allemagne puis du Servan, Julien Catelain a pu exécuter son plan secret : importer à Paris les kebabs qu’il avait connus outre-Rhin. Alors oui, Mehmet est bobo mais surtout bon bon. La galette maison, tartinée de purée de poivron, emmaillote une viande de poulet fermier hyper juteuse, des pickles de choux blanc, des oignons rouges et une cascade de sauce au yaourt. Les frites, plus bronzées et luisantes qu’une retraitée niçoise, complètent ce grand sandwich. Ne partez pas sans goûter les mezzés turcs aussi originaux que savoureux !

Où ? 43 rue Ramey, Paris 18e.

  • 18e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

C’est un quintet de bonnes têtes, cinq potes athlètes de la fête et des assiettes qui en ont dans la musette. Dans une salle funky festive, Antonin Girard, passé par Lolo, fait twerker des assiettes matinées nippones (en format classique le midi et tapas nocturnes) : œuf mariné et mayo wasabi, moules XXL aux pimentos, cookie au CBD… Dans les verres de contact, des jajas nature, du blanc à l’orange en passant par le rouge. Et dans les oreilles, un DJ set érudit. 

Où ? 16 rue Eugène-Sue Paris 18e.

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  • Géorgien
  • Abbesses
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Colchide (rue des Martyrs)
Colchide (rue des Martyrs)

Datchi, sympathique taulier francophone duplique sa mythique cantine géorgienne du côté de Montmartre. Dans son loft indus' gentiment foutraque (tapis au mur, ciment brut et tuyaux d’aération apparents…), le bonhomme envoie des plats riches en calories et en consonnes : khatchapouri (pizza du crû), nigvziani badrijani (aubergine farcie), tchkmerouli (coquelet à la sauce à l’ail). A faire couler avec des bouteilles importées du pays qui a inventé le vin.

Où ? 79 rue des Martyrs, Paris 18e

  • Japonais
  • Abbesses
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Suite au tragique décès de son créateur Shunei Kimura en juin 2022, cette adresse au design nordique reprend du service sous l’égide de Chizuko Kimura, sa veuve, et de la fine lame Takeshi Morooka. Celui-ci, dans un silence de cathédrale, délivre de graciles merveilles, à prix fort : makis de thon et radis à la sauce ponzu, morceaux de bonite marinés dans une sauce sucrée-salée à la texture magistrale, sashimis de sériole… On admire la dextérité et la précision chirurgicale employées pour envoyer les neuf nigiris : sériole, maquereau, crevette crue, thon, thon gras, anguille, saumon mariné…

Où ? 3 rue Audran, Paris 18e.

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