Aux côtés des sushis, l’autre star de l’export dans la gastronomie japonaise est une spécialité popu, pas chère et roborative : les nouilles. Elles sont mangées chaudes ou froides, accompagnées (ou pas) de bouillons très variés et escortées de tranches de viande, de tempura, d’œufs… Rien à voir avec les versions italiennes ou chinoises. Les Japonais les slurpent en toutes saisons, par exemple pour éponger une saké soirée. Et à Paris, on trouve désormais d'excellents comptoirs où se régaler des trois types de nouilles nippones.
Udons et sobas
Ce sont des recettes japonaises anciennes et tradis. Les udons sont à base de farine de froment, blanches, épaisses et à la consistance élastique tandis que les sobas, fabriquées avec du sarrasin, sont plus fines et fermes. Dans les restaurants, on peut en général choisir l’une ou l’autre pour composer son bol.
Ramens
A l’origine, les ramens – prononcez « lamen » pour ne pas avoir l’air nouille au resto – désignent des pâtes de froment, similaires aux udons mais plus fines. Au XIXe siècle, elles étaient consommées dans un bouillon gras au bœuf par les immigrants chinois vivant à Yokohama. Par métonymie, ramen désigne maintenant ce plat hyper populaire, à savoir les nouilles, les accompagnements et le bouillon. La recette dessine quatre grandes familles de ramens : bouillon de sauce soja (shoyu ramen), d'os de porc (tonkotsu ramen), de sel (shio ramen) ou de miso (miso ramen) mais quasiment chaque adresse possède sa spécialité. Pour toucher de la baguette l’importance du ramen au Japon, il faut absolument voir Tampopo, le « western ramen » déglingué et génial de Jūzō Itami.
Vous voilà au jus sur les bouillons. Prêts à découvrir où manger les meilleurs ramens de Paris ?