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DR Ground Control
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Guide par quartier - orgie de bons plans dans le 12e arrondissement

Besoin d'idées de sorties autour de Bercy, du marché d'Aligre au Bois de Vincennes ? Les meilleurs restaurants, bars, hôtels et spots culturels sont ici !

Alix Leridon
Contributeur: La Rédaction
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Soyons honnêtes, le 12e arrondissement n’est pas le plus sexy de Paris. Autour de Bercy, la vie sociale est encore peu développée et l’autochtone a le pas pressé (d’aller voir ailleurs peut-être). N’empêche : à son extrême-est s’étale le bois de Vincennes, premier espace vert parisien, et à son extrême-ouest s’animent les étals du marché d’Aligre, l’un des spots les plus agréables et bon esprit de la ville. Entre les deux, il y a en fait largement de quoi satisfaire sa soif d’émerveillement, entre le musée des Arts forains, la Cinémathèque française ou la jolie rue de Crémieux – et des chemins de traverse nous conduisent même jusqu’à certains des meilleurs restos parisiens (coucou Passerini). Bref, s’il faut l’avoir longtemps arpenté pour en déceler le plein potentiel, vous n’avez qu’à suivre notre guide pour l’apprécier tout à fait ! 

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Les meilleurs restaurants du 12e arrondissement

  • Italien
  • 12e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Restaurant Passerini
Restaurant Passerini

Indéniable meilleur chef italien de Paris, le Romain Giovanni Passerini s’impose pour nous comme l’un des meilleurs chefs de Paris tout court. Dans sa caverne moderne, il fait le grand écart entre la rassurante tradi de la Botte et les envolées gastronomiques époustouflantes, avec une vision très documentée de la cuisine italienne. Chaque jour à midi, il propose des plats désarmants de simplicité, avec deux entrées, deux pasta, un plat, un dessert et basta. A l’image de ces iconiques raviolis ricotta-épinards au beurre de sauge ou de cette tartelette ricotta/fraises coiffée d'un sorbet à la rhubarbe. Le soir, ça monte sérieusement en gamme avec l’un des menus les plus aboutis de la ville. Ne passez pas à côté du pigeon de Mesquer (70 € pour deux), jouissive pièce en deux services qui vous fera roucouler de bonheur. Pour faire passer le tout, faites confiance à Justine qui nous en fait boire de toutes les couleurs, convoquant la crème des vignerons de la Botte (et d’ailleurs), à l’image du maestro sicilien Alessandro Viola.

  • Bistrot
  • Bastille
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Antonio Spinoza, numismate et ancien photographe de mode passionné de vins, s’est mis en tête de nourrir les esprits voyageurs dans ce grand bistrot patiné. En cuisine, le chef Shimpei Oie fait une démonstration de cuisine française avec la rigueur nippone chevillée au corps. Ne manquez pas le menu dej au rapport qualité prix stratosphérique.

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  • Français
  • 12e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Vous voilà dans le fief de Michel Bosshard, dit “Bobosse”, 52 ans de bistrot pour 87 d’existence ! Une auberge à la déco rustico-kitsch (poutres apparentes, nappe à carreaux, appliques chantournées) où le chef Laurent Josefiak envoie des indémodables de la cuisine française dans des portions de sénateurs : splendide terrine maison accompagnée d’une salade de chou à l’ail ; immense chou farci ; blanquette de veau ciselée… Un voyage dans le siècle dernier.

  • Japonais
  • 12e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pas facile de pêcher de bons sushis japonais à Paris sans devoir pratiquer le seppuku de son portefeuille. Ce coin du 12e ne sortait pas du lot, mais c’était avant que Nanyo Kurihashi et Terutaka Izumi, cuisiniers branchés de la branchie, ne plantent leurs couteaux aux abords de la place d’AligreDerrière le rideau calligraphié de leur cabanon de bois blond, au dej, les deux moussaillons troussent minute un bento qui nous fait frétiller : un patchwork coloriste de sashimi et nigiri de thon, daurade, maquereau, crevette, saumon et riz, avec wasabi et gingembre laminé (28 €). Midi et soir, on peut aussi tuer sa faim de palourdes au saké (14 €), d’une omelette nippone (6 €), d’un clinquant combo seiche-oursin (30 €) ou de substantiels chirashi (dès 25 €). En dessert, on vogue droit vers la glace au sésame noir (3 €). Une jolie marée à marier à un riesling nature (6 €) ou un saké (10 € le verre). Bref, Totto n’est pas là pour blaguer.

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  • Japonais
  • Bastille
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Jinchan Shokudo, un blaze de méchant de Dragon Ball Z ? En vrai, une bouillonnante cantine nippone entre l’izakaya popu, avec une déco comme là-bas alignant murs en lattes de bois, estampes et vieilles pubs de bière Coedo. Au menu, une vingtaine de tapas à prix plancher (2 à 12 € hors sashimis !), comme ces éclatants tsukemono (pickles de carotte, concombre et daikon), ces insolites chips (maison) de peau de saumon et mayo au shichimi, ou encore les karaage suintants. Encore la dalle ? Le donburi poulet panko au riz de Nogata et sauce tonkatsu fait plus que le job... A accompagner, au milieu du tohu-bohu, d’un des 13 sakés au verre comme ce pétillant Ninki-Ichi (7 € les 9 cl) ascendant naturel. Une parfaite adresse du midi pour manger sur le pouce, à condition de s’y pointer dès 12h, et d’éviter la queue de salarymen débordant sur l’asphalte. 

  • 12e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A l’intérieur du marché d’Aligre, un lieu hybride, mi-boucherie de quartier, mi-resto, qu'on doit au génial artisan boucher Christophe Dru. Au progamme ? Des tables et mange-debout peuplés de carnivores bien avisés, qui savourent steak tartare, entrecôte saignante ou juteuse côtes de porc. Le credo du taulier ? Que son établissement ressemble à un barbecue organisé entre amis, un endroit chaleureux où tout serait cuit rapidement et à la plancha (comptez 9 balles en plus pour la cuisine). En entrée, laissez-vous tenter par les délicieuses assiettes de saucisson, de pâté ou de fromages, à partager (ou pas). N’oubliez pas de jeter un œil à la courte mais maline carte des flacons, qui devrait ravir les amateurs de vins naturels. Dernier conseil : « La bonne bidoche appartient aux prédateurs qui se lèvent tôt. » Alors essayez de ne pas arriver trop tard (surtout le week-end), car le resto ne prend pas de réservations.

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  • Français
  • Bastille
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Banquettes bordeaux, murs blancs, quinqua bedonnants... Tout sauf tendance, mais ô combien génial. Un rêve de bistrot, qui doit beaucoup au chef, Christophe Philippe. Lequel n'a pas son pareil pour vous mijoter pendant trente (!) heures une tendrissime joue de veau, mœlleuse à souhait. Ou une langue de veau sublime, très finement tranchée, flanquée de sa mayo maison (12 €). Après un accueil tout sourire et un ballon de bon pif (rouge Raffut 2015 de Sylvain Bock, 5 € le verre), c'est tipar pour le bien-nommé "menu du travailleur" à 29 boules (12h30-14h30). Au menu ce jour là, un fat tarama de sole (manquant de sel, dommage), flanqué d'une salade verte ultra-fraîche et parfaitement assaisonnée. La suite crescendo : des tripes ravigotantes aux olives, dinguissimes, reposant sur une copieuse purée maison... Plus de place pour le dessert, et desserrage de ceinture obligatoire en sortant... Mais vingt dieux, qu'est ce que c'est bon ! 

  • Gastronomique
  • 12e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Aux antipodes des étoilés froids et consensuels, la déco chinée par l’architecte Marcelo Joulia (qui a aussi pimpé le viandard Unico) vous explose la rétine à peine la porte franchie. Tout est dans le détail : ces céramiques vintage aux formes pleines, ces luminaires éclatants 60-70’s, cette vaisselle sensuelle aux courbes ovoïdes… Une esthétique à l’image de la cuisine à quatre mains de la Japonaise Chiho Kanzaki et de l'Argentin Marcelo di Giacomo, deux pointures, anciens du triple étoilé Mirazur à Menton. Le menu dégustation est connu pour sa générosité : une mise en bouche, deux entrées, deux plats et deux desserts ! A retenir cette fois-là ? Une réjouissante lotte de ligne faisant la planche dans une émulsion de coquillages, délicatement parfumée à l’aneth et aux shiitakés… Le meilleur pour la fin : les desserts, peu sucrés, explosant en goût, en créativité, en tout ! A l’instar de ce panais, légume racine ici génialement maqué avec une boule de glace caramel/beurre salé, confiture de lait, et quelques pistaches émiettées…

Les meilleurs bars du 12e arrondissement

  • Bars à vins
  • 12e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Côté perfection, la cave à manger Passerina joue les gros cumulards. Pour commencer, voilà un endroit où la playlist enchaîne Todd Terje, Underworld et New Order histoire de lever le coude décontracté des tympans. Si on a la guinchette facile, difficile de rester vissé sur son tabouret. Ça tombe bien, la salle moderniste, mouchetée de mosaïques en travertin, avec sa grande table haute et son comptoir en palissandre, pousse à circuler et causer avec les voisins un verre à la main. Y a quoi dans ce verre ? Des bijoux majoritairement transalpins, souvent jurassiens, mais toujours sulphitophobes comme ce lumineux arbois-pupillin de Julien Mareschal, vivace blanc piémontais Cascina degli Ulivi (39 € la bouteille). Tout cela convole en justes noces avec des balles de petites assiettes : démente brandade de haddock à la purée de pois chiche (12 €), puissant consommé de canard où mouillent de moelleux canederli (12 €) ou bombe de baba au rhum (6 €). Bref, des bons pifs, des bons plats, une bonne ambiance. 

  • Bars à cocktails
  • 12e arrondissement
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Calbar
Le Calbar

Depuis 2012, Thierry Malikian n’a pas dévié d’une couture de la ligne de conduite de son bar : bons cocktails et… service en caleçon. L’idée n’était pas tant d’attirer les amateurs de genoux (mais pourquoi pas) que de sortir le cocktail de son côté snob. Mission accomplie puisque, dans cette petite salle postée à deux spaghettis de Passerini et décorée comme un loft new-yorkais, l’ambiance se montre franchement décontractée. Ça rigole et ça discute des deux côtés du comptoir sur fond de hip-hop. La magie du caleçon ! Côté verre en revanche, ça reste sérieux avec un menu très travaillé (et présenté sur une tablette) qui change deux fois par an.

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  • Que faire
  • Centres culturels
  • Bercy
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Ground Control Gare de Lyon
Ground Control Gare de Lyon

Voilà bientôt 4 ans que l'équipe du Ground Control a pris ses quartiers dans une ex-Halle de la SNCF, dans le 12e. Outre la kyrielle de restos et bars ouverts sur le monde, tout en privilégiant le circuit-court, le spot offre moult activités pour petits et grands. Pour rêvasser en bronzant, optez pour l'immense terrasse, à l'écart du bruit et de la circulation. Aux beaux jours, c'est un véritable salon jardin où lézarder et boire une bière. Mais Ground Control, c'est aussi un marché de primeurs où faire ses emplettes le week-end, des cours de yoga, Pilates, reiki, réflexologie et méditation du mercredi au dimanche… Un studio photo, une galerie d'art, un studio de radio spécialisé dans la fabrique de podcasts, des concerts acoustiques… Et une boutique de plantes à tarifs accessibles, Plantes Pour Tous, histoire de permettre aux citadins de transformer leur appart en jungle urbaine. Bref, une vraie ville dans la ville ! 

  • Musique
  • Salle de concert
  • 12e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Planqué depuis 2014 sous les impressionnantes arcades de l’avenue Daumesnil, le Pop-Up du Label, (ex-les Combustibles) combine énergiquement musique et cuisine. Pour la première, il y en a pour tous les goûts : la salle de concerts accueille aussi bien des soirées jazz, le mardi, que rock, hip-hop ou électro le reste de la semaine avec des DJ pointus qui font transpirer les corps. Pour le resto, c'est à l'étage qu'il faut se rendre. Des dessins contemporains et des lampes industrielles apportent une touche arty à l'endroit, tout comme les expos régulières. Une facette artistique davantage poussée depuis 2016 avec l'ouverture à deux pas de la galerie du Pop-Up. En cas de petite comme de grande faim, on peut dévorer des plats simples et soignés, mitonnés par le cuisiner du jour. Pour accompagner la nourriture et la musique, le Pop-Up du Label propose aussi une sélection de vins naturels et de bières artisanales.

Que faire dans le quartier ?

  • Shopping
  • Fripes et vintage
  • 12e arrondissement
  • prix 1 sur 4
Marché d'Aligre
Marché d'Aligre

Quelque part entre le faubourg Saint-Antoine et la gare de Lyon, le marché d'Aligre, l'un des plus anciens de Paris, respire encore l'atmosphère joyeuse des marchés populaires. Un temps appelée « le second ventre de Paris », en concurrence aux Halles, la place fut pourtant le théâtre sanglant des barricades de 1789, puis de celles non moins violentes de la Commune de Paris. Devenu marché populaire et bienveillant au fil des siècles, il continue d'en perpétuer les valeurs. On peut y faire ses courses dans une ambiance pittoresque et à moindre coût. Le matin, la place et la rue d’Aligre s’animent au fur et à mesure que les marchands s’étalent. Dans la halle Beauveau adjacente, poissonniers, bouchers et épiciers restent ouverts toute la journée mais affichent des tarifs un peu plus élevés. Le terre-plein central, lui, reste l’emplacement traditionnel des brocanteurs. Les commerces et bars de bons vivants attenants, comme le Grill Bar, participent de concert à l'ambiance détendue du quartier.

  • Musées
  • Histoire
  • Bel-Air
  • prix 1 sur 4

Ironie de l'histoire, cet imposant temple, érigé à la gloire de la colonisation et de l’empire dans le plus pur style Arts and Crafts des années 1930, est devenu en 2007 la Cité nationale de l’histoire de l’Immigration, avant de se voir renommer Musée national de l'histoire de l'Immigration. Prudent mais pertinent, le musée se révèle éloigné du fameux débat sur « l’identité nationale » puisque son objectif principal est de rendre hommage aux peuples étrangers venus s’installer en France. Mais aussi de sensibiliser le public aux luttes et aux douleurs qui ont marqué l’histoire de cette immigration massive. En 2023, ses espaces d'exposition passent de 1 400 à 1 800 mètres carrés. Au programme : dix sections imaginées autour de dix grandes dates, entre 1789 et 2015, avec œuvres modernes, objets et parcours de vie. Quant aux expositions temporaires, elles alternent toujours entre portraits de peuples immigrés, dossiers thématiques et expositions monographiques autour de sujets de fond comme les photographies de banlieue de Patrick Zachmann. Toujours loin des clichés.

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  • Musées
  • Spécialisés
  • Bercy
  • prix 2 sur 4

Cette magnifique collection d’attractions de fête foraine datant du début du XXe siècle est présentée dans un ancien entrepôt à vins de l’ère Eiffel. Des trois halls, le Salon de la Musique se démarque avec la sculpture de Jacques Rémus qui carillonne et s’illumine en même temps qu’un orgue Mortier de 1934 et un piano à queue moderne jouent 'Le Crime de l’Orient-Express'. Dans le Salon de Venise vous tournerez en rond en voguant sur une des gondoles du carrousel tandis que, dans le Salon des Arts forains, vous pourrez jouer à « la Course des garçons de café ». Dans ce jeu, le but est de lancer des balles pour faire courir des serveurs moustachus. A découvrir aussi : une belle garde-robe de costumes et d'accessoires de music-hall, récemment débarquée dans les collections du musée.

  • Salles de cinéma
  • Indépendants
  • Bercy
  • prix 1 sur 4

Autrefois au pied de Chaillot, puis au Palais de Tokyo, la Cinémathèque s’est sauvée de deux incendies avant de trouver refuge au début de ce siècle du côté de Bercy. Et plus précisément à l’emplacement de l’ancien Centre culturel américain dans le 12e arrondissement. Un quartier prometteur aux ambitions cinématographiques affichées par l’installation de deux mastodontes : l’UGC Bercy et le MK2 Bibliothèque. Dans ce magnifique bâtiment dessiné par Frank Gehry fusionnent en 2002 la BIFI (la Bibliothèque du film) et la Cinémathèque. C’est alors un véritable musée du septième art qui naît sous la direction du réalisateur franco-grec Costa-Gavras : quatre salles, une librairie, une vidéothèque et de nombreux espaces d’exposition. Et attention, le générique n'est pas là pour rigoler, avec des rétrospectives de folie, des masterclass au top et des expos à l’avenant. Un véritable lieu de perdition pour les cinéphiles qui s'est enrichi pendant le premier confinement avec Henri, sa plateforme en ligne, où sont diffusées d'innombrables raretés.

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  • Sites et monuments
  • Parcs et jardins
  • Picpus

Le poumon de la capitale se trouve à l’est, lové entre les bras de la Seine et de la Marne. Cet ancien terrain de chasse a été aménagé au XIXe siècle pour être transformé en parc symétrique au bois de Boulogne. Plusieurs grands lacs ponctuent le bois et en font une destination prisée par les cyclistes et les joggeurs. Il y a aussi de nombreuses installations sportives comme des terrains de tennis, de football, des stades, un hippodrome et même un terrain de baseball. Le théâtre n’est pas en reste avec la Cartoucherie, une ancienne fabrique de cartouches reconvertie en salles de théâtre monumentales. Le Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine est le premier à y élire domicile, dans les années 1970. Le bois est composé de nombreuses autres attractions : le château de Vincennes, le zoo, la ferme Georges-Ville, le temple bouddhique, le jardin tropical, une école d'horticulture et son arboretum.

  • Glacier
  • 12e arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Rangez les cornets, sortez les bâtonnets ! Depuis 2016, dans leur café du square Trousseau, Emeline et Guillaume la jouent cinquante nuances de fruits avec des ice pops qui sont de véritables jus givrés de saison. Parmi les hits servis dans de croquignolettes boîtes en carton, des glaces à l’eau qui ont du goût et font friser les papilles comme la fraise, la framboise, l’abricot ou le citron-concombre-menthe ; mais ils ont aussi des crèmes glacées au lait d’amande et fleur d'oranger, à la noisette croquante ou à la vanille, chocolat au lait et éclats de cookies… Bref, d’exquis esquimaux ! (N’oubliez pas de cracher le bâtonnet en bois, ça se digère assez mal.) 

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  • Bastille
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Avec son allure de loft new-yorkais – coucou la mezzanine, le comptoir sauce food truck et la grande baie vitrée – le Supersonic nous régale avec une programmation réunissant la fine fleur de la scène indé rock du moment, tant locale que de l’autre bout du monde. Et là où les tauliers font fort, c’est que le spot est ouvert 7 jours sur 7, avec des concerts programmés quasiment tous les soirs. Petit détail qui fait toute la diff : entrée gratuite garantie sauf les vendredis et samedis à partir de 23h (5 € !). Pour les clubbeurs en Perfecto, le Supersonic pousse tous les week-ends le vice jusqu’à 5h du matin.

  • Shopping
  • Epicerie fine
  • 12e arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Pastificio Passerini
Pastificio Passerini

Juste à côté de leur néobistrot, Giovanni et Justine Passerini mettent la main à la pasta dans cette boutique format Fiat 500, avec comme seule déco deux étagères en bois bourrées de beautés de la Botte : gressins, taralli (biscuits apéro en forme d’écrou), riz à risotto Carnaroli, fusilli Mancini Pastificio, huile d’olive Muraglia… Mais si l’on vient jusqu'ici, c’est aussi et surtout pour les fantastiques raviolis maison, à la pâte de farine bio artisanale des Marches passée au laminoir tous les matins, et dont la farce change chaque semaine. L’autre midi, on engloutissait illico pesto les délicieux raviolis mortadelle, ricotta et noix de muscade (41 € le kilo), ceux au pot-au-feu et salsa verde (45 €), et enfin quelques derniers épinards-ricotta (41 €). Que les gluten-freaks se rassurent, Giovanni a rameuté d’autres spécialités italiennes : impeccable salade froide façon poule au pot avec carotte, câpres et olives (35 € le kilo), saucisse piquante italienne (54 € le kilo)... Les prix se montrent plus bobo que boui-boui, mais que c’est bon…

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  • Sites et monuments
  • Parcs et jardins
  • Picpus

A mi-chemin entre nature et espace urbain, le Parc floral a été construit sur un ancien terrain d'entraînement militaire ! C’est l'architecte et paysagiste Daniel Collin qui a été chargé de remodeler le lieu, et d’y faire naître un parc de 31 hectares. Devenu l’un des quatre jardins botaniques de la ville de Paris, l’espace a l’allure d’une ode à la flore. Vous y trouverez d’incroyables collections parmi lesquelles 200 variétés de tulipes, plus de 1 200 (!) variétés de vivaces, un jardin de bonsaïs, des plantes médicinales ou encore des plantes méditerranéennes. Chaque année, le parc est source de nombreux projets culturels, où la musique a la part belle (Classique au vert, Paris Jazz). Pour les enfants, l’accès au parc et aux concerts est gratuit ! Le dépaysement se situe tout au bout de la ligne 1.

  • Que faire
  • Bercy

A la fin des années 1960, une locomotive à vapeur fume encore sur les hauteurs du métro aérien, pantelant obstinément entre Bastille et Vincennes. Dernier voyage en 1969 : la portion intra-muros de la « ligne V », centenaire, époumonée, est définitivement abolie. Quelques années de déferrage, balayage et repiquage plus tard, la Coulée verte ou « promenade plantée » voit le jour sur l’ancienne voie ferrée. Inaugurés en 1988, ses 5 km de chemin boisé prennent leur source sur le viaduc des arts de l’avenue Daumesnil avant de déverser leur verdure boulimique jusqu’à l’embouchure du périph, à la porte de Montempoivre. La balade perce à travers tunnels, jardins et immeubles, esquissant une capitale buissonnière à l’ombre des érables du parc Hector-Malot et de l’horloge haussmannienne de l’ancienne gare de Reuilly. Rien de tel qu’une flânerie au fil de ce couloir touffu pour prendre de la hauteur. Et brouter un peu d’air frais.

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  • Glacier
  • Place d'Italie
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Voilà plus de quarante piges que cet atelier boutique cornaqué par Thai-Thanh Dang, véritable reine des glaces, régale tout ce que la Place d’Italie a de becs sucrés ! Désormais, une petite boutique nous fait aussi saliver dans la rue de Prague, au coeur du 12e arrondissement. Ici, les glaces et sorbets artisanaux changent toutes les semaines ou presque… Impossible d’être blasé : glace à la bière brune ; galabé ; cacao au whisky fumé, yuzu et piment d’Espelette ; noix de coco et sésame grillé ; soja et gingembre ou encore miel et pignon… Autant de « parfums d’humeur », dixit la taulière, à découvrir au gré des saisons. Bien vu pour les intolérants au gluten ou vegans : des créations à base de laits végétaux (soja, noisette ou riz).

  • Shopping
  • Picpus
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Cette petite boutique complètement ouverte sur la rue et décorée comme un chalet suisse est le modeste royaume (en taille) d’Éric Lefebvre, au CV plus lourd qu’une meule d’emmental fermier. Ce descendant d’une lignée de quatre générations de fromagers, couronné MOF en 2004 et ancien président du Syndicat des crémiers fromagers d’Ile-de-France, pèse dans le game de la croûte fleurie et ça se sent à la vue de sa vitrine qui regorge de splendeurs. Quelques spécialités du chalet : le camembert Gaslonde au lait cru affiné et sélectionné par le patron (6,40 €), le stilton de Noël affiné au porto (46,80 €/kg) ou les palets de chèvre frais aromatisés (5,50 €). On y trouve aussi plus de types de raclettes que de courants écologistes (fumée, Espelette, poivre, ail des ours, à la truffe…), du mont d’or qui se décline en trois tailles ou un banon, chèvre des Alpes enveloppé dans des feuilles de châtaigner… Bref petit chalet mais grand palais du fromage !

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  • Picpus
  • prix 1 sur 4

Après le soleil, la tempête. Deuxième arrivant sur la liste des propriétaires de la cité théâtrale, la Tempête a vu le jour en 1971 sous le règne du Poitevin Jean-Marie Serreau, comédien et metteur en scène de l’absurde (Beckett, Ionesco). Espace de création pour des compagnies sans lieu attitré, il offre un espace aux premières réalisations de metteurs en scène devenus depuis prestigieux : Frédéric Bélier-Garcia, Kateb Yacine ou encore Stuart Seide. Dirigé par Philippe Adrien depuis une quinzaine d’années, le théâtre de la Tempête reçoit chaque année dans ses deux salles (224 et 84 places) plus de 30 000 spectateurs. Aux représentations s’ajoutent également des ateliers de formation et d’enseignement du théâtre.

  • Bel-Air

Nichés dans les bois de Vincennes, cinq théâtres se partagent depuis les années 1970 le vaste terrain d’un ancien site militaire réservé auparavant à l’artillerie. La troupe du théâtre du Soleil est la première à investir les hangars désaffectés et leur architecture XIXe siècle, après une lourde transformation des lieux. Cette compagnie cosmopolite riche d’une centaine d’artistes doit sa réputation à son engagement politique, son fonctionnement en tribus et notamment ses interprétations épiques des tragédies shakespeariennes (La Nuit des Rois, Henri IV). Un théâtre indépendant qui refuse la notion de théâtre bourgeois en renouant avec ses origines populaires. Ainsi, il n’est pas rare de croiser la metteur en scène et fondatrice Ariane Mnouchkine en ouvreuse ou même d’assister au maquillage des comédiens.

Les meilleurs hôtels du 12e arrondissement

  • Hôtels
  • Picpus
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Bienvenue à l’Hotel Paradiso, la Rolls du “Netflix & chill” signée MK2 ! Dans cet hôtel du 12e arrondissement, juste au-dessus du cinéma MK2 Nation, vous ne vous battrez pas pour savoir qui devra poser l’ordinateur sur ses genoux : votre film sera projeté en full HD sur 2,50 mètres de long. Sobrement décorées par Alix Thomsen (béton, métal et terre cuite), les chambres offrent pour certaines (côté cour) une jolie vue sur deux fresques de l’artiste JR. Rideaux fermés, la lumière peut se décliner en quatre ambiances pour moduler à l’envie l’atmosphère de votre petit ciné privé. L’expérience la plus complète reste celle qu’offrent les deux suites cinéma, dans lesquelles il est possible de visionner des films à l’heure de leur sortie en salle. Pour les autres, un ticket de cinéma est offert, et un grand rooftop permet de se faire une toile à la belle étoile. 

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