Hôtel Beauregard
Hôtel Beauregard © Romain Courtemanche
Hôtel Beauregard © Romain Courtemanche

Guide par quartier - orgie de bons plans dans le 15e arrondissement

Besoin d'idées de sorties dans le 15e, entre Montparnasse et Beaugrenelle ? Les meilleurs restaurants, bars, hôtels et spots culturels sont ici !

Alix Leridon
Contributeur: La Rédaction
Publicité

Oui, le 15e existe aussi sur la carte du fun à Paris. Certes, l’arrondissement le plus vaste de la capitale est loin d’en être le plus faste, mais sa densité de coolisation est en réelle voie d’augmentation. En témoignent les ouvertures récentes de chouettes hôtels éparpillés dans le quartier, et la poussée d’une poignée de barav’ aussi beaux que nature. Mais si on emprunte la ligne 8 pour s’y aventurer, c’est surtout pour goûter à l’un des divins restaurants coréens dont le coin abonde, ou pour fuir le bruit du monde en s’offrant une vraie pause dans sa vie de village riche en espaces verts. Preuve ultime du dépaysement suscité : d’ici, on voit même la statue de la Liberté. Paris, c’est loin.

> Découvrez ici notre page dédiée aux Jeux Olympiques de Paris 2024
> Emmène-moi directement aux meilleurs bars du quartier
> Par ici les idées de sorties 
> Rendez-vous à l'hôtel ?

Les meilleurs restaurants du 15e arrondissement

  • Japonais
  • Grenelle
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Akiyoshi Yuichiro, débarqué de Fukuoka juste après le Covid, a ouvert dans un bout perdu de 15e le premier restaurant chakaiseki de France. Quoicoubeh le chakaiseki ? C’est la succession extrêmement codifiée et chorégraphiée d’assiettes qui aboutissent à la cérémonie du thé au matcha, un breuvage trop amer pour le consommer directement (dit-on). Un moment de grâce et d’élégance nipponne de deux heures, hors du temps, à apprécier dans un silence respectueux. Des plats, dont la préparation face à nous fût aussi mémorable que le goût, on retient un puissant sushi pressé (sabazushi) au maquereau grillé à manger dans sa feuille de shiso et de nori, ou un tendre sashimi de sériole sous une électrisante sauce ponzu gélifiée. Attention au prix (160 € au minimum le midi en buvant de l’eau nature !). 

  • Javel
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le chef/taulier Matthias Bosgiraud, passé par Colorova, voulait son lieu à lui et a donc ouvert au printemps 2024 dans le 15e ce petit cocon pop à faïences vieux rose, banquettes bisque et collec’ de moules aux murs. Les candidates pour le déjeuner attendent sous cloche sur le comptoir : quatre en version salée et trois sucrées, toutes carénées pour apporter une part de glam à votre Insta. A côté d’une classique quiche au lard fumé et comté 18 mois, les recettes osent l’exploration : courgette basilic au chèvre frais, tarte abricot romarin ou encore cette kefta aubergine qui atterrit dans notre assiette. Les vrais vous le diront, la moitié de la réussite d’une tarte tient dans sa pâte. Elle est ici brisée, beurrée mais ferme et pleine de goûts avec ce mélange de blé semi-complet et de seigle. La viande hachée bien épicée se cache sous une moelleuse aubergine rôtie entière et une couche de noix concassée. En dessert, ça joue avec les appareils, avec ce rassurant clafoutis à la cerise servi entre une pâte sablée au maïs et une couche de pistache.

Publicité
  • Indien
  • Grenelle
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Manoj Sharma, à qui l’on doit déjà le bien-aimé Jugaad ouvre donc ce Sharmaji dans le calme 15e. La carte prend elle aussi quelques distances avec les immuables du cru et ça nous va bien. On commence par une version luxe des en-cas de rue (les chaat), en l’occurrence un fondant chou-fleur au four habillé de morceaux d’arachide et d’une électrique sauce au tamarin – simple et hyper plaisant. Avant un poulet grillé à la cuisson impeccable, sublimé par un impérial chutney vert de cébette, aneth et persil. On pousse tout ça avec un nan au fromage indien (plus aigrelet et original que la douçâtre Vache Qui Rit), mais à la carte se trouvent aussi une version aux pommes de terre (kulcha) ou au blé entier (lachha paratha). En conclusion, une belle adresse dépaysante et régalante qui vaut le détour !

  • Coréen
  • Grenelle
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Jium
Jium

En voilà une jolie gargote ! Planquée dans une petite rue, à deux pas du carrefour de la Motte-Picquet-Grenelle, Jium et sa cuisine ouverte détonnent. Dans l'assiette, même raffinement. Oubliez le bimbimbap : la gastronomie corénne est tellement plus riche que ça... Non, l'intérêt ici ce sont ces petites portions moins vues et chiadées : mandoo sortes de gyozas coréens  ultra crispy (7 €), affolant gueban au poulet en cocotte Staub (riz gluant, pépins de potiron et tournesol, jujube), ravigoré par une sauce soja maison (15 €)...  Et puis ce bulgogi aux petits oignons : bœuf extra, viande savoureuse, tendre, cuisson nickel (16 €). Gage d'authenticité : le kimchi offert après l'entrée (rappel : en Corée le kimchi n'est jamais facturé, comme le pain chez nous). De quoi nous (re)faire traverser tout Paris pour rejoindre ce 15e arrondissement !

Publicité
  • Coréen
  • Grenelle
  • prix 2 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans ce 15e qui concentre (il y en a 32 !) mystérieusement la majorité des restaurants coréens de la capitale, Bokko s’est imposé parmi les favoris de la diaspora séouliote. Pas tant pour son décor un peu chelou de réfectoire, mais plutôt pour sa carte bien typique explorant les spécialités pas croisées partout. Entouré d’une foule de ressortissants du pays du Matin-Calme, on opte pour un classique : le poulet frit coréen. Panure légère et ultra crousti, morceaux sans os, fondants et accompagnés de kimchi, de pickles et d’une sauce dakgangjeong sucrée salée… La prochaine fois, on tentera cet intriguant doenjang jjigae (ragoût de soja fermenté) ou un barbecue de bœuf. On s’hydrate avec des liquides qui ont fait plus de kilomètres que nous : soju (alcool de patate douce), bokbunjajoo (alcool de mûre) ou bekseju (vin de riz)… Merci Bokko !

  • Pizza
  • 15 arrondissement
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Guillaume Grasso - Vera pizza napoletana
Guillaume Grasso - Vera pizza napoletana

Vous croyez avoir déjà goûté une pizza aussi bonne qu'à Naples ? Ça, c’était avant que Guillaume Grasso, issu d’une lignée de pizzaïolos, ne décide d’ouvrir à son tour sa propre boutique, loin du Vésuve et proche de rien dans le 15e arrondissement, mais avec des pizzas si bonnes qu'elle réussira à vous faire décoller de votre studio de Belleville. Le bonhomme est même le seul à Paname à bénéficier de la certification Verace Pizza Napoletana On était un peu perplexe sur cette appellation jusqu’à ce que déboule une royale margherita di bufala (12 €) : pâte pétrie deux fois par jour pour un effet crousti-moelleux, sauce tomate de compète, basilic frais, mozza di bufala (ajoutée après cuisson), et huile d’olive. Alléluia ! Gardez de la place pour le dessert : ce serait dommage de passer à côté du tiramisu (7 €).

Publicité
  • Libanais
  • 15 arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Hassan Issa (ex-Maison Issa) et Karim Haïdar (Liza) ont ouvert l’adresse la plus chaleureuse de ce coin de 15e : les Mots et le Ciel. Un grand nom pour une petite salle bien chargée entre vaste table commune, cuisine ouverte, étagères de bocaux, livre de recettes et bouteilles de la vallée de la Bekaa. Ce petit cocon nous emmène goûter le Liban via des assiettes carrément finaudes : au-delà des sempiternels tabouleh ou tzatziki, on croise kebbés (boulettes au boulgour allongées) farcies à l’agneau ou aux épinards, confectionnées devant nous par Karim ; ou, pour les vegés, assiette de fèves cuisinées. On opte pour des makaneks, des petites saucisses d’agneau et pignons dans leur jus de cuisson déglacé au citron. Une tuerie tout en finesse qui mêle acide et épices, à saucer jusqu’à la dernière goutte. 

Les meilleurs bars du 15e arrondissement

  • Bars à vins
  • Grenelle
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Qu’on le veuille ou non, le 15e commence à exister pour les amateurs de pif nature. Il y avait les Jajas de Juju, et voilà que se profile à l’horizon le Vertical. Une petite salle proprette avec comptoir carrelé et murs gratouillés donnant sur une rue (forcément) calme. A la carte, une bonne palanquée de bouteilles nature plutôt originales, comme ce blanc les Greilles du domaine des Causse Marines de Patrice Lescarret (7 € le verre / 32 € la bouteille). A la pression, des bières artisanales dûment sourcées dans les environs (blanche de la brasserie du Grand Paris, 4 €) et des vins de Laurent Cazottes (12 € le pichet). Tout cela s’accompagne de petites assiettes pas bégueules : solide pâté de boudin noir (9 €) ou taloa (hybride basque entre le tacos et le croque, 9,5 €) pour un apéro droit dans ses bottes.

  • Bars à vins
  • Javel
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Si, jusqu'alors, les amateurs de vins vivants semblaient bouder la Rive Gauche, le frétillant Julien Métias a ouvert en juillet 2021 cette petite cave à vins où apéroter vers Lourmel (oui, touuuuut là-bas). Au programme, que des quilles de copains (le lascar connaît personnellement les trois quarts des viticulteurs qu’il propose), à picoler accoudé à un établi ou un tonneau, accompagné d’assiettes de charcut’ artisanales. Pas de cartes de vins au verre (7 €), c’est selon l’humeur du taulier et des arrivages. A la bouteille, pas mal de choix à prix tenus : pet’ nat B.C.G. (23 €), blanc Au bout du Chenin de Julien et Frédéric Moreau (31 €), gamay rouge La Paire de Laurent Saillard (22 €). Le solide assure avec une coppa comme cochon, un pâté de sanglier truffé qui nous en bouche un groin et un brillant brillat-savarin (14 € l’assiette). Bref, un chouette QG pour vous hydrater si vous êtes dans le coin.

Publicité
  • 15 arrondissement
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Boire des coups à la fraîche dans le parc des expositions de la porte de Versailles… Ça sonne un peu comme un défi d’« action ou vérité ». Mais pas le genre de chose qui pourrait faire peur au groupe Perchoir. Pour cette adresse sur le toit d’un hall d’expo, ils délaissent la verticalité pour l’horizontalité. On perd donc en altitude ce qu’on gagne en surface avec la vedette du spot, une giganormous terrasse boisée parsemée d’oliviers en pot, de jasmin en tonnelle et de mobilier de jardin. Autant dire un bon coin pour un soir de canicule. A la carte, des grands classiques : Moscow Mule (12 €), spritz (12 €), bouteille de rosé Posey Bio (39 €) et quelques fraîches créations comme ce Last Word (gin, Chartreuse, Luxardo Maraschino, citron ; 13 €). On complète avec quelques petites grignoteries, croquettes de chorizo (10 €), planche de charcuterie corse (18 €), pour un sage apéro à la limite du pull sur les épaules…

Que faire dans le quartier ?

  • Shopping
  • Traiteurs
  • Necker
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Chez les Vérot, on est charcutier-traiteur de grand-père en petit-fils. Fondée en 1930 par Jean Vérot à Saint-Etienne, cette Maison d'excellence est reprise par le fils Pierre (sacré MOF en 1976), qui lui-même transmet le flambeau au sien, Gilles. Lequel décide de s'installer à Paris en 1997 avec sa femme Catherine... Pour le plus grand bonheur des pâtéphiles ! Vice-Champion du monde 2011 de pâté en croûte, Champion de France 97 de fromage de tête, j'en passe et des meilleures : impossible de résister à leurs créations hautement photogéniques. Reste plus qu'à glisser le vin qui va bien dans le panier, et le tour est joué ! ça tombe bien : ils font aussi cavistes

  • Shopping
  • Librairies
  • 15 arrondissement
  • prix 2 sur 4
Le Divan
Le Divan

Dans le 15e, le Divan est une institution, un centre névralgique de la littérature à deux pas du métro Convention. Il faut dire qu'avec ses rayons débordant de classiques, de recueils de poésie et de livres d'art magnifiques méthodiquement classés par genre, Le Divan est la meilleure alternative aux Fnac surpeuplées. Dans un décor spacieux et chaleureux (supplément babyfoot), on trouve donc de quoi s’instruire, faire un beau cadeau ou simplement s’offrir un petit plaisir lettré. Les présentoirs, alanguis sur de beaux tapis persans, exposent la crème de l’écriture. Des ouvrages coups de cœur de l’équipe, signalés par de courts avis trombonés, et qui ne sont pas forcément les meilleures ventes ni les dernières parutions : une originalité méritant d’être soulignée. Mais surtout, Le Divan est un espace culturel à part entière puisque de nombreuses tables rondes, séances de dédicaces et conférences avec des écrivains y sont régulièrement organisées autour du petit îlot central, réplique d’un salon au milieu duquel trône un… divan !

Publicité
  • Sites et monuments
  • Parcs et jardins
  • Javel

Cette version postmoderne et délirante d’un jardin à la française a été conçue par Gilles Clément et Alain Prévost sur l'emplacement de l’ancienne usine automobile Citroën. Inauguré en 1992, il s’étend sur 14 hectares, ce qui en fait l’un des plus grands parcs récemment aménagés à Paris. Ses deux grandes serres modernes accueillent des plantes exotiques et méditerranéennes, construites autour d’un parvis et ses fontaines faisant le bonheur des enfants pendant la période estivale. Offrant une perspective imprenable sur la Seine, il est le seul espace vert parisien directement ouvert sur le fleuve. Outre une aire de jeux dotée d’un parcours d'accrobranche, on trouve aussi au parc André-Citroën des tables de ping-pong, d'échecs et le fameux ballon d’hélium Eutelsat qui vous emmène à 150 mètres d’altitude pour une vue panoramique de Paris. 

  • Musées
  • Art et design
  • Necker

Antoine Bourdelle (1861-1929), sculpteur de la monumentalité, élève d’Alexandre Falguière, disciple de Rodin, professeur de Giacometti… Bref, Antoine Bourdelle, l’un des monuments de la sculpture française, rêvait d'un temple érigé en son nom au cœur de la capitale. Ce fut chose faite en 1949 lorsque son épouse, Cléopâtre, inaugura ce musée dévolu à l'œuvre et à la vie de l’artiste. Les collections permanentes, dont l'accès est gratuit, occupent l’ancien atelier du créateur des fresques modernistes du théâtre des Champs-Elysées. Les espaces hébergent quantité de sculptures, dessins et photographies de Bourdelle, dont le fameux Héraklès archer, mais également une partie des collections personnelles de l’artiste, dont des œuvres de Rodin, Carrière, Monticelli, Ingres et Delacroix. Les galeries et les jardins, eux, ont su conserver une aura intimiste de vieil atelier, malgré les extensions successives qui sont venues conférer une certaine ampleur à ce musée insolite. Mention spéciale pour les jardins, dédale de statues et de fougères où il fait bon se perdre.

Publicité
  • Théâtres publics et scènes nationales
  • 15 arrondissement
  • prix 2 sur 4

Repris en 2009 par Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel, fondateurs de la compagnie de cirque Les Arts Sauts, le Monfort a pris un virage à 90°. Exit les spectacles désuets, place aux compagnies étrangères et aux propositions atypiques. Une proprammation qui s'efforce d'offrir un panorama éclectique des différentes formes de spectacle et de ses mélanges : théâtre-vidéo, théâtre-danse, performance... Outre, la programmation artistique, le Monfort propose aussi dans ces différents espaces, des stages et débats. De quoi aiguiser la curiosité dans un 15e arrondissement qui manque parfois de folie. Le bâtiment en forme de chapiteau vaut, lui aussi, le coup d’œil !

  • Musées
  • Grenelle

Le bâtiment est né d’un partenariat anglo-japonais de Kenneth Armstrong et Masayuki Yamanaka en 1996. Derrière sa façade translucide incurvée, on présente la culture japonaise dans toutes ses déclinaisons. Présentation de la cuisine des moines japonais, atelier bento box ou initiation au dessin manga, découverte des films d’horreur japonais ou ceux de Minoru Shibuya, ou encore, tout simplement, apprendre le japonais. Voilà autant de possibilités qu’offre la Maison de la Culture du Japon à Paris. La bibliothèque en libre-accès dispose d’un fonds d’ouvrages en sciences humaines et sociales sur le Japon et sa civilisation. Ne vous fiez pas aux allures modernes de l’édifice, sur le toit se trouve un authentique pavillon de thé traditionnel en bois. Il a été construit et aménagé par l’école de thé Urasenke, et des cérémonies du thés sont régulièrement présentées.

Publicité
  • Sites et monuments
  • Parcs et jardins
  • 15 arrondissement

Construit sur le site des anciens abattoirs de Vaugirard, le parc Georges-Brassens a préfiguré la transformation de quartiers industriels en espaces verts comme le parc André-Citroën et la Villette. L’entrée ornée de taureaux en bronze est d’origine, de la même manière que d’anciens pavillons en fer qui accueillaient autrefois de grandes boucheries. Aujourd’hui, ce sont les bouquinistes qui envahissent les lieux le week-end. Des espèces aromatiques occupent le Jardin des senteurs et un petit vignoble produit 200 bouteilles de Clos des Morillons chaque année. Le parc porte le nom du chanteur Georges Brassens qui a vécu une grande partie de sa vie à quelques centaines de mètres de là. 

  • Sites et monuments
  • Parcs et jardins
  • Montparnasse

Insoupçonnable lorsqu’on s’apprête à prendre le TGV sur le quai de la gare Montparnasse, le jardin suspendu construit au-dessus des voies existe pourtant depuis 1994. Cette parenthèse de verdure encadrée par des barres d’immeubles a été conçue comme une sorte de navire géant, posé sur la gare. Selon le point de vue, on peut imaginer que le haut de la tour Montparnasse est la cheminée du paquebot, et que le bruit de la gare sous nos pieds est celui du bateau qui vogue sur les flots… La fameuse perturbation venant de l’Atlantique. Au milieu du jardin, la grande structure dotée d’un miroir géant est en réalité un immense pluviomètre, thermomètre, girouette et anémomètre. Le genre de spot à nous faire louper notre train.

Les meilleurs hôtels du 15e arrondissement

  • Hôtels
  • Grenelle
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Il ne se passerait rien dans le 15e ? Au Wallace, on dit « gros mythe » ! Le petit dernier de la famille Orso (Rochechouart, Cabane, Ami…) le prouve en distribuant un guide qui liste boutiques, restos et bars intéressants dans les environs. A part ça, les chambres, pas grandes mais coquettes, offrent une déco rétro-rital bien balancée avec tête de lit en bois laqué, guéridon laiton et applique à franges. Au 3e étage, une terrasse en teck avec une dizaine de places permet de dolce-viter au calme, cerné par les toits en zinc. Un bain nordique pour deux et un sauna complètent les activités d’extérieur. Les frileux peuvent même se gainer dans la mini-salle de sport au sous-sol ou travailler spécifiquement le lever de coude à l’élégant petit bar sous la verrière. Très bon rapport qualité/prix.

  • Hôtels
  • 15 arrondissement
  • prix 2 sur 4

Avec pas moins de six adresses rétro-pop dans la capitale, le groupe Touriste (validey par les locaux) continue de faire son nid à Paris – et on aime toujours autant s’y lover. Ici, en plein 15e, l’hôtel Beauregard avait de quoi nous faire les yeux doux. Décor cinégénique et multicolore orné de tapisseries murales fleuries, mobilier design et douillet, murs miroirs et banquettes de velours, l’intérieur pensé par Chloé Nègre jongle entre le confort intimiste du boudoir et l’espièglerie d’une aire de jeux. L’adresse idéale si vous avez envie de calme et de tranquillité (mais pas d’austérité), dans un quartier qui, bien qu’à quinze minutes à pied de la tour Eiffel, reste assez confidentiel. 

Publicité
  • Hôtels
  • 15 arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La deuxième adresse parisienne de la franchise, installée dans un immeuble flambant neuf le long du parc des expositions, reprend les marqueurs des autres Mama : du pop et des jeux ! Le grand resto au rez-de-chaussée se pare donc du traditionnel plafond tableau noir illustré par Beniloys, du baby-foot géant et du mobilier décalé et coloré. Les 207 chambres sont dans la même veine avec un mur en béton brut, tête de lit en cannage façon bistrot, guéridon en marbre et salle de bains ouverte. Par la fenêtre, l’amateur de panorama urbain hardcore trouvera sa came : une ferme urbaine en jachère, le fleuve de lumière du périph et, tout là-bas, le bosquet de buildings de la Défense. Pour les beaux jours, une petite cabine de sauna posée sur le toit, juste à côté de quelques machines de sport. 

Recommandé
    Vous aimerez aussi
    Vous aimerez aussi
    Publicité