Pour qui ? Les fans de vraie cuisine italienne, tendance sudiste (chef sicilien) Quel plat ? Les paccheri au pigeon En quête constante d’authentiques restos italiens, j'évite les queues grégaires, et file rue Bergère sur le chemin du... Pastore ("berger" dans la langue de Molière). Ouverte fin mai par deux anciens de l’Osteria Ferrara (la sommelière Emma Hayes et le chef palermitain Lorenzo Sciabica), cette trattoria moderne joue la carte de l'épure. Murs bruts, ampoules pendouillantes, tables en marbre, chaises rétro 60's... On connaît la chanson. Ici, c'est le sud de la Botte, donc remballez la carbonara et la bolognaise. Place à un trio de gourmandes bouboules de ricotta frite, sur lit d'épinards, topées d'anchois (11 €). Extase sur le plat : des paccheri comme à Napoli, soit de grosses pâtes en forme de tubes, ici garnies de pigeon et d'asperges vertes. C’est fort, puissant et évidemment al dente (18 €). Le risotto au homard, algues de Normandie et zeste de citron confit (24 €) pousse le combo iodé-agrumé comme il faut, tout en étant un peu liquide— parti-pris du chef, qui semble le préférer léger plutôt que crémeux. Va bè ! comme on dit en Sicile. Pour les desserts, c’est Giuseppe Massimo, tout droit venu des Pouilles, qui s’y colle. Son aérien semifreddo au miel, gelée de camomille, biscuit au thé vert se cuillère en deux coups. L'autre bâton du Berger ? La carte des vins : plus de 250 références italiennes, louchant fortement sur le Piémont. A l'instar de ce blanc R
Est-ce à cause de la météo qui tire la gueule neuf jours sur dix ? Ou à cause de ce temps qui passe trop vite et que l’on essaye de filer au train sans jamais le rattraper ? Toujours est-il que l’on a souvent envie d’Italie. Ah la dolce vita et cette cuisine pleine de soleil ! Une véritable parenthèse enchantée pour nos grises mines de Parisiens. Voici donc quelques-unes de nos tables préférées pour se ressourcer autour d'une belle pizza ou d'une succulente assiette de pastas.