Assiette de la mer
© Clamato
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Les 50 meilleurs restaurants de Paris

Notre sélection hautement subjective des endroits où l’on mange le mieux à Paris : du boui-boui, du bistro, du gastro… Bref, du kiff à table.

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Et voilà ce moment rituel de l’année où Time Out ose prendre parti pour défendre ses adresses préférées. Et comme on sait que certains reprochent aux classements de restaurants de privilégier les tables multi-étoilées, carénées pour les imposables du dernier décile, par rapport aux restos de quartier, on précise que dans notre top 50, le premier prix s'affiche à 12 € le midi ! Vous y croiserez plus de bistrots que de palaces, plus de zinc que de velours et des menus voyageurs qui vous évitent de vous ruiner en avion. Ce top est-il un florilège hautement subjectif ? Affirmatif, mais qui tente de traduire au mieux cette rencontre miraculeuse du kif gustatif, de la douceur de l’ambiance et de la joie d’être là. Au plaisir de vous croiser à l’une de ces tables !

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Les 50 meilleurs restaurants de Paris - Palmarès 2024

  • Gastronomique
  • Champs-Elysées
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Plus qu’un repas, un voyage extraordinaire dans un monde parallèle où Didier Wampas cuisinerait pour Napoléon III. Dans ce luxueux hôtel particulier débordant de boiseries, de moulures et de velours, Christophe Pelé signe une incroyable variation terre-mer qui se joue des marqueurs des palaces pour mieux les transcender. On croise des crevettes en tempura, des pibales qui se lovent avec de la cervelle, des rougets grillés qui s’amourachent de moelle… Une expérience sensorielle unique en une vingtaine d’assiettes, plusieurs quilles de vin nature et trois-quatre heures de bonheur à conclure dans le salon au coin du feu.

Où ? 31 avenue Franklin-Delano-Roosevelt, Paris 8e.

  • Gastronomique
  • Charonne
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après des années à pop-upper, Adrien Cachot a de nouveau une adresse où poser son génie ! Le voici capitaine de ce Vaisseau spécial, écrin anthracite pour assiettes infusées à la créativité bouillonnante du chef. Le menu foisonnant convoque des abats de veau et des arêtes de poisson, des variations nippones et le terroir français, café en entrée et kriek en dessert. Une technique imparable au service d’un geyser d’idées.

Où ? 35 rue Faidherbe, Paris 11e

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  • Japonais
  • Louvre
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Au rez-de-chaussée du palace Cheval Blanc, dans un cocon boisé calme comme un temple shaolin, Arnaud Donckele et Maxime Frédéric se frottent aux nipponités de Takuya Watanabe. Le résultat ? Une incroyable épopée iodée en 17 étapes où les plats s’assemblent devant nous dans une chorégraphie millimétrée. Des sushis au sommet du game parisien sont escortés de bouillons, accords et desserts élaborés par les deux chefs français. Hakuba vole très haut.

Où ? 8 quai du Louvre, Paris 1er

  • Français
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Septime
Septime

Le cadre classieux qui évoque un gastropub londonien, avec table en bois buriné, acier noirci et lumière ouatée, n’a pas pris une ride depuis l’ouverture en 2011. La cuisine étoilée de Bertrand Grébaut non plus. Toujours alerte et défricheuse. Dans un menu en sept temps qui sait manier la montée chromatique, on croise une sucrine braisée dans une tranche micrométrique de lard, des Saint-Jacques nacrées convolant avec de la moelle, un dément ris de veau grillé et harissa accompagné d’un bouillon de couscous… Quasiment indispensable pour que ces plats révèlent tout leur potentiel : l’accord mets et vins érudit, voyageur et parfaitement calibré.

Où ? 80 rue de Charonne, Paris 11e.

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  • Français
  • Le Marais
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Manon Fleury et la cheffe Laurène Barjhoux plantent leurs convictions écolos et féministes dans ce gynécée conceptuel et bienveillant au cœur du Marais. Une salle grège, une lumière zénithale et un service attentionné pour savourer une cuisine singulière d’une délicatesse de dentellière. Le végétal s’y taille la part du lion, on appelle les producteurs et productrices par leur prénom, et la saisonnalité ne se négocie pas.

Où ? 13 rue des Gravilliers, Paris 3e

  • Français
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Partis se mettre au vert dans les communs entièrement rénovés d’un château d’Essonne, James Edward Henry et Shaun Kelly ont fait sortir de terre un miracle de restaurant bucolique, locavore et exquis, récompensé par un prix aux Time Out Paris Food and Drink Awards. Le potager de la maison fournit la majorité des légumes et herbes, les petites exploitations des environs, les viandes et le paysage verdoyant l’apaisement aux rétines des convives. Dans la chaleur d’un déjeuner de famille, on se régale d’assiettes délicates comme cette darne de veau parfaitement saisie au feu de bois accompagnée d’un duo de garnitures à partager autour de la table : pourpiers et haricots verts à la braise et salade de chou.

Où ? 5 rue Saint-Antoine, Saint-Vrain 91770

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  • Bistrot
  • Roquette
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La recette gagnante du Servan des sœurs Katia et Tatiana Levha ? Elle n’a pas changé depuis 2014 ! Une déco mixant moulures et fresques au mobilier bistrot et surtout des assiettes du marché aux inspirations hexagonales pimentées d’Asie, une cuisine de métissage allègre et joyeuse, avec des sauces au cordeau. Oui, le Servan a toujours du souffle !

Où ? 32 rue Saint-Maur, Paris 11e

  • Italien
  • 12e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Restaurant Passerini
Restaurant Passerini

Indéniable meilleur chef italien de Paris, Giovanni Passerini s’impose pour nous comme l’un des meilleurs chefs de Paris tout court. Dans sa trattoria moderniste (sol en terrazzo, murs blancs, suspensions design), il fait le grand écart entre la rassurante cuisine tradi de la Botte (tagliatelles au ragoût de canard, iconiques raviolis ricotta-épinards au beurre de sauge) et les envolées gastronomiques époustouflantes comme ce pigeon en deux services dont on se souvient avec émotion longtemps après avoir remboursé le prêt souscrit pour payer l’addition.  

Où ? 65 rue Traversière, Paris 12e.

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  • Français
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Les Enfants du Marché
Les Enfants du Marché

Si vous cherchez un repas nappe amidonnée, ami des végés et service chuchoté, passez votre chemin ! Ce comptoir de marché s’avale sur un mange-debout sans plafond au-dessus de la tête (glagla en hiver) avec le gouailleur Michael Grosman en maître de cérémonie attachant et sommelier, récompensé du prix du meilleur taulier de Paris aux Time Out Food and Drink Awards. Les assiettes canailles et carnées du chef japonais Shunta Suzuki régalent autant qu’elles tarifent : iconiques moules de Groix dans une marinière au gorgonzola, tempura de cervelle…

Où ? 39 rue de Bretagne, Paris 3e.

  • Végétarien
  • Poissonnière
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Alice Tuyet (Plan D) délivre rien de moins que la plus belle table végane de Paris, où la cuisine légumière se pare d’une vraie ambition : accompagner la cuisine faubourgeoise, avec son gras rassurant, ses recettes mythiques et ses jus puissants, vers un monde sans viande. Au menu, un carrousel de réussites : fondance de carottes laquées d’une sauce “bbq” ; croquettes au tofu façon pied de cochon ; farcis provençaux, rôtis et jus de “carcasses de légumes”. Novateur et enthousiasmant !

Où ? 20 rue du Faubourg-Poissonnière, Paris 10e.

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A la barre de ce navire indus' mêlant bois, verre, béton et acier ? Cap’tain Grébaut – Septime c'est lui – qui nous emmène en croisière vivifiante et épicée vers des recettes iodées pleines d’allant. Dans cette annexe marine du Septime, la carte change en fonction de la pêche (artisanale et durable). On y picore de la seiche d’Oléron réveillée au piment, du ceviche de mulet à la courge musquée… Gare à vous : comme la marée dans la baie du Mont-Saint-Michel, l’addition monte vite.

Où ? 80 rue de Charonne, Paris 11e.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Les Arlots
Les Arlots

Officiellement, ce bistrot, pas nomique pour un franc, a ouvert en 2016, mais Lino Ventura aurait pu y avoir son rond de serviette tant il a l’air d’avoir toujours été là. La cuisine ménagère et généreuse de Thomas Brachet redonnerait le moral à une maire de Paris après un résultat à la présidentielle. Évidemment, il y a la mythique saucisse purée, indétrônable au sommet de l’Olympe bistrotier… Mais tout le reste de la carte possède finesse et justesse. Le meilleur bistrot de Paris.

Où ? 136 rue du Faubourg-Poissonnière, Paris 10e.

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  • Café-restaurant
  • Charonne
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Mokonuts
Mokonuts

Il y a des lieux qui détonnent mais sonnent comme une évidence. Mokonuts est de ceux-là. D’apparence, un modeste coffee shop où s’envoyer sans crier gare un top cookie pâtissé par la géniale luciole japonaise, Moko Hirayama. En réalité, un vrai restaurant d’auteur. Le chef franco-libanais Omar Koreitem y peint une cuisine sensible, unique, voyageuse… Le genre qui vous colle les poils sans qu’on s’y attende. Notre restaurant doudou année après année !

Où ? 5 rue Saint-Bernard, Paris 11e.

  • Japonais
  • Grenelle
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le chef Akiyoshi Yuichiro, débarqué de Fukuoka, vous fait découvrir le chakaiseki : une succession extrêmement codifiée d’assiettes qui aboutit à la dégustation du thé au matcha, préparé selon la méthode traditionnelle japonaise. Le chef travaille devant son public avec des gestes d’horloger, varie les cuissons, les ingrédients et la vaisselle à chaque étape. Un moment de grâce, un incroyable voyage immobile et silencieux inédit en France, mais facturé au prix fort.

Où ? 59 rue Letellier, Paris 15e.

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  • Batignolles
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Gare au Gorille
Gare au Gorille

Dans la cuisine ouverte, au fond de cette jolie salle tout en longueur, le chef Marc Cordonnier propose une bombe de formule midi aux assiettes délicates à fond dans la saison. Pas de fusion improbable, seulement des accords justes et précis pour un repas d’une grande douceur. Et pour ne rien gâcher, la carte des vins nature, chantournée par le sommelier Louis Langevin (ex-Septime), s’impose comme une des plus belles de l’arrondissement.

Où ? 68 rue des Dames, Paris 17e

  • Français
  • 18e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Derrière la devanture rouge basque, une petite salle qui aurait plu à Simenon, où rentrent au chausse-pied chaises Baumann, tables Formica et banquettes moleskine vermillon. Depuis ce modeste QG, Paul Boudier et Albert Touton, des anciens du Châteaubriand, ont lancé une offensive bistronomique qui a conquis le quartier. Dans la formule midi à prix anti-inflation, que des bombes d’assiettes qui allient désarmante simplicité, précision d’horloger et associations finaudes ! 

Où ?  53 rue des Cloys, Paris 18e.

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  • Gastronomique
  • Folie-Méricourt
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans ce resto/labo immaculé, vendu il y a peu par la toque punko-basque Iñaki Aizpitarte (du Châteaubriand), on fait joujou avec des tapas (ré)créatives. Le lieu ? Une galerie de glaces et marbre de Carrare, écrin épuré et obsédant (signée par l’architecte superstar Rem Koolhaas), dans lequel picore une faune branchée et virevoltent des serveurs lookés. Dans les (petites) assiettes ? La matière première est reine, quasi brute. Attention, le midi, le Dauphin vous maraboute avec une formule magique à 25 €.

Où ? 131 avenue Parmentier, Paris 11e.

  • Bistrot
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Repris par Florent Ciccoli (l’Orillon), alchimiste bistrotier qui change le zinc en or, ce petit bouclard délivre bonnes ondes et chouettes assiettes. On s’y sent bien du matin au soir, dans cette salle à mosaïque azur, mobilier bistrot et comptoir boisé, ou aux quelques tables sur le trottoir de la calme rue Saint-Sabin. Sur une feuille volante, le menu du jour proposé par la cheffe Julie della Faille envoie du simple, du bon, du précis. Un recoin pas chagrin !

Où ? 60 rue St Sabin, Paris 11e

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  • Bistrot
  • Poissonnière
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

En se tenant soigneusement à distance des gangs de chefs grandes gueules, Adrien Ferrand creuse son sillon dans son chaleureux restaurant. Une cuisine où la technique (impeccable) convole en justes noces avec l’émotion, où les assiettes belles comme un nouveau jour régalent le chaland par petites touches précises comme dans ce foisonnant encornet à la plancha au beurre blanc curry, condiment à la courge, vinaigrette au kaki, épinards grillés… Pas d’anguille sous roche, Eels est une grande table.

Où ? 27 rue d’Hauteville, Paris 10e.

  • Bistrot
  • 20e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le chef Antoine Villard et la sommelière Morgane Souris ont ouvert Dandelion, beau bistrot plus chicos que chicot. On y déguste une cuisine futée aux produits bien dans la saison et colorée d’influences asiatiques (le chef a fait ses armes chez Double Dragon). Ça donne un déjà iconique ris de veau laqué de soja et caressé d’une anchoïade pour un terre-mer franco-asiatique à lécher l’assiette. La preuve que la bistronomie a encore du mordant !

Où ? 46 rue des Vignoles, Paris 20e

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  • Marocain
  • Folie-Méricourt
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Tagine
Le Tagine

Dans ce remake des khaïmas sahariennes – lanternes ajourées, tissus plissés au plafond, zelliges… –, rien n’a vraiment changé depuis l’invention du soleil (environ). La lumineuse taulière Marie-Josée Mimoun, énergique comme un José Garcia sous MDMA, continue de sourcer la crème de la crème des produits pour mitonner le meilleur couscous du monde (on exagère à peine) : épices de la maison Thiercelin, agneau de lait des Pyrénées, huile d’olive Profil Grec… Elle fut même une des premières à basculer sa carte des vins en tout nature !

Où ? 13 rue de Crussol, Paris 11e.

  • Sud-Américain
  • Saint-Ambroise
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Un nom qui fait un peu peur pour une adresse au final d’une grande douceur ouverte par le couple franco-brésilien Ninon Lecomte et Lucas Baur de Campos. Service trop sympa, cadre so cosy et assiettes certes viandardes mais tout en délicatesse comme cette purée cumulonimbesque, couronnée d’un os à moelle qui accompagne une côte de bœuf parfaitement cuite à la flamme et plus tendre qu’un regard de bébé teckel. Sans oublier le mythique poulet rôti du dimanche midi… 

Où ? 5 rue du Général-Renault, Paris 11e.

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  • Poisson et fruits de mer
  • République
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A la barre de cette micro-cambuse carrelée, on retrouve la Belgo-Ougandaise Olive Davoux, ancienne de l’équipage de l’Ecailler du Bistrot, qui régale midi et soir avec une carte de petites assiettes inspirée par la pêche (artisanale) du jour et dans laquelle on peut plonger tête la première sans crainte : ceviche de mulet noir, carpaccio de maigre du Pays basque… Sans oublier les bourriches d’huîtres bien castées (Utah Beach de Monsieur Jean-Paul, spéciales de la famille Cadoret). Trop bon !

Où ? 53 rue de Lancry, Paris 10e.

  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pierre Touitou, qui manquait cruellement aux foodies depuis son départ de Vivant 2, ouvre enfin son enseigne à lui, un néobistrot beau comme un costard italien des années 80. Sur la carte, on retrouve le style du chef : net, minimaliste et stylisé. Tout y est lisible, avec jamais plus de trois éléments dans l’assiette comme cette impeccable lotte-artichauts-tamarin escortée d’une petite assiette de riz noir aux oursins et foie de lotte. La bistronomie à la mode Touitou est une réussite.

Où ? 19 rue Saint-Roch, Paris 1er

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  • Français
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Et soudain, en 2022, naissait une brasserie (élue meilleur rétro aux Time Out Paris Food and Drink Awards) qui semble avoir toujours été là, remise en selle par Adrien Spanu, en mission pour redonner du lustre à ce patrimoine parigot. Mosaïques années 20, fresque d'après-guerre et nappes amidonnées façonnent un cosy cocon pour une cuisine immémoriale, fouettée par un sourcing au cordeau. Aux fourneaux, Grégoire Simon délivre une popote sans nostalgie, juste du kif, avec des œufs mayo champions du monde (à prix d’or) et des classiques rassurants comme le claquement de portière d’une berline bavaroise.

Où ? 6 rue de la Bastille, Paris 4e.

  • Bistrot
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Café du Coin
Café du Coin

Derrière des atours de bistrot oublié depuis le siècle dernier (comptoir cerclé de laiton, table Formica, carreau de ciment Belle Époque) et le nom le plus commun de France pour un rade se cache une adresse pépite qu’on doit à Florent Ciccoli (Jones, Cheval d’Or, Recoin). Un troquet qui anime son coin de 11e du café au dîner. Mention spéciale pour la formule déjeuner à prix d’ami qui décoche d’imparables assiettes bistrotières à l’image de ce cordon-bleu au mont d’or. Pour l’apéro aussi, le Café du Coin va vous en boucher un avec ses étiquettes nature à foison et des pizzettes pour faire causette. Notre QG.

Où ? 9 rue Camille-Desmoulins, Paris 11e.

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  • Français
  • Saint-Ambroise
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ce cadre plus parisien que la tour Eiffel – vieux zinc, tables Formica et luminaires globes – sert d’écrin à une ambassade affûtée de la bistronomie où le chef Christopher Edwards décoche une cuisine patinée à l’audace et misant gros sur le goût. Et en appui de ces flèches d’assiettes mettant dans le mille, la géniale taulière Daniela Lavadenz abat l’une des plus belles cartes des vins de la ville. 

Où ? 42 rue Saint-Sébastien, Paris 11e.

  • Italien
  • Belleville
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Depuis 2015, le chef toscan Michele Farnesi, passé chez Rino et Heimat, poursuit sa route dans la salle biscornue de sa petite adresse de Ménilmontant, nettement plus osteria que palacio. Un voyage fringant où l’on baguenaude dans les terroirs d’Italie en compagnie d’une cuisine précise et enlevée dans un cinq temps d’une incroyable douceur. Pâtes à la vénitienne, mulet opalin et sauce hollandaise à l’oursin, câlin de cremoso à l’amande… Et pour accompagner ces transes transalpines, une carte des vins d’Italie !

Où ? 1 rue d'Eupatoria, Paris 20e.

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  • Bars à vins
  • Sentier
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Au 6 d’une rue du Nil qu’il a bien poncée, Grégory Marchand (Frenchie, Frenchie to Go) a ciselé une enclave bois et pierre (notre adresse préférée du chef) où dégommer de petites assiettes et de grands verres (la carte des vins est épaisse comme un roman d’été). Scotch eggs et aïoli au kimchi, nugget de ris de veau et tagliatelles de salsifis au vin jaune slaloment entre une clientèle joyeusement anglophone et carrément au coude-à-coude. Impec pour venir seul et finir par causer avec tout le zinc !

Où ? 6 rue du Nil, Paris 2e.

  • Quartier latin
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A deux enjambées du brouhaha de la Contrescarpe confite de touristes, le chef japonais Kazuma Chikuda, passé chez Bocuse (à Tokyo), chuchote sa cuisine sensible dans une improbable enclave du bon goût ornée de fauteuils en kilim. Ebouriffante tartelette de poireaux, gel de granny et douceur de chou farci végétarien à l’émulsion de vin jaune… Le menu change tout le temps mais le régal s’installe. Midi ou soir, en semaine ou le dimanche, foncez chez Narro !

Où ? 72 rue du Cardinal-Lemoine, Paris 5e.

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  • Italien
  • Grands Boulevards
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Mobilier de bistrot en bois sombre, rigolos tableaux de bourgeois du XIXe détournés, carrelage Belle Epoque… Un rêve d'estaminet parigot lové dans le passage des Panoramas. Depuis sa cuisine ouverte zinc et zelliges, aussi imperturbable que le Monte Limbara, le Sarde Simone Tondo envoie depuis 2017 de rassurants classiques italiens, des beautés sorties de la Botte de sa grand-mère. Simple, bon mais chèrement tarifé.

Où ? 8 passage des Panoramas, Paris 2e.

  • Pizza
  • Folie-Méricourt
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Elle a de la gueule, l’ambassade parisienne de la pizza à la romaine (à la pâte plus fine que sa cousine napolitaine) : bar à parpaings blancs, murs raclés jusqu’à l’os, imposant plafond-miroir et serveurs lookés. Et on mange quoi dans ce décor brutaliste ? Margherita de bufala (tomate, mozzarella de bufflonne et basilic) magnifique d’épure ; divine Parma rossa (tomate, jambon de Parme affiné 22 mois, mozza de bufflonne et basilic)… Et de midi à 13h du mardi au vendredi, elles s’affichent à des prix popolari (de 6 à 10 €). Avé César, ceux qui vont se régaler te saluent !

Où ? 90 rue de la Folie-Méricourt, Paris 11e.

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  • Fast-foods, snacks et sandwicheries
  • 10e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Prolongement de la rôtisserie chérie Candide avec laquelle il partage quelques marches, la cuisine et sa carte des vins, ce mignon comptoir bleu, bois et bellevillois s’impose comme une bête de pause méridienne. Camille Guillaud et Alessandro Candido y proposent décadents dwichs au pain signés Thierry Breton, replètes soupes de légumes locaux et tartes salées. Que du frais, que du maison, que du bon.

Où ? 37 boulevard de la Villette, Paris 19e

  • Bistrot
  • 19e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ce rétro bouclard, beau comme un camion bleu dans son jus (mosaïques-moleskine-moulures), règne sur son haut de Belleville du croissant du matin au digeo du dîner. Léa Fleuriot y défouraille des plats d’antan parfois twistés avec une herbe, un condiment ou un peu de piment, comme ce ​​pot-au-feu de paleron de bœuf dorloté d’une sauce de pâte de soja fermentée. Quant au frérot Louis-Marie, aux goulots, il débouche des vins naturels et des sakés castés avec soin. Le Cadoret ? À jamais le cador adoré du quartier.

Où ? 1 rue Pradier, Paris 19e.

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  • Gastronomique
  • Rennes-Sèvres
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Insensible aux modes, Antonin Bonnet, Cévenole aussi taciturne que talentueux, continue son apostolat gastronomique barycentré autour du produit, dans une salle aussi fantaisiste qu’un énarque sous Tranxène. Les prix chez Quinsou valent plus qu’un sou mais quelles assiettes ! Homard pincé par des pickles de betterave, lotte de Vendée au saké, ris de veau de la ferme d'Anne-Laure Jolivet et crème à la truffe noire… Du pur talent.

Où ? 33 rue de l’Abbé-Grégoire, Paris 6e.

  • Bistrot
  • Folie-Méricourt
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ce cadre de bistrot parisien intemporel cache bien son jeu. On pense mordre dans une entrecôte frite avec un quart de côte et voilà qu’on se retrouve tourneboulé par les assiettes ciselées du jeune chef Satria Vue (longtemps sous-chef ici), qui convoque tempura de sardines et merlu nacré cinglé par une sauce chorizo… L’expérience ne serait pas complète sans le sommelier Marco Pelletier (passé par le Bristol), la gouaille en bandoulière, qui cornaque la petite salle et une des plus belles caves de Paris avec de rarissimes bouteilles. Et pour ne rien gâcher, les prix ont été vaccinés contre l’inflation !

Où ? 19 rue de la Fontaine-au-Roi, Paris 11e.

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  • Vietnamien
  • Sentier
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans cette cantine proprette, la famille Tran Luu propose une cuisine vietnamienne populaire boostée par des ingrédients rudement bien sourcés (sauce premium, viande française, riz champion du monde). On mange ici un des tout meilleurs phở de Paris : un bouillon hyper-parfumé, pas trop gras (juste assez pour être réconfortant) dans lequel barbotent de fondantes tranches de bavette d’aloyau et de plat-de-côtes. On sèche le bol sans sourciller !

Où ? 39 rue de Cléry, Paris 2e

  • Français
  • Folie-Méricourt
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Sous un plafond de céramiques circassiennes aussi centenaire que classé, cet auguste bistrot – qui fut longtemps la cantine des saltimbanques du Cirque d’Hiver voisin – délivre une enthousiasmante cuisine bien dans son temps, sans fard ni blague qui tombe à plat. Le Coréen Jung Yonghoon régale son public avec un numéro de petites assiettes équilibristes. Et en étoile en haut du chapiteau, on trouve une des plus belles cartes de vins nature de Paris. 

Où ? 114 rue Amelot, Paris 11e.

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  • Turc
  • Mairie du 18e
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Oui Mehmet est bobo mais surtout bon bon. La galette maison, tartinée de purée de poivron, emmaillotte une viande de poulet fermier hyper juteuse, des pickles de choux blanc, des oignons rouge et une cascade de sauce au yaourt. Les frites, plus bronzées et luisantes qu’une retraitée niçoise, complètent ce grand sandwich. Ne partez pas sans gouter les mezze turcs aussi originaux que savoureux !

Où ? 43 rue Ramey, Paris 18e

  • Bistrot
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Grand thuriféraire de la rétronomie, Édouard Vermynck (ex-l’Entrée des Artistes) a carrossé l’ancien Gaspard de la Nuit en bistrot simili centenaire à vieux clichés encadrés, antique buffet à miroir et sublime lettrage peint à la main sur la devanture. La carte est à l’avenant et aligne du franchouillard sans âge, archi connu et bien tourné : andouillette artisanale avec un buisson d’excellentes frites allumettes, poulette rôtie et cumulonimbesque purée, cordon-bleu et frites… Jamais la nostalgie n’a eu aussi bon goût !

Où ? 6 rue des Tournelles, Paris 4e.

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  • Japonais
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

En quelques mois, cette enclave inox et marbre ouverte par Takuya Watanabe, maître sushi à l'origine de l’inoubliable Jin, a déjà remporté haut la hand le concours des meilleurs hand rolls de Paris. Sur le comptoir défilent des makis XXL : feuille de nori craquante, grains nacrés de riz tiède, soja maison et surtout poisson de première bourre comme le thon rouge bluefin ou le maigre de ligne. Des propositions dignes d’un gastro nippon dans une atmosphère à la cool.

Où ? 71, rue de Seine, 75006

  • Belleville
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Copines des Beaux-Arts, Marie-Anna Delgado (en cuisine) et Olivia Brunet (à la déco et en salle) ont monté cet amour de cantine (récompensé d’un award Time Out) où tout Belleville a son rond de serviette. Une formule midi magique qui offre à prix d’amies des assiettes ambiance retour de Catalogne par les départementales des Landes ; des soirées tapas déglinguées, des dimanches bingo… Bref, on sort de là en chantant coucouroucoucool Paloma !

Où ? 93 rue Julien-Lacroix, Paris 20e.

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  • Japonais
  • 1er arrondissement
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans ce microspot à ramen bien sapé (comptoir en parpaings, pierres grattées, étagères de mangas incrustées dans le mur), assis sur des fûts, préparez-vous à slurper des merveilleuses nouilles maison à base de blé japonais, parmi les meilleures de Sainte-Anne – et pourtant, y a de la concurrence ! Elles s’ébrouent dans un bol de succulentissime bouillon de volaille et de porc dégraissé à pimper de feuille d’algue séchée, d’un coulant œuf nitamago ou de fines et fondantes tranches de chāshū (porc). Itadakimasu !

Où ?  41 rue Sainte-Anne, Paris 1er.

  • Chinois
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Vous voulez du précis, du pointu et de l’inattendu ? Vous allez être doublement servi. Dans cette belle salle à plafond enciélé, comptoir à dominos et dragon en néon, les sœurs Tatiana et Katia Levha frottent leurs racines philippines aux influences mondiales, comme ces égrillards baos frits gorgés de comté à tremper dans une mayo au XO, ou ces coques en balade sud-américaine dans un incendiaire bouillon chipotle et piment. Une adresse singulière, décalée et attachante. Avec en bonus un personnel ULTRA sympa et une BO hip-hop du début du siècle (cœur avec les doigts pour Mary J. Blige).

Où ? 52 rue Saint-Maur, Paris 11e.

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  • Turc
  • Poissonnière
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Ozlem
Ozlem

L’honneur retrouvé du döner ! Chez Ozlem, pas de frites surgelées ni de viande douteuse. L’équipe de cette cantine turque turbine aux aurores pour préparer le nec plus ultra de la broche, de la poitrine de veau, mélangée à de la dinde, qui marine de longues heures avant d’être embrochée le lendemain puis grillée. On la déguste dans un dürüm maison (galette de blé) garni d’oignons rouges émincés, d’une pointe de sumac, de persil.. Une tuerie parfaitement assaisonnée à la fois croustillante et moelleuse.

Où ? 57 rue des Petites-Ecuries, Paris 10e.

  • Chinois
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Un boui-boui chinois grand comme un timbre, posté à deux pas des grands magasins, où le Sichuan enveloppe les papilles dans des bouillons de feu. A la carte ultra ramassée, des soupes de nouilles de blé ou de vermicelles de riz garnies de viande, ou de raviolis maison à la farce soyeuse. La force du piment se règle de 0 à 3… Pas de fierté déplacée : à 1, ça envoie déjà bien.

Où ? 41 rue de Provence, Paris 9e.

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  • Turc
  • Le Marais
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Imaginé par la star telavivienne Eyal Shani, ce spot à deux longueurs de tsitsit de la rue des Rosiers se la joue gentiment bordélique avec cuisine grande ouverte, sono à fond les ballons et légumes qui pendouillent au comptoir. Même l’immense ardoise accrochée au mur donne le menu dans le désordre. On y graille donc des pitas au top (au poulet avec peau qui croustille et chair ferme, aux boulettes agneau-bœuf ultra-fondantes, à la ratatouille réconfortante) accompagnées d’un mythique chou-fleur grillé. Simple et funky.

Où ? 22 rue des Ecouffes, Paris 4e.

  • Japonais
  • Folie-Méricourt
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le chef Sho Miyashita et son comparse Jérémy Mégaly ont investi cette petite salle à banquettes en moleskine et murs à vif pour en faire ce bar à tapas nippon nerveux et éclectique. On y baguette japonités bien roulées et junk food rassurante comme cette aile de raie à la sauce umeboshi ou cette mafflue omelette au bacon, chou blanc et sauce bulldog. A faire couler avec des Highballs comme dans les ruelles de Kabukicho.

Où ? 82 rue de la Folie-Méricourt, Paris 11e

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  • Français
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Sacré Wolfgang Staudinger ! Son lumineux estaminet qui convoque lettrage Art déco, plafond miroir, lustres tulipes et mobilier chiné donne l’impression d’avoir toujours été là alors qu’il l’a repris en mai 2022 ! Associé au chef Etienne Hervé, lui aussi passé par le Café Constant (d’où le nom), il défouraille le midi une impeccable formule déjeuner à 22 € où des classiques du bistrot twistent avec des vins nature. On fait pas semblant, on est content.

Où ? 11 rue Saint-Maur, Paris 11e.

  • Libanais
  • Sentier
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Alan Geaam passe au vert ! Le chef libanais, qui collectionne les adresses parisiennes (Faurn, Qasti Bistrot…), se lance dans le 100 % végétarien. Zeinab Hachem, la nièce du taulier, qui propose une carte mêlant classiques levantins et succulentes adaptations végés de mezzés comme des nuggets de chou-fleur ou un shawarma de champignons à glisser dans une pita. Et le dimanche, tout ça bascule en brunch.

Où ? 41 rue des Jeûneurs, Paris 2e

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