© Daroco
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Les meilleurs restaurants italiens de Paris

Pasta, risotto et bons vins : découvrez le migliore de l'Italie à Paris !

Antoine Besse
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Pour contrer l’estomac dans les talons, rien de mieux que la cuisine de la Botte ! Dans cette sélection de nos meilleures adresses italiennes, on n’a gardé que des établissements servant (aussi et surtout) autre chose que des pizzas (on leur a déjà consacré un dossier joufflu). Pâtes fraîches, plats de viande et de poisson, risottos, polenta, tiramisu… : il reste largement de quoi faire tant la gastronomie italienne se sent à Paris comme une polpete dans une sauce tomate. Du ristorante pour millionnaire à la trattoria (cantine de quartier familiale) en passant par l’osteria (cave à vins servant une cuisine du marché), les chef(fe)s y travaillent les produits avec cette désarmante simplicité qui rend cette cuisine si exceptionnelle. Buon appetito !

Les meilleurs restaurants italiens de Paris

  • Italien
  • 12e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Restaurant Passerini
Restaurant Passerini

Indéniable meilleur chef italien de Paris, Giovanni Passerini s’impose pour nous comme l’un des meilleurs chefs de Paris tout court. Dans sa trattoria moderniste (sol en terrazzo, murs blancs, suspensions design), il fait le grand écart entre la rassurante cuisine tradi de la Botte (tagliatelles au ragoût de canard, iconiques raviolis ricotta-épinards au beurre de sauge) et envolées gastronomiques époustouflantes comme ce pigeon en deux services dont on se souvient avec émotion bien après avoir remboursé le prêt souscrit pour payer l’addition.  

Où ? 65 rue Traversière, Paris 12e.

  • Italien
  • Champs-Elysées
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Avec ses serveurs en spencer blanc, son service au guéridon à tout bout de champ et sa déco à miroirs et velours pop, Zeffirino inoxydable rendez-vous de la bourgeoisie génoise, n’a eu aucun mal à adapter son style de ristorante chicos, à la clientèle cravate ou fourrure du 8e. Fameuses trofie au pesto a la genovese préparées devant vous dans un mortier en marbre (35 € à la carte !), maniche alla carbonara au guanciale et pecorino, tiramisu préparé minute devant nous. Pas de zinzineries, rien que de la tradition !  

Où ? 9 rue Marbeuf, Paris 8e

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  • Italien
  • Sentier
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Avec cette trattoria, Greg Marchand déboule dans le game du déjeuner de « sa » rue du Nil. La salle, bruyante comme un marché napolitain, affiche une choucarde déco néo-vintage. On pioche dans une convaincante carte panitalienne artichauts à la juive bien frits comme à Rome, raviolo garnie de pecorino, tartelette crostata garnie de frangipane... Un Altro vraiment bueno.

Où ? 9 rue du Nil, Paris 2e

  • Italien
  • Belleville
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Dilia
Dilia

Une adresse cocon molto Ménilmontant (cette placette trop jolie à l’ombre d’une église, cette petite salle biscornue tellement coquette) où il fait bon aller à deux. Le chef toscan Michele Farnesi décoche des assiettes italiennes tout en équilibre et subtilité qui touchent droit au cœur comme ces tortellinis à la brandade douce comme une soirée de mai à Rome.

Où ? 1 rue d'Eupatoria, Paris 20e.

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  • Italien
  • Odéon
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans le quartier des éditeurs, cette osteria chicos, dessinée Rodaa Studio, par n’a pas mis longtemps à imprimer sa marque. Depuis la cuisine centrale, Mario Iannone (fraichement débarqué de Milan) délivre des assiettes toutes en simplicité transalpine, et ça nous va bien : charcuterie de la Botte, fenouil poêlé juste habillé d’une sauce à l’orange, maccheroni au ragù bianco de volaille et veau, suave comme un soir d’été dans le Piémont... Pour accompagner tout ça une solide carte de quilles aussi bios qu’italiennes.

Où ? 10 rue de l'Odéon, Paris 6e

  • Italien
  • Charonne
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le Sicilien Fabrizio Ferrara a fait de ce troquet parigot boisé (c’était un ancien QG d’anars transalpins, paraît-il) une enjaillante ambassade de la gastronomie italienne. Fabuleuses raviolis à la courge ; beignets de cima di rapa (brocoli-rave typique des Pouilles pas croisé souvent à Paris) accompagné de stracchino ; soupe de haricots borlotti… Des assiettes précises et gourmandes dans une formule midi à prix d’amici (20 €).

Où ? 7 rue de Dahomey, Paris 11e.

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  • Italien
  • Grands Boulevards
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Racines
Racines

Un passage couvert comme à Milan, un bistrot zinc et bois comme à Turin (mais sans les néons) et un chef sarde, Simone Tondo, qui revisite inlassablement les plats de sa grand-mère… Telle est la recette magique de Racines, la plus parigote des osterias. Des recettes simples et des goûts respectés comme ce velours de vitello tonnato, ces raviolis à la ricotta coiffés d’une saucisse bien charnue et un tiramisu d’anthologie.

Où ? 8 passage des Panoramas, Paris 2e.

  • Italien
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Une cantine italienne racée comme une Alfa Romeo Giulia avec lithographies classieuses, beaux livres d’urbanisme, chaises Thonet et guéridons en marbre noir. La cheffe Rosa Vanina Pavone cisèle avec le sourire des assiettes ultra-fraîches et de saison (elle fait ses courses chez les commerçants du quartier) comme ces lasagnes végétariennes au sarrasin ou cette soupière pleine de rigatoni au bœuf braisé à se partager avec toute la table. Pas de chichis, que de la régalade.

Où ? 49 rue Popincourt, Paris 11e.

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  • Italien
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le duo Sabrina Goldin et Stéphane Abby perfuse la faune nocturne du Marais avec de subtiles italianités dans cette chic trattoria à boiseries, tomettes et tables marbrées. On y propose des assiettes de la Botte qui dépotent : exquis vitello tonnato, pétulants spaghettis chitarra all’amatriciana au guanciale et pecorino… A faire couler avec des vins nature ou les cocktails planqués dans le bar du sous-sol.

Où ? 45 rue de Poitou, Paris 3e.

  • Italien
  • Saint-Ambroise
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Cc’est au tour de Gianmarco Gorni de nidifier dans les cuisines du Perchoir, jusqu’au printemps. On connaît depuis Goguette ce drôle d’oiseau et sa cuisine largement street, souvent iconoclaste, un brin provoc. Avant de percher ce Vecchio, le lascar a écumé avec son complice Hubert Niveleau (de la crêperie Sarra) les bistrots italiens de Manhattan et du New Jersey. La promesse ? Mettre les pieds dans les plats de la tradition transalpine quitte à hérisser les gardiens de Botte.

Où ? 14 rue Crespin du Gast, Paris 11e.

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  • Bars à vins
  • Arts et Métiers
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La déco carrelage blanc et mobilier noir nous renvoie illico dans les années 80, quand Moroder régnait sur l’italo disco. Mais chez Anna, les hits sont comestibles avec des bombes d’assiettes envoyées par Alessandro Allegri : artichauts à la juive comme à Rome, atomique calamar farci à la sicilienne, épatants tagliolini alla carbonara à saucer à même la poêle comme à la maison. À boire, Giuseppe Craparotta et la sommelière Eliana Campo dégotent des quilles canons. Bravo !

Où ? 13 rue du Vertbois, Paris 3e.

  • Italien
  • 2e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pas le temps d’aller dîner à Milan ? Poussez donc la porte de l’ultra-modeux Daroco. Sa dégaine flatte les Instagram dans le sens du like avec marbre vert, serveurs en marinière (dédicace à Jean Paul Gautier dont c’était l’ancienne boutique), salle à hauteur de cathédrale et chalands sapés comme jamais. On y déguste d’accortes pizzas à la napolitaine (avec pâte épaisse et moelleuse) sorties du four à bois mais aussi des primi cochons à accompagner de vins nature de la Botte.

Où ? 6 rue Vivienne, Paris 2e.

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  • Italien
  • 10e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans cette micro-salle de briques nues, la farine de Sicile bio du meunier Marco Mulè (moulue le lundi) est transformée en kilomètres de pâte fraîche. Dans une ambiance joyeusement familiale, on engloutit des assiettes comme chez la mamma à saucer avec une foccacia plus moelleuse qu’un édredon : linguine aux boulettes de viande, milanese d'aubergine et câpres… Malin Mulino !

Où ? 25 rue Sainte-Marthe, Paris 10e.

  • Italien
  • Champs-Elysées
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Triplement étoilé dans les Abruzzes, le chef Niko Romito pose ses bagages en cuir pleine peau au Ristorante du palace Bvlgari. Au programme – pour ceux qui en ont les moyens –, de grands classiques de la gastronomie transalpine pimpés par le maestro, comme ce vitello tonnato tout en fondance ou une déjà mythique côte de veau à la milanaise et à la texture incomparable. Des merveilles adossées à une formidable carte des vins qui convoque la crème des vigneronnes italiennes.

Où ? 30 avenue George-V, Paris 8e.

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  • Italien
  • Roquette
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Coup de jeune pour Jones ! Riccardo Ferrante, grand pastafari chez Solina Pasta Fresca, a pris les rênes (et des parts) de l’adresse de Florent Ciccoli. A programme de la course, un peloton de tapas qui tiennent la corde du très bon : arancini au poivre échevelés de pecorino, paccheri alla genovese, puissantes tripes à la romaine… Tout ça dans un cadre moderne qui va bien, accompagné de vins nature qui déboulent au grand goulot.

Où ? 43 rue Godefroy-Cavaignac, Paris 11e.

Et aussi...

  • Pizza
  • prix 2 sur 4

Napolitaines, calabraises, romaines, corses... Voici toutes les pizzas de la capitale qui méritent d'être applaudies (et dévorées) à deux mains. Classiques, à l'assiette, à emporter al taglio, pliées a portafoglio, roulées (rotolò), deluxe ou bon marché, il y en aura, c'est promis, pour tous les goûts et budgets. 

  • Pâtisserie
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Des glaces à Paris, il n'y a que ça. Mais paradoxalement trouver un glacier digne de ce nom n'est pas évident. Il y a un test imparable pour juger de la qualité d’un glacier : jetez un coup d’oeil à son bac de pistache. Plus celle-ci est vert fluo, plus il faut fuir. Il pistacchio, il vero, c’est marronnasse, comme la noisette ! Eh oui. 

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  • Bars à vins

« Je ne comprends pas qu'on achète du vin sans l'avoir goûté au préalable. Il ne viendrait à personne l'idée d'acheter un pantalon sans l'essayer avant. Alors, Dieu me tire-bouchonne, ne refusez pas à votre bouche ce que vous accordez à vos fesses », déclarait Pierre Desproges, l'humoriste pour qui bien manger et bien boire ne relevait pas de la farce. Ecoutons-le et allons le goûter ce vin. 

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