Soirée électronique pendant l'été 2022 à la friche Virage
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Guide par quartier - orgie de bons plans dans le 17e arrondissement

Besoin d'idées de sorties autour des Batignolles, entre Ternes et Guy Môquet ? Les meilleurs restaurants, bars et spots culturels sont ici !

Alix Leridon
Contributeur: La Rédaction
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Dans l’imaginaire commun du Parisien, Batignolles rime étrangement moins avec gnôle qu’avec poussettes ou chauffards en costard sur trottinette. Familial et bien peigné, le quartier est pourtant loin de s’endimancher, et commencerait presque à se dévergonder. Outre l’arrivée du club Virage, friche estivale en plein air à la prog bien énervée, on constate une recrudescence de caves à manger pas bégueules dans le coin ces dernières années, et un degré d’ambiançage de plus en plus élevé. De quoi pimenter la vie de quartier déjà séduisante de ce 17e arrondissement biberonné aux marchés, parcs et squares gaiement animés, et de donner envie de s’éterniser.

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Les meilleurs restaurants du 17e arrondissement

  • Bistrot
  • Batignolles
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Exit le Cyrano, antique caboulot où venaient se mettre un coup dans le nez (lol) André Breton et ses surréalistes. Et welcome le Cyrano version bistrot ! Les mosaïques Art nouveau, les peintures sous verre et les miroirs piqués d’époque ont été repris par une équipe venue du Café Noir, qui ouvre du premier kawa du matin au dernier verre le soir. Charleyne Valet, cheffe autodidacte passée par NordNord, cuisine pour dîner de petites assiettes d’inspi méditerranéenne. Par exemple : un vitello tonnato tout en onctuosité et – bonne idée – agrémenté de salicornes (10 €), ou une caponata, un velours de ratatouille d’aubergine (9 €). À la carte des vins, l’incompréhensible absence de bergerac se rattrape par une sélection certes ramassée (une quinzaine d’étiquettes), mais pas à la ramasse et déclinée au verre pour toutes les quilles. Le midi, sympathique formule entrée/plat à 18 €. 

  • Britannique
  • Epinettes
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après les tourtes du Public House et les snacks de Project Sausage, voilà la pub grub bien roulée du Blossom Arms. Gros comptoir, plancher sombre, murs vert bouteille : cette adresse joue la dégaine classique du pub où les Clash et les Prodigy font vibrer la mousse de la Guinness. Au menu des solides façonné par Alexandre Chapier, taulier plus tatoué qu’un virage de supporters mancuniens, des assiettes offrant assez de calories pour traverser la Manche à la nage, comme ce maousse et déjà mythique fish & chips. Deux morceaux d’églefin à la panure méga-crousti escortés d’un demi-mètre cube de frites double cuisson (la bouteille de vinaigre est évidemment à dispo sur la table). En légumes ? Un ramequin de sauce tartare et un de purée de brocolis ! Parfait pour un lendemain de GDB. Repoussant les limites du journalisme et de notre ceinture, on finit avec une coupe d’une épaisse mousse choco/Guinness plus anglaise qu’une défaite en finale. En bref, une popote simple et plaisante où il ne faut pas trop se préoccuper de ses triglycérides.

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  • Français
  • Batignolles
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Chassez le naturel, il revient au bistrot ! Telle pourrait être la devise de Thibault Sizun, ancien cuistot dégoûté des étoilés, et désormais heureux patron de ce bouclard racé des Batignolles. Un bon vieux zinc, précieux conducteur de l’amitié, y côtoie des peintures sous cadre et des objets d’antiquaire sur ses deux élégants étages – dont une salle privatisable confidentielle avec service à la sonnette. La cheffe Soda Thiam fourbit une cuisine néo-bourgeoise bien ouvragée : subtil lapin à l’escabèche sous un chou pointu grillé et mayo à l’estragon (12 €) ; fin carpaccio de langue de veau et endives (12 €) ; avant, en dessert, une épatante tarte aux pommes rustique puissamment poivrée à partager à deux (20 €). Pour les faims relatives, la formule entrée-plat-dessert est fort aimable (28 €).

  • Batignolles
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Gare au Gorille
Gare au Gorille

A quelques pas des voies ferrées de Saint-Lazare, un joli bistrot tout en longueur, façon deux salles, deux ambiances : design clinique à l’entrée, bucolique au fond. Aux manettes ? Deux pointures : le chef Marc Cordonnier (ex-Passard, Ze Kitchen Galerie…) et le super sommelier Louis Langevin (ex-Meurice et Septime) qui propose une des plus belles cartes de jaja nature du 17e. Le menu, ramassé, change tous les jours. Ce jour-là, démarrage à fond les ballons avec un maquereau cru sauce miso, servi sur un lit de chou rouge et coriandre, assaisonné de mayo aux anchois. La suite ? Une petite bombe de terre/mer : un dos de merlu parfaitement cuit, saupoudré de chapelure craquante et marié à des micro-dés de porc. Le tout flanqué de délicieuses orechiette et brocolis croquants. C’est gourmand, précis, plein de peps. A l’instar de ce régressif brownie choco servi en dessert... 

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  • Epinettes
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pour son déménagement en 2023, Elis Bond a fait un saut de Pigalle à Guy Môquet ; mais le chef autodidacte, a gardé le nom de son resto. Et, plus important, la ligne qui a fait sa renommée, celle d’une cuisine d’auteur qui puise ses inspirations dans l’Afrique au sens large (jusqu’aux Caraïbes) pour mieux les réinventer. L’assiette d’acras de poisson bien croustis déboule non pas avec la sauce chien annoncée mais une noire et rare mayo au mbongo, mélange capiteux d’épices camerounaises. Avant (avec un peu d’attente) un morceau de poulet fermier, à l’impeccable cuisson, alangui sur un roboratif risotto au mafé. Au rayon boissons, on opte pour un jus d’hibiscus maison mais la carte ciselée par Vanessa Bond, l’épouse du chef, offre un beau voyage entre la France (morgon de Lapierre, beaujolais de Hoppenot) et l’Afrique du Sud (Old Vine du domaine Mullineux). Le soir, l’ambiance se fait nettement plus tamisée et gastronomique avec des menus en trois ou cinq temps à l’aveugle. Car oui, l’Afrique, c’est chic.

  • Mexicain
  • Batignolles
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Voilà sans doute l’une des tables mexicaines les plus authentiques de Paris. On devrait presque parler de gastronomie anahuac tant la cheffe, Mercedes Ahumada, prône un retour aux racines pré-hispaniques. Dans une salle épurée, sans crâne coloré ni copie de Frida Kahlo à l’horizon, on commence par un chausson de maïs craquant, fourré de requesón (une sorte de ricotta), escortée d’un velours de purée de carotte et allumé d’une sauce aux piments. Puis arrive le mole de la casa, brun édredon de sauce aux 22 (!) ingrédients et 48 heures de cuisson, où se lovent une doublette de boulettes d’effiloché de canard confit, coiffées d’épinards. Un plat tout simple pourtant puissant et complexe. On accompagne ce voyage d’un verre de tequila 1800 reposado (au fuego adouci après quelques mois en fût). La carte en propose une quinzaine d’autres aux côtés de mezcals et spiritueux plus rares comme le sotol.

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  • Fast-foods, snacks et sandwicheries
  • Batignolles
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Bodrum
Bodrum

Auto-proclamé meilleur döner kebab de Paris, ce minuscule boui-boui ne désemplit pas à l’heure du déjeuner. Et pour cause : les tauliers préparent eux-mêmes leur viande. Attention ici c'est d'la pure ! 100% poitrine de veau, non coupée avec de la dinde. Désossée, découpée, puis marinée pendant plusieurs heures dans un savant et secret mélange d'épices, hérité du grand-père, lui-même restaurateur en Turquie. Puis ce délice est soigneusement embroché et grillé à point. Le papier absorbant qui enveloppe la pita est un indicateur précis pour mesurer ce que votre taux de cholestérol vient d'endurer, et là encore une fois, le kebab d'Istanbul s'en sort bien. Pareil pour les frites, surgelées mais pas trop grasses. 

  • Batignolles
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La Dame à la (Sa)licorne ? Elle s’appelle Carol Pender (ex-Mokoloco), est irlandaise et beaucoup plus souriante que la première. A midi, dans son vertueux bistrot de quartier axé sur le vert et la mer, Carol envoie une formule décarbonée comme les directives du GIEC (26 € entrée-plat-dessert). On picore, façon bonbons iodés, un bol de coques justes ouvertes à l’ail et au vin blanc sous un dais d’herbes. Puis on cuillère des gnocchis flottant telles des bouées de balisage dans un folichon bouillon acidulé où voguent des grands-voiles de blettes. En dessert, on boulotte avec les doigts une tartine sucrée de mascarpone et suprêmes d’agrumes couvrant un bon petit carreau de pâte sablée. Le soir, l’enseigne passe en mode apéro dînatoire, avec quilles de vin naturopathes.

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  • Méditerranéen
  • Batignolles
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Rooster
Rooster

Cocorico ! Rooster (« coq » en anglais) marque le grand come-back dans la capitale du chef Frédéric Duca. Après quatre années à New-York (Racines), cette toque marseillaise couronnée d’une étoile en 2013 (L’Instant d’Or, avenue Georges V), fait sensation aux Batignolles. Dans ce resto épuré (façade vitrée, bar en marbre et cuisine ouverte) des assiettes précises et personnelles, avec du liant et de la gourmandise. En entrée, des panisses étonnantes de finesse (6 €), et surtout, délicatement saisies en beignet, ces p***** de cervelles d’agneau et leur sauce puttanesca (8 €). Côté plats, on viendrait tous les jours rien que pour les pâtes : divines linguine plein iode à l’encre de seiche et langues d’oursin (18 €) ; ou ravigotantes agnolotti maison, toppées de champignons, sauce parmesan et lard de Colonatta (17 €). Côté glou ? Des cocktails imaginés par Amaury Guyot (Sherry Butt, Dersou), et de très belles quilles pas données. 

  • Crêperie
  • Batignolles
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Breizh Café (Batignolles)
Breizh Café (Batignolles)

Le serial crêpier Bertrand Larcher a sorti sa quatrième adresse en plein fief bobotignollais. La déco est sobre et aérée : une grande salle lumineuse abrite une soixantaine de couverts, des banquettes ultra-cosy avec coussins rayés de bleu et blanc… Et au mur, de vieilles cartes postales en noir et blanc de plages bretonnantes. Dans l'assiette, des galettes 100 % sarrasin bio, toujours au firmament (6 €-18,50 €) et des crêpes sucrées (5,80 €-14,50 €). A l'instar de cette extatique crêpe de froment Asie-mutée, recouverte de poudre de soja kinako, de sucre noir d'Okinawa (divin) et d'une boule de glace matcha (12,50 €). Côté salé, on retrouve les grandes spécialités (galette aux légumes Terroirs d'Avenir, celle à l'andouille de Guémené, celle au hareng). On mouille le tout avec du très bon vin (Henri Milan, Christophe Pacalet, Sébastien Riffault…) ou du cidre artisanal (une vingtaine de références). 

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  • Taïwanaise
  • Epinettes
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

En lieu et place du traiteur asiat' que tenait la maman, le jeune Thomas Li a sauté le pas pour ouvrir sa cantinette asie-mutée de trente couverts. C'est parti pour un tour du continent réunissant le very best of de l'Asie : poulet karaage nippon, bo bun vietnamien ou encore bibimbap coréen... Français d'origine chinoise, ce globe-eater confesse comme nous une passion toute particulière pour la gastronomie taïwanaise. Son hulou – riz, porc mijoté, pickles et œuf mariné avec un jaune encore coulant – est un délice. Mais il faut surtout tester les gua bao, autre grande spécialité de la petite île ! Au choix : classique au porc braisé, poisson façon fish & chips, poulet ou veggie... Une tuerie lèche babines, à accompagner d'addictives frites allumettes maison. En dessert, un détonnant Ice burger, petit pain brioché abritant une belle boule de glace au matcha. 

Les meilleurs bars du 17e arrondissement

  • Musique
  • 17e arrondissement

Dans le sillage des Kilomètre25et autre Jardin21, une nouvelle file dansante a commencé à embraser le périphérique parisien en 2022. Elle a pris le nom de Virage, lieu hybride de 1 500 mètres carrés entre open air et club ouvert sous la porte Pouchet (17e) par la tentaculaire agence événementielle Bonjour/Bonsoir (Badaboum, Casbah, Panic Room). Dans cette ancienne fourrière, on enquille du mercredi au dimanche avec une brochette d'événements électroniques furetant sur tous les fuseaux horaires. Conduite par Rag, Benjamin Charvet et Samy Znimi, respectivement DA de Barbi(e)turix, du Badaboum et du Panic Room, l’affiche – paritaire – fait le pari de fureter du côté de l’électronique pointue, entre têtes d’affiche, pépites émergentes, labels et collectifs incontournables du moment.

  • Bars à tapas
  • Batignolles
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Il nous aura fallu grimper jusqu’aux Batignolles pour manger espagnol ! Au rez-de-chaussée de la Maison Eugénie se cache un resto-bar à tapas hispanique (Eugénie de Montijo, l’épouse de Napoléon III, avait la réputation d’apprécier le vino tinto et la bonne chère). Dans l'entrée, un splendide vitrail luminescent surplombe le comptoir marbré duquel fusent olives ibères, amandes, pintxos… Mais c'est sous la véranda aux murs en azulejos émeraude que l’on revisite notre répertoire transfrontalier avec du jambon ibérique bellota Cinco Jotas suintant à souhait, des moules à l’escabèche, des impeccables gambas ail-citron, le tout accompagné de pan con tomate. Le midi, quelques salades méditerranéennes font la nique aux tapas. Para beber, une carte pléthorique de vins sudistes et naturels.

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  • Bars à vins
  • Batignolles
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Au Petit Rozey
Au Petit Rozey

Stéphane Rozey, libraire reconverti en caviste depuis une dizaine d’années (ex-Bougainville), s’est acoquiné avec Xavier Benilous pour nous transmuter cette banale laverie des Batignolles en un bouclard attifé parigot avec façade boisée, poutres, pierres brutes et batterie de sauciflards pendouillant au croc. Parmi les pépites bien castées qui jonchent les étagères, de l’hexagonal bien sous tous les angles : languedoc Sunset du domaine Les Gragnotes (28 €), les Calades du Mas Foulaquier (47 €), mais aussi du voyageur comme ce vinho verde bem tendu Mica du domaine Casa de Mouraz (27 €). Et côté solides ? Ça dégomme à l’heure de l’apéro. Des assiettes de fromages ou de charcut’ bien roulées (15 €), du pâté en croûte (9 €) ou avec le retour du four, une super scamorza rôtie à tartiner sur du pain… Posey le Rozey !

  • Bars à vins
  • Ternes
  • prix 2 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans ce coin de 17e, sorte de no wine’s land oublié des baravs, Jean-Baptiste Ascione, proprio du Petit Gris voisin, et Antoine Maffray (Les Vendanges d’Antoine, compositeur de cave) ont pondu une cave à manger avec son lot de petites assiettes à partager et de vins naturels. On s'installe dans une ambiance sudiste : murs terracotta, plafond vert bouteille, mange-debout et cuisine spectacle d’où partent quelques tapas plutôt bien troussées. Le menu ? Fabyleuse tartelette de petits pois et brocciu (14 € quand même) ; roboratives rillettes de saumon coiffées de pétales de daikon mandoliné ; tranches de porchetta recouvertes de scamorza dégoulinante ; bonne compote de rhubarbe, labneh et crumble… A la carte des vins, une ribambelle de propositions sans intrants, où des bouteilles de cadors du nature (Pierre Frick en Alsace, Georges Descombes en Beaujolais...) croisent quelques étiquettes moins vues.

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  • Bars à vins
  • Batignolles
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Poussin
Poussin

Coup de cool sur le 17e ! Enfin une cave à manger digne de ce nom dans le quartier. Néons au mur et tabourets hauts, ça se passe surtout au zinc, gueule grande ouverte devant toutes ces quilles alignées sur l'étagère. Parmi les 130 références, nos chasse-spleen préférés : Alexandre Bain, Patriiiiiick Bouju, Sébastien “Babass” Dervieux… Des quilles principalement françaises ou espagnoles, allant de 25 € à 70 €. Derrière le bar, le jeune Robin Orsoni (ex-Dauphin et Nanashi) sait de quoi il cause. Niveau picore, Agathe Velten (ex-Bachaumont) propose des petites assiettes hispanisantes : croquettes de pata negra, paletilla de bellota… Mais pas que ! Nous, on jette notre dévolu sur un duo de bao au paleron de bœuf braisé extra, subtil et bien balancé, avec radis, raifort et shiso (8 €). 

Que faire dans le quartier ?

  • Shopping
  • Epinettes
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Derrière ce Billot Club tout carrelé de blanc, un trio reconverti dans la viande bien sourcée : Jean-Nicolas Meiffret, Sébastien Rouby et Augustin Savouré (qui a remporté le championnat de France de barbecue 2019). Dans les vitrines, que des bidoches chouchoutées dans de petites exploitations visitées par les garçons, avec des bêtes nourries aux céréales (sans OGM) et le plus souvent abattues sur place sans un transport stressant. Au programme, de l’échine de porc noir gascon protégé par une couche de bon gras épaisse de deux phalanges, qui délivre à la cuisson un arôme de noisette de zinzin (29 €/kg) ; du filet de bœuf angus plus tendre qu’un regard d’amoureux (60 €/kg)… Et si vous avez revendu toutes vos poêles, le midi, le club propose un steak maturé, haché et smashé à glisser entre deux buns avec du cheddar et des pickles (un burger quoi).

  • Shopping
  • Pâtisserie
  • Batignolles
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Scoop Me a Cookie
Scoop Me a Cookie

Parmi meilleures planques à cookies de Paris selon Time Out ParisScoop Me a Cookie, né en 2010, console les nostalgiques de Ben's Cookies à Londres. On craque pour ces palets mous, reconnaissables à leur pâte non croustillante mais meule, façon cookie dough. Trente recettes à tomber, comme ce nirvanesque "Pistache toi-même", au chocolat au lait et divine pistache grillée d'Italie et d'Iran ! On enchaîne avec un +1 au matcha, à la cannelle ou au sésame noir… Format mini, individuel, XXL ou cœur, il y en a pour tous les goûts !

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  • Sites et monuments
  • Parcs et jardins
  • Batignolles

Dernier espace vert parisien à avoir germé, le parc Martin-Luther-King a déjà tout d’un (très) grand ! Si sa première parcelle a ouvert en 2007, c’est en 2021 qu’il se déploie entièrement sur une surface de 10 hectares et une liste de choses à faire et à voir longue comme le casier judiciaire du RPR : des centaines d’espèces de végétaux et les innombrables pièces d’eau, cascades et fossés humides ; cette plage verte pour profiter du soleil ; une pelletée de playgrounds pour s’exercer ; et HoBa, ce mini-food court en hauteur ouvert par les créateurs du Hasard Ludique, parfait pour boire un canon.

  • Shopping
  • Marchés et foires
  • Batignolles
  • prix 2 sur 4

C’est l’attraction du 17ᵉ arrondissement, et l’un des marchés les plus agréables de la ville. D’un côté, il y a le marché couvert, idéalement situé entre le parc Martin-Luther-King et le square des Batignolles, ouvert tous les jours sauf le lundi, avec (soyez vigilant) une petite pause à l’heure de la sieste entre 14 et 16h. Les traiteurs sont super, particulièrement les stands libanais et berbères. Et de l’autre, un peu plus loin, le marché biologique en plein air se pose en plein boulevard tous les samedis en début de journée, avec un casting similaire à celui du boulevard Raspail, et une ambiance tout aussi biobio. 

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  • Que faire
  • Balades et excursions
  • Batignolles

Le quartier des Batignolles regorge d’immenses espaces de verdure. Si les amoureux du gigantisme se tourneront vers le parc Clichy-Batignolles - Martin-Luther-King, le square des Batignolles la joue parenthèse poétique. Réalisé sous le Second Empire, il s’intègre harmonieusement au quartier, ancien hameau où les commerçants avaient pris l’habitude d’installer leur maison secondaire. Avec son style anglais et ses 16 000 mètres carrés, il propose une vue digne d’un tableau impressionniste de Monet : un ruisseau, des arbres, une cascade et même une grotte servant de décorum. Après ça, soupir : ça va beaucoup mieux.

  • Batignolles
  • prix 2 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Inaugurée en 1872, l’Européen emprunte son nom au quartier de l’Europe voisin, connu pour les artistes influents qui y logeaient. Mais le renom actuel de cette salle vient de l’agencement unique des rangs, en hémicycle depuis sa reconstruction en 1960. Un amphithéâtre à échelle humaine (350 places), aux strapontins rouges et à l’acoustique impeccable où le public profite de la proximité avec les artistes pour assister à des spectacles intimistes. C’est une des scènes parisiennes les plus importantes dans le milieu de l'humour, programmant moult one-(wo)man-show (dont ceux d'Anne Roumanoff, Tristan Lopin ou Doully).

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  • 17e arrondissement

« Temple absolu du théâtre » selon les termes de son ancien directeur Olivier Py, l’Odéon ne compte pas que son théâtre à l’italienne au centre de Paris mais également une seconde salle, aménagée dans l'ancien entrepôt de stockage des décors de l'Opéra de Paris, construit en 1895 par Charles Garnier avec l'aide de Gustave Eiffel. Les Ateliers Berthier, juste derrière la Porte de Clichy, au nord-ouest de Paris, sont ainsi devenus en mai 2005 l'annexe officielle de l’Odéon, avec une capacité de 480 places. Modulable, la salle permet de programmer des spectacles innovants sur la forme, avec des dispositifs bi-frontaux ou des scénographies hors-normes, là où une salle à l'italienne peut être contraignante. 

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