Les meilleurs restaurants romantiques de Paris

Ça faisait quoi de se chiner sous Napoléon III ? Pour le savoir, direction le Clarence, époustouflant hôtel particulier concentrant la moitié des moulures, du marbre et du mobilier Second Empire du Triangle d’or. Une plongée dans le monde feutré du luxe à la française porté par l’incroyable mariage terre-mer signée Christophe Pelé. Une expérience sensorielle unique en une vingtaine d’assiettes et trois heures de bonheur à conclure dans le salon au coin du feu. 

Où ? 31 avenue Franklin-Delano-Roosevelt, Paris 8e

Calme de sous-préfecture, nappes blanches amidonnées et argenterie vintage, cet aimable bistrot maintient à distance l’agitation des Grands Boulevards pourtant pas loin et s’impose comme un sérieux candidat pour un calme diner en amoureux. La carte proposée par Cécile Levy, écrite à la main dans un carnet, louche clairement vers une bistronomie voyageuse (ici du sumac avec de la lotte, là du curry japonais avec une entrecôte) centrée sur le produit. Le minimalisme au service de la régalade !

Où ? 7 rue Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, Paris 2e

Cecilia Spurio et Eugenio Anfuso, couple plus italien qu’une Fiat 500 en tiramisu et au CV taillé dans les plus belles maisons, proposent cette adresse feutrée qui joue le gastronomique dans un quartier plus habitué aux bistrots déglingués. Résultat : des prix relevés et des assiettes brillantes quand elles viennent titiller la cuisine de la Botte. Attention à éviter la table de l’enfer coincée entre un poteau et les toilettes, indigne du lieu.

Où ? 32 rue de la Fontaine-au-Roi, Paris 11e

Un mignon resto de poche de 18 couverts vert pinède, cuir noir et fond pop où le jeune chef Bruno Laporte décline sa passion pour les sabayons et les mousselines dans un menu en cinq temps asiatisant et ultra copieux. On fourchette joyeusement des assiettes bien faites (moules au bouillon thaï, magret au binchotan) aux saveurs pas trop punks, autant dire une adresse parfaite pour emmener son date. 

Où ? 28 rue de la Tour-d’Auvergne, Paris 9e

L’environnement so parisien du passage des Panoramas, la salle bistrot chic dans son jus boisé, les assiettes italiennes impeccablement réalisées par Simone Tondo… Tout participe à la beauté du moment. Même la modeste largeur des tables permet de rester au plus près de votre moitié en aspirant sensuellement une tagliolini (attention, ça demande quand même un peu d’entraînement). 

Où ?  8 passage des Panoramas, Paris 2e.

Le néon rouge qui inonde la rue et l’intérieur d’une lumière de quartier chaud pourrait laisser à penser un lieu canaille, polyphénolé-olé. Mais non. Augustin Marchand, taulier à tablier propose une cave ouatée pour sage hédonistes. La poignée de tables en travertin permet d’en loger une douzaine sur fond jazzy, entre les monceaux de bouteilles, les poutres apparentes et assiettes de produits sourcés au sud de la ligne du partage des eaux.

Où ? 26 rue des Grands-Augustins, Paris 6e

L’adresse où Madonna venait dîner a gagné en raffinement ce qu’elle a perdu en baroque. Marbre en trompe-l’œil, lourde nappe blanche et lumière timide cisèlent une ambiance élégante tout en retenue qui donne envie de se chuchoter des mots doux autour de la bougie. Au diapason, la cheffe Lucie Boursier-Mougenot fait twister des indémodables français au son de sa créativité. La classe, tout simplement.

Où ? 34 rue Petrelle, Paris 9e.

Une petite salle à l’ambiance de taverne, planquée sur une des places les plus mignonnes de Paris ; des tables à touche-touche et une BO jazzy… Dilia coche toutes les cases de la parenthèse à deux dont la ville a le secret. Pour ne rien gâcher, le chef toscan Michele Farnesi y décoche des assiettes italiennes tout en équilibre et subtilité qui touchent droit au cœur.

Où ? 1 rue d'Eupatoria, Paris 20e

Un peu cachée dans un 14e plutôt habitué aux bistrots canailles, voilà une adresse sage, parfumée et immaculée comme une jeune communiante. La famille Kigawa (monsieur au salé et madame au dessert) y cisèle de délicates assiettes dans une ambiance onctueuse où le Japon se love contre la France dans un slow langoureux. Une chouette adresse discrète pour un date qui sait se tenir (pendant le repas hein, après vous faites ce que vous voulez).

Où ? 186, rue du Château, Paris 14e

Ambiance d’atelier chic en bois brut, verrière et sol béton, service pote mais pas trop… La table étoilée de Bertrand Grébaut et Théophile Pourriat, prise d’assaut des semaines à l’avance, reste une valeur sûre pour ne pas tomber en panne des sens avec son date. Les assiettes végétales délicates qui vous emmènent loin, les vins pour s’enivrer sans sulfites et le sentiment de partager un moment rare...Septime a tout bon.

Où ? 80, rue de Charonne, Paris 11e

Une chose est certaine, ce ne sont pas les tonitruances du chef qui vont vous distraire des prunelles de votre moitié. Dans ce petit bistrot élégant et crépusculaire, posté en face de Ferrandi, le Cévenol Adrien Bonnet, taiseux comme un maquignon, envoie des assiettes brillantes et alertes, délicats écrins pour des produits sourcés avec un soin maniaque : Saint-Jacques de plongée, bar de ligne de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, crème crue de chez Borniambuc…

Où ? 33 rue de l'Abbé-Grégoire, Paris 6e