Dernières critiques • Cinéma, théâtre, danse, expos, restos

Le point de vue de la rédaction

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Cinéma

  • Cinéma
  • Action & aventure
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Arctic
Arctic

Si Arctic est un bon film, c’est parce qu’il se la joue strict minimum. Une aventure lo-fi qui place ses intensités dans de petites choses. Manger devient toute une histoire, et la solitude l’ennemi numéro 1. Les raisons de la survie restent remarquables. L'homme tient bon en se rattachant à la culture (ces petites sépultures qu’il entretient), et sera littéralement sauvé par une image.

  • Cinéma
  • Drame
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

On se demande toujours quel sera le dernier film de Clint Eastwood. On pensait que sa carrière se finirait en apothéose avec Gran Torino (2009, il avait alors 79 ans) et on se mettait le doigt dans l’œil (jusqu’au fond). Le vétéran revient plus en forme que jamais, et pour la première fois devant / derrière la caméra depuis son interprétation tête de mule dans Gran Torino. Dans un film course-poursuite made in US. Une aventure Deliveroo extrême.

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  • Cinéma
  • Thriller
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Border
Border

Un conte contemporain, sale, rugueux, dans lequel la Bête serait aussi la Belle.

  • Cinéma
  • Comédie
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Green Book
Green Book

Après avoir été guide en Terre du Milieu (Le Seigneur des Anneaux), Viggo se la joue garde du corps italo-américain. Et il faut croire qu’il est plus difficile de protéger un homme noir dans l’Amérique des 60’s que dans le Mordor. Ses armes ? Le Green Book, une version ségrégationniste du Guide du routard, référençant les lieux acceptant les black.

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  • Cinéma
  • Drame
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Nic et David Sheff sont tout l’un pour l’autre. Une relation père-fils spéciale qui n’empêchera pourtant pas le jeune homme de tomber dans la drogue dure. Une descente aux enfers dans un film qui s’attache à tracer les frontières de la famille, celles de ses aptitudes et de ses impuissances. 2019, l’année où les films sur l’addiction ne peuvent plus être juste cools. Bye Bye Requiem for a Dream

  • Cinéma
  • Drame
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Ayka
Ayka

Ayka, jeune kirghize sans papiers, abandonne son nouveau-né à la maternité. Sa vie est dure, aussi rude que l’hiver qui recouvre maintenant Moscou. Entre petits boulots, patron-escroc, dette mafieuse et rixe policière, elle doit trouver le moyen de faire face à des urgences médicales. Oui, tout ça. Russie 2018, le foot et le reste.

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  • Cinéma
  • Film d'animation
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Minuscule 2
Minuscule 2

Minuscule 2 est une aventure petit format et une grande victoire, qui prouve la solidité de la production française en terme d’animation.

  • Cinéma
  • Drame
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Une affaire de famille
Une affaire de famille

Alors que Shota et son « père » volent à l’étalage, ils croisent sur leur chemin Yuri, une enfant laissée seule chez elle et qui a faim. Ils la recueillent et découvrent alors qu’elle est maltraitée. Ils décident donc de ne pas la rendre à ses parents et d’en faire un membre la famille. Une nouvelle petite sœur. 

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  • Cinéma
  • Comédie
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Taillé pour Sundance, le premier film du rapper Boots Riley (leader de The Coup) se la joue comédie sociale. Une œuvre anticapitaliste qui parle des disfonctionnements d’une société américaine et de ses dérapages : une agence propose des contrats à vie (néo esclavage) et n’hésite pas à manipuler la race humaine pour plus de rentabilité. Et autant vous dire, BoJack Horseman, dans la vraie vie, ça fait peur.

Expositions

  • Art
  • Place de Clichy
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pour le dernier volet de la trilogie de Laia Abril consacrée au contrôle systématique des corps féminins, le BAL nous invite à pénétrer dans un espace aussi sombre que l’histoire qu’il décrit. Après l’avortement et le viol, la prétendue folie féminine se voit décortiquée à travers un ensemble de documents médicaux, d’archives et de photographies, ni vraiment documentaires, ni entièrement artistiques. Une expo entre installation esthétique, travail anthropologique et essai politique.

Dans un silence absolu, 68 dossiers méticuleusement organisés nous accueillent froidement. Froids comme le traitement accordé à ces femmes victimes de ces phénomènes – transes, évanouissements ou paralysies – qualifiés sans nuance d’“hystérie collective”. À travers trois études de cas collectifs – des épidémies de jambes paralysées dans un internat au Mexique en 2007, des évanouissements dans une usine du Cambodge en 2012 ou des tics dans un lycée américain la même année –, l’artiste démontre que ces pathologies collectives sont une réponse psychosomatique à l'oppression.

Presque pensé comme un livre (d’ailleurs, le catalogue d’expo est franchement magnifique), le parcours s’appuie sur une documentation étayée, mais surtout sur des images énigmatiques, où le flou reflète la déshumanisation de ces femmes devenues des “cas”. Ne pouvant pas parler, ces “malades” du monde entier ont laissé leur corps s'exprimer, le transformant presque en un outil de résistance – bien malgré elles. Une manifestation de la violence systémique racontée, voire sublimée, par une Laia Abril sans concession et un accrochage tout aussi radical du BAL. Un sans-faute.

  • Art
  • Invalides
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

L’or ne fascine pas que les rappeurs à grosses chaînes et les présidents américains au teint orange. Depuis l’Antiquité, on dit qu’il viendrait du ciel, qu’il serait né de la collision des étoiles, que ses pépites seraient des morceaux de Soleil tombés sur Terre… Alors, évidemment, pour s’approcher un peu plus du divin, les hommes ont vite décidé d’en faire des sapes. Un désir ancestral qui sert de point de départ à une exposition XXL du Quai Branly consacrée à l’or dans le vêtement.

Balisé par cinq pièces inédites et neuf costumes de la créatrice chinoise Guo Pei, le parcours chronologique et géographique raconte une quête de bling qui a transcendé les époques et les peuples, du Maghreb à l’Asie du Sud. On vous prévient : ce n’est pas une petite expo qui se fait au moment du dej, mais une véritable plongée dans une histoire d’or pour laquelle il faut prévoir au moins deux heures.

Dans une scénographie forcément luxueuse, l’exposition rassemble quelques pièces d’exception qui valent le déplacement à elles seules. On découvre ainsi, pour la première fois, les fragments du plus grand morceau de tissu d’or antique, datant de 4 550-4 450 avant J.-C. et découvert à Autun en 2020, de sublimissimes caftans marocains ou d’impressionnantes tenues de mariage brodées japonaises. L’occasion également d’en apprendre plus sur les différentes techniques qui ont permis à ces populations de mettre un peu d’or dans leurs étoffes, et par extension, d’asseoir un peu leur pouvoir par leur style. Un peu comme aujourd’hui, quoi.

Mukaish, sequins, feuilles d’or, Lurex… Grâce à une visite particulièrement pédagogique, on en prend plein les mirettes et on apprend pas mal de trucs à ressortir au dîner de vendredi pour épater la galerie. Et si aucune partie ne démérite, obligé de mettre un petit cœur aux pièces françaises. Entre les broderies de la maison Lesage et les créations de Dior et Chanel, on a été éblouis par le savoir-faire hexagonal !

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  • Art
  • 7e arrondissement
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le nom de Nadia Léger ne vous dit sans doute rien. Figure méconnue de l’art du XXe siècle, cette esthète a été éclipsée de l’histoire de l’art par son mari, un certain Fernand Léger… Heureusement, le musée Maillol est là pour réhabiliter l’artiste et intellectuelle prolifique qu’elle était. Peintre élève de Malevitch, éditrice de revue, commissaire d’expo et militante communiste, cette Parisienne d’adoption a fait cohabiter ses racines biélorusses et les influences de l’avant-garde française dans son travail et dans sa pensée. 

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  • Art
  • Installation
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La dernière fois qu’on a vu Chiharu Shiota sur le sol parisien, c’était à la galerie Templon en 2023, pour la poétique expo Memory Under the Skin. Depuis, celle qu’on surnomme “l’Araignée” préparait la plus grande monographie de sa vie : The Soul Trembles. Conçue pour le Mori Art Museum de Tokyo, l’exposition s’arrête aujourd’hui sous la coupole du Grand Palais pour retracer près de 25 ans de carrière de l’artiste japonaise.

Il fallait bien 1 200 mètres carrés pour accueillir les installations monumentales de Chiharu Shiota (on en compte quand même sept) ainsi que des travaux plus minutieux, photos ou vidéos de performance, tout ça rassemblé sur un parcours thématique. Y a pas à dire : le programme fait envie. Comme Jeanne Mas, la plasticienne tisse en rouge et noir un ensemble cohérent où œuvres introspectives et premiers essais dialoguent dans des espaces immersifs saisissants. 

Au-delà de l’aspect esthétique, l’exposition, rondement menée, nous permet de faire la rencontre d’une pionnière qui a tout essayé, entre expérimentation et tradition nippone. De son premier dessin d’enfant à l’évocation de l’incendie de sa maison dans In Silence (2024) en passant par sa performance corporelle douloureuse pour Becoming Painting (1994) et la menace d’un cancer des ovaires dans Cell et Rebirth and Passing (2019), Chiharu Shiota parle d’elle, des “frémissements de son âme”, et réussit l’exploit de le faire avec pudeur et grandiloquence à la fois. 

Seul bémol : l’exposition est victime de son succès, avec, dans un Grand Palais fraîchement rénové, une horde d'influenceurs du dimanche qui se massent pour prendre la pose devant les traumatismes manifestés par l’artiste. Mais on ne leur en veut pas : c’est tellement beau. 

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  • Art
  • Louvre
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Tout ce dont une femme a besoin pour écrire, c’est “de l'argent et d’une chambre à soi”, disait Virginia Woolf. Qu’aurait-elle pensé de notre ère où l’intime ne se conçoit plus derrière une porte fermée, mais dans un téléphone ouvert sur le monde ? C’est la question que pose le musée des Arts déco en dressant un état des lieux de cette notion complexe qui a tant évolué avec les époques. À travers 12 thématiques, L’intime, de la chambre aux réseaux sociaux nous plonge au cœur d’un voyage historique délicieusement indiscret. Ponctué de petites pièces reconstituées – la chambre, la salle de bains ou les toilettes –, le parcours multiplie les objets inédits pour parler d’un concept on ne peut plus humain : ce besoin d’introspection, de soin de soi, qu’il soit physique ou mental. 

Des toiles de Pierre Bonnard aux photos de Nan Goldin ou de Zanele Muholi, des artistes très divers s’affichent dans cette expo qui se découvre à travers le trou de la serrure. Si certaines, telle L’Intimité d’Edouard Vuillard (1896), tombent un peu à plat, d’autres, comme le fameux tableau de Fragonard Le Verrou (1777), témoignent de l'intérêt parfois obsessionnel des artistes pour le sujet. Autre coup de cœur ? Les grandes pièces de design rassemblées sous la nef centrale, du lit clos des frères Bouroullec au fauteuil carrément sexy de Gaetano Pesce, La Mamma. Un peu plus laborieuse (et franchement flippante), la dernière partie s’attaque au lourd dossier de l’intime à notre époque, des vlogs tournés dans une chambre d’ado aux systèmes de vidéosurveillance. Une section qui soulève bien des questions sans apporter d’éléments de réponse, faute de recul sans doute.

Rassembler peintures de maîtres, cuvettes de chiottes et screens du compte Insta de Léna Situations pour parler d’un sujet aussi nébuleux était périlleux. Mais comme à son habitude, le MAD relève le défi haut la main et réussit à traiter l’intime dans une expo XXL aussi légère que documentée. Chapeau.

Restaurants

  • Caribéenne
  • Charonne
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Cette cabane de plage du 11e vous emmène découvrir la cuisine des rues de Kingston

  • Méditerranéen
  • Paris et sa banlieue
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

À Saint-Ouen, un ancien Top Chef invente la fusion algéro-méditerranéenne.

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  • Gastronomique
  • Chaillot
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans le 16e, un restaurant gastronomique contemporain qui sort du lot, où goûter des spiritueux d’exception

  • Gastronomique
  • La Madeleine
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans le 8e, au sein de l’écrin luxueux d'un palace, Jérôme Banctel cisèle une cuisine unique, créative et émouvante.

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  • Français
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans un 11e pourtant saturé, ce petit bar-restaurant sort du lot avec ses assiettes au top

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  • Chinois
  • 10e arrondissement
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

À Belleville, cette cantine plus chinoise qu’un panda pongiste affiche des prix défiants toute concurrence

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