Tapisserie
© Tapisserie (Paris 7)
© Tapisserie (Paris 7)

Guide par quartier - orgie de bons plans dans le 7e arrondissement

Besoin d'idées de sorties autour de la tour Eiffel, entre le Champ-de-Mars et le musée d'Orsay ? Les meilleurs restaurants, bars et spots culturels sont ici !

Alix Leridon
Contributeur: La Rédaction
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Autour de la tour Eiffel, on trouve plus de touristes et de perches à selfies que de Parisiens conquis. Certes, vous y croiserez peut-être Rachida Dati en plein jogging, Léa Salamé à la terrasse d’un café (là où la gorgée d’expresso coûte plus d’1 €), ou Jean-Marie Bigard faire la queue au Picard (on n’invente rien)… Mais la faune localo-cool continue de s’y faire discrète. Le quartier est pourtant, en termes d’architecture et de patrimoine, l’un des plus riches (et agréables !) de la capitale. Du Champ-de-Mars au pont Alexandre III, il abrite certains des plus beaux panoramas de Paris, depuis quelques sublimes terrasses ou jardins, et sur les quais entièrement réaménagés. Avec sa densité inégalée de musées et sa palanquée de spots bien achalandés autour de la rue Cler, il y a largement de quoi faire. Reste à éviter les attrape-touristes, en se cantonnant à nos bons plans ! 

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Les meilleurs restaurants du 7e arrondissement

  • Japonais
  • 7e arrondissement
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

À peine arrivés, on zigzague comme on peut entre les tables à touche-touche dans la pénombre d’une salle laquée vermillon, quelque part entre le club échangiste pompidolien et l’izakya feutré. Yuji Mikuriya déroule des nipponités parfaitement exécutées mais facturées pour la haute : impeccable sushi de thon gras (9 € l’unité, avec un supplément caviar, ça grimpe encore !) au poisson hypertexturé ; carpaccio de thon (27 €) d’une fraîcheur remarquable, alangui sur un mélange détonant d’œufs de poisson et wasabi,  et coiffé de dispensables chips de topinambour ; délicieuse anguille mouillée de sauce teriyaki avec condiment air noir et umeboshi (36 €) et, enfin, tarte au chocolat topée d’une cuillère à café de caviar (25 €) – trop froide pour être tendre et s’approcher de l’originale (celle de Bruno Verjus chez Table). Pour faire glisser ces délices ? Une bouteille de macération de Radikon (120 €) sélectionnée par Anabelle Berthelemot, un cocktail Negronii San (gin Akayane, umeshu et vermouth, 18 €) ou une coupe de Drappier (18 €).

  • Café
  • 7e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Postée à deux pas de la fac de médecine, cette ancienne librairie boisée sur deux étages, fière de son escalier ouvragé de fer forgé, annonce la couleur : le blanc crème, celui des couv’ des livres Gallimard qui peuplent le lieu, mais aussi celui du lustre surréaliste en ex-voto , que n’aurait pas renié une Gertrude Stein - qu’on verrait bien squatter céans, munie d’un mug. Avec quoi dedans ? Par exemple ce blend à l’italienne suave aux notes noisetées, issu de la Brûlerie de Varenne voisine et extracté minute depuis une rugissante Victoria Arduino chromée rétro. La Maison nourrit également ses hôtes avec un brekkie plate des familles (servi à partir de 9h30) avec pain au levain, œufs brouillés, comté et compotée de fruits rouges ( 15€ ), remède à tous type de mélancolie ou un bon gros cake citron-pavot, aussi dodu qu’aéré, à émietter dans son long black coffee.

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  • Français
  • 7e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Chez L'Ami Jean
Chez L'Ami Jean

Boiseries à la papa, banquettes rouges, carte classique tendance réac... Le resto de Stéphane Jégo défie le temps et les modes. Formé pendant plus d'une décennie par le pape de la bistronomie (aka Yves Camdeborde), le Breton gouailleur a repris en 2004 cette institution basque sans rien toucher ou presque du bouclard. Côté graille, ça commence fort avec ce fondissime mijoté de jarret dont on se souviendra longtemps, flanqué de petit pois archi-frais et de carottes bien caramélisées (18 €). Pas de baisse de niveau avec ce qui suit : le poulet fermier rôti est à se damner, et la purée qui l’accompagne, la plus vicieuse de toutes (38 €). Les prix sont élevés, niveau étoilé. Vu le peu de formes de la salle et du service, on pourrait être étonné, mais Jégo compense avec des portions TRÈS généreuses... Surtout, ne manquez pas le riz au lait, LA grande spécialité du bonhomme. Et pour les budgets serrés, le menu déj' en quatre étapes est à 35 €. 

  • Bistrot
  • 7e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Aussi fifou que le Lièvre de mars de Lewis Carroll, ce café du même mois affiche une allure canaille-bohème, dans un 7e plutôt habitué aux cantines à cravatés. Pierre Marfaing a fait de ce vieux bistrot d’angle, Formica, moleskine et casson, un restaurant au charme désuet où l’ardoise propose les inspirations voyageuses du Coréen Jun Jeonggil (ex-Hôtel Bachaumont). A la carte ? Le carpaccio de haddock aux graines de fenouil, huile de noix et cerfeuil se révèle aussi harmonieux et ensoleillé qu’une compo de Brian Wilson. En plat, le tataki de thon rouge et asperges rôties déroule tout en maîtrise voluptueuse. A la fin du set, on s’envoie sans cabrer le fameux cheesecake aux myrtilles et fromage de chèvre. L’heure idéale ? Samedi midi, pour un jazz lunch chéri par les connaisseurs ! Au son des guitares swing, le cocktail Champagne Buck, très Central Park, passe crème, mais vous pouvez aussi opter pour un godet de vin naturel... 

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  • Gastronomique
  • 7e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Tomy & Co
Tomy & Co

Ah on l’aimait ce Pirouette aux Halles, où le chef Tomy Gousset concoctait une bonne popote bistronomique ! C’est désormais dans l’un peu moins populaire (doux euphémisme) quartier des Invalides qu’il faut se déplacer pour goûter la cuisine du chef. Premier menu le midi à 25 € avec une entrée et un plat (viande ou poisson) : ce jour-là un velouté de cresson, speck, croûtons, fromage frais et courgettes et un cabillaud demi-sel riz noir et choux kale parfaitement fondant et équilibré. Quitte à se déplacer dans le 7e et pour vraiment découvrir la cuisine de ce chef, on vous conseille de viser un cran au-dessus avec le menu à 45 € (5 entrées, 5 plats, 5 desserts au choix) dont un sublime canard façon Apicius, betteraves jaunes confites & chutney de fenouil raisin et pickles.

  • Pizza
  • 7e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Aux antipodes des standards de la pizzeria classique, Julien Cohen signe un nouvel opus classieux, dans l’esprit de ses autres pizzerias : GraziePizza Chic… Tout de blanc vêtu, épuré, avec bar en faïence et tables en marbre de Carrare, Marzo porte beau. La liste des pizzas (14-21 €) s'annonce longue et les plaisirs variés, avec des produits italiens bien choisis : mozzarella di bufala fraîche, olives taggiasche, capicollo (coppa de Campanie), crème d'artichaut ou d'asperge et même de la crème de truffe blanche sur la pizza du jour. C'est sur celle-ci qu'on craque, avec sa pâte fine mais légèrement briochée sur les bords, complètement maboule. Pour les amoureux des classiques, la formaggi vaut carrément le détour : mozzarella, taleggio, gorgonzola et scamorza – oui c'est gras, mais qu'est-ce que c'est bon. On apprécie également la sélection de vins italiens, à l’instar de ce chianti 2016 de Majnoni Guicciardini (8,50 € le verre quand même). 

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  • Gastronomique
  • 7e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Pertinence
Pertinence

C'est dans la très planquée rue de l’Exposition, entre Ecole Militaire et le Quai Branly, que le bien nommé Pertinence a jeté l’ancre. Si l'ambiance reste plus chuchotante que délirante, le reste fait exploser notre jauge de satisfecit. Oui à cette déco ultradesignée par Gérard Ronzatti, qui pousse à fond le délire du navire instagrammable. Et oui à la carte concoctée par le jeune duo Kwen Liew et Ryunosuke Naito, ensemble en cuisine comme dans la vie. Ce soir-là, les deux tourtereaux nous balancent de la bonne cuisine bien française comme ces cuisses de grenouille et poireaux étuvés à la cébette (45 € tout de même !) qu’on finit par dévorer avec les doigts ou ce pigeon de Racan rôti, radis noirs, olives farcies à la ricotta et jus au café (39 €). En dessert, un velouté de poire, aloe vera et sorbet pomme verte (12 €), qui nous ferait presque toucher du doigt les portes du paradis. Malheureusement, l’addition surgelée nous fera rapidement redescendre sur terre.

  • Français
  • Invalides
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Chez Roxane et Jean Sévègnes, c’est français, raisonné, bio et de saison. Salle lumineuse, petite mais douillette, zinc maousse, torchons en guise de serviettes, croissants sur le bar à gober dès potron-minet... Un bistral gagnant comme on n'en fait plus. Au cas où on n'aurait pas compris, la carte en remet une couche : ici c’est artichauts de Bretagne, saumon de Cherbourg et quinoa d’Anjou. Dans l'assiette, débarque d'abord sa majesté l'os à moelle, flanqué d'une cour d’escargals de la Drôme (15 €). On enchaîne sur un saumon, peau croustillante, flanqué d’une ribambelle de pommes de terre de l’Ile de Ré, fondantes comme pas permis. Tout ce petit monde barbote tranquille dans un siphon de béarnaise, supplément œufs de saumon quéplan (26 €). Conseil d'ami : gardez de la place pour les desserts, dans la veine bistrotière, simples et gourmands : mousse au chocolat, millefeuille, pavlova fraise rhubarbe (9 € chaque). Un café fort et long en bouche, la douloureuse en poche, et hop ! Nous voici prêts à réaffronter le bureau, le bidon bien lesté. 

Les meilleurs bars du 7e arrondissement

  • Bars à cocktails
  • 7e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Passons sur l’incompréhensible dédain pour le jeu de mots « Gainsbar » et pénétrons dans la vaste salle couleur bitume inspirée du salon de la maison de la rue de Verneuil. La (mickey) maousse carte des cocktails de Louis Devillechabrol (ex du Collectionneur) se montre drôlement futée. Il y a d’une part des créations inspirées du répertoire du compositeur. On pioche le N°2 d’après « Les Sucettes » de France Gall. Une autre partie de la carte convoque les verres préférés de Gainsbarre, comme le célèbre Gibson servi ici à table. Enfin, petit coup de génie pour parfaire l’ambiance 70’s, la carte dépoussière des classiques souvent costauds à l’image de ce Tuxedo poutre apparente. Passons sur la carte de grignoteries façon room-service, sous le signe de l’abus (18 € pour un petit sandwich parisien et un ramequin de chips, ouille), et consolons-nous avec, le soir venu, un pianiste qui joue jusqu’à la fermeture dans une atmosphère gentiment déglinguée où ne manque que la fumée des Gitanes.

  • Bars à cocktails
  • 7e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Situé au cœur de Saint-Germain-des-Prés, le James Joyce assume son blaze littéraire un peu anachronique. Mais cela s’explique : l’écrivain irlandais a gratté quelques chapitres de son Ulysse dans cet auguste immeuble. Aujourd’hui, c’est un cinq-étoiles supplément bar avec entrée directe sur la rue. Face au petit comptoir doré, bien installé sur une large banquette bleu canard, on pioche dans la carte aventureuse. Le thème ? Les voyages, avec des ingrédients en rapport avec la destination citée. Le Philippines (19 €), qui convoque rhum infusé au pandan, litchi, grenade et jasmin, délivre une belle acidité tout en contrôle. Le translucide Japon (20 €), à base de gin nippon, de shōchū de riz, d’umeshu et de Suze, offre une caresse d’une inattendue douceur. A noter qu’il y a une salle bibliothèque couverte de livres de la nrf de Gallimard sur le côté, histoire de vous sentir comme Frédéric Beigbeder, entouré de blanc et de livres que vous n’avez pas lus.

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  • Invalides
  • prix 3 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après le Rosa Bonheur au cœur du parc des Buttes-Chaumont, voici donc le Rosa Bonheur sur Seine : une péniche façon La Croisière s'amuse, amarrée à quelques pavés du pont Alexandre III. Un bateau de verre et de bois dans lequel on peut de 11h à 23h30 profiter de la houle et d'une vue imprenable sur les bateaux-mouches, se tartiner un succulent tarama corail d'oursin sur de la baguette fraîche, et enquiller des Ricard à le verre. Ou encore un déjeuner en mode pique-nique perché autour de tonneaux ou des verres (presque) jusqu'au bout de la nuit... A vous de voir. 

Que faire dans le quartier ?

  • Shopping
  • Traiteurs
  • 7e arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Yohan Lastre (sans apostrophe donc), passé par les fourneaux de la Tour d’Argent, a trouvé sa route dans le pâté en croûte. Champion du monde de la spécialité en 2012, il a lâché la restauration pour ouvrir avec sa compagne Marion Sonier (ancienne ébéniste !) cette boutique traiteur qui tutoie les étoiles. En vedette évidemment, des pâtés en croûte qui aguichent le gourmand avec leur marqueterie carnée et leur pâte au beurre : cochon/chorizo/piquillos plus doux qu’il n’en a l’air (59 €/kg), la signature de la maison au foie gras, canard et pistache (79 €/kg) ou l’Oreiller de la belle Marion (concurrent de la Belle Aurore), garni de neuf viandes et de truffe (108 €/kg). Le reste du magasin, sorte de DeLorean carrelée, nous emmène en virée dans la gastronomie de Brillat-Savarin : bocal de lièvre à la royale, pot-au-feu, tranche de bœuf mode, pithiviers, gratiné de mont d’or, riz au lait… Que des classiques doctement réalisés, aussi caloriques qu’intemporels. 

  • Pâtisserie
  • 7e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Un beau jour d’été, une jolie petite échoppe fleurant bon le beurre (et l’argent du beurre) a éclos à un jet de canon d'École Militaire. Après sa première boutique à Charonne, la pâtisserie Tapisserie vient apporter son lot de cool à la rive gauche, à coups de kouign-amann qui suintent et de tartelettes qui donnent la pêche. Pilotée par l'équipe de Septime et Clamato, Tapisserie avait déjà séduit le Grand Est parisien avant de partir à la conquête du Far Ouest : sa tarte au sirop d’érable, couronnée d’une crème fouettée addictive, est déjà sur toutes les lèvres du 11e. Dans sa version 7e, l’espace est bien plus grand et l’offre est décuplée : petite terrasse ensoleillée, équipe souriante, élégants atours… La pâtisserie est loin de faire tapisserie dans le quartier. Avec sa carte sucrée/salée bien foutue, elle offre même un bon compromis entre le petit-dej, le brunch et le déjeuner.

 

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  • Que faire
  • Tour Eiffel

Ah, le CDM ! Ses apéros pelouse en tête à tête avec Madame Eiffel (ou à 15, bières tièdes comprises), ses grandes allées ombragées, où trottinent teckels et joggeurs du dimanche dans un même élan de bonheur et d’abandon, ses baraques à crêpes, glaciers et micro-carosses tirés par des poneys… Dans ce vaste parc (l’un des plus grands de la ville) entre l’Ecole Militaire et la tour Eiffel, se dessine à toute heure de la journée une vie bon enfant aux faux airs de production Disney – une vibe qui contraste un poil avec ses origines comme terrain de manœuvre militaire. Si le quartier attire évidemment moult touristes et perches à selfie, le Champ-de-Mars est assez grand pour n’être jamais surpeuplé (sauf le 14 juillet), et reste le quartier d’été préféré des habitants du 7e arrondissement. Pas le temps de niaiser : tombez la fouta. 

 

  • Art
  • Rennes-Sèvres

Fondé en 2020 par Pierre et Alexandre Lorquin, les petits-fils de Dina Vierny, célèbre muse de Maillol devenue galeriste influente, le Pal Project se concentre sur les jeunes artistes talentueux fraîchement sortis de l’école. Ultra-ambitieuses, les expos s’accompagnent d’un projet éditorial, le pal mag, qui permet de prolonger et pérenniser les thématiques abordées dans chaque événement. Vous l’aurez compris, si vous voulez miser sur le futur de l’art, faites confiance aux frères Lorquin.

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  • Que faire
  • Invalides

Non, l’esplanade des Invalides n’est pas seulement un terrain de spikeball géant (le nouveau jeu de balle à la mode chez les 15-35 ans). C’est aussi un pur spot pour un pique-nique, et accessoirement l’un des espaces verts les plus majestueux de la capitale – sinon du monde entier. Immense étendue d’herbe bordée de tilleuls, en sandwich entre l’Hôtel des Invalides et le pont Alexandre III, l’esplanade n’est pas une vulgaire feuille de salade dans un mauvais burger ; mais plutôt la truffe dans le jambon-beurre (de Cédric Grolet). Plongeant sur la Seine, l’esplanade est surtout la scène des plus beaux couchers de soleil de la capitale, avec vue sur les verrières monumentales du Grand Palais et la coupole dorée de l’Hôtel des Invalides – où se trouvent le musée de l’Armée et tombeau de Napoléon. Le spot idéal pour (se) reposer en paix.   

 

  • Que faire
  • Tour Eiffel
  • prix 2 sur 4
La Tour Eiffel
La Tour Eiffel

Bien des visiteurs ne viennent à Paris que dans l’idée de rencontrer la Dame de fer. Construite en 1889 à l’occasion de l’Exposition universelle, elle a d’abord longtemps été une icône de la modernité, avant de devenir un symbole du romantisme à l’international. Et il suffit de peu pour en tomber amoureux… Que ce soit pour grimper à son sommet et observer la ville de son point culminant (324 mètres), pour rester à ses pieds et pique-niquer sur le Champ-de-Mars ou pour l’observer briller de mille feux depuis un pont voisin, on trouve toujours de nouvelles manières de l’aborder, sans jamais s’en lasser (parole de locale). 

 

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  • Musées
  • Art et design
  • 7e arrondissement
  • prix 2 sur 4

Dire qu’en 1973, les jours d’Orsay étaient comptés… On envisageait de raser l’ancienne gare aux horloges géantes, construite en 1900, pour ériger un hôtel de luxe ultramoderne. Heureusement, la lucidité l’emporta et le musée d’Orsay finit par voir le jour en grande pompe, le 1er décembre 1986. Petit rappel de l'étendue des collections : elles commencent là où s’arrêtent celles du Louvre (autour de 1848) et s'arrêtent là où commencent celles du Centre Pompidou (c’est-à-dire vers 1914). Soit à peine soixante années d’histoire de l’art – du réalisme à l’Ecole de Pont-Aven et de l’impressionnisme au pointillisme – qui suffisent à attirer plus de 3 millions de visiteurs par an. Dans le fonds de 150 000 œuvres, on repère de fabuleux joyaux, tels L’Origine du monde de Courbet, Le Déjeuner sur l’herbe de Manet et Les Raboteurs de Parquet de Caillebotte. Si la collection permanente envoie du lourd, attendez de visiter les expos temporaires ! On y a vu un passe-passe impressionnant entre Manet et Degas, une tapageuse rétrospective Munch ainsi qu’une plongée dans le monde du pastel.

 

  • Musées
  • Art et design
  • 7e arrondissement
Musée Maillol
Musée Maillol

Sacrée histoire pour cet hôtel particulier de la rue de Grenelle ! Tour à tour couvent, piaule d’Alfred de Musset, atelier du peintre Paul Baudry et même cabaret des frères Prévert dans les années 1950 – Boris Vian, Yves Montand et Maurice Béjart y sont passés –, l’établissement héberge depuis 1995 le musée Maillol et sa collection d’exception d'œuvres du sculpteur Aristide Maillol. Les collections recèlent également de nombreux dessins de Matisse, ainsi que des œuvres de Picasso, Rodin, Gauguin, Degas et Cézanne. Sans oublier cette fameuse reconstitution d’une cuisine collective soviétique signée Ilya Kabakov. Outre ses collections, Maillol se démarque depuis plusieurs années par d’excellentes expositions temporaires. On se souvient de l’impressionnante Hyperréalisme ou de l’expo dédiée aux grands maîtres de l’art naïf. Également vus sur ses cimaises ces dernières années : Foujita, Ben ou le photographe Elliott Erwitt.

 

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  • Musées
  • Art et design
  • Invalides

En 1908, le poète Rainer Maria Rilke fait découvrir à Auguste Rodin l’hôtel Biron, un hôtel particulier construit en 1732 par l’architecte Jean Aubert au cœur d’un jardin à la française en plein 7e arrondissement. Un ensemble de type rocaille baigné de lumière où le sculpteur vit, travaille, reçoit et expose jusqu’à sa mort en 1917. C’est ici que, deux ans après, le musée Rodin ouvre ses grilles, avec l’idée d’exposer et diffuser l’œuvre de l’auguste artiste. Aujourd’hui, celle-ci est concentrée en 18 salles où s'enchaînent esquisses en terre, moulages en plâtre et sculptures en bronze ou en marbre. Le Baiser, L’Homme qui marche, des terres cuites de jeunesse et des bustes sont exposés dans les salles, auprès de certains éléments de La Porte de l’Enfer. Mais on ne va pas se mentir, tout le monde n’en a (souvent) que pour les jardins du musée Rodin sur lesquels veillent Le Penseur, Les Bourgeois de Calais et La Porte de l’Enfer

  • Musées
  • Histoire
  • 7e arrondissement

Construit à l’initiative de l’ancien président de la République, le musée du Quai Branly est l'un des temples européens dédiés aux arts d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques. Côté Seine, des plantes poussent sur les façades, défiant les lois de la gravité. Côté rue de l’Université, des formes cubiques aux couleurs chaudes émergent insolemment des devantures, comme d’étranges champignons plantés à l’horizontale. Dans la cour, on serpente à travers un jardin ébouriffé, à l’ombre d’un encastrement impressionnant de colonnes, de dés, de cercles, de vides et de pleins architecturaux. C’est colossal, spectaculaire, audacieux. C’est à deux pas de la tour Eiffel. Et c’est signé Jean Nouvel. A l'intérieur, on traverse les continents et les siècles, croisant des trésors ramenés de l’autre bout du monde. Une vaste collection, richement documentée, que viennent compléter de nombreuses expositions temporaires sur l’histoire de ces contrées lointaines ou autour de l’art contemporain. Egalement au programme, des spectacles et une kyrielle d'activités.

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  • Shopping
  • Epiceries
  • Rennes-Sèvres
  • prix 3 sur 4
La Grande Epicerie de Paris
La Grande Epicerie de Paris

Vous cherchez la crème de la crème ? Filez donc au rez-de-chaussée du Bon Marché. C’est ici, sous les entrailles du grand magasin que le bon goût a élu domicile. Un supermarché cinq étoiles où l’on trouve de tout : pâtisserie, charcuterie, fromagerie, eaux, pâtes, riz… sélectionnés avec soin. L'atout principal de la Grande Epicerie étant l'incroyable diversité et exclusivité de ses produits. Du sel rouge d'Hawaï, des tagliatelles à la truffe, une infusion à l'eau de rose, des financiers à la bergamote... A Paris, c’est la vitrine du savoir-faire français gastronomique avec ses sélectionneurs qui mettent en avant les meilleurs producteurs hexagonaux et internationaux. C’est donc assez logiquement que la Grande Epicerie a depuis mai 2016 sa propre marque avec plus de 700 références de produits salés, sucrés, frais et de luxe. Des prix plutôt en dessous de ceux habituellement pratiqués et assez raisonnables vu la qualité. Il est donc temps de promener son sac de courses rive gauche. 

 

  • Shopping
  • Grands magasins
  • Rennes-Sèvres
Bon Marché Rive Gauche
Bon Marché Rive Gauche

Difficile de présenter le Bon Marché tant tout le monde le connaît. Institution parisienne – du moins pour les plus aisés d’entre nous – c’est l’alter ego version rive gauche des célébrissimes Galeries Lafayette, où l’on trouve vêtements, bijoux, objets de déco, et même nourriture de luxe à la Grande Epicerie. Tout y est beau, tout y est cher, on prend plaisir à y flâner et à baver sur ce que l’on ne peut s’acheter, tout en regardant les vieilles dames en fourrure en sortir les sacs pleins et le porte-monnaie à peine plus léger. 

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  • Musées
  • 7e arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Musée ? Boutique ? L’endroit est si atypique qu’on ne sait pas très bien comment le définir. Certes, tous les plantigrades empaillés, les oiseaux naturalisés et les minéraux qui peuplent les étagères en bois sont à vendre et étiquetés. Mais n’importe qui peut aussi déambuler librement à l’étage de cet hôtel vraiment particulier, juste pour le plaisir d’admirer de près et sans risque un ours brun ou une licorne reconstituée (si, si !). Il faut dire que la Maison Deyrolle, établie au 46 rue du Bac depuis 1888, sait à merveille allier sérieux des sciences naturelles avec fantaisie, voire magie. La taxidermie et l’entomologie sont ses spécialités, mais un grain de folie dans la mise en scène de ce bestiaire fabuleux fait toute son originalité. Résultat : cette maison scientifique presque bicentenaire s’inscrit à la fois comme une Mecque pour les collectionneurs passionnés et comme une attraction inoubliable pour les néophytes intrigués. 

 

  • Art
  • 7e arrondissement

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  • Shopping
  • Fromagers
  • 7e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Une page se tourne dans le caillé. Nicole Barthélémy, patronne agréable comme un munster au verre pilé, a transmis à Claire Griffon, nouvelle virtuose du lactose, sa mythique boutique de la rue de Grenelle qui garnit depuis des décennies les plateaux de l’Elysée ou de Matignon. Pas de panique, rien ne change. On reste avec le même bijou de crèmerie parigote à l’antique : chèvres en nuancier de blancs, brebis beiges ou piqués de bleu, vaches mordorés ou orangés… Des centaines de ronds, de losanges, de pavés, de cylindres artisanaux affinés sur place, dans la cave sous le carrelage. Rincez-vous l'œil mais sachez que vous pourriez le laisser à la caisse parce que ça douille sérieusement : merveille absolue de baby mont d’or cerclé d’un ruban vert (17 €) ; selles-sur-cher (c’est le cas de le dire, 8,60 €) à l’affinage expert ; comté vieux joliment cristallisé (44,80 € du kg)… Sans parler du fontainebleau maison servi comme une glace à l’italienne, du beurre à la baratte à bois moulé à la main (titre !) et autres joyaux lactiques. 

  • Art
  • Centres d'art et instituts
  • 7e arrondissement

Fluctuart, le premier centre d'art urbain flottant au monde a ouvert ses portes le 4 juillet 2019. De ses 1 000 mètres carrés répartis sur trois étages planqués entre les Invalides et le Grand Palais et jamais loin de la tour Eiffelil se dégage un vrai sentiment de liberté. On se balade librement entre les différents niveaux du lieu, on sort de la classique enfilade de tableaux et, surtout, on a constamment l'horizon comme perspective. Il y a notamment cette cale de 3,5 mètres de hauteur qui accueillent les expositions temporaires. Puis ce pont inférieur, entièrement vitré, accueillant à la fois une librairie spécialisée et un lieu de vie entre bar et espace d'exposition. Enfin, cerise sur le bateau : la terrasse panoramique de 350 mètres carrés. Détail clé : Fluctuart est entièrement gratuit ! A côté des expositions temporaires, la collection permanente - évolutive - d'une quinzaine d'œuvres propose du très lourd. Quelques noms ? Banksy, Futura 2000, Rammellzee, Speedy Graphito, JR, Shepard Fairey, Mark Jenkins ou encore Invader. 

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