Habituellement fermé en août, l’artisan pâtissier-boulanger Benoît Castel va proposer tout l’été son mythique brunch à volonté ! A gloutonner tous les samedis et dimanches à 10h30 ou à 13h.
Où ? 150 rue de Ménilmontant, Paris 20e.
Grande table ou boui-boui de charme ; champion des cocktails ou comptoir à bière : voici nos restaurants et bars préférés pour sauver son mois d'août à Paris.
Et voilà, la fête est finie. Snoop et la Phryge sont rentrés chez eux. Déjà calme d’habitude, cette quinzaine d’août post-frénésie olympique risque de sembler encore plus vide. Pas de panique : voici une liste de nos adresses fétiches de bars et restaurants ouverts tout le mois d’août. Non seulement vous ne trouverez pas porte close mais en plus, vous y passerez un bon moment. Août, c’est in !
Habituellement fermé en août, l’artisan pâtissier-boulanger Benoît Castel va proposer tout l’été son mythique brunch à volonté ! A gloutonner tous les samedis et dimanches à 10h30 ou à 13h.
Où ? 150 rue de Ménilmontant, Paris 20e.
La voie de ce Trâm 130 (à prononcer Tiam) ouvert rue Saint-Maur par Priscilla Trâm, ex-Yard ? Une cuisine d’Asie, plutôt du Sud-Est, en habit de bistronomie dans un cadre bruissant très 11e (faïence verte, chaises indus' Galvanitas, murs terracotta). Et c’est une réussite.
Où ? 130 ue Saint-Maur, Paris 11e.
Déjà un an qu’Alice Tuyet a ouvert la plus belle table végane de Paris, où le chef Erwan Crier accompagne la cuisine faubourgeoise avec son gras rassurant, ses recettes mythiques et ses jus puissants vers un monde sans protéines animales. Carottes laquées d’une sauce « bbq » (à la carotte réduite), croquettes « cochonnes » au tofu fumé… Régal végétal !
Où ? 20 rue du Faubourg-Poissonnière, Paris 10e.
Dans le game des cours de musée transformées en restos pour l’été, on tient ici la médaille d’or 2024. Une vue plein cadre sur la tour Eiffel, de la verdure, des colonnades, et dans l’assiette des créations fraîches de Jared Phillips. Pour une pause dej ou un dîner en tête à tête, les Petites Mains méritent largement qu’on y mette les pieds.
Où ? 10 avenue Pierre-Ier-de-Serbie, Paris 16e.
Le bar à cocktails gastronomique d’Hugo Combe ne ferme pas de l’été mais fait évoluer un peu son offre. La formule en cinq étapes du chef Katsuaki Okiyama prend des vacances : à la place, on y commande des assiettes plus bistrot (moules marinières, miso, pommes grenaille). A déguster en terrasse avec un bon cocktail nippophile.
Où ? 4 avenue Trudaine, Paris 9e.
Ouf cette table postée au coin de la rue du Pôle-Nord reste ouvert durant la touffeur aoutienne. Charles Neyers (Ramey’s Burger, la Traversée) s’active aux fourneaux aux côtés de la jeune Philippine Jaillet, venue de chez Pierre Hermé, pour proposer une bistronomie de bon aloi aux locaux de ce bout de 18e un peu à l’écart de la hype.
Où ? 39 rue Montcalm, Paris 18e
Pas de vacances à Rimini pour la trattoria chic de Greg Marchand (Frenchie). On va donc pouvoir savourer tout l’été d’élégantes assiettes panitaliennes dans cette salle à la déco néo-vintage. N’oubliez pas de terminer par un shot de limoncello maison !
Où ? 9 rue du Nil, Paris 2e.
En attendant la rentrée, le Petit Keller se transforme jusqu’à fin août en El Taco Olimpico, une taqueria cornaquée par le chef volant Emmanuel Peña Treviño. Au menu, des spécialités muy mexicaines : tacos au champignon, salade de tomate et frijoles refritos, version mexicaine du Bloody Mary à la bière et au Clamato (un jus de tomate au bouillon de palourde).
Où ? 13 bis rue Keller, Paris 11e.
Le Mee ne fait pas le moine. Sous des atours chicos, ce resto coréen délivre des spécialités du pays à des prix doux comme un panda roux. Dodus mandoo, salade de bulots, bulgogi à gogo et surtout un des meilleurs bibimbaps de Paris, grésillant dans son bol de pierre. Bref, foncez à l’adoré Mee.
Où ? 5 rue d'Argenteuil, Paris 1er.
Ce caboulot plus que centenaire accueille, entre mosaïques Art nouveau, peintures sous verre et miroirs piqués d’époque, les trentenaires un peu artistes toutes les journées d’août jusqu’au digeo de trop… Côté solides, Charleyne Valet, cheffe autodidacte, propose de chouettes tapas salade tomate, fraise, pastèque et feta, vitello tonnato à la salicorne, œufs mayo charbonneux…
Où ? 3 rue Biot, Paris 17e.
Un petit bistrot du 18e où le duo de chefs Yann Botbol et Nathan Sebagh s’amuse à saute-tapas entre Tunis, Tel-Aviv et Paris. Les assiettes néo-bistrotières twistent des classiques hexagonaux (tartare, vol-au-vent…) d’épices du levant et d’Asie.
Où ? 57 rue Montcalm, Paris 18e.
Dernière adresse en date du polytaulier Florent Ciccoli, cet Orillon a une sacrée gueule d’atmosphère avec son comptoir buriné par des générations de coudes, son sol en casson et sa relique de cabine téléphonique. Ce bouclard de quartier propose des assiettes finaudes à prix copains. De l’or en bar.
Où ? 35 rue de l’Orillon, Paris 11e.
Chef bourlingueur passé par Top Chef (en 2022) et quelques palaces, Wilfried Romain s’est posé en 2024 dans cette adresse basaltique de la rive gauche. Il propose une bombe (volcanique) de formule déj technique et efficace galvanisée par des éruptions sud-américaines ou asiatiques, ainsi qu’une formule plus chic.
Où ? 9 rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, Paris 5e.
Existe-t-il vraiment une saison pour se poser dans un pub ? C’est l’occasion de le vérifier au Blossom Arms, nouvelle adresse du 17e spécialisée dans la cuisine d’outre-Manche. Si la canicule vous fait hésiter sur le fish & chips, sachez que le patron Alexandre Chapier propose aussi du ceviche d’églefin (ou une pinte de Guinness).
Où ? 17 rue Guy-Môquet, Paris 17e.
Derrière ce nom bourru se cache une adresse d’une grande délicatesse où il fait bon regarder passer le temps en bande, bien installé à une terrasse XXL donnant sur un bout de rue piétonne où s’ébrouent enfants, chiens et cyclistes. Un service angélique, des plats majoritairement carnés, réveillés par les braises de Lucas Baur de Campos : boudin noir, démente côte de bœuf maturée 35 jours et le dimanche, le meilleur poulet rôti de Paris. Disons-le : Brutos, c’est franchement coolos.
Où ? 5 rue du Général-Renault, Paris 11e.
Le décor s’oublie, la qualité reste. Car une fois que vous aurez fait le plein de photos de cette reproduction Instagram des anciennes halles aux poissons de Tokyo (poissons en plastique dans des caisses en polystyrène, faux pavés, serveurs en mareyeur), vous aurez quand même envie de revenir plonger, baguettes les premières, dans les ramens iodés proposés ici. Notre chouchou ? Le paitan de daurade royale avec émietté de daurade grillée, tamago (gros œufs mollets marinés) et chashu de porc fermier basque de chez Peïo Errecart. Tout ça dans un succulent bouillon de cinq heures.
Où ? 12 rue de Richelieu, Paris 1er.
Fruit de la collaboration cinq étoiles entre le shaker de Margot Lecarpentier et les adresses d’Alain Ducasse, Bramble déploie ses quelques tables et ses cocktails ultra-inventifs sur le toit du Quai Branly - Jacques Chirac. On se régale des verres subtilement kitsch et des assiettes méditerranéennes mais surtout on bénéficie d’une vue en or sur la tour Eiffel. Ça, c’est Paris ! Réservations fortement préconisées.
Où ? 27 quai Jacques-Chirac, Paris 7e.
Le pionnier de la nouvelle vague de bars à cocktails parisiens s’est refait une (discrète) beauté au printemps, a musclé son système-son et a surtout eu la bonne idée de rester ouvert tout l’été (et jusqu’à 4h les vendredis et samedis). Autant de bonnes raisons d’aller siroter un verre dans cette adresse mythique du quartier Montorgueil.
Où ? 37 rue Saint-Sauveur, Paris 2e.
Nouvelle devanture pour le désormais mythique bar bellevillois de Margot Lecarpentier mais toujours la même énergie. La preuve : la petite salle au plafond fleuri accueille les amateurs de cocktails finauds tous les jours de l’été. Oui, même le dimanche. A la carte : de la fraîcheur, de l’équilibre et des bonnes vibrations. Tout ce qu’il faut pour se féliciter de rester à Paris en août !
Où ? 63 rue de Belleville, Paris 19e.
Un joli bar à la dégaine d'apothicaire avec mignonne terrasse arborée à l’écart de Pigalle, croix vertes héritées de l’ancienne pharmacie et intérieur très rétro avec carreaux d’époque, luminaires en verre ciselé et armoires en bois sombre remplies de mystérieux bocaux ambrés. Derrière le long comptoir en marbre, le préposé Hugo Combe prépare ses mélanges magiques (11 à la carte, entre 12-13 €). Pour l’apéro, l’ordonnance se complète de chouettes petites assiettes ; et le dimanche, c’est brunch à 20 €.
Où ? 1 bis rue Lallier, Paris 9e.
A la barre de ce drôle de navire aux allures de pub anglais échoué dans le Marais, le Breton Hyacinthe Lescoët (ex-Mary Celeste), qui nous régale de cocktails plus précis et calibrés que Big Ben. Au programme : recettes érudites, ingrédients pas vus partout, ambiance cosy et bande-son britpop. Bref, mieux qu’un salon de thé, mieux qu’un pub : l’un des meilleurs bars de Paris ! On peut même se régaler de snacks de Sa Majesté.
Où ? 8 rue de Poitou, Paris 3e.
Cette ancienne coopérative ouvrière aligne déjà un club, un café-concert, une salle d’exposition, et voilà qu’elle se complète d’un rooftop digne de ce nom ! Au sommet de Ménilmontant et d’un impressionnant escalier métallique, vous allez profiter d’une vue splendide sur les toits de Paris. Au programme : de bons cocktails, des planches de charcut et une ambiance pas bégueule.
Où ? 19-20 rue Boyer, Paris 20e.
Certes, quand on voit l’affluence dès qu’un rayon de soleil caresse les Buttes-Chaumont – digne d’une crique marseillaise un week-end d’été – autour de ce pavillon, on a parfois le sentiment d’être en vacances dans le Sud mais sans la mer. Mais ne boudons pas notre plaisir d’aller s’hydrater au Rosa, pour la vue sur le parc et Paris, pour l’ambiance gentiment déjantée, pour la musique déglinguée, l’ombre des marronniers, les rigolades et les bières fraîches.
Où ? 2 avenue de la Cascade, Paris 19e.
Rejeton de Brutos du numéro d’à côté, ce Bar principal a compris l’essentiel des besoins parisiens : un lieu pas bégueule et belle gueule (zellige blanc, brique, mobilier indus’) pour apéros à rallonge. On se pose donc à la fraîche sur la (maxi-)terrasse donnant sur le square Gardette avec un cocktail classique ou un verre de pif vivant bien casté !
Où ? 5 rue du Général-Renault, Paris 11e
Après son rachat par Moët Hennessy, Cravan – en plus du mini écrin du 16e – se clone dans cet immeuble du 17e en pierre de taille et plein Saint-Germain-des-Prés. Quatre (!) niveaux, trois bars et une bibliothèque entièrement dédiés au cocktails façon Franck Audoux, un mélange de modernité et de vintage, agrémenté d’une touche de dadaïsme. A la carte, 22 créations dont quatre au champagne d’une grande délicatesse. Un moment unique à Paris.
Où ? 165 boulevard Saint-Germain, Paris 6e
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