© Petit Palais
Jardin du Petit Palais
Jardin du Petit Palais

Guide par quartier - orgie de bons plans dans le 8e arrondissement

Besoin d'idées de sorties autour des Champs-Elysées, entre l'Arc de Triomphe et la place de la Concorde ? Les meilleurs restaurants, bars, hôtels et spots culturels sont ici !

Alix Leridon
Contributeur: La Rédaction
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De l’Arc de Triomphe à la place de la Concorde, le 8e arrondissement s’étale crânement de part et d'autre des Champs-Elysées. Au menu ? Un luxe contagieux, qui investit aussi bien les magasins du Triangle d’or que les restaurants, bars et hôtels environnants. Et qui continue d’attirer une foule de curieux du monde entier pour baver devant ses vitrines. A raison, parfois, car c’est ici que se trouvent certains des meilleurs restaurants de la capitale (voire du monde), et quelques-uns des plus beaux palaces. Evidemment, à moins d’être une Kardashian en goguette, il y a peu de raisons de s’y aventurer tous les jours (et rares sont les Parisiens qui y élisent domicile) ; mais de grandes occasions peuvent pousser à y faire un petit détour. A condition de savoir séparer le bon grain de l’ivraie, et de ne sélectionner que la fine fleur de ce quartier de riches collectionneurs. 

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Les meilleurs restaurants du 8e arrondissement

  • Coréen
  • Champs-Elysées
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Stop (ça veut dire stop en coréen), la gastronomie du pays du Matin-Calme ne se limite pas à de la street food ou à des barbecues en bande. La preuve avec Oma (« maman »), chic restaurant de l’hôtel Château des Fleurs où la cheffe Ji-Hye Park, qui a déménagé du 9e pour poser ses fermentations dans le Triangle d’or, déploie recettes de là-bas et twists asiatiques (comme cette tartine briochée de tartare pimenté et de parmesan rapé). Voisin avec des cravates discutant optimisation fiscale (le 8e…), on entame avec une belle assiette de kimbap, ces makis coréens, bourrés de maquereau, de ciboulette et de raifort. Le dessert, un gâteau à l’aspect mousse au chocolat sous un éboulis de tuiles cacao, fait moins vibrer. Pour être raccord, on peut accompagner ce chouette repas de soju (alcool de riz) ou de cocktails plus ou moins asiatiques (comme ce Cosmopolitan aux framboises coréennes). Dans la (petite) famille des tables coréennes gastronomiques qui comptent, on ne va pas pouvoir omettre Oma.

  • Japonais
  • 8e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Derrière une discrète façade se cache l’un des plus enthousiasmants comptoirs à udons de Paris… Façonnées chaque matin par le maître Atsunari Umetani avec de la farine importée de l’île de Kyushu, puis plongées dans un dashi à base d’algues d’Hokkaido et de katsuobushi (bonite séchée et fumée), les nouilles cuites à cœur s’y aspirent froides (accompagnées au choix de beignets de légumes, radis râpé ou sauce sésame) ou chaudes, rehaussées d’émincé de porc, de prunes séchées ou de cubes de tofu. Après quelques sashimis fondants marinés à la sauce soja et un œuf qui n’avait de mollet que le nom (dommage), on opte pour les épatants udons chauds Nibuta, avec quatre belles tranches de bœuf braisé s’ébrouant dans ce bouillon à se taper le nez au fond du bol, avant de fondre pour une glace matcha, puis de courir à la sieste. Pour faire kanpai au milieu des estampes japonaises, paravents et luminaires/globes, une jolie sélection de sakés.

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  • Gastronomique
  • Champs-Elysées
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Moulures au plafond, bergères moelleuses, lustres full cristal, tableaux néoclassiques : c’est dans ce décor ampoulé que Christophe Pelé, artiste fou et toque brûlée de la gastronomie, délivre sa fascinante partition. Dans cet hôtel particulier rechapé Napoléon III en 2015, on ne mange jamais deux fois la même chose – le chef improvise avec ce qu’il a reçu le matin – mais c’est toujours juste, enthousiaste et surtout délicieux. Ce midi-là, dans un menu en quatre services (180 €), il a déroulé un impressionnant déjeuner entre terre et mer, France et Asie, où l’on a pu croiser des crevettes entières en tempura, des pibales lovées avec de la cervelle, des rougets grillés qui s’amourachent de moelle et de gingembre, un yin yang de gyoza de ris de veau à l’encre et tartare de seiche, une huître pochée et un consommé de bœuf… Demandez à visiter la cave voûtée et ses milliers de bouteilles pour vous en mettre plein les yeux avant d’aller prendre le café devant la cheminée tandis qu’un piano électrique joue pour vous. 

  • Japonais
  • Europe
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Izumi
Izumi

Ouvert en 2011 par Patrick Duval (Issé et Umi), ce bar à sushis de poche a vu défiler quelques fines lames du Soleil-Levant comme Izumi Terutaka (parti depuis chez Totto) et, depuis 2017, le chef Kazuhiro Takahashi (ex-Tsubame). Dans un espace poli et pocket, on trouve des tables à touche-touche pour une quinzaine de paires de fesses, quelques luminaires à filaments, et, en guise de déco, deux-trois bouteilles de saké. Depuis le petit comptoir en bois blond, le docteur ès sushis au sourire malicieux nous débite une douzaine de nigiris plutôt bien troussés : riz en bonne quantité, à juste température et délicatement enrobé. Parmi les meilleurs : l’anguille laquée à la chair épaisse, la seiche subtilement griffée pour une meilleure mâche, la doucereuse crevette crue ou encore le toro encerclé de feuille nori, là encore texture septième ciel. Pour étancher les palais iodés : de l’umeshu (7,50 € les 5 cl) ou une douzaine de sakés (9,50-18 € les 10 cl). Pas de doute, Izumi dans le mille.

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  • Italien
  • Champs-Elysées
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après avoir triplement étoilé les Abruzzes avec son resto monacal Reale, le chef Niko Romito débarque en Hexagone avec Il Ristorante, dernier-né des Bvlgari qui pourrait bien devenir l’un des fleurons de la scène culinaire italienne à Paris. Dans une salle intimiste de 50 couverts, on (ef)feuillette une carte faussement premier degré où se déclinent les grands classiques de la gastronomie transalpine : antipasto, spaghetti pomodoro, lasagne mijotée, tagliata de bœuf au romarin, tiramisu… En guise d’exquis préliminaire, on lape un bouillon servi dans un bol blanc en tout point ravissant, à base de légumes, huile d’olive, champagne et sauge. L’acmé surgit ensuite sous la forme d’un étonnant vitello tonnato revisité (30 €) : de fines lamelles de veau alanguies sur une crème de thon, le tout délicatement poudré de câpres, au fondant à réjouir un édenté. Et comment ne pas faire mention de LA côte de veau à la milanaise (72 € pour deux) qui réussit à mettre en émoi les plus peine-à-jouir des becs fins parisiens ? 

  • Japonais
  • Champs-Elysées
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Alors qu’on s’attendait à plonger dans les profondeurs d’un espace peuplé de créatures fluorescentes, c’est dans l’écrin d’une salle du Pavillon Ledoyen que l’on s’accoude au comptoir de l’annexe nipponne – deux étoiles – du paquebot Alléno. A l’intérieur, un décorum oscillant entre salle de réveil et musée d’art contemporain – tables nappées, banquettes rouges, murs à reliefs coralliens et 80 000 baguettes de bambou en lévitation. Les agapes du menu Omakase, à un tarif donnant le vertige des profondeurs (dîner à partir de 180 €), sont pavées d’exquises intentions : suggestif oursin en gelée de yuzu et ponzu ; tartare de noix de coquilles Saint-Jacques et caviar lié au marc de saké. On réprime un sanglot en voyant couler Les Larmes du Levant, un saké rhodanien à la robe montrachet. Les secondes s’égrènent ensuite au rythme des sashimis et nigiris de poissons blancs, tendus d’une patte de velours par Yasunari Okazaki, chef japonais à l’élégance siamoise : chaque lamelle iodée fond sur la langue et chaque liquide s’accorde comme s’il avait été créé pour envelopper chaque bouchée… 

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  • Coréen
  • Europe
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

En plein 8e arrondissement, un petit havre de paix au décor épuré avec K-pop en fond sonore, ampoules suspendues, briques en bois… Et puis, derrière son comptoir en bois clair, le chef Kim Kwang-loc qui dépote du panier bambou à gogo, sur place ou à emporter ! Attention, une dizaine de couverts seulement dans la cahute : pour avoir le droit de s’accouder au bar, un coup de fil est obligatoire. Le spot met à l’honneur le mandoo, cousin du gyoza japonais. Soit des raviolis vapeur légers et fondants en bouche, fourrés d’une juteuse farce pimentée au kimchi, porc, ail, tofu, ou bien au bœuf, tofu, shiitaké, vermicelles de patate douce, sauce soja, ail et poivre noir… Un délice ! On arrose tout ça au bekseju, alcool coréen issu de la fermentation de riz (9 € le demi-flacon, 16 € la bouteille), de saké junmai Daiginjo (8 € les 8 cl) ou de bière pays (la Max, 6 € les 33 cl). Glou !

  • Français
  • 8e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

On a retrouvé la bête de scène Hideki Nakamura chez Cèna ! L’ancien sous-chef de Shinichi Sato à feu Passage 53 succède au duo Pascal Barbot/Christophe Rohat, parti à l’Astrance. Pas de changement côté déco dans cette adresse où la scéno manque toujours un peu d’âme. Mais en cuisine, quel pied ! Ce soir-là, on s'est délecté d’un fantastique quatre-temps (90 €) ascendant terroir avec une entrée alliant subtilement le gras d’une langoustine crue, la puissance d’une crème au raifort, la douceur d’une huile de menthe et l’acidité des premières fraises ; un lieu jaune nacré, baigné dans une sauce au vin jaune, escorté d’asperges blanches au beurre clarifié ; un suprême de poularde de Culoiseau, jus de volaille, jaune d’œuf fumé et morille ventripotente, avant un dessert tout en légèreté et rhubarbe confite barbotant dans une crème à la vanille. Pour mouiller tout ça, c’est hara-kiri côté prix au verre (délicat chenin de la Grange Tiphaine à… 16 € !) comme en bouteille : solaire Cœur de Vigne 2017 de Julien Castell (60 €). 

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  • Gastronomique
  • 8e arrondissement
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Les prix ici ne sont pas aussi choquants que dans certains restaurants de la même gamme : le menu du midi est à 88 euros. Pour commencer, une prouesse technique avec ces coquilles Saint-Jacques crues marinées, émincées et enroulées autour de fines lamelles de pomme, recouvertes d'une sauce rémoulade de type mayonnaise. On salive ensuite devant l'épeautre du pays de Sault, une céréale rustique proche du blé, cuisinée en risotto avec os à moelle, truffe noire, crème fouettée et parmesan, le tout surmonté de cuisses de grenouilles sautées – une splendeur. En dessert, les surprenants raviolis au chocolat Araguani s'avèrent absolument délicieux.

  • Japonais
  • 8e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

À la course au Bol d’Or, Kisin est en tête de peloton ! Derrière une discrète façade en lattes de bois griffée didéogrammes nippons se cache l’un des plus enthousiasmants comptoirs à udons de Paris… Façonnées chaque matin par le maître Atsunari Umetani avec de la farine importée de l’île de Kyushu, puis plongées dans un dashi à base d’algues d’Hokkaido et de katsuobushi (bonite séchée et fumée), les nouilles cuites à cœur s’y aspirent froides (accompagnées au choix de beignets de légumes, radis râpé ou sauce sésame) ou chaudes, rehaussées d’émincé de porc, de prunes séchées ou de cubes de tofu. On opte pour les épatants udons chauds Nibuta, avec quatre belles tranches de bœuf braisé s’ébrouant dans ce bouillon à se taper le nez au fond du bol, avant de fondre pour une glace matcha, puis de courir à la sieste. 

Les meilleurs bars du 8e arrondissement

  • Bars à cocktails
  • La Madeleine
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Un tour du monde sans griller son bilan carbone ? C’est la promesse d’Unplug, “premier bar immersif de Paris”. Tamponné par Jimmy Bouteiller (ex-Liquorium), le menu de cocktails en forme de passeport promet un voyage sans panne des sens grâce à des ingrédients raccords avec les destinations diffusées. Ça commence fort avec le nippophile Coral (shochu, saké, umeshu, shrub raisin blanc et vinaigre de riz, solution saline aux algues), servi dans une verrerie en forme d’oursin, avec la promesse d’une gorgée de mer du Japon. Pari audacieux qui mêle céréale toastée et sensation iodée pour un résultat désarçonnant. Ce bar ultra-conceptuel propose aussi des cocktails plus faciles d’accès, ainsi qu’une carte food salée et sucrée (environ 8 €) pour se sustenter entre deux stories Insta.

  • Bars à cocktails
  • 8e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Un bar à cocktails de l’Est parisien dans un cinq-étoiles de l'Ouest, ça semble pour le moins improbable. Mais voilà qu’en septembre 2022, le CopperBay s'installe au Lancaster, secouant nos certitudes tel un Mai tai. Dans ce chic transit, le trio Aurélie, Elfi et Julien a twisté un chouïa la déco palace. Aux murs, les huiles de comtesses se retrouvent barrées d’une rame (?), le laiton habille les tabourets et le magnifique bar en marbre rétroéclairé se nippe de bois. C’est beau. Pour le menu (18 € le verre), on retrouve d’un côté des ultra-classiques déconstruits où le Bloody Mary perd sa couleur mais garde son punch. De l’autre, les recettes préférées des bartenders comme cette fusée de daïquiri en version milk punch clarifié. On profite de tout ça et des derniers feux de l’été indien dans le classieux patio végétalisé. Le meilleur des deux mondes, en somme…

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  • Bars à cocktails
  • Saint-Lazare
  • prix 3 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A la fois cave, quincaillerie pour amateurs de cocktail, resto et bar, tout ça dans un vaste espace de 500 mètres carrés avec plafond dessiné et terrasse sous les arcades. Accoudés au comptoir marbre et cuivre, on sirote donc ses verres au milieu des présentoirs d’étiquettes voyageuses et de matériel pour mixologue en herbe. La musique électro-rock balourde et la lumière trop forte donnent trop l’impression de se trouver dans un magasin qui fait bar et pas le contraire. Dommage car la carte se montre drôlement futée avec six cocktails signature (14 €) déclinés dans autant de versions « miroirs » sans alcool. En plus, les bartenders dissertent volontiers des recettes et ingrédients : y a du jus de cerveau dans les shakers ! 

  • Clubbing
  • Champs-Elysées
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Chez Raspoutine
Chez Raspoutine

Ex-lupanar et ancien cabaret russe fréquenté par Gainsbourg et le comte de Paris, le Raspoutine a été repris par l’entrepreneur de la night Laurent de Gourcuff (oui, encore lui) en octobre 2010. Bonne nouvelle : le bonhomme a conservé son décor baroque décadent dessiné par le célèbre créateur Erté et classé monument historique (dorures rococo, lustres, alcôves libertines, banquettes drapées de velours rouge sang…) En première partie, le lieu la joue toujours cabaret russe en programmant spectacles burlesques et lanceurs de couteaux, tout en tortorant à la carte des plats traditionnels ruskov (bœuf Stroganoff, caviar, vodka…). Mais à partir de 23h, fini les chansons populaires (Dorogoï Dlinnoyu, Kalinka). Elles sont remplacés par des sons deep house mixés par certains des DJ’s les plus branchouilles de la capitale. Pour le reste, notez que l'entrée est libre mais très très sélect… Chez Raspoutine n'entrent que les initiés – en grande partie venus de l’Ouest parisien – et on y voit régulièrement des top models se faire refouler. 

Que faire dans le quartier ?

  • Champs-Elysées
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pour accéder à cet inattendu jardin tropical au cœur du Petit Palais, il faut d'abord prendre un billet "entrée gratuite", donnant accès à la collection permanente – ce qui peut vous inciter à la visiter par la même occasion – puis traverser la première aile du bâtiment. Niché entre les arcades intérieures du Petit Palais, on découvre alors un Eden insoupçonné : bassin bordé de mosaïques, palmiers, colonnades, herbes folles... Et quelques petites tables rondes posées qui invitent à la lecture au calme. L'expresso est à 3,30 € : optez plutôt pour un bon thé du Palais des Thés, ou un jus d'orange ou pamplemousse frais pressé. Côté alcools, on jette son dévolu sur un Côtes de Provence bio du Château Sainte-Marie (9 € le ballon, et 38 € la quille tout de même). Bon à savoir, un resto trône au premier étage. Depuis mai 2019, la jeune cheffe Amandine Chaignot (ex-Plaza Athénée, le Meurice, le Crillon...) y signe une carte courte et de saison, avec formule à 35 € et menu à 42 €. 

  • Musées
  • Histoire
  • Champs-Elysées

Pauvre Petit Palais, si loin de Dieu et si près du Grand Palais. Malgré sa stature et son élégance, ce vaste palace à la gloire de la Belle Epoque, construit dans la folie de l’Exposition universelle de 1900, vit à l’ombre de son grand frère et voisin. Parfois boudé des touristes et des Parisiens, le musée des Beaux-Arts du Petit Palais, dont les collections permanentes remontant jusqu’à l’Antiquité sont accessibles gratuitement, abrite pourtant un ravissant ensemble d’œuvres signées Poussin, Doré, Courbet et tout un tas d’impressionnistes. Les amateurs d’Art nouveau ne seront pas non plus en reste dans un sous-sol habité par le mobilier alambiqué d’Hector Guimard et le bestiaire fantastique du céramiste Jean Carriès. Le tout est épicé par des expositions temporaires savoureuses (Rubens et Van Dyck, Carl Larsson, Oscar Wilde, Jean-Michel Othoniel etc.).

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  • Que faire
  • Champs-Elysées
  • prix 3 sur 4

Monument historique s’il en est, le Grand Palais, qui a plus d’une histoire à raconter, entame une nouvelle page de son épopée suite à d’importants travaux de rénovation avec les JO. Depuis plus d’un siècle, sa nef monumentale sertie de colonnes de porphyre vert met l’art sous cloche tout en encourageant les artistes à sortir des cadres imposés par les institutions en explorant de nouvelles dimensions. Construit en 1900 à l’occasion de l’Exposition universelle, le Grand Palais offre à Paris une entrée monumentale dans le nouveau siècle et marque un tournant dans l’histoire des beaux-arts. A partir de 1974, ses immenses verrières deviennent une vitrine internationale de l’art contemporain avec la FIAC (rebaptisée Paris+ par Art Basel en 2022). Le reste du temps, le palais organise maintes expositions rétrospectives sur des artistes majeurs des beaux-arts (Rodin, Mirò, Toulouse-Lautrec…) mais aussi thématiques (Venise, la Lune), et met en lumière les grands noms de l’art contemporain. 

  • Musées
  • 8e arrondissement

Le perron, flanqué de deux lions en pierre de taille et surmonté d’un bataillon de colonnes néoclassiques, happe le visiteur. Et donne le ton de cette somptueuse demeure du XIXe siècle, qui abrite l’ahurissante collection d’art assemblée par Edouard André, riche rentier d’une famille de banquiers, et son épouse, l’artiste Nélie Jacquemart. Inauguré en 1875, l’hôtel du boulevard Haussmann regorge de chefs-d’œuvre témoignant du flair et des moyens gargantuesques du couple parisien. La Renaissance italienne est honorée par Bellini, Mantegna, Botticelli, Uccello, Carpaccio… Rembrandt et Van Dyck se posent en dignes représentants de l’école flamande, tandis que la peinture française du XVIIIe s’impose, elle, sous les pinceaux rigoureux de Nattier, Vigée Le Brun, Fragonard et David. Pour ne rien gâcher, cette foultitude de toiles est enveloppée d’un ensemble de meubles et de tapisseries Louis XV et Louis XVI. Les expositions temporaires sont également souvent bien senties. Une escale s’impose au café Jacquemart-André, avec son cadre délicieux et ses fabuleux étalages de gâteaux : idéal pour le déjeuner ou un afternoon tea.

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  • Sites et monuments
  • Ternes

Plus vieux et plus petit que la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe est le deuxième monument le plus emblématique de Paris. Le très encombré rond-point de l’Etoile, sur lequel se dresse l’arche, est presque un lieu sacré de la France séculière. Et pour cause, deux des plus grands personnages de l’histoire du pays y sont irréductiblement associés. Le premier est celui qui en est à l’origine. Napoléon a commandé la construction de l’Arc de Triomphe en 1809, comme monument à la gloire des succès de ses armées. A défaut d’avoir vu l’arche terminée, l’empereur avait fait ériger une maquette grandeur nature en charpente, stuc et toiles peintes pour son retour à Paris avec sa nouvelle femme Marie-Louise d’Autriche en 1810. La dernière pierre de l’arche a été posée en 1836, quinze ans après la mort de l’empereur. Ses flancs sont décorés de frises sculptées retraçant des scènes de guerre, dont le fameux Départ des volontaires (dit La Marseillaise) de François Rude.

  • Musique
  • Salle de concert
  • 8e arrondissement
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

C’est dans un vaste immeuble à quelques pas de la place de l’Etoile que se planque depuis 1927 la salle Pleyel, l'une des institutions françaises de la musique classique. Mais depuis l’inauguration de la nouvelle Philharmonie en janvier 2015, le propriétaire de la Cité de la Musique (comprendre l’Etat) a quelque peu modifié l’orientation de la salle Pleyel afin d’éviter de faire doublon. Et c’est ainsi que musiques actuelles et amplifiées font désormais résonner les murs de la salle située rue du Faubourg-Saint-Honoré. Car c’est bien une programmation très éclectique, allant du rock (King Crimson, Garbage, Jeff Beck) au jazz (Trombone Shorty, Norah Jones) en passant par la chanson française (Christophe, Michel Polnareff, William Sheller) que le lieu présente au cours des quelque 150 concerts prévus chaque année.

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  • Shopping
  • Parfumeries
  • 8e arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Sur des Champs-Elysées, on se faufile au numéro 68 où est installée la boutique Guerlain depuis 1914. On n’avait encore jamais osé y mettre le nez, qui devient tout affolé face aux rayonnages luxueux et à l’aménagement muséal de fragrances centenaires. La raison qui nous aimante jusqu’à l’étage ? L’Institut Guerlain, ancien appartement de la famille. Après avoir traversé une galerie de marbre, on nous invite à nous asseoir dans un grand salon apaisant et son balcon transformé en jungle d’orchidées suspendues, avec vue sur l’avenue. Le protocole de soin de Guerlain se fait sur mesure et certains soins se pratiquent même à quatre mains pour les plus pressées – il est ainsi possible de combiner soin du visage et massage des jambes si l’envie vous prend !

  • Sites et monuments
  • Parcs et jardins
  • 8e arrondissement

Situé dans le très chic 8e arrondissement, le parc Monceau est l’un des plus grands espaces verts du Nord-Ouest parisien. Construit sous l’impulsion du duc de Chartres dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, le parc Monceau est jalonné de fantaisies architecturales. C’est avec l’idée de concurrencer les jardins de Versailles ou d’Ermenonville que le duc fit de ce lieu l’expression d’une mégalomanie certaine. Il souhaita dans un premier temps un jardin à la française, confiant son aménagement à l’architecte Louis-Marie Colignon, avant de préférer un style plus anglais. La folie artistique du duc de Chartres et de ses nombreux propriétaires font du parc Monceau un endroit à part : rivières, naumachie, bassin entouré de colonnes corinthiennes, grottes, serre, jardin d’hiver ou cette rotonde similaire à celle de Stalingrad. Et si une envie d’exposition se fait sentir après avoir visité ce magnifique parc, vous pourrez vous rendre au musée Cernuschi, situé à deux pas.

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  • Shopping
  • Centres commerciaux et galeries commerçantes
  • 8e arrondissement
  • prix 3 sur 4
Galeries Lafayette Champs-Elysées
Galeries Lafayette Champs-Elysées

Les Galeries Lafayette ont ouvert en mars 2019 ce magasin de 6 500 mètres carrés sur la plus belle avenue du monde. Le spot, à échelle humaine (dix fois plus petit que le Lafayette Haussmann), s’étale sur quatre niveaux. La grosse nouveauté ? Pas de corner de marques : au 1er étage, 650 labels côte à côte, homme et femme mélangés, du milieu de gamme au grand luxe, avec cabines d’essayage et WC unisexes. Sans oublier le fat mur alvéolé façon ruche à sneakers. Un lieu hautement instagrammable... Côté miam et glouglou, à l’étage, une cantine branchée (Café Citron), dessinée par le créateur de mode Simon Porte Jacquemus. Au sous-sol, une épicerie food court regroupe dix corners sucrés ou salés. A retenir ? Ce comptoir de la Maison Vérot (meilleur pâté du monde !), et surtout, ce bar à vins naturels : près de 300 références sourcées par Yard

  • Champs-Elysées
  • prix 2 sur 4

A quelques mètres de la plus célèbre avenue parisienne, le Rond-Point met un point d'honneur à ne diffuser que des auteurs vivants. Métamorphosé au début des années 2000, le Rond-Point est devenu un lieu multitâches décoré par Patrick Dutertre. Un espace qui s’articule autour d’une abondante librairie, d’un salon de thé et d’un restaurant au cas où la faim se ferait sentir. Mais dans ses trois salles baptisées Topor, Tardieu et Renault-Barrault n’accueillent pas seulement du théâtre mais aussi du cirque et quelques humoristes. Après avoir été dirigé pendant 20 (très) riches années par Jean-Michel Ribes, la programmation du théâtre revient en 2023 au binome formé par Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel (ex-Monfort). Plus de danse, plus de cirque, et toujours autant de bons mots ! 

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  • Art
  • Galeries d'art contemporain
  • 8e arrondissement
Gagosian Gallery Paris
Gagosian Gallery Paris

Dans le monde de l'Américain Lawrence Gilbert Gagosian (Larry Gagosian aka « le requin » pour les intimes), galerie rime avec entreprise. Ou, pour être plus précis, avec multinationale, filiales, chéquiers, industrie du luxe. Son carburant ? L’art moderne et contemporain, tout simplement. Mais alors, le haut du panier : Jeff Koons, Roy Lichtenstein, Francis Bacon, Cindy Sherman, Andy Warhol, Damien Hirst... Et on en passe. Quatre galeries à New York, deux à Londres, une au centre de Hong Kong... Le grand prédateur du marché de l'art a tissé sa toile dans huit villes du monde, de Los Angeles à Rome. Pour la France, ce n'est qu'en 2010 que Gagosian se décide à franchir le pas, avec une galerie située juste à côté des Champs-Elysées, dans un hôtel particulier de 350m2. Comme pour prouver le succès de cette implantation parisienne, arrive deux ans plus tard l'antenne du Bourget. Une immense galerie-musée, destinée à accueillir des oeuvres monumentales et des expositions collectives. A deux pas de la piste d'atterrissage des jets privés... 

  • Art
  • Peinture
  • 8e arrondissement

Les avant-gardes de l’après-guerre occupent une place de choix au sein de cette éminente galerie parisienne, active depuis 1981. Daniel Lelong a fait ses classes à l’école de l’expressionnisme abstrait, du surréalisme, du pop art et de l’arte povera : autant de mouvements dont les représentants défilent sur les murs du 13 rue de Téhéran. Joan Miró, Antoni Tàpies, Francis Bacon, Jannis Kounellis, Eduardo Chillida ou Pierre Alechinsky figurent parmi les artistes d’envergure historique qui ont façonné le prestige de la galerie. Et vice-versa : on se souvient notamment qu’en 1985, c’est à Lelong que Louise Bourgeois doit sa première exposition en France. La galerie mène par ailleurs d’importants travaux dans le secteur de l’édition. Soucieux de faire connaître la diversité de l’œuvre de ses artistes, Lelong publie de précieux catalogues raisonnés, voués à diffuser et pérenniser l’étendue souvent méconnue de leur création.

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  • Salles de cinéma
  • Indépendants
  • 8e arrondissement
  • prix 2 sur 4

Salle mythique du quartier des Champs-Elysées, le Balzac défend depuis toujours le cinéma d’art et d'essai sur Paris. Et il ne s’agit pas là d’une mince affaire ! Construit en 1935, le cinéma de la rue Balzac ne comporte alors qu’une grande salle de 636 places. Deux rénovations, une première en 1975 et une seconde en 1993, lui donneront le visage qu’on lui connaît aujourd’hui. Fort de deux nouveaux espaces de projection, le Balzac, désormais dirigé par le petit-fils du fondateur Jean-Jacques Schpoliansky, tire son épingle du jeu en multipliant les événements périphériques. Au programme : ciné-concerts, opéra sur grand écran, soirées gastronomiques. Les chanceux pourront même voir débarquer avant leur film le directeur lui-même pour une petite mise en bouche cinématographique !

Les meilleurs hôtels du 8e arrondissement

  • Hôtels
  • La Madeleine
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Planqué dans le 8e arrondissement, à un jet de pierre précieuse des Champs-Elysées, l’hôtel Nuage joue la carte de la sobriété en s’installant dans une ruelle discrète, presque à touche-touche avec le bistrot Mermoz, et prend le contrepied du brouhaha avoisinant pour jouer la sérénité. Pour ce faire, Olivier Breuil, le maître des lieux, a fait appel à l’agence Notoire pour décorer l’établissement avec une sobriété monacale (tons crème, moquettes ouatées et abondance de bois clair), rehaussée ici et là d’un sens du détail bienvenu. Pour parfaire le mood, l’hôtel propose tout un tas d'activités pour passer en mode avion : tapis de yoga en libre-service, transats pour la méditation, bar jazzy… Clou du spectacle : un cinéma privatif (avec pop-corn !) réunit la crème du cinéma d’auteur afin de boucler cette parenthèse contemplative. Digne d’un film d’Antonioni.

  • Hôtels
  • Hôtels de charme et de luxe
  • Champs-Elysées
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

C’est au numéro 30 de la très précieuse avenue George-V que le rutilant joaillier transalpin a ouvert son premier établissement en France. Derrière une façade aux larges baies vitrées et un lobby qui imposent d’emblée une bonne dose de romanité, on plonge dans une Italie rétro(éclairée) aux accents 70’s, avec un bar aux murs recouverts d’eucalyptus foncé et de teintes safranées, plus torrides qu’un été sicilien. La cerise se trouve au dernier étage : le penthouse Bvlgari de 1 000 mètres carrés, dont 600 de jardin, avec pelouse luxuriante, essences méditerranéennes et pommiers prolifiques. En dessous, 76 chambres et suites au décor sensuel et feutré, avec vue sur cathédrale ou tour Eiffel. L’appel du spa est vif : 1 300 mètres carrés, piscine semi-olympique, hammam, sauna, coiffeur, barbier et dix cabines de soins où se faire délicieusement masser l’enveloppe…

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  • Hôtels
  • La Madeleine
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Au-delà de redynamiser la scène hôtelière des environs, la rutilante demeure haussmannienne érigée début XIXe entend bien devenir le lieu de rendez-vous des cols blancs et tailleurs bien coupés, tout en attirant dans ses filets quelques palais branchés du quartier. Au rez-de-chaussée, on s’attable donc chez Népita, bistrot à la carte signée Amandine Chaignot, joliment méditerranéenne et orientée de loin sur le circuit court. Dans les étages, 39 superbes chambres et suites donnant sur le boulevard, lumineuses comme un été à Majorque, avec murs diaphanes ou élégamment fleuris, literie de compétition, boiseries en noyer, mobilier en marqueterie de bois et marbre, salle de bains en combo bain/douche, et moquettes épaisses pour chutes de reins délicates.

  • Hôtels
  • 8e arrondissement
  • prix 3 sur 4

Ce petit hôtel, dont la devanture de marbre est loin de faire la gueule, est un joyau Art déco au cœur du 8e arrondissement. Commodément situé à équidistance de l’Arc de Triomphe et de la place de la Concorde, il n’en est pas moins à l’abri de la foule et de ses cris. Une fois à l’intérieur, la rumeur lointaine des avenues encombrées est oubliée : nous voilà en 1920, dans un décorum pour le moins osé avec juste ce qu’il faut de kitsch (des tapis léopard habillent les escaliers et de vieilles photos colorisées recouvrent les sommiers tapissiers). Gros coup de cœur pour les petits balcons qui permettent de profiter de l’intérieur de la superbe architecture de l’immeuble – récemment rénovée et donc immaculée –, mais aussi pour la grande piscine en sous-sol. Les prix, plutôt corrects pour le quartier, finissent de nous convaincre.

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  • Hôtels
  • Champs-Elysées
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Mur végétal en extérieur, doré sur la tranche à l’intérieur, camaïeux de beige, marron et terracotta, suspension en verre de Murano, vitraux Art nouveau, comptoir en marbre veiné, fauteuils à franges et banquettes en velours… Tout est d’une douceur d’angelot, d’une précision extrême, et le personnel semble flotter quelques centimètres au-dessus du sol. Au rez-de-chaussée, on se glisse midi et soir à l’une des tables d’OMA, restaurant coréen de l’hôtel, un choix audacieux pour une cuisine parfaitement exécutée par la cheffe Ji-Hye Park. Au total, 37 chambres et suites sur cinq étages, dont celles en angle offrent l’espace suffisant pour effectuer une demi-douzaine de roulades sans risquer le coup du lapin, une literie solide sur ses appuis mais aérienne dans sa composition, une décoration Art nouveau remise au goût de l’époque, des interrupteurs de porcelaine à caresser du bout de l’index, et un dressing grand comme une chambre de bonne. 

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  • Hôtels et spas
  • 8e arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A quelques enjambées des Champs-Élysées, le Royal Monceau - Raffles est l’un des hôtels les plus cotés de la capitale. Ici, l’art arrive de toutes parts. Avec, au hasard, un service unique d’art conciergerie, une galerie d’art contemporain et de nombreuses œuvres en tous genres qui ponctuent le décor signé Philippe Starck, dès le lobby et jusque dans les chambres. Pour l’art de vivre : un spa de 1 500 m2 aux doux accents de paradis céleste, avec l’une des plus grandes piscines d’hôtel de Paris, et un cinéma privé de 99 places. Pour appuyer l’esprit créatif et décontracté du lieu, deux restaurants servent des assiettes : Matsuhisa pour la cuisine nippo-péruvienne, et Il Carpaccio – une étoile Michelin – pour la gastronomie italienne. Mention spéciale pour le brunch du dimanche, son buffet XXL et ses pâtisseries Pierre Hermé. 

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  • Champs-Elysées
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Hôtel Plaza Athénée Paris
Hôtel Plaza Athénée Paris

Le Plaza Athénée est sans doute le plus haute couture des palaces, tant dans sa proximité avec les maisons avoisinantes que pour son histoire commune avec Christian Dior (c’est au sein de l’hôtel que le couturier présenta sa première collection). Avec ses auvents de toiles rouges aux fenêtres et ses gerbes de géraniums pimentant l’avenue Montaigne, on ne voit que lui (un exploit en soi dans cette artère du luxe). A l’intérieur, le goût du détail et du sur-mesure sont de mise. Aux manettes du sublime restaurant (lustres Swarovski, table monumentale en marbre), le chef star Jean Imbert – qui y a glané sa première étoile en 2022 – organise en été de démentes soirées ciné côté cour. En chambre, on baigne dans d’élégantes déclinaisons de couleurs (soleil, argenté, pivoine…), dans un décor Art déco revisité. Christian le disait avant nous : élégance est synonyme de simplicité. 

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